Syndicat du Pneu : Nouveau Logo pour Equip Auto

Syndicat du Pneu : Nouveau Logo pour Equip Auto

Institution bientĂŽt centenaire, crĂ©Ă©e en 1929 par les premiers pneumaticiens – appelĂ©s vulcanisateurs Ă  l’époque -, la Chambre Syndicale du Commerce du Pneumatique et de l’Industrie du Rechapage a sans cesse Ă©voluĂ© pour s’adapter aux mutations de son secteur Ă©conomique. 

Elle franchit une nouvelle Ă©tape en adoptant une communication plus directe. Le Syndicat des Professionnels du Pneu devient le Syndicat du Pneu pour marquer l’élargissement de ses missions et son ancrage dans une filiĂšre qu’elle reprĂ©sente depuis 92 ans. Le Syndicat du Pneu poursuit ses activitĂ©s de reprĂ©sentation, de soutien et de conseil auprĂšs des professionnels de la filiĂšre, qui se sont avĂ©rĂ©es particuliĂšrement utiles durant la crise sanitaire. Plusieurs Ă©tudes et notamment celles portant sur la Loi Montagne ont clairement montrĂ© que le Syndicat du Pneu devait Ă©largir son champ de communication pour s’adresser directement au grand public au travers d’informations pĂ©dagogiques visant Ă  mieux faire connaĂźtre le pneu et Ă  contribuer Ă  l’amĂ©lioration de la sĂ©curitĂ© de la route. Cette Ă©volution se traduit par la crĂ©ation d’un nouveau logo symbolisĂ© par un pneu stylisĂ© en bleu sombre soulignĂ© d’un arc bleu clair soulignant l’implication de l’organisation professionnelle dans ses actions pour l’écologie et le dĂ©veloppement durable telles que la collecte et le recyclage ou la promotion du rechapage sur les pneus industriels. Ce logo exprime plus clairement l’attachement de l’organisation Ă  l’univers du pneumatique sur lequel elle revendique une large expertise sur le produit, ses utilisations, son marchĂ© et sur l’organisation Ă©conomique de la filiĂšre tout entiĂšre. Le Syndicat du Pneu se devait d’anticiper les mutations de marchĂ© Ă  venir. Le pneumatique est appelĂ© Ă  devenir un enjeu majeur pour tous les acteurs de l’aprĂšs-vente automobile en permettant d’assurer un trafic rĂ©gulier vers les ateliers. Oeuvrant dans un secteur structurĂ© autour d’enseignes de distribution faisant preuve d’un grand dynamisme et de puissants groupes industriels d’envergure internationale, le syndicat se positionne en plateforme d’échanges et de concertation en facilitant la mise en oeuvre de nombreuses actions et projets collectifs. L’organisation se veut une structure agile tirant parti de partenariats durables qu’elle construit avec d’autres organismes de la filiĂšre et les meilleurs experts et spĂ©cialistes du monde de l’automobile. « La mutation du parc automobile va entraĂźner une transformation profonde de l’entretien automobile, mais quelque soit leur motorisation, les vĂ©hicules rouleront toujours sur des pneus, avec ou sans air. Le pneu sera le produit fondamental de l’aprĂšs-vente. Par ailleurs, les difficultĂ©s de communication autour de la loi montagne nous ont montrĂ© que nous devions prendre la responsabilitĂ© d’informer directement, de façon objective, les utilisateurs sur la rĂ©glementation et sur l’importance du pneu pour la sĂ©curitĂ©. Autant pour les professionnels que pour les particuliers, le Syndicat du Pneu est de fait l’organisme rĂ©fĂ©rent sur le pneumatique. C’est ce que nous voulons exprimer au travers de l’évolution de notre nom et de notre logo.» Dominique Stempfel, PrĂ©sident 


La FFC présente au congrÚs national des Sapeurs-Pompiers

La FFC présente au congrÚs national des Sapeurs-Pompiers

A l’occasion du dernier congrĂšs national des Sapeurs-Pompiers, la FFC – FĂ©dĂ©ration Française de Carrosserie a signĂ© une convention tripartite avec la DEPAFI et la DGSCGC.

