Manager les talents individuels et collectifs

L’appréciation des talents et du leadership est devenue une des composantes essentielles dans la gestion du capital humain dans l’entreprise. Aujourd’hui, la simple mesure des compétences fonctionnelles d’un collaborateur ou d’un candidat à un poste ne suffit plus. L’entreprise doit dorénavant non seulement attirer des personnes avec du potentiel qui sauront s’adapter, exceller dans leur métier et contribuer au développement de leur équipe, mais elle doit également savoir les fidéliser et leur permettre de s’épanouir, d’acquérir et d’approfondir leurs compétences et performances en phase avec sa stratégie.

L’appréciation des talents joue un rôle important dans une démarche de GPEC (gestion prévisionnelle des emplois et des compétences) car elle permet de mettre en évidence chez le collaborateur les besoins de repères, les risques de résistance aux changements, l’adaptabilité, le sens de l’entraînement…

Le module e-profil d’appréciation des talents donne des indicateurs précis sur les compétences comportementales (relationnelles, managériales, émotionnelles). Il détermine la façon dont le collaborateur mobilise son énergie, identifie ses potentiels de développement et d’acquisition des savoir-faire, met en relief ses zones de forces et de complémentarités. Ces données permettent à l’entreprise de faciliter l’intégration du collaborateur au sein d’une équipe, de comprendre ses modes de réaction face aux évènements extérieurs et fournissent un ensemble d’indicateurs précis sur ses processus d’apprentissage.


Le marché de l'assurance porté par l'assurance vie, plombé par l'automobile

La croissance a été au rendez-vous en 2014 pour le monde de l’assurance avec un chiffre d’affaires (cotisations) en hausse de 6 % à 199 milliards d’euros. Les dépenses en sinistres et rachats sont stables à 159 milliards. C’est l’assurance à la personne (les assurances vie ont rapporté 21 milliards d’euros contre 11 milliards en 2013) qui tire la progression du chiffre d’affaires : + 7 % à 148 milliards d’euros.

L’assurance “ biens et responsabilité ” croît plus modestement de 1,5 % à 51 milliards d’euros. Quatorze millions de sinistres ont été indemnisés l’an passé ; 65 % concernent l’automobile, dont les accidents matériels continuent de baisser. Il n’en reste pas moins que les cotisations liées à l’assurance automobile progressent de 2 % à 20,1 milliards d’euros. Les charges de sinistres ont coûté 36,7 milliards d’euros dont 16,8 pour l’automobile. Le ratio combiné automobile progresse en passant de 103 en 2013 contre 107 l’an passé.

« L’année 2014 a été marquée par une hausse du nombre de blessés et de tués sur les routes après vingt-cinq ans de baisse régulière. L’augmentation de la fréquence des dommages corporels (+ 2 %) et la hausse sensible et continue du coût de ces sinistres pèsent sur les résultats de la branche automobile » détaille la fédération des assureurs.

Les intempéries ont généré 2,2 milliards d’euros d’indemnisations, une charge plus lourde que les autres années avec une moyenne de 1,5 milliard d’euros.


Carrosserie : les Affranchis jouent (aussi) la carte des dommages corporels

Les Affranchis, solution imaginée par le carrossier Benjamin Labonne et l’expert indépendant Florian Mourgues, a certes pour mission première la gestion de sinistres automobiles. Mais il décline aujourd’hui un service dédié aux indemnisations de dommages corporels. Explications…


Indicateurs positifs pour EQUIP AUTO

Le salon EQUIP AUTO, qui tiendra sa prochaine édition du 13 au 17 octobre 2015 au Parc des Expositions de Paris Nord Villepinte, annonce des chiffres de réservation prometteurs.

9 mois avant l’ouverture du salon, Comexposium, organisateur d'Equip Auto, annonce que 60% de la surface est déjà réservé.

Equip Auto se félicite d'ailleurs du retour d'Alliance Automotive Group (Groupauto,Précisium, Partner's, Gefa) et de la présence renouvelée de l'Autodistribution, ces deux acteurs majeurs confirmant la portée du salon auprès de la filière rechange.

Les organisateurs du salon se disent également satisfaits des retours face au lancement du nouveau secteur "Univers VO" du salon. Positionné dans le hall 5, il réunira les professionnels du Sourcing, de la Préparation et de la Vente de véhicules d’occasion.

