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40 000 emplois à pourvoir dans la Filière VI-VU

Parmi les secteurs qui affichent un fort développement, le Véhicule Industriel et Urbain tient une place de premier choix. Tous les acteurs de la Filière lancent des campagnes massives de recrutement, à tous les niveaux de leurs activités.

La FFC, fidèle à sa mission et forte de ses travaux et partenariats avec les Chambres de Commerce et d'Industrie, les régions de France, Pôle Emploi et Monster, soutient toutes les initiatives destinées à assurer la pérennité des entreprises.

Au cœur de la filière VI-VU, près de 4 000 entreprises regroupent plus de 23 000 collaborateurs, pour environ 5 000 jeunes en formation chaque année, tant dans le secteur du commerce que de la réparation des véhicules. Ce vaste secteur rassemble les entreprises qui conçoivent, vendent et entretiennent les camions, bus et cars, véhicules utilitaires légers, affiliés ou non aux constructeurs, puisque les problématiques d'emploi dépassent aujourd'hui largement les clivages concurrentiels.

Recrutements à tous les niveaux

Et la Filière ne manque pas d'ouvertures. Ses métiers peuvent s'exercer dans différents secteurs : entreprises de transport, garages spécialisés dans la maintenance de véhicules industriels, concessionnaires, constructeurs de poids lourds, d'autocars ou d'autobus. On parle même d'au moins 40 000 emplois à pourvoir chez les constructeurs VI, DAF, MAN, Iveco, Mercedes-Benz Trucks, Scania, Renault Trucks, Volvo Trucks. Mais également chez les équipementiers, carrossiers…, qui ne manquent pas non plus d'atouts pour séduire les futures forces vives de leurs métiers, en raison de l'importante croissance de la demande, trop peu anticipée en France. D'autre part, la reprise récente des ventes de véhicules s’est traduite par une croissance des entrées ateliers sur le marché de l’après-vente. On notera également un regain d'intérêt pour les métiers du service, en raison de l’évolution de la nature des interventions (pannes moins fréquentes mais plus complexes avec souvent plus d'électronique et moins de mécanique).

Des nouveaux métiers qui dépoussièrent la Filière

Contrairement à une idée très largement répandue, les innovations technologiques apparaissent bien souvent dans le Véhicule Industriel bien avant le véhicule particulier. En cause, les obligations réglementaires auxquelles doivent se soumettre les constructeurs VI. Intégrer la Filière VI-VU revient à faire carrière dans un secteur à la pointe de l'innovation.

Par exemple, les camions peuvent, dès aujourd’hui, être diagnostiqués à distance via des capteurs permettant de suivre l’évolution de certains éléments (freins, huiles, batteries, cartouche d’air, pneus, dispositifs de dépollution). Grâce à la connectivité et à la télématique, ces données techniques sont transmises aux services après-vente (SAV) via des serveurs informatiques. L’exploitation des données exige des compétences à la fois techniques, informatiques mais aussi commerciales afin de relancer ou capter le client pour indiquer les recommandations émises par le système ou juger de l’urgence de la réparation.

Rejoindre la Filière du Véhicule Industriel et Urbain, c'est aussi la promesse d'embrasser une carrière excitante, au sein d'entreprises prestigieuses, dynamiques, puissantes et en prise avec les grands enjeux sociétaux actuels. L'avènement des nouvelles technologies, leur développement, mais également l'avenir du mix énergétique et la place que prendront l'électricité, le gaz, le diesel, l'hydrogène…, l'impact des réglementations et les moyens d'y répondre de la meilleure manière, l'échiquier concurrentiel, la mise en place des ZFE (Zones à Faibles Emissions) …, autant de sujets à appréhender pour les futures forces vives de de la Filière, qui devront faire preuve d'ouverture et de polyvalence.

Nombreux débouchés

Choisir la Filière du Véhicule Industriel et Urbain, c'est choisir une Filière sans chômage ! 75% des apprentis de la Filière Véhicules Industriels trouvent un emploi moins de sept mois après la fin de leur formation. Les besoins en recrutement portent particulièrement sur les profils de techniciens car le développement exponentiel des technologies sur les camions accroît la nécessité de disposer de leurs compétences en matière de diagnostic et d’électronique. En conséquence, pour attirer ou fidéliser la main d’œuvre, les entreprises n'hésitent pas à pratiquer des rémunérations supérieures au prix du marché, parfois de près de 25 %. Certaines choisissent également, dans une logique d’anticipation, de développer des actions de formation destinées aux jeunes, à des publics en reconversion ou aux salariés en poste (requalification au niveau CQP Technicien Confirmé).