Le 128Ăšme congrĂšs national des sapeurs-pompiers de France, qui se tenait du 21 au 24 septembre derniers Ă  Nancy, a accueilli le 1er carrefour des filiĂšres industrielles de sĂ©curitĂ© civile. A cette occasion, la FFC et son DĂ©lĂ©guĂ© GĂ©nĂ©ral Didier DUGRAND, Ă©taient prĂ©sents pour la signature d’un accord important.

La DEPAFI ( Direction de l’Ă©valuation de la performance, de l’achat, des finances et de l’immobilier ) et la DGSCGC ( Direction gĂ©nĂ©rale de la SĂ©curitĂ© civile et de la gestion des crises) ont signĂ© des conventions tripartites avec les filiĂšres des vĂ©hicules (FFMI FĂ©dĂ©ration Française des MĂ©tiers de l’Incendie et la FFC – FĂ©dĂ©ration Française de Carrosserie), de l’habillement et de l’innovation.

L’ambition consiste Ă  dĂ©velopper et renforcer les filiĂšres industrielles de SĂ©curitĂ© civile pour rĂ©pondre aux besoins opĂ©rationnels des annĂ©es Ă  venir, de valoriser les savoir-faire français Ă  travers le label de SĂ©curitĂ© civile et de dĂ©velopper des relations fournisseurs de qualitĂ©.

Les rĂ©fĂ©rentiels techniques portant le label de SĂ©curitĂ© civile française permettent de dĂ©velopper la standardisation des matĂ©riels et Ă©quipements, de favoriser l’industrialisation des processus de production, de faciliter la mutualisation des achats et gĂ©rer le cycle de vie dans une approche de dĂ©veloppement durable et responsable. Ils permettent Ă©galement de contribuer Ă  la maĂźtrise des coĂ»ts de dĂ©tention pour les SIS.

Didier DUGRAND, DĂ©lĂ©guĂ© GĂ©nĂ©ral de la FFC dĂ©clarait, en marge de la signature : « La FFC est heureuse de s’impliquer dans cette convention, qui symbolise la force d’une union, pour l’amĂ©lioration globale de la filiĂšre ».


La FFC défend les carrossiers-constructeurs lors du CongrÚs FNTR

La FFC défend les carrossiers-constructeurs lors du CongrÚs FNTR

Le 22 septembre dernier, Patrick CHOLTON, Président de la FFC, était invité par la FNTR dans le cadre de son congrÚs annuel.

Lors d’une table ronde rĂ©unissant Jean-Yves Astouin, PrĂ©sident de la FNTR Bouche-du-RhĂŽne, Olivier Gantois, PrĂ©sident de l’Union Française des Industries PĂ©troliĂšres (UFIP), Eric Heyer, Economiste, Directeur – dĂ©partement Analyse et prĂ©vision – OFCE / Sciences-PO et CĂ©line Montagne, Directrice des Ressources Humaines, Groupe GT Solutions, Patrick CHOLTON a exposĂ© les problĂ©matiques de notre filiĂšre industrielle.

Faisant face aux nombreux transporteurs dans la salle, qui s’interrogent sur l’énergie Ă  choisir pour leurs futurs vĂ©hicules, sur la disponibilitĂ© des vĂ©hicules commandĂ©s, Patrick CHOLTON s’est montrĂ© particuliĂšrement didactique, expliquant les raisons des incertitudes actuelles.

Pendant plus d’une heure, il a expliquĂ© les difficultĂ©s concernant l’approvisionnement en matiĂšres premiĂšres, le coĂ»t des Ă©nergies, l’inflation gĂ©nĂ©ralisĂ©e. Ceci ayant pour but de dĂ©fendre les carrossiers-constructeurs français. Car d’une part, ces derniers, n’obtiennent pas de chĂąssis des constructeurs VI ou VUL et de l’autre, ils ne sont parfois pas en mesure de livrer les commandes par manque de composants
 Une « double peine » pour le transporteur, qui se voit augmentĂ©e par un prix final parfois supĂ©rieur de 20 % aux tarifs pratiquĂ©s avant crise. En guise de conclusion, Patrick CHOLTON a ainsi demandĂ© « l’indulgence des clients transporteurs Ă  l’encontre des carrossiers-constructeurs, eux aussi touchĂ©s par la crise, qui redoublent d’efforts pour satisfaire leurs clients, et souffrent d’une trĂ©sorerie en sommeil, sur parc ! »


SOLUTRANS On AIR #11, avec Olivier PONCELET, DG Union TLF

SOLUTRANS On AIR #9

Olivier PONCELET, DĂ©lĂ©guĂ© GĂ©nĂ©ral de l’Union TLF, Ă©voque aujourd’hui pour nous le rapport des transporteurs Ă  la transition Ă©nergĂ©tique.


