Le coût des pièces de carrosserie en hausse de 3,5 % en 2016

Selon les dernières observations de SRA, le coût des pièces détachées de carrosserie a connu une augmentation de 3,5 % en 2016. Elle est de 0,6 % pour les pare-brise.
Les derniers relevés trimestriels de SRA sur l’évolution du prix des pièces détachées de carrosserie font état d’une hausse 1 % des prix sur 2016 (à modèle de véhicule constant) et de 3,5 % si l’on considère l’arrivée de nouveaux modèles et l’augmentation du nombre de pièces du panier de réparation.

« L’augmentation du coût des pièces est particulièrement élevée chez Peugeot. En partie en cause, la forte hausse du panier de la 108 par rapport à celui de la 107. Forte hausse également chez Dacia. Le panier de la Logan II est beaucoup plus élevé que celui de la Logan de première génération. Même constat chez Toyota pour l’Aygo », commente SRA.

Une augmentation de 0,6 % pour les pare-brise

Le prix catalogue des pare-brise est lui en hausse de 0,6 % par rapport à 2015, mais avec des variations uniformes d’un constructeur à l’autre. Même si plusieurs constructeurs mènent une politique de baisse ou de stabilité des prix, d’autres pratiquent des augmentations de prix élevées, c’est notamment le cas de Toyota (4,24 %).


Décision Atelier dévoile le palmarès des Prix de l'Equipement de garage

Décision Atelier a dévoilé le palmarès des Prix de l’Équipement de Garage. Le Terminator de VBSA a été élu Équipement de Garage de l’Année 2017.
Pour la troisième année, le magazine Décision Atelier a dévoilé lors d’une soirée événement, réalisée en partenariat avec le fabricant d’huile Fuchs et la plate-forme equip-garage.fr, son palmarès des Prix de l’Équipement de Garage. L’ambition de cette remise de Prix est de valoriser l’innovation et de lui offrir plus de visibilité afin de susciter un nécessaire investissement chez les réparateurs.

Plus d’une centaine de professionnels ont assisté à cette cérémonie parisienne, parmi lesquels les douze membres du jury, tous des professionnels du secteur (acheteurs, utilisateurs, SAV, conseillers techniques…).

Pour cette édition des Prix 2017, 33 marques ont souhaité concourir avec 39 équipements en lice. Huit Prix et trois mentions spéciales ont été attribués.

Palmarès 2017 :

- Équipement de l’Année 2017 : système de réparation des pare-brise automatique Terminator de VBSA. Avec ce système autonome de réparation d’impact de pare-brise, il suffit de sélectionner le type d’impact puis la machine le répare toute seule.

- Catégorie Mécanique : ATH-HEINL - démonte-pneu ATH M72 livré tout équipé, toutes options et assemblé « prêt à l’emploi ».

- Catégorie Service : WeProov. Application mobile qui permet de faire simplement et rapidement un état des lieux digital et visuel d’un véhicule, en générant un rapport sécurisé et indiscutable.

- Catégorie Carrosserie : VBSA - Ultrapose Evolution. Système qui permet la pose et la dépose d’un pare-brise avec seulement un opérateur. Il sert également de table de préparation des pare-brise.

- Catégorie Aménagement : SRI France - nettoyeur multi-usage Gravity X3. Fontaine mobile qui s’utilise sans diluant ni solvant mais avec un nettoyant écologique chauffé.

- Catégorie Outillage : Kraftwerk - pince à cliquet 120 dents high-tech. Cet outil présente deux fois plus de dents que les clés classiques, ce qui permet un angle de reprise très faible pour une utilisation dans des endroits difficiles d’accès.

- Catégorie « Contrôle et mesure » fixe : Bosch - TTM 2104. Scanner rapide et automatique de mesure d’usure des pneumatiques à haute précision.

- Catégorie « Contrôle et mesure » mobile : Actia - Multidiag 360. Pour faire simple, c’est la réparation à 360 degrés : du diagnostic électronique à la commande de pièce(s) en passant par l’information technique et les méthodes guidées et pratiques de la réparation.

- Prix des Internautes : Car Care, une application digitale au service de la relation client.

Mentions spéciales du jury :

- Nouvelles clés à chocs sans fil Ingersoll Rand. Les premières clés à chocs sans fil offrant les performances du pneumatique avec un système inédit de contrôle de couple intégré.

- Ponceuse Mirka AOS-B et AROS-B de petite taille fonctionnant sur batterie et destinées à la rectification des défauts de travaux de peinture.

- L’équipement écologique de nettoyage automatique et en circuit fermé des filtres à particules et catalyseurs de Sport System : Technifap.

Dossier complet à découvrir dans Décision Atelier n° 117 de février 2017.


Le SEAI réagit à la décision du tribunal d'Evry

Le Syndicat des experts automobile indépendants (SEAI) réagit au jugement du tribunal d'Evry du trio qui a remis en circulation une voiture-épave ayant entraîné la mort d'un homme (voir 43890). Non seulement le