Au rang des autres nouveautés, on rappellera également que, pour satisfaire une demande importante et mettre en valeur l’offre internationale de pièces et équipements, Equip Auto réinvestira cette année le hall 6, après des travaux d’embellissement, afin de mieux accueillir les exposants et les valoriser auprès des acheteurs.

Rappel de l'organisation des halls:

Hall 4: secteur TRADE & SOURCING, dédié aux pavillons internationaux.

Hall 5: secteurs Matériels de Diagnostic, Réparation-Maintenance, Carrosserie – Peinture, Outillage, Pneumatique, Accessoires, Lavage et Aires de Services, Dépannage, Lubrifiants et Produits d’entretien, Services aux Professionnels, Univers VO, Informatique, Réseaux de maintenance et de distribution.

Hall 6 : Secteur des fournisseurs de pièces et équipements pour tous les véhicules.


Le groupe Hacquart forme ses carrossiers au débosselage

Le groupe Hacquart, présent en Champagne-Ardenne, peine à recruter des carrossiers. Pourtant, le groupe, à la tête de 15 sites, permet à certains de ses carrossiers de connaître une évolution de carrière en devenant carrossier débosseleur, un "métier d’avenir".

Ne parvenant pas à recruter de nouveaux carrossiers, le groupe Hacquart mise sur la formation de ses collaborateurs en technique du débosselage pour améliorer la productivité de l'activité carrosserie. Le groupe a aujourd’hui besoin de 2 carrossiers mais est prêt à pousser le nombre de recrutements à 3, voire 4. Au sein du groupe, deux collaborateurs sont aujourd’hui diplômés et pratiquent la technique du débosselage, ils seront six d’ici la fin de l’année 2015. "L’avenir du métier de carrossier est d’être capable de réparer et redresser la tôle sans avoir besoin d’utiliser de la peinture sur un véhicule", explique Aude Hacquart, directrice des ressources humaines du groupe Hacquart. Pour devenir carrossier débosseleur les collaborateurs suivent une formation, dispensée par Renault (la marque principale du groupe), de 150 heures réparties sur une année. "C’est une spécialité qui demande de la précision car il faut travailler avec de tous petits instruments. Je considère cette technique comme un art." Une fois diplômés, ces collaborateurs peuvent atteindre un échelon supérieur et envisager une meilleure rémunération.

Pour le recrutement de ses carrossiers, le groupe regrette de ne plus pouvoir compter sur les contrats en apprentissage. En effet, entre février 2013 et février 2015, leur nombre a été divisé par 3, passant de 12 apprentis à 4 aujourd’hui. Cette baisse de recrutement des apprentis est notamment due à l’absentéisme trop important et aux problèmes de comportements de ces jeunes. "Ils semblent souvent trop peu concernés par cette formation qui débouchait pourtant très fréquemment sur une embauche. Aujourd’hui, nous préférons embaucher un CDI avec une période d’essai", indique Aude Hacquart. Parmi les 4 apprentis du groupe, 3 sont mécaniciens contre seulement un carrossier, un métier "pas assez valorisé auprès des jeunes qui privilégient celui de mécanicien".
En termes de motivation, le groupe Hacquart a mis en place un système de primes basées sur la productivité de ses salariés. Elles peuvent représenter entre 5 et 10% de leur salaire mensuel.


Inédit - Etude GIPA : 800 carrossiers scannés… et psychanalysés !

Même si elle est déjà inédite par sa taille et par sa profondeur, c’est aussi l’utile et passionnante psychanalyse d’une profession que nous livre cette nouvelle étude du Gipa. Elle a certes ausculté en détail 800 carrosseries de toutes tailles et de toutes natures. Mais elle a aussi −et surtout− sondé les cœurs et les âmes de 800 patrons carrossiers…

S'il est une étude sur les carrossiers qu’il ne faut surtout pas rater quand on est acteur du secteur, c’est sûrement celle-là. Toute fraîche sortie des ateliers du Gipa elle vient, pour la première fois, de scanner un inédit panel de 800 carrossiers, indépendants et sous réseaux (RA1, RA2, sous enseignes distributeurs ou peinture). Dans tous les cas de figure, ils sont donc assez nombreux pour être statistiquement représentatifs, même à l’échelle de la plus petite des enseignes. Et il s’agit là de 800 carrossiers résolument “actifs” car sélectionnés selon deux critères indiscutables : avoir au moins une cabine de peinture et réaliser au moins 50% de son chiffre d’affaires en réparation-collision.