Rencontres de la FiliĂšre 2022, prenez date !

Rencontres de la FiliĂšre 2022, prenez date !

Le 17 Novembre 2022, le Matmut Stadium Gerland de Lyon accueillera la troisiÚme édition des Rencontres de la FiliÚre du Véhicule Industriel, organisées par la FFC.

Depuis 2018, la FFC et son prĂ©sident, Patrick CHOLTON, ont dĂ©cidĂ© de concevoir un Ă©vĂšnement en alternance avec le salon SOLUTRANS, qui rĂ©unit les acteurs de la filiĂšre des vĂ©hicules industriels et urbains (VUL, PL) autour des grands sujets qui l’animent.

A ce titre, tous les 2 ans, les acteurs clĂ© de l’écosystĂšme du transport et de la logistique se retrouvent le temps d’une journĂ©e, pour faire le point sur les enjeux majeurs de leurs mĂ©tiers, et promouvoir les solutions innovantes Ă©laborĂ©es par les constructeurs, en rĂ©ponse aux enjeux environnementaux, Ă©conomiques et sociaux.


ANALYSE ECONOMIQUE : le point de vue d'Anne-Sophie ALSIF

ANALYSE ECONOMIQUE : le point de vue d'Anne-Sophie ALSIF

«  Peut-on relocaliser pour faire face à la crise énergétique ?  « 

Face à la situation tout à fait inédite à laquelle nous faisons face sur le plan économique, la FFC et son président Patrick CHOLTON, se mobilisent une fois de plus pour apporter le maximum de clés de lecture à leurs adhérents, afin de piloter au mieux leur activité. Vous retrouverez désormais cette analyse chaque trimestre.

Face Ă  la crise des prix de l’énergie, peut-on retrouver une indĂ©pendance industrielle ? 

La crise du COVID a mis en lumiĂšre la forte dĂ©pendance de la France Ă  l’étranger pour la fourniture de certaines matiĂšres premiĂšres ou biens intermĂ©diaires stratĂ©giques. La rĂ©industrialisation du pays est ainsi devenue un objectif central des politiques publiques pour assurer l’indĂ©pendance stratĂ©gique du pays. Pour atteindre cet objectif, le gouvernement a notamment consacrĂ© 35 Md € dans le cadre du Plan de relance (soit un tiers des fonds) et 34 Mrd dans le cadre du plan France 2030 pour crĂ©er « un choc de rĂ©industrialisation ». Alors qu’elle Ă©tait passĂ©e au second plan pendant plusieurs dizaines d’annĂ©es, la mise en oeuvre des politiques industrielles est devenue un objectif de premier plan de la puissance publique depuis le milieu des annĂ©es 2010. Une stratĂ©gie de soutien Ă  l’industrie a laissĂ© place Ă  la promotion d’un modĂšle post-industriel, des fameuses « entreprises sans usines ». Depuis les annĂ©es 2010, un certain nombre de programmes ont ainsi Ă©tĂ© lancĂ©s pour concrĂ©tiser cette ambition et soutenir le dĂ©veloppement de l’industrie français (Territoires d’industrie, ComitĂ©s StratĂ©giques de FiliĂšre, Programme d’Investissement d’Avenir, rĂ©formes fiscales
).  

