A chaque activité, sa protection

Les activités dans un atelier de réparation mécaniques ne se ressemblent pas et de fait n’imposent pas les mêmes protections :
• Pour le mécanicien réalisant les interventions d’entretien courant (vidange, mécanique, électricité, etc.), son équipement se limitera à des vêtements en coton, des chaussures de sécurité avec embouts renforcés, antidérapantes, insensibles aux hydrocarbures, et éventuellement des gants. Notons que pour toute intervention sur les batteries (débranchement et remplacement), le port de lunettes est conseillé. S’il doit réaliser des interventions tournant autour des pneumatiques (dépose/pose de roues, équilibrage et remplacement des pneus), sa panoplie s’enrichira de lunettes, d’un casque auditif, ou de bouchons de protection auditive et impérativement de gants spécifiques – certifiés EN ISO 10819 – contre les vibrations occasionnées par les clés à chocs.
 
« Dans un atelier mécanique, 4 accidents sur 10 interviennent lors des manutentions et principalement manuelles. »
 
• Pour les interventions mécaniques lourdes, nécessitant le nettoyage de pièces dans une fontaine prévue à cet effet, et même si celle-ci est bio, le port de gants spécifiques s’impose.
• Quant à la personne dédiée au nettoyage des véhicules, et notamment à la haute pression, son équipement (bottes, gants et habit de protection) doit être mis à sa disposition.
• Enfin, avec la généralisation des véhicules électriques et hybrides, la personne habilitée qui réalise la mise hors tension doit disposer d’équipements de protection individuelle très spécifiques. Des équipementiers proposent d’ailleurs des kits composés de gants isolants en latex protégeant l’utilisateur contre les risques de contact direct avec des pièces nues sous tension. Ces gants répondent à la norme EN 60903, de classe 4 et de catégorie RC, et sont prévus pour protéger contre une tension d’utilisation maximale de 36 000 Volts. Les surgants, tout cuir et hydrofuges, sont à enfiler par-dessus les gants isolants lorsque ceux-ci peuvent être déchirés ou perforés par les opérations à effectuer. L’écran facial permet la protection du visage contre les rayonnements ultraviolets (court-circuit), les projections d’acides et/ou contre les projections de particules en fusion.
 
  • Vestiaires et sanitaires obligatoires
Quand on parle d’hygiène, rappelons que le Code du travail et précisément les articles R. 232-2, 2-1, 2-2, 2-3 et 2-4 définissent clairement ce que doivent être les installations sanitaires et les services qu’un chef d’entreprise doit mettre à disposition de ses salariés. Ainsi, les travailleurs doivent disposer des moyens d’assurer leur propreté individuelle, notamment des vestiaires et des installations sanitaires dans un local chauffé où se trouveront des lavabos, des cabinets d’aisances et le cas échéant des douches. En outre, les détergents d’atelier mis à la disposition du personnel pour le nettoyage des mains doivent être conformes aux normes françaises NF T 73-101 et 73-102.