Evolution des métiers

Alors qu'il y a quelques années, les métiers du Véhicule Industriel étaient plutôt cloisonnés, les barrières ont peu à peu disparu, au rythme des évolutions du marché. Par exemple, les professionnels de l’entretien et de la réparation de VI ont réorganisé leurs activités et réintègrent des activités auparavant sous-traitées comme la préparation au contrôle technique, la prestation pneus, la carrosserie, le vitrage, etc.). Mais également en diversifiant leurs activités (VUL, location, prestation de formation à l’écoconduite hors vente de véhicule, etc.). La réception active ou dynamique, qui consiste à réaliser un premier état des lieux du véhicule en présence du client et avec une tablette, afin d’optimiser le flux d’entrées atelier (automatisation de l’édition d’ordres de réparation, de factures et de la commande de pièces) fait aussi partie de ces nouvelles activités qui démontrent la technicité des métiers, mais également le dynamisme des acteurs et surtout l'attrait de toute une Filière.

Parce que l'emploi et la pérennité de la Filière constituent des enjeux majeurs pour la FFC, nous travaillons au quotidien à offrir les meilleurs outils de formation et de recherche d'emploi. Nous vous invitons à venir consulter l'ensemble des offres de la Filière en direct sur SOLUTRANS, sur notre Forum EMPLOI.


Remise du Trophée par IRP auto aux représentants des jeunes du GARAC

IRP AUTO Solidarité-Prévention récompense le GARAC pour son action préventive

 

Le GARAC, l’Ecole nationale de la Profession, remporte le Trophée Solidarité-Prévention 2018, décerné par IRP AUTO.

Le Campus national de la Profession a répondu à l’appel d’IRP Auto Solidarité-Préventionqui a créé cette année les Trophées Solidarité Prévention qui récompensent une initiative originale de prévention ou de solidarité dans les entreprises ou institutions.

Le GARAC avait organisé en début d’année scolaire une « Safety week » avec le concours de nombreux partenaires qui a permis d’initier, dès leur arrivée, tous les nouveaux apprentis et élèves de CAP et de BAC Pro à différentes thématiques de sécurité, d’hygiène et d’environnement.

Le Groupe Chimirec est intervenu sur le thème du Tri et du Recyclage des produits d’atelier, le CNPA sur la Sécurité en atelier, IRP auto et l’ANFA sur la Sécurité routière grâce à un jeu géant « les As de la Route ». Les équipes du GARAC ont développé « Addicto Quizz » proposé par IRP, exposition, sensibilisation aux produits dangereux et à l’hygiène.  La Police nationale a effectué un contrôle des 2 roues à la sortie des cours.

L’ensemble de cette SAFETY WEEK s’inscrit dans le cadre de la politique de sécurité et de prévention menée par le GARAC tout au long du cursus scolaire. L’objectif est de préparer les jeunes à leur responsabilité, non seulement de citoyens, mais aussi de futurs professionnels du Monde de l’Automobile.  

Photos: Remise du Trophée par IRP auto aux représentants des jeunes du GARAC

Contact presse GARAC : Catherine Rajalu crajalu@garac.com, 01 34 34 37 44

 

Le GARAC est l’École nationale des Professions de l’Automobile. Il a été créé en 1948. Son conseil d’administration est composé du CNPA, du GNESA, de la FFC, du CCFA, de la CSIAM, de la FEDA et de la FIEV. Il a formé plus de 24 000 jeunes depuis plus de 70 ans.

Le Garac, grâce à son Lycée des Métiers et son CFA, accueille 1 350 jeunes lycéens et apprentis en formation dans :

  • 3 filières : Auto, Moto et Véhicule de Transport routier
  • 3 domaines de métiers : Mécanique-électronique, Carrosserie réparation-peinture et Carrosserie construction, Vente-Gestion

Et pour 22 diplômes d’État et de la Profession :

  • CAP, BAC Pro, CQP, BTS, Licence, Ingénieur.