La désindustrialisation a favorisé la dépendance 

La dĂ©sindustrialisation de la France est un phĂ©nomĂšne bien connu et largement documentĂ©. Alors que l’industrie reprĂ©sentait 25% de la valeur ajoutĂ©e en France en 1970, elle ne reprĂ©sentait plus que 14% en 2019, faisant ainsi de la France le pays le moins industrialisĂ© du G7 avec le Royaume-Uni. Dans le mĂȘme temps, l’emploi industriel a reculĂ© de 2 millions – tandis que l’emploi total progressait de 8 millions. La tendance de dĂ©sindustrialisation n’est toutefois pas propre Ă  la France : au Royaume-Uni, la part de l’industrie dans la valeur ajoutĂ©e est ainsi passĂ© de 33% Ă  14% sur la mĂȘme pĂ©riode, aux Etats-Unis elle a chutĂ© de 12 points (27% vs. 15%), en Allemagne elle a reculĂ© de 7 points entre 1991 et 2019 (31% vs. 24%). Cette dĂ©sindustrialisation s’est accompagnĂ©e d’une dĂ©localisation importante des emplois industriels : 62% des emplois dans le secteur industriel français sont ainsi dĂ©localisĂ©s, contre 38% pour l’Allemagne ou 10% pour l’Espagne. La fiscalitĂ©, le coĂ»t du travail, les faibles Ă©conomies d’échelle ou encore le niveau de formation de la main d’oeuvre sont autant de facteurs permettant d’expliquer la tendance historique. Cette dĂ©localisation – particuliĂšrement forte en France mais non spĂ©cifique au pays – a conduit Ă  un Ă©clatement des chaĂźnes de valeur, renforçant la dĂ©pendance de la France Ă  l’égard de l’étranger. 

En France, pour 100€ de valeur ajoutĂ©e produite, seuls 69 sont attribuables Ă  des fournisseurs nationaux : prĂšs d’un tiers de la valeur ajoutĂ©e produite par l’industrie manufacturiĂšre française est donc dĂ©pendante de l’étranger. Les difficultĂ©s d’approvisionnement subies par les pays europĂ©ens pendant la crise COVID ont amenĂ© la Commission EuropĂ©enne Ă  conduire une Ă©valuation de la dĂ©pendance du continent Ă  l’étranger. La Commission a ainsi identifiĂ© 137 produits dont l’UE Ă©tait particuliĂšrement dĂ©pendante (magnĂ©sium, terres rares, semi-conducteurs, substances chimiques
). La rĂ©duction de notre dĂ©pendance Ă  l’égard de pays Ă©trangers implique un renforcement du secteur industriel sur le sol europĂ©en (alliances industrielles, innovation / R&D pour identifier des sources alternatives d’approvisionnement, dĂ©veloppement du recyclage
). Si l’indĂ©pendance industrielle totale est un voeu pieu (notamment pour les ressources indisponibles sur le sol europĂ©en), diverses actions peuvent ĂȘtre mises en place pour renforcer notre autonomie stratĂ©gique. La dĂ©pendance inĂ©vitable Ă  l’égard de certains pays doit notamment autant que possible ĂȘtre choisie et identifiĂ©e plutĂŽt que subie et dĂ©couverte au moment d’une crise. 

Dans le contexte de la crise énergétique, notre dépendance en Europe et en France est élevée aux hydrocarbures fossiles. 

La constitution de stocks, d’alliances industrielles, la diversification des approvisionnements ou encore la rĂ©alisation de cartographies des risques sont autant de solutions permettant d’identifier les dĂ©pendances d’un pays, d’une entreprise et ainsi de mettre en oeuvre des plans d’action en cas de crise. La crise ukrainienne est un nouvel exemple des difficultĂ©s auxquelles peuvent conduire une stratĂ©gie pas assez anticipatrice (faible diversification des fournisseurs de gaz de certains pays europĂ©ens par exemple). En France, avec une prĂ©vision d’inflation Ă  5,3% en 2022 demeurant plus faible que la moyenne des pays de la zone euro s’élevant Ă  7,8% en 2022, l’inflation se diffuse du secteur de l’industrie aux services. 

Evolution des indices des prix à la production de l’industrie et des services (glissement annuel en %) 

transition Ă©cologique. Le raccourcissement des chaĂźnes de valeur permet de contrĂŽler et de rĂ©duire l’impact environnemental de la production. L’Union des Industries Textiles estime par exemple que la production d’un kilogramme de textile en France Ă©met deux fois moins de CO2 que la mĂȘme quantitĂ© produite en Chine. Le dĂ©veloppement du recyclage est Ă©galement un levier important de rĂ©duction de notre dĂ©pendance Ă  certaines matiĂšres premiĂšres, notamment des mĂ©taux et terres rares (dont il n’existe de toute façon qu’une quantitĂ© finie). 

