SUCCESSION-TRANSMISSION DANS L’ENTREPRISE FAMILIALE : LES CLÉS DE LA RÉUSSITE !...
Considérée par certains comme l’expérience la plus « délicate » pour les membres de la famille, la succession est jugée également comme « l’activité la plus significative pour les entreprises familiales » par d’autres.
La question de la succession représente le talon d’Achille des entreprises familiales. Elle constitue une véritable épreuve à surmonter, ce qui est d’autant plus difficile qu’elle n’est, dans la plupart des cas, pas organisée.
Au moment de la succession, est mis en jeu ce qui caractérise le plus l’entreprise familiale : sa volonté de durer.
A aucun moment de son existence, elle n’apparaît autant fragilisée et menacée de disparition qu’au moment de sa succession.
L’entreprise familiale se démarque des autres entreprises dans le sens où elle présente souvent une organisation hors des limites du management traditionnel.
Son mode de fonctionnement, autant que son évolution dans le temps, sont contrariés par l’aspect émotionnel, omniprésent dans l’entreprise familiale. Ceci provoque des comportements managériaux parfois irrationnels.
Ces biais comportementaux trouvent leur origine dans les deux dilemmes fondamentaux auxquels doit faire face l’entreprise familiale :
-d’une part celui de la place que prend l’entreprise dans la famille
-d’autre part, celui du statut de l’individu acteur dans cette entreprise au sein de la communauté familiale.
Cela implique de constamment maintenir un équilibre entre les deux dimensions de la famille et de l’entreprise. Cet équilibre se trouve grâce à des outils concrets : organes de gouvernance, structure organisationnelle, répartition de la propriété, différenciation entreprise-famille.
Naturellement, la vente de son entreprise à tiers (hors cellule familiale) est l’un des autres sujets de la transmission de son entreprise. Il convient également de mener en amont de la décision, une véritable réflexion sur les modalités et étapes à respecter dans cette démarche.
La réalité de cette actualité ?
En France, 790 000 Entreprises sur 2 millions changeront de mains dans les 5 prochaines années ; et vous ?
FFC Experts et Marie seront présents plus que jamais pour vous informer et traiter vos nombreuses questions sur le sujet »
FFC Experts
Le 17 mars 2017
MÉDIATION DU CRÉDIT AUX ENTREPRISES : MODE D'EMPLOI
1 . En quoi consiste le rôle de la Médiation du crédit aux entreprises ?
La Médiation du crédit vient en aide aux entreprises qui rencontrent, avec leur(s) banque(s), des difficultés de financement : refus de rééchelonnement de dette, suppression d’un découvert, ou encore refus de nouveau crédit de trésorerie ou d’investissement… Nous pouvons aussi être saisis en cas de décote par un assureur-crédit. La Médiation du crédit est présente dans chaque département et ses services sont rapides, gratuits et confidentiels. Pendant la médiation, les lignes de financement sont maintenues, ce qui permet à l’entreprise de continuer à financer son activité.
2 . Quelle est la procédure à suivre pour saisir la Médiation ?
Il suffit de se rendre sur notre site internet www.mediateurducredit.fr et de renseigner en quelques minutes un dossier de médiation. Pour plus d’informations, il ne faut pas hésiter à appeler le 0810 00 12 10 (service = 0,06 €/min + prix d’appel)
3 . Comment se passe concrètement une médiation ?
Suivant le dépôt du dossier en ligne, le médiateur du crédit local – qui est le directeur départemental de la Banque de France – appelle le dirigeant dans les 48 heures, vérifie la recevabilité de sa demande, et s’il accepte le dossier en médiation, définit un schéma d’action. Il informe alors la ou les banque(s) de l’ouverture d’un processus de médiation. Si les difficultés perdurent à l’issue du délai des 5 jours, le médiateur réunit les partenaires financiers pour identifier et résoudre les points de blocage. Dans deux tiers des cas, une solution de financement concertée et adaptée aux besoins de l’entreprise est trouvée.
4 . En saisissant la Médiation, les relations avec les partenaires financiers vont-elles empirer ?
Non. Le médiateur est là pour renouer le dialogue entre le dirigeant et ses banquiers et pour aider à reconstruire une relation de confiance. C’est une démarche commune de recherche de solutions.