Les jeunes viennent du Val d’Oise, de l’Île de France et de toute la France grâce aux internats et aux résidences Etudiants ouverts à ceux qui le désirent.

52  jeunes filles sont en formation. Chaque année depuis 4 ans, leur nombre augmente au sein des effectifs.


FFC, Débosselage, Grêle, Allory

Réunion stratégique annuelle de L’Association Réseau Débosselage Français

Après Villepinte en 2018, Anthony ALLORY, le président de l’Association Réseau Débosselage Français, a choisi la décentralisation, pour installer sa réunion annuelle à Sens (89).

Les 30 membres se réunissent désormais deux fois par an, en dehors des périodes de grêle, afin d'ajuster leurs actions en temps réel. La première journée de cette rencontre a été consacrée aux démonstrations de produits spécifiques au métier mais aussi de nouveaux produits innovants, permettant aux professionnels du débosselage de se diversifier ou de gagner en productivité.

Le lendemain, une réunion de travail était organisée, afin d’évoquer les problématiques légales rencontrées sur le terrain. Et c'est Patrick NARDOU, Président de la FFC Mobilité Réparation et Services ainsi que son Secrétaire Général, Christophe BAZIN, qui étaient invités à s'exprimer sur cette problématique, en raison des nombreuses rencontres qu'ils organisent chaque année en région avec leurs adhérents, notamment les carrossiers-réparateurs.

Le libre choix du réparateur a bien sûr été évoqué, car souvent bafoué par les assureurs, lors des précipitations de grêle. En effet, en dépit des dispositions légales, ils n’hésitent pas à orienter les assurés sinistrés vers des centres d’expertises et de débosselage souvent montés "à la va-vite", sans structures d’accueil et de travail conformes à la législation.

Certains indélicats peuvent aller jusqu'à recourir à une main d’œuvre détachée massive, illégale, en cassant les prix, et en créant de fait une concurrence déloyale face aux débosseleurs français, qui agissent, eux, dans le respect des lois, en qualité de réparateurs de proximité, tout comme les carrossiers-réparateurs.

La FFC Mobilité Réparation et Services, partenaire depuis juillet 2017 de l’Association Réseau Débosselage Français, s’est attelée à sensibiliser les pouvoirs publics sur ces manquements récurrents. Par ailleurs, afin de limiter ces pratiques, la FFC Mobilité Réparation et Services encourage ses adhérents à contacter les adhérents locaux de l’Association Réseau Débosselage Français dès les premières chutes de grêles, afin de pouvoir traiter les sinistres dans les carrosseries choisies par les assurés.


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La réforme de l'apprentissage au cœur des préoccupations de la FFA

Le 24 avril dernier, la FFA et son président, Claude ALZINA ont organisé une vaste réunion d'informations portant sur la réforme de la formation professionnelle et de l'apprentissage.

La réunion s'est déroulée dans les locaux de la Chambre des métiers et de l'Artisanat de Nice, avec le soutien de la préfecture des Alpes-Maritimes, qui avait délégué Françoise TAHERI, sa secrétaire Générale, pour échanger avec les participants.

Cette réforme constituant un enjeu majeur pour les métiers de la Filière, Claude ALZINA avait convié la FFA Régionale du Var et son Président, Roland ROLFO, également Président de la Chambre des Métiers et de l'Artisanat du Var. La FFC était représentée par Roger ROBLES, tandis que le CNPA, également invité, avait mandaté Guy AUBERT, délégué Régional PACA. La FFA 06 était représentée par Corine OLIVER, sa vice-présidente et présidente du Conseil de la Formation PACA, tandis que la Chambre de Commerce de Nice avait mandaté son vice-président Laurent LACHKAR. Enfin, l'U2P était représentée par Carine PAPY, secrétaire Générale du 06.

A l'issue du tour de table de présentation, Bernard DELMOTTE, directeur de la DIRECCTE UT 06, a présenté un état des lieux local, régional et national de l'apprentissage, mettant notamment en lumière le manque de dynamisme des Alpes-Maritimes sur le sujet. A ce titre, les nouvelles aides à l'embauches des apprentis ont été largement présentées par Françoise TAHERI, afin d'informer et, pourquoi pas, motiver la cinquantaine de participants présents dans la salle.