La rĂ©industrialisation du pays devra ĂȘtre accompagnĂ©e par une Ă©volution de la demande : le raisonnement en « coĂ»ts complets » devra ĂȘtre privilĂ©giĂ© par les donneurs d’ordres, les acheteurs publics et les consommateurs pour amĂ©liorer la compĂ©titivitĂ© prix et hors prix de l’industrie française. Les modĂšles Ă©conomiques devront ĂȘtre repensĂ©s pour Ă©largir les critĂšres d’achat, amĂ©liorer la rĂ©silience des systĂšmes de production et ainsi crĂ©er des conditions favorables au retour de certaines industries sur le territoire national. 

La transition numĂ©rique est Ă©galement un facteur important permettant au pays d’amĂ©liorer sa compĂ©titivitĂ©, et ainsi d’attirer des investissements industriels. L’automatisation de la production pourra permettre le dĂ©veloppement de certaines activitĂ©s, comme l’illustrent divers exemples (rapatriement des activitĂ©s de l’entreprise Auer dans la Somme depuis la Serbie, lancement de l’usine ASF 4.0 en ArdĂšche permettant de produire des chaussures de sport grĂące Ă  un process fortement automatisé ). Des investissements importants (en R&D et en matĂ©riel) devront ĂȘtre consentis pour permettre le retour de certaines activitĂ©s. 

L’enjeu des mĂ©tiers et compĂ©tences ne doit pas ĂȘtre nĂ©gligĂ© dans toute discussion relative Ă  la rĂ©industrialisation du pays et Ă  la reconquĂȘte de son indĂ©pendance industrielle. En 2020, les mĂ©tiers de l’industrie affichaient le 2e plus haut niveau de tension aprĂšs le BTP (aprĂšs avoir eu la premiĂšre place de 2011 Ă  2019). Le manque de main d’oeuvre disponible, les conditions de travail contraignantes ou encore une forte inadĂ©quation gĂ©ographique entre l’offre et la demande de main d’oeuvre sont autant de facteurs explicatifs des tensions. L’évolution du discours autour des mĂ©tiers de l’industrie et le dĂ©veloppement de la formation doivent ĂȘtre poursuivis pour permettre Ă  l’industrie de recruter les profils nĂ©cessaires Ă  la relocalisation des activitĂ©s. 

Dans un contexte de reprise Ă©conomique post-COVID-19 et de guerre en Ukraine, le taux d’inflation aux Etats-Unis et au sein de la zone euro a atteint des records s’élevant Ă  8,1% en Europe au mois de mai sur un an en raison de l’explosion des prix des denrĂ©es alimentaires et de l’énergie. La hausse des prix est particuliĂšrement concentrĂ©e sur les prix du gaz, du pĂ©trole et de l’électricitĂ©. Ces niveaux d’inflation inĂ©dits depuis les annĂ©es 1980 constituent un enjeu important pour les banques centrales dans la mesure oĂč ils dĂ©passent les cibles fixĂ©es par leurs mandats – autour de 2% ; ils justifient donc la mise en place de calendrier visant la rĂ©duction progressive de l’ampleur des politiques monĂ©taires accommodantes en place depuis la crise financiĂšre de 2008. Pour prĂ©server la dynamique de reprise, un Ă©quilibre fin doit ĂȘtre trouvĂ© entre maitrise de l’inflation et resserrement des politiques monĂ©taires accommodantes. 

En Europe, cet Ă©quilibre est plus difficile Ă  trouver qu’aux Etats-Unis car l’inflation est principalement importĂ©e et Ă©nergĂ©tique. La hausse des taux risque de casser la croissance sans rĂ©ellement juguler l’inflation favorisant l’entrĂ©e dans une situation de stagflation (une croissance ralentie et un taux d’inflation 5 

Ă©levĂ©). DĂšs lors, malgrĂ© la mise en oeuvre d’une politique monĂ©taire moins accommodante, la hausse des prix de l’énergie risque de continuer augmentant les coĂ»ts de production de nombreuses entreprises notamment dans les secteurs de la mĂ©tallurgie, de la chimie, des transports et de la plasturgie. 

A propos d’Anne-Sophie ALSIF :

Anne-Sophie ALSIF est cheffe Ă©conomiste de BDO France. Elle est diplĂŽmĂ©e de Sciences Po Paris, de l’universitĂ© Paris Dauphine et titulaire d’un doctorat en sciences Ă©conomiques de l’EHESS.