A son habitude, le Gipa descend évidemment dans une foultitude de détails dont la caractérisation des acteurs (effectifs opérationnels, types d’équipements, nombre d’agréments ou pas…), la structure du CA (pièces/MO, activité hors assurance, part de la tôlerie, de la mécanique ou du vitrage, coût moyen sinistres…) et bien sûr, la typologie des entrées-atelier (nombre, valeur, taux de VEI, expertises “physiques” ou à distance, part des apporteurs d’affaires…). Sans oublier les sources d’approvisionnement, les lieux d’achat et même le pourcentage de remplacement ou de réparation des pièces de choc, qu’elles soient neuves ou d’occasion…

L’inespérée dimension humaine

Mais si cette étude fondatrice du Gipa, forte d’une centaine de “slides” chiffrés, est probablement l’une des plus complètes photographies jamais produite sur le secteur, elle recèle une autre séduisante vertu : elle fait aussi –et c’est une première– le tour des constats des carrossiers et de leurs attentes-métier. Et c’est bien là l’autre raison de se procurer urgemment ce document : en plus du scanner des chiffres, il y a là toute la psychologie d’une profession. Le Gipa lui a tendu 800 divans et 700 carrossiers s’y sont volontiers installés pour s’y raconter, eux réputés bourrus et “taiseux”. Ils ont ainsi alimenté un précieux et inédit verbatim. Autant de confidences qui débouchent sur une passionnante «psychanalyse» d’un métier qui en a bien besoin, lui qui se vit encore comme aussi “à part” qu’incompris.

Car en écoutant Odette Dantas, directrice France du Gipa, nous présenter la méthodologie de cette étude −et même si elle ne nous en a évidemment révélé aucun détail précis−, nous avons pu acquérir une conviction : les carrossiers y apparaissent tels qu’ils sont, tels que nous les connaissons bien à Apres-vente-auto.com, eux qui sont devenus de grands contributeurs de notre site.

Parce qu’ils se révèlent, dans cette étude, bavards de leurs souffrances comme de leurs espoirs, un conseil donc : que les assureurs, experts indépendants ou d’assurance, plateformes de gestion de sinistres et autres apporteurs d’affaires s’y plongent vite. Ils pourraient ainsi les écouter. Nous oserons même dire : les entendre enfin, par-delà les filtres autistes de leurs statistiques assurantielles, expertes, Sidexiennes ou d’Arvaïennes. Au-delà d’autant de ces prismes érigés en tout-puissants Augures jusqu’à leur obscurcir si souvent l’élémentaire empathie nécessaire à une pleine compréhension humaine. Les 100 pages de cette étude passionneront tout aussi bien les fédérations professionnelles, les têtes de réseaux et autres sociétés de services qui y trouveront peut-être aussi le terreau d’une refondation de tout un métier.

Des pistes de croissance

Il y a bien sûr les carrossiers qui restent enkystés dans leur regretté “bon vieux temps”. Quand il y avait plus de verglas, plus de pluie, plus de neige, moins de répression routière et donc plus d’accidents, plus de business, moins de contraintes administratives, etc., etc. Mais il y a aussi et surtout ceux qui réfléchissent sur leur métier (ce sont aussi les mêmes), sur leurs relations avec les acteurs qui le conditionnent, sur leurs visions des consommateurs, sur leurs axes de diversification.

Plus que révoltés ou vindicatifs, ils se montrent bien sûr inquiets et malheureux de leur relation dégradée avec les assureurs et les experts, de ce fossé qui se creuse quand ils espèrent juste un surcroît de flexibilité, une meilleure prise en compte de leur réalité. Ils manifestent leur besoin d’une latitude simplement respectueuse, leur permettant de travailler dans les règles de leur art.

Ils souffrent évidemment d’être poussés dans cette seule case financière qui les résume au rôle “d’agents économiques” toujours trop chers, toujours trop lents, toujours trop coûteux parce que toujours trop perfectionnistes. Mais c’est parce qu’ils sont fiers de leur métier, de leur geste technique, de leurs spécificités, de leur rôle. De tout ce qui fait d’eux des artisans différents, des “presque artistes” capables de ce grand écart qui nourrit ce qu’ils ressentent comme la noblesse de leur métier : remettre sur la route, avec toute leur superbe apparence et toute leur fiabilité technique, de la plus ancienne des guimbardes à la plus récente des merveilles technologiques.