Puis le débat s'est porté entre les professionnels et les représentants des pouvoirs publics, sur la pertinence de l'apprentissage tel que pratiqué en France. L'occasion pour Claude ALZINA et Roland ROLFO d'insister auprès de l'assemblée sur la nécessité de former des apprentis en nombre, pour assurer la pérennité de nos métiers. Une réunion très instructive entre passionnés du métier, qui s'est ensuite clôturée autour d'un cocktail, à l'initiative de la FFA.


FFA-FFC-NOUVEL ADHERENT

La FFA rejoint la FFC

La FFA (Fédération Française de l'Automobile) vient de rejoindre les rangs de la FFC Mobilité Réparation et Services. Une décision qui salue le rapprochement initié il y a plusieurs mois. Désormais, les plus de 150 membres de la FFA disposent de la vaste palette de services mise à leur disposition par la FFC.

A l'issue du dernier conseil d'Administration de la FFA (regroupant l'ex–FNA 06 et FNA 83), les membres élus ont unanimement choisi de faire confiance à la FFC Mobilité Réparation et Services, pour les représenter au plan national et international.

Depuis près d'un an, Patrick CHOLTON, président de la FFC, Patrick NARDOU, président de la FFC Mobilité Réparation et Services ainsi que Christophe BAZIN, secrétaire Général de la FFC Mobilité Carrossiers Réparateurs, travaillent en étroite collaboration avec Claude ALZINA, président de la FFA, pour définir les contours du partenariat permettant aux deux entités de se rapprocher.

C'est aujourd'hui chose faite, la FFA devenant adhérente de la FFC, et ajoutant ainsi ses plus de 150 entreprises au dispositif de la FFC Mobilité Réparation et Services.

Dans un contexte compliqué pour les métiers des Services à l'Automobile, en raison de la baisse de sinistralité, de la concurrence exacerbée, des réglementations en perpétuelle évolution, ou encore des relations parfois tendues avec les assureurs, il est plus que jamais indispensable de faire partie d'une organisation professionnelle puissante.

Depuis plus de 170 ans, la FFC se donne pour mission de libérer ses adhérents des contraintes périphériques à leurs métiers. Cela pour assurer la pérennité, tant de leur activité que de la Filière. C'est à ce titre que les adhérents de la FFA viennent aujourd'hui chercher à la FFC son expertise dans le suivi des métiers de la Filière.

Au quotidien, la FFC, seule organisation professionnelle à représenter à la fois l'amont et l'aval de la filière, observe les évolutions des métiers, assiste ses adhérents, défend leurs intérêts auprès des pouvoirs publics, et leur fournit les outils nécessaires à des relations saines avec leurs apporteurs d'affaires.

Parmi les travaux récents menés par la FFC Mobilité, on citera notamment la forte implication de la Fédération dans le cadre de la loi sur la PIEC (Pièce issue de l'Economie Circulaire). Mais également l'énergie mise au service des adhérents dans l'épineux dossier de la fin du monopole des constructeurs français sur la pièce de carrosserie, dont la loi vient d'être promulguée.

En parallèle, la FFC mène depuis des années un combat incessant en faveur du libre choix du réparateur par l'automobiliste. L'objectif consiste à mieux faire comprendre à l'automobiliste que, malgré l'insistance de certaines plateformes d'assureurs à favoriser leur réseau d'agréés, le conducteur peut, tout à fait légalement, emmener son véhicule sinistré où bon lui semble.

La FFC Mobilité a même créé un outil spécifique nommé TRIBU, permettant de faciliter la cession de créance (indemnisation du sinistre), le procédé permettant au client de transférer la créance au professionnel carrossier. Evitant ainsi à l'automobiliste d'avancer les frais.

 En termes d'assistance quotidienne, les adhérents FFA bénéficient également désormais du service FFC Experts, leur permettant de disposer gracieusement d'une assistance notariale, sociale, juridique pour tous les problèmes de gestion de personnel, de succession…

Enfin, d'autres services à valeur ajoutée, touchant à la communication, à l'emploi, la formation, ou même aux partenariats tissés avec les fournisseurs, ont séduit la FFA. Sans oublier que les adhérents bénéficient également de l'expertise de la Fédération dans l'organisation des Salon. En effet, la FFC est co-propriétaire d'EQUIP AUTO, Salon International de l'Après-Vente Automobile et des Services pour la Mobilité. Mais également propriétaire du salon SOLUTRANS, Salon International des Solutions de Transport Routier et Urbain. Deux évènements majeurs de la Filière, qui confèrent à notre organisation une vision large et réaliste de nos secteurs, ainsi que des relations privilégiées avec les pouvoirs publics.

