Les Français peu attirés par les pièces d’occasion
Alors que depuis le 1er janvier les professionnels de l’automobile sont dans l’obligation de proposer systématiquement des pièces d’occasion à leur client, une enquête menée par Vivastreet montre pourtant une réticence des consommateurs à l’idée de faire réparer leur véhicule avec des pièces de seconde vie.
En effet, à la question « seriez-vous prêt à réparer votre voiture avec des pièces d’occasion », 54 % des 1 260 personnes interrogées par Vivastreet du 11 au 17 janvier ont répondu non. Pour Cédric Brochier, general manager France de Vivastreet, le manque d’informations sur ces pièces d’occasion, et notamment sur leur fiabilité et leur origine, explique cette faible proportion de Français qui se disent prêts à employer des pièces d’occasion. Rien d’immuable cependant, alors que le budget consacré au véhicule ne cesse de croître. En moyenne, un Français consacre ainsi à son véhicule 5 700 euros avec un prix des réparations automobiles en augmentation de 3,5 % entre 2014 et 2015. Dans ce contexte, une pièce d’occasion vendus 30 % moins cher qu’une neuve peut s’avérer une alternative attractive.
Cédric Brochier explique : « depuis quelques années, avec la crise économique, on assiste à un changement des comportements. Les Français limitent les dépenses, notamment celles liées à l’entretien de leur voiture. Certains, pour éviter de payer très cher leurs réparations, préfèrent payer une amende. Ainsi, la possibilité de faire une économie non négligeable risque bien de faire pencher la balance en faveur des pièces détachées d’occasion, notamment pour les petits budgets. »