Et quand l’étude leur demande de s’exprimer sur les leviers de croissance à activer, les voilà massivement prolixes et rassurants. 9 sur 10 identifient une ou plusieurs pistes de croissance qui sont autant de fenêtres de tir. Car malgré toutes les difficultés conjoncturelles ou structurelles qu’ils subissent, ils y croient encore. Malgré leurs éreintant efforts d’organisation et de productivité pourtant déjà inédits dans le monde de la réparation. Malgré le fait qu’on les caricature inlassablement, chez les assureurs et les experts d’abord, comme d’indécrottables cancres incapables de se plier aux exigences productivistes d’un monde gouverné par les seuls chiffres et profits d’un amont qui les avalent et les ravalent.

On constate d’ailleurs dans cette étude la forte pertinence des réseaux de carrossiers : sur le terrain de la vision de leurs enseignes, les carrossiers concernés manifestent une grande unanimité de leurs réponses, souligne Odette Dantas, comme une preuve “en creux” d’une grande maturité des enseignes et d’une grande discipline des adhérents. A ce titre, même les réseaux d’entretien-réparation y trouveraient peut-être des buts à atteindre, eux qui ne sont souvent qu’à l’orée des pistes organisationnelles défrichées depuis longtemps par les carrossiers…

Oui, ils sont 9 carrossiers sur 10 à s’imaginer de multiples avenirs qui correspondent d’ailleurs souvent aux plans de marche des enseignes. Ils parlent façons de mieux prendre en compte le consommateur, de se diversifier dans le VO, vers les parcs flottes, dans la location ou même dans la prestation purement et simplement “mécanique”. Ils ne répudient d’ailleurs pas nécessairement les agréments ou les plateformes de gestion de sinistres : ils savent la nécessité des apporteurs d’affaires et même des donneurs d’ordres, pourvu que ces derniers sachent donner ces ordres sans ordonner plus que la légitime rétribution justifiée par leur apport de business.

Le hors assurance  à “réveiller” selon le Gipa

Ils pressentent aussi les potentiels de la carrosserie rapide, du débosselage, du hors assurance… de toute cette “bobologie” automobile, comme la qualifie joliment le Gipa. Comme autant de terres encore vierges, inexplorées car occultés par la pression tarifaire et normative qui les pilonne, de jours besogneux en nuits sans sommeil, sur le terrain érigé prioritaire des coûts de la sinistralité.

Et c’est là l’autre petit miracle de cette étude du Gipa. La réparation-collision que l’on croit exsangue, confinée dans une inéluctable récession, est peut-être bien le marché après-vente au potentiel de croissance le plus fort. Qui n’attend que d’être exploré et exploité. Un potentiel qui pourrait atteindre 10%, pourvu, souligne le Gipa, que les attentes des consommateurs aux portières rayées, aux ailes bousculées, aux pare-chocs abimés, aux optiques ternies par les UV, aux franchises trop élevées, croisent des offres qui restent à inventer. Tout ce hors assurance que le Gipa a voulu évaluer dans une autre récente étude et qui éclaire un inespéré Eldorado : les fruits des petits chocs oubliés s’y cueilleraient par millions et les accidents non déclarés s’y pècheraient par centaines de milliers…

D’ailleurs, le Gipa compte bien, dans sa prochaine étude consommateurs sur l’entretien-réparation qui démarre en avril prochain, explorer là aussi pour la première fois les attentes de ces consommateurs qui laissent leurs carrosseries écorchées par peur de facturations a priori réputées trop élevées, par certitude que le hors assurance reste aussi financièrement hors d’atteinte.

Alors, on se prend à rêver. Le rapprochement du consommateur et du carrossier ne passera peut-être pas seulement par le libre choix. Il pourrait tout aussi bien émerger de la mise en adéquation entre besoins inassouvis des automobilistes et prestations mieux calibrées des carrosseries.

Que les assureurs les premiers, leurs experts trop asservis ensuite et les têtes de réseaux aussi se ruent vite sur cette centaine de bonnes pages. Ils y trouveront des clés qui peuvent concourir à rendre sa mobilité créative à toute une profession harassée par des années de mise en coupe réglée. Dont cette clé qui lui manque le plus pour pouvoir sourire malgré la pluie de contraintes qui l’éreinte : l’espoir.


