Bruits et vibrations : des risques majeurs enfin reconnus
Longtemps ignorées, les vibrations engendrées par les outils à mains (clés à chocs, ponceuses…) sont réglementées depuis juillet 2005. La valeur maximale ne doit pas dépasser 2,5 m/s² sur 8 heures. En cas de dépassement de ce seuil, l’employeur doit prendre des dispositions pour réduire l’exposition, prévoir une surveillance médicale, mettre en place des moyens de protection… À ce titre, le port de gants certifiés anti-vibrations par un organisme accrédité est conseillé. Concernant le bruit, l’exposition prolongée à proximité d’une source de bruits excessifs peut conduire à des surdités professionnelles à caractère irréversible. L’article R. 232-8 du Code du travail définit que l’employeur doit, pour un niveau de bruit supérieur à 80 dB, mettre à disposition des protections auditives et que pour un bruit supérieur à 85 dB, il doit imposer les protections auditives (casques, bouchons). À noter : l’organisme humain réagit dès 70 db avec des effets constatés d’ordre physique, mental ou émotionnel.