L'ANFA publie son baromètre de l'emploi
Le baromètre de l’emploi est une estimation trimestrielle de l’emploi (source : ACOSS – traitement ANFA), pour le secteur du commerce et de la réparation automobile, de véhicules industriels et de motocycles. Cette estimation couvre un périmètre partiel de la branche (80 % des salariés). L’édition de Juillet présente en complément l’évolution annuelle de l’emploi, par secteur d’activité, pour tous les codes NAF « complets » de la branche, couvrant 97 % de l’emploi de la branche.
Au 31 mars 2021, 339 184 salariés (données estimées) travaillaient dans le secteur « Commerce et réparation d’automobiles, de motocycles et de poids lourds ».
Sur le premier trimestre 2021, marqué par la fin du deuxième confinement (mi- décembre) dû à la crise sanitaire engendrée par la Covid-19, l’emploi dans le secteur du « Commerce et de la Réparation Automobile » a progressé de + 0,8 %, soit 2 695 salariés supplémentaires. Cette hausse est plus importante que celle observée toutes branches confondues qui est de + 0,5%. Elle intervient après une baisse de l’emploi observée lors du quatrième trimestre 2020 (- 0,5 %), qui avait vu l’instauration du deuxième confinement.
L’emploi salarié dans le commerce et la réparation automobile, comme beaucoup d’autres secteurs, aura donc connu une année 2020 « en dents de scie » alternant périodes de confinement perturbant fortement l’activité, et périodes de reprise entre celles-ci. L’année 2021 risque elle aussi d’être impactée puisque des mesures similaires ont été instaurées, lors du second trimestre. Ce premier trimestre constitue donc un trimestre de reprise de l’activité, compte tenu du fait qu’aucun confinement strict n’ait été appliqué.
Cette crise sanitaire est intervenue après un épisode de forte reprise de l’emploi puisqu’entre 2014 et 2019, le secteur du commerce et de la réparation automobile a gagné plus de 25 000 salariés supplémentaires dont 7 000 sur la seule année 2019. Les fermetures d’établissements et le ralentissement des activités économiques ont stoppé cette dynamique. Après une période où l’emploi évolue en dents de scie, il retrouve cependant son niveau d’avant la crise sanitaire.