Anne-Sophie a dĂ©butĂ© sa carriĂšre au sein d’un fonds d’investissement. Elle rejoint le ministĂšre des Affaires Ă©trangĂšres en 2013 au sein de la Direction de l’économie internationale, puis devient conseillĂšre ministĂ©rielle auprĂšs du ministre des Affaires europĂ©ennes en charge des questions Ă©conomiques, financiĂšres et commerciales.

Elle a Ă©galement travaillĂ© Ă  France StratĂ©gie et Ă  la Fabrique de l’industrie, auprĂšs de Louis Gallois. Elle est spĂ©cialiste des questions Ă©conomiques internationales, europĂ©ennes ainsi que des problĂ©matiques de compĂ©titivitĂ© des entreprises et de commerce international. Elle a notamment travaillĂ© sur les questions du protectionnisme Ă  travers son ouvrage « la France est-elle exposĂ©e aux risques protectionnismes » publiĂ© au Presses des Mines.  Elle est Ă©galement professeur d’Ă©conomie Ă  l’universitĂ© Paris I PanthĂ©on-Sorbonne et membre du jury de l’École nationale d’administration en Ă©conomie. Elle est est membre du Directoire de l’Association française des Sciences Ă©conomiques.

Anne-Sophie ALSIF intervient réguliÚrement dans les médias : chronique économique hebdomadaire sur France info TV ; tribune économique mensuelle dans le journal Forbes ; interviews réguliÚres dans les journaux tels que le Figaro, le Monde, le Parisien, le HuffPost, les Echos.

Interventions rĂ©guliĂšres tĂ©lĂ©visuelles (C’dans l’air, L’info du vrai, Les Experts, Late&Smart, journaux tĂ©lĂ©visĂ©s) et sur les radios (France culture, France info, RTL, RFI, France 24, TV5 Monde).


Mise Ă  jour des fiches technico-rĂ©glementaires 𝐅𝐅𝐂 𝐂𝐎𝐍𝐒𝐓𝐑𝐔𝐂𝐓𝐄𝐔𝐑𝐒 (Indice AJ)

La FFC CONSTRUCTEURS met Ă  la disposition de ses adhĂ©rents la nouvelle version des fiches technico-rĂ©glementaires Ă  l’indice AJ (CLIQUER ICI) pour […]

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La FFC Mobilité Réparation et services interpelle le ministre des Finances sur les blocages des taux par les assureurs

Finales Nationales des Olympiades des Métiers 2015 : Candidat du Pôle Carrosserie

La FFC Mobilité Réparation et services interpelle le ministre des Finances sur les blocages des taux par les assureurs

Afin d’accompagner ses adhĂ©rents et dĂ©fendre les professionnels des services de l’automobile, la FFC MobilitĂ© RĂ©paration et Services a demandĂ© Ă  rencontrer les Parlementaires et Ministres, dĂšs la constitution du nouveau gouvernement, en avril dernier. Les entretiens ont commencĂ© et portent principalement sur l’obstination des assureurs Ă  refuser de revaloriser la rĂ©munĂ©ration du savoir-faire des professionnels de la carrosserie, du vitrage et du dĂ©pannage.  

Les Ă©changes portent tout d’abord sur les multiples augmentations des prix des produits peinture que les professionnels subissent depuis plusieurs annĂ©es. Sans oublier le doublement des prix du gaz ou du fioul, utilisĂ©s pour chauffer les cabines de peinture ou pour utiliser les dĂ©panneuses. Ces hausses ne peuvent rester Ă  la seule charge des professionnels.

L’inflation prĂ©vue de 6% sur 2022, fera naitre chez les salariĂ©s du secteur des demandes d’augmentation salariale que les professionnels devront assouvir sous peine de perdre leur prĂ©cieuse main d’Ɠuvre. De nombreuses entreprises ne pourront pas satisfaire Ă  ces conditions, tout remboursant les prĂȘts garantis par l’état. Cela met en pĂ©ril la poursuite de leurs activitĂ©s.

Le saupoudrage (augmentation de 3%) de cet Ă©tĂ© envers les garages agrĂ©Ă©s n’a eu pour but que de faire croire que l’assureur est Ă  l’écoute des problĂ©matiques des professionnels, alors qu’il continue Ă  augmenter les cotisations de ses assurĂ©s et Ă  engranger des profits pour ses actionnaires. Pour complĂ©ter, certains comme AXA, Direct Assurance et GMF, ont dĂ©cidĂ©, sans aucun respect de la loi sur la libertĂ© des prix, de plafonner les taux horaires de 54 Ă  60 euros de l’heure pour les rĂ©parateurs non agrĂ©Ă©s pour les sinistres vitrage.