La FFC est heureuse et fière d'accueillir la FFA dans ses rangs, une force supplémentaire pour participer activement au développement de la branche FFC Mobilité Réparation et Services. De son côté, la FFC mettra toute son énergie à apporter les services les plus adaptés aux nouveaux métiers qui la rejoignent, dépanneurs, réparateurs et autres représentants des Services à l'Automobile.


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Engie et EDF, quelles différences ?

Aujourd'hui, Opéra Energie, Partenaire FFC dans le courtage en énergie, nous explique qu'EDF n’est pas et n’a jamais été Engie, (ex GDF et GDF SUEZ). Si elles ont toujours été distinctes l’une de l’autre, Engie et EDF ont néanmoins longtemps été des entreprises complémentaires… En revanche, aujourd'hui, Engie et EDF sont deux fournisseurs concurrents de gaz et d’électricité. Les éclaircissements de Jean-Sébastien DEGOUVE, Président d'Opéra Energie.

Pourquoi confond-on Engie et EDF ?

 L’amalgame est répandu et s’explique aisément : il fut une très longue période où les deux fournisseurs étaient seuls acteurs du marché de l’énergie en France, chacun dans un secteur spécifique.

A EDF, le monopole de la production, du transport et de la distribution de l’électricité, tandis qu'Engie (ex-GDF-Gaz de France -puis GDF SUEZ) exploitait le monopole du gaz.
En outre, EDF et GDF partageaient certains services : EDF GDF Distribution. Bien que n’ayant pas d’identité juridique propre, et n’ayant pas le statut de filiale, EDF GDF Distribution appartenait aussi bien au groupe EDF qu’au groupe Gaz de France qui en partageaient la direction et les équipes.

Cette mainmise sur l’énergie aura duré plus de 50 ans, de la fin de la seconde guerre mondiale à l’orée des années 2000 :  aujourd’hui, il est plus que temps de mettre à bas un demi-siècle d’idées reçues et de rappeler que Engie est bien différent d’EDF !

Qu’est-ce qui distingue Engie de EDF ?

Avec l’ouverture à la concurrence des marchés de l’énergie, EDF comme Engie ont dû filialiser leurs activités de gestion de transport et de distribution pour se recentrer sur leurs seules activités de fourniture d’énergie.

Depuis le 1er janvier 2008, les activités d’EDF Gaz de France Distribution sont transférées dans deux entités : Électricité Réseau Distribution France (ERDF, devenu Enedis le 31 mai 2016, filiale du groupe Électricité de France) et Gaz Réseau Distribution France (GRDF, filiale du groupe Gaz de France devenu Engie en avril 2015).

De leurs statuts de fournisseurs historiques, il subsiste une trace : exception faite des ELD (entreprises locales de distribution), seul EDF peut commercialiser de l’électricité aux tarifs réglementés, comme seul Engie peut commercialiser du gaz aux tarifs réglementés. Rappelons que les tarifs réglementés sont des tarifs fixés par les pouvoirs publics, à la baisse comme à la hausse, au contraire des tarifs dits de marché, qui sont fixés librement par contrat.

Cependant, libéralisation du marché de l’énergie oblige, EDF propose désormais des offres d’électricité à prix marché ainsi que des offres alternatives de gaz, à combiner ou non. De même, Engie a développé ses propres contrats de fourniture de gaz comme d’électricité à prix marché.

Pour résumer, EDF ne veut plus systématiquement dire électricité et, a contrario, Engie n’implique plus forcément de fourniture de gaz.


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CORNUT distingué !

Le constructeur-carrossier CORNUT a reçu le trophée de la Chambre du Commerce et de l’Industrie de la Haute Loire – […]

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Trois nouveaux adhérents pour la FFC Equipementiers

La FFC Equipementiers confirme son dynamisme en 2019, en accueillant trois très belles entreprises. SCHEIBER, spécialiste de l'électronique embarquée, TEXA, célèbre pour son offre dans le diagnostic Poids Lourd et enfin les établissements GAILLARD, qui œuvrent dans la location de véhicules industriels de tous ordres.