Bertrand Mazeau est élu président de l'ANFA

Élu pour un mandat de quatre ans, le conseil de gestion de l’Association nationale pour la formation automobile (ANFA), organisation paritaire, a été renouvelé le 10 février dernier. Le bureau, élu celui-ci pour un mandat de deux ans, a respectivement choisi Bertrand Mazeau (FO) et Jacques Bruneel (CNPA) aux postes de président et de premier vice-président.

Rappelons que l’ANFA est l’organisme mandaté par les partenaires sociaux pour mettre en œuvre la politique de formation initiale et continue de la branche des services de l’automobile, centrée sur le renouvellement de la population active et l’adaptation permanente des compétences des salariés, tant au niveau national que régional.

Le nouveau président, Bertrand Mazeau, a donné plusieurs axes prioritaires de travail dont la mise en œuvre des dispositions de la réforme de la formation professionnelle du 5 mars 2014 et de l’avenant 71, signé par la branche le 3 juillet 2014 ; les renégociations de la convention d’objectifs et de moyens et de la convention de coopération avec le ministère de l’Éducation nationale et le suivi de la réforme territoriale et de son impact sur les cartes de formations initiales, auxquels le nouveau président sera attentif. Autre axe stratégique pour les années à venir : anticiper les évolutions économiques et sociales impactant la branche, par l’adaptation des dispositifs de formation et de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC).


Les experts devraient mener une opération de prévention samedi prochain

Pour les professionnels de l'automobile, les grands chassés-croisés d'hiver sont une occasion idéale pour mener certaines opérations de communication à destination du grand public. C'est la raison pour laquelle le 21 février prochain, une soixantaine d'experts de la CFEA (Confédération française des experts en automobile) vont mener l'action "Roulez sécurisé" (parrainée par la Sécurité Routière). A cette occasion, ils donneront des conseils, pour prévenir les risques routiers, sur l'aire de Beaune (la plus fréquentée d'Europe, avec 54 000 véhicules par jour), sur l'A6. De 10h à 16h, de chaque côté de cette aire bidirectionnelle, des équipes accueilleront les automobilistes. Quatre experts en automobile prendront en charge leur véhicule et, après identification, établiront, en 15 min, un bilan de sécurité ; carrosserie, sécurité des pneumatiques, optique, pare-brise, ceinture de sécurité, airbag, siège enfant, freinage, sécurité des personnes et du chargement seront contrôlés. Un cinquième expert en automobile expliquera à l'automobiliste le déroulement de l'examen et l'alertera sur les points fondamentaux de sécurité de son véhicule... Certains réparateurs y gagneront peut-être quelques clients. D'autres pourraient peut-être aussi s'en inspirer, pour mieux faire connaître leur profession et son importance ?


1000 garages sur Idgarages.com

Le portail internet lancé depuis un an annonce avoir séduit plus de 1 000 garages. Proche du groupe Autodistribution, ce site met en relation internautes et réparateurs de tous horizons pour des prestations d’entretien. Les ateliers inscrits sur Idgaragessont notés par les clients après la prestation, ce qui permet de bénéficier de l’expérience des autres internautes. Le portail a mis en place une charte forte de six engagements et les notes seraient en moyenne supérieures à 4,3 sur 5 selon les fondateurs du site. Après un an d’existence, Idgarages est présent en région parisienne, à Marseille, Lyon, Lille, Bordeaux, Toulouse, Strasbourg, Nice, Toulon, Orléans et Tours. Les prochaines villes devraient être Nantes, Nancy-Metz et Nîmes-Montpellier. Le portail revendique 100 000 visiteurs par mois.


Equip Auto 2015 : 60 % de la surface d'expo réservée

Le salon Equip Auto (13-17 octobre 2015 Paris Nord Villepinte) s’annonce plutôt bien puisque 60 % de la surface d’exposition serait déjà réservée selon les organisateurs. Point positif pour le rendez-vous de l’après-vente, les deux groupements Alliance Automotive Group et Autodistribution, seront présents. Ces deux poids lourds de la distribution devraient donc mobiliser leurs adhérents distributeurs et réparateurs autour du salon parisien. Dans le domaine du VO, mis en avant lors de la prochaine édition d’Equip Auto, les organisateurs attendent des professionnels du sourcing, de la préparation et de la vente. Enfin, les équipementiers vont retrouver un hall 6 remis au goût du jour pour présenter plus largement leur offre. Ainsi, le salon couvrira trois halls (4, 5 et 6) autour des activités de l’après-vente automobile.