Ces manquements des assureurs font donc partie des échanges avec la DGCCRF, les Députés, Sénateurs et cabinets de MinistÚres, afin de répartir au mieux les bénéfices entre les Assureurs et les Réparateurs, tout en continuant à apporter les services aux assurés, nécessaires à leur fidélité


Le Groupement des Concessionnaires Renault (GCR) conclut un partenariat avec la FFC Mobilité Réparation et services

Le Groupement des Concessionnaires Renault (GCR) conclut un partenariat avec la FFC Mobilité Réparation et services

La FFC est heureuse d’annoncer, Ă  l’occasion de cette rentrĂ©e 2022, la conclusion d’un partenariat avec le G.C.R. qui regroupe l’ensemble des concessionnaires Renault de France.

Le GCR crĂ©Ă© en 1945 par des concessionnaires et pour les concessionnaires, fĂ©dĂšre 100 % du rĂ©seau primaire et reprĂ©sente donc plus de 600 sites. Cyril Florent, Directeur du GCR dĂ©clarait ainsi « notre rĂŽle consiste Ă  apporter les meilleurs outils et services Ă  nos adhĂ©rents concessionnaires, c’est dans ce sens que nous avons reçu les diffĂ©rents acteurs du marchĂ© pour qu’ils prĂ©sentent Ă  nos Ă©lus leur activité ».

L’intĂ©rĂȘt du GCR pour la FFC porte notamment sur la plateforme informatique de gestion des sinistres par cession de crĂ©ance « TRIBU », crĂ©Ă©e il y a plus de 20 ans par la FFC.

Christophe BAZIN, secrĂ©taire GĂ©nĂ©ral de la FFC MobilitĂ© rĂ©paration et services qui s’est chargĂ© de prĂ©senter le systĂšme au GCR rappelle que Tribu « permet de simplifier les dĂ©marches administratives liĂ©es Ă  un sinistre automobile, auprĂšs d’un carrossier-rĂ©parateur non agrĂ©Ă© par l’assureur. GrĂące Ă  la cession de crĂ©ance, le client n’a plus besoin d’avancer les frais de remise en Ă©tat, en attendant que son assurance le rembourse. Il laisse au carrossier-rĂ©parateur le soin de se faire rĂ©gler directement par la compagnie d’assurance ».


GMF condamnée au Tribunal de Pointe à Pitre : Nouvelle victoire pour la FFC et la cession de créance

GMF condamnée au Tribunal de Pointe à Pitre : Nouvelle victoire pour la FFC et la cession de créance

Une fois de plus, la FFC MobilitĂ© RĂ©paration et Services a obtenu rĂ©paration pour l’un de ses adhĂ©rents carrossier de la Guadeloupe, en litige avec la compagnie d’assurance GMF (Groupe COVEA), qui refusait de rĂ©gler une facture de rĂ©paration collision.

Le carrossier, adhĂ©rent FFC, s’est retrouvĂ© avec un impayĂ© de l’assureur de prĂšs de 7 000 euros, alors mĂȘme qu’il avait fait usage de la cession de crĂ©ance, un moyen pourtant parfaitement lĂ©gal de se faire rĂ©gler la rĂ©paration d’un sinistre, pour un carrossier ne disposant pas de l’agrĂ©ment officiel d’une sociĂ©tĂ© d’assurance. Le rĂ©parateur s’est donc vu contraint d’engager une procĂ©dure contentieuse contre la GMF qui avait indument rĂ©glĂ© le client Ă  sa place.

Un jugement simple

La FFC MobilitĂ© RĂ©paration et Services, par le biais de Jean PAIS, son vice-prĂ©sident national, a rĂ©pondu Ă  la sollicitation de son carrossier adhĂ©rent, en l’assistant dans sa dĂ©marche juridique.

Le tribunal a condamnĂ© l’assureur du Groupe COVEA au paiement de la crĂ©ance au rĂ©parateur, correspondant au montant facturĂ© par celui-ci, des intĂ©rĂȘts de retard sur un an et demi plus les frais et l’article 700.