Bien entendu, chacune de ces entreprises fera l'objet d'une présentation plus large lors des prochains numéros du magazine Carrosserie, dans le cadre d'un reportage ou d'un entretien de son dirigeant. Mais voici dès maintenant les éléments les plus importants à retenir.

SCHEIBER est un équipementier spécialisé dans la conception et la fabrication de matériel électrique autonome embarqué. Créée en 1965, l'entreprise a débuté par la fabrication de transformateurs pour les grands noms de l’électroménager tels Thomson, Arthur Martin, Electrolux, …

Au cours des années 80, SCHEIBER prend le virage de l'électronique avec les premiers chargeurs de batteries, groupes de secours et convertisseurs. Les marchés adressés s'ouvrent progressivement aux véhicules de loisirs et aux carrossiers constructeurs, qui plébiscitent SCHEIBER pour la qualité de ses produits. Aujourd'hui, la société innove dans plusieurs secteurs : nautisme, véhicules de loisir, habitat et automobile. SCHEIBER intègre le process complet de sa production, et maitrise à ce titre le développement (bureau d'études), la fabrication, l’assemblage et le contrôle de ses produits. Afin d'assurer un suivi permanent de la qualité et des coûts.

De son côté, la société GAILLARD présente deux activités, la location de porteurs, camions remorques, véhicules articulés et autocars, ainsi que la transformation de véhicules. Une extension de l'activité initiale, suite à la demande des centres de formations et auto-écoles qui ont des besoins certes en location, mais également en aménagement ou achat de véhicules équipés auto-école jusqu'à 6 places assises. C'est notamment cette dernière activité qui justifie son adhésion au sein de la FFC Equipementiers.

GAILLARD transforme aujourd'hui toutes les marques de véhicules mis en circulation avant le 20 octobre 2007 en cabine approfondie 6 places assises (véhicule école). Ce qui comprend la réalisation et le montage d'une banquette 4 places avec ceintures de sécurité ventrales à la place de la couchette, le montage des doubles commandes accélérateur, l'embrayage, le freinage, l'accélérateur, la pose des panneaux véhicule école à l'avant et arrière du véhicule. GAILLARD peut s'enorgueillir de respecter les cahiers des charges spécifiques aux différentes formations permis, titres professionnels, FIMO, FCO.

TEXA, l'après-vente des véhicules industriels en ADN

Enfin, le dernier arrivant est la société italienne TEXA. Fondée en 1992, TEXA se positionne aujourd'hui comme l'un des leaders mondiaux dans la conception, l'industrialisation et la fabrication d'outils de diagnostic multimarques, analyseurs de gaz d'échappement, stations de climatisation et dispositifs pour le télédiagnostic, destinés aux voitures, motos, camions, embarcations et engins agricoles.

La nouvelle usine TEXA, inaugurée en 2012 et qui s'étend sur une superficie de plus de 100 000 m2, dont 30 000 m2 couverts, est un véritable monument érigé contre la délocalisation et la dépersonnalisation du travail, avec des lieux de travail ultramodernes alternant avec des espaces de rencontres et d'échanges fortement ancrés dans la tradition locale.


FFC experts assistance juridique, comptable, notariale

FFC EXPERTS, un succès qui ne se dément pas !

Le service FFC Experts, fournissant une assitance aux adhérents dans les domaines juridique, notarial, fiscal ou social, vient de clôturer son troisième exercice, avec des résultats en nette progression.

L'année 2018 de FFC Experts s'est achevé sur un vrai succès et près de 1000 questions traitées dans les domaines notarial (droit de la famille, transmission d’immeubles...), fiscal et comptable (tenue et révision comptable, évaluation de l’entreprise, conseil fiscal pour l’entreprise et son dirigeant...), juridique (droit du travail, contrats, droit de la responsabilité, droit de la fi scalité de l’entreprise...) et social (conseil et assistance en matière sociale, assistance aux entreprises en difficulté, protection sociale et patrimoniale...). Concernant la ventilation des appels, sans surprise, les carrossiers-réparateurs constituent la base la plus utilisatrice du service à 75 %. Les Carrosseirs-constructeurs sont les autres grands utilisateurs de FFC Experts.

Quant aux sujets traités par les professionnels, c'est l'expertise comptable qui suscite le plus de questionnements, suivie de près par les problématiques de droit, d'assurance et enfin les questions notariales.

Pour mémoire, on rappelle le fonctionnement simple de FFC EXPERTS. Par téléphone ou Internet, l'adhérent FFC pose une question à un dispatcher compétent, chargé d'analyser et de qualifier la question. Cette dernière est alors transmise à un ou plusieurs experts, en fonction des domaines de compétence. L'engagement de réponse est de 48 heures maximum, délai nécessaire pour formuler la réponse la plus adaptée et effectuer les recherches inhérentes, le cas échéant.

Marie et ses experts sont disponibles de 9h30 à 12h30 et de 14h00 à 18h00 au 0 147 147 627 ou par mail à marie@ffc-carrosserie.org.

Enfin, n'hésitez pas à venir nous rendre visite sur le stand de la FFC lors du salon Equip Auto entre le 15 et le 19 octobre à Paris, ainsi qu'au salon Solutrans, du 19 au 23 novembre prochains à Lyon, pour découvrir et même tester le service.


PIEC, FFC, Mobilité, loi

Pièces de carrosserie, le marché s'ouvre !

Le 5 mars dernier, Edouard PHILIPPE, premier Ministre, s'exprimant dans le cadre des 10 ans de l'Autorité de la Concurrence, a jeté une bombe dans le landernau des Services à l'Automobile. La fin annoncée du monopole des constructeurs automobiles français sur la commercialisation des pièces de carrosserie.

"Le temps est venu de résorber quelques angles morts du pouvoir d'achat (…) notamment celui de la construction automobile et en particulier des pièces de rechange, qui constituent un budget important pour les gros rouleurs. Or le prix des pièces et donc de la réparation sont plus élevés chez nous qu'ailleurs en Europe", a déclaré Edouard PHILIPPE.

Une attaque frontale portée aux constructeurs français, qui bénéficient depuis toujours d'un monopole historique sur la revente des pièces de carrosserie, leur permettant de fixer librement les prix desdites pièces. Tout en se retranchant derrière la loi de protection du droit des dessins et modèles, qui interdit toute concurrence.

Un premier pas

Le premier Ministre a donc évoqué des mesures progressives d'ouverture du marché, pour faire chuter le prix des pièces, en énumérant dans un premier temps, les projecteurs, les rétroviseurs et les pièces de vitrage, puis, dans un second temps, les pièces dites "de peau".

Des annonces qui vont dans le bon sens, mais dont on ne sait encore rien quant aux dates d'application. Car il y a fort à parier que les constructeurs français brandissent de nouveau les arguments leur ayant permis de conserver leur pré carré, en tous cas jusque-là… La sécurité d'une part, puisque dans le cas d'une ouverture à la concurrence, le marché verrait, selon eux, l'arrivée sur notre sol de multiples gammes à la qualité sinon hasardeuse, en tout cas difficile à contrôler. Par ailleurs, les constructeurs agitent aussi la corde sensible de l'emploi, et des possibles licenciements à prévoir si le chiffre d'affaires de la pièce de carrosserie venait à chuter chez eux… Ces arguments ayant de plus en plus de mal à trouver écho dans les pouvoirs publics, la France ne faisant que suivre l'exemple d'autres nombreux pays européens qui ont libéralisé la pièce de carrosserie et n'ont eu à déplorer les effets néfastes décrits plus haut…

D'autre part, les réelles conséquences sur le pouvoir d'achat des consommateurs se verront éventuellement quand l'application de la loi touchera les pièces de peau, tant il est vrai que les rétroviseurs, les optiques et le vitrage sont déjà très largement disponibles chez les équipementiers, au prix de quelques recherches sur le net, ce qui n'a pas échappé aux automobilistes ni même aux professionnels de la réparation.

Enfin, dans son annonce, le premier Ministre a aussi affirmé vouloir favoriser l'utilisation de pièce de seconde main, ce qui constituera une transition de choix vers la libéralisation des pièces neuves.

En conclusion, les pouvoirs publics ont enfin suivi les recommandations des organisations professionnelles, notamment la FFC, qui demandaient depuis longtemps cette ouverture du marché. Mais dans un pays à la culture automobile si ancrée dans l'histoire de trois marques si puissantes, la transitions sera, au mieux très progressive, au pire difficile. Au moins, elle semble actée, victoire !