Worldskilles France reçoit le soutien du Medef

L'organisation patronale organisera plusieurs actions dans les prochaines semaines dans le but de soutenir la candidature de la France pour accueillir les Olympiades des métiers 2019.

Réunis au siège des Compagnons du Devoir et du Tour de France, Michel Guisembert, président de WorldSkills France, et Pierre Gattaz, président du Medef, ont scellé leur rapprochement dans le but d'aider la France à décrocher l'organisation de l'épreuve 2019 des Olympiades des métiers. Un soutien de poids qui fait suite au ralliement du président de la République, François Hollande, mais aussi d'Anne Hidalgo, maire de Paris, derrière cette compétition qui promeut tous les deux ans des milliers de jeunes issus des filières professionnels.

"La croissance et l'emploi constituent les deux principaux défis auxquels la France doit faire face actuellement, a insisté en préambule Pierre Gattaz. Partant de là, il est nécessaire de faire bouger le pays et de se servir des atouts incroyables qu'il possède. Les Olympiades des métiers sont une initiative concrète allant en ce sens, qui permet également de valoriser des processus pédagogiques. Promouvoir ce genre d'action est aussi le meilleur moyen de relancer l'industrie."

Une pétition en ligne

Joignant le geste à la parole, le "patron des patrons" a ainsi annoncé le lancement, dès aujourd'hui, d'une pétition en ligne pour récolter "10000 signatures en faveur de la candidature de la France". Dans le même temps, l'organisation s'appuiera également sur son réseau régional pour promouvoir celle-ci auprès d'un maximum d'entreprises à l'occasion de rencontres portées par le navigateur Marc Thiercelin.

Pour WorldSkills France, tout se jouera en août prochain, à Sao Paulo, lors de l'assemblée générale des membres du comité d'organisation. Ces derniers devront ainsi choisir qui, de la France, de la Russie ou de la Belgique, mérite le plus de recevoir cette prestigieuse compétition.


SOLUTRANS 2015 : 850 exposants attendus

Cette année, SOLUTRANS aura lieu du 17 au 21 novembre à Lyon. Les organisateurs de ce salon des professionnels du transport routier veulent en faire le porte-voix de la filière.


Jean Cambieri quitte la scène

Jean Cambieri, Directeur du centre National Renault Pro+ à Rungis, a pris sa retraite et fêté cet événement en compagnie de très nombreux amis, proches et professionnels de la carrosserie.


3M présente ses innovations

3M n'aime pas parler pour dire peu. Le spécialiste de solutions pour la réparation automobile avec 2500 références a donc ouvert les portes de son centre technique clients à Beauchamp pour présenter une kyrielle de nouveautés. D'ailleurs, l'entreprise exposera au prochain EQUIP AUTO !


CHEREAU recherche 63 personnes pour doper son réseau

La qualité française en vaul largement d'autres et Chéreau le prouve ! Le spécialiste normand de la température dirigée anticipe une demande croissante sur ses nouveaux véhicules.


Dernier kilomètre et massification à l'honneur avec LAMBERET

Lamberet poursuit sa trajectoire du succès avec une croissance soutenue par l'innovation. Lamberet confirme sa participation à Solutrans avec un stand de 600 m2.


La rentabilité plutôt que le volume

Désormais le client peut choisir librement son réparateur. Cet arrêté doit permettre de développer un secteur en crise, celui de la carrosserie. Simple coup de pouce législatif, planche de salut ou coup d'épée dans l'eau pour aider la profession ?


Les remorques n'ont pas été à la traîne

Le marché de la carrosserie industrielle a conclu une année 2014 globalement positive en termes d'immatriculations : +3,9 % sur les carrosseries sur utilitaires légers, -9,1 % pour celles sur porteurs de + de 5t, +14,9 % pour les remorques et semi-remorques.


Heidelmann choisit le groupe CARRIER Vector 1950

Spécialiste du transport des produits de la santé, ce transporteur a choisi le groupe Vector 1950.


Libre Choix : le Sénat adopte en commission le principe de règlement direct du réparateur par l'assureur.

Le Sénat a adopté en commission un amendement visant à faire en sorte que les assurés n'aient pas à avancer les frais de réparation lorsqu'ils se rendent chez un carrossier qui n'est pas agrée par leur assureur. ce dernier devra régler directement le réparateur.

C'est une nouvelle bataille de remporter pour les défenseurs du libre choix du réparateur. Après la loi sur la consommation obligeant les assureurs à informer leurs assurés qu'ils ont le choix de faire réparer leurs véhicules où ils le souhaitent, le projet de loi Macron pourrait lever le dernier frein à l'application réelle de ce principe de libre choix. La commission spéciale du Sénat a adopté un amendement permettant à l'assuré de demander à son assureur de régler directement le coût des travaux au réparateur (même s'il n'est pas agréé par son assureur) pour ne pas avoir à avancer les frais.
Pour la FNAA qui demande ce mécanisme de subrogation depuis longtemps, ce texte est "libérateur". "L'assuré qui s'oriente vers un réparateur non agréé par son assureur est bien souvent confronté au problème de règlement de son sinistre : il lui est régulièrement opposé par l'assureur le refus de verser l'indemnité directement au réparateur afin de contraindre l'assuré à s'adresser à l'un de ses réparateurs agréés", explique la fédération représentant les artisans automobiles dans un communiqué. "Cet argument est suffisamment dissuasif pour empêcher l'assuré de se prévaloir d'un droit qui lui est pourtant reconnu et garanti par le législateur (le libre choix du réparateur, NDLR)", poursuit-elle. 
Le projet de loi Macron amendé avec ce nouvel article doit maintenant être examiné en plénière au Sénat (à partir du 7 avril) pour être adopté. Il devra ensuite passer au crible de la commission mixte paritaire.