40 000 emplois à pourvoir dans la Filière VI-VU
Parmi les secteurs qui affichent un fort développement, le Véhicule Industriel et Urbain tient une place de premier choix. Tous les acteurs de la Filière lancent des campagnes massives de recrutement, à tous les niveaux de leurs activités.
La FFC, fidèle à sa mission et forte de ses travaux et partenariats avec les Chambres de Commerce et d’Industrie, les régions de France, Pôle Emploi et Monster, soutient toutes les initiatives destinées à assurer la pérennité des entreprises.
Au cœur de la filière VI-VU, près de 4 000 entreprises regroupent plus de 23 000 collaborateurs, pour environ 5 000 jeunes en formation chaque année, tant dans le secteur du commerce que de la réparation des véhicules. Ce vaste secteur rassemble les entreprises qui conçoivent, vendent et entretiennent les camions, bus et cars, véhicules utilitaires légers, affiliés ou non aux constructeurs, puisque les problématiques d’emploi dépassent aujourd’hui largement les clivages concurrentiels.
Recrutements à tous les niveaux
Et la Filière ne manque pas d’ouvertures. Ses métiers peuvent s’exercer dans différents secteurs : entreprises de transport, garages spécialisés dans la maintenance de véhicules industriels, concessionnaires, constructeurs de poids lourds, d’autocars ou d’autobus. On parle même d’au moins 40 000 emplois à pourvoir chez les constructeurs VI, DAF, MAN, Iveco, Mercedes-Benz Trucks, Scania, Renault Trucks, Volvo Trucks. Mais également chez les équipementiers, carrossiers…, qui ne manquent pas non plus d’atouts pour séduire les futures forces vives de leurs métiers, en raison de l’importante croissance de la demande, trop peu anticipée en France. D’autre part, la reprise récente des ventes de véhicules s’est traduite par une croissance des entrées ateliers sur le marché de l’après-vente. On notera également un regain d’intérêt pour les métiers du service, en raison de l’évolution de la nature des interventions (pannes moins fréquentes mais plus complexes avec souvent plus d’électronique et moins de mécanique).
Des nouveaux métiers qui dépoussièrent la Filière
Contrairement à une idée très largement répandue, les innovations technologiques apparaissent bien souvent dans le Véhicule Industriel bien avant le véhicule particulier. En cause, les obligations réglementaires auxquelles doivent se soumettre les constructeurs VI. Intégrer la Filière VI-VU revient à faire carrière dans un secteur à la pointe de l’innovation.
Par exemple, les camions peuvent, dès aujourd’hui, être diagnostiqués à distance via des capteurs permettant de suivre l’évolution de certains éléments (freins, huiles, batteries, cartouche d’air, pneus, dispositifs de dépollution). Grâce à la connectivité et à la télématique, ces données techniques sont transmises aux services après-vente (SAV) via des serveurs informatiques. L’exploitation des données exige des compétences à la fois techniques, informatiques mais aussi commerciales afin de relancer ou capter le client pour indiquer les recommandations émises par le système ou juger de l’urgence de la réparation.
Rejoindre la Filière du Véhicule Industriel et Urbain, c’est aussi la promesse d’embrasser une carrière excitante, au sein d’entreprises prestigieuses, dynamiques, puissantes et en prise avec les grands enjeux sociétaux actuels. L’avènement des nouvelles technologies, leur développement, mais également l’avenir du mix énergétique et la place que prendront l’électricité, le gaz, le diesel, l’hydrogène…, l’impact des réglementations et les moyens d’y répondre de la meilleure manière, l’échiquier concurrentiel, la mise en place des ZFE (Zones à Faibles Emissions) …, autant de sujets à appréhender pour les futures forces vives de de la Filière, qui devront faire preuve d’ouverture et de polyvalence.
Nombreux débouchés
Choisir la Filière du Véhicule Industriel et Urbain, c’est choisir une Filière sans chômage ! 75% des apprentis de la Filière Véhicules Industriels trouvent un emploi moins de sept mois après la fin de leur formation. Les besoins en recrutement portent particulièrement sur les profils de techniciens car le développement exponentiel des technologies sur les camions accroît la nécessité de disposer de leurs compétences en matière de diagnostic et d’électronique. En conséquence, pour attirer ou fidéliser la main d’œuvre, les entreprises n’hésitent pas à pratiquer des rémunérations supérieures au prix du marché, parfois de près de 25 %. Certaines choisissent également, dans une logique d’anticipation, de développer des actions de formation destinées aux jeunes, à des publics en reconversion ou aux salariés en poste (requalification au niveau CQP Technicien Confirmé).
Evolution des métiers
Alors qu’il y a quelques années, les métiers du Véhicule Industriel étaient plutôt cloisonnés, les barrières ont peu à peu disparu, au rythme des évolutions du marché. Par exemple, les professionnels de l’entretien et de la réparation de VI ont réorganisé leurs activités et réintègrent des activités auparavant sous-traitées comme la préparation au contrôle technique, la prestation pneus, la carrosserie, le vitrage, etc.). Mais également en diversifiant leurs activités (VUL, location, prestation de formation à l’écoconduite hors vente de véhicule, etc.). La réception active ou dynamique, qui consiste à réaliser un premier état des lieux du véhicule en présence du client et avec une tablette, afin d’optimiser le flux d’entrées atelier (automatisation de l’édition d’ordres de réparation, de factures et de la commande de pièces) fait aussi partie de ces nouvelles activités qui démontrent la technicité des métiers, mais également le dynamisme des acteurs et surtout l’attrait de toute une Filière.
Parce que l’emploi et la pérennité de la Filière constituent des enjeux majeurs pour la FFC, nous travaillons au quotidien à offrir les meilleurs outils de formation et de recherche d’emploi. Nous vous invitons à venir consulter l’ensemble des offres de la Filière en direct sur SOLUTRANS, sur notre Forum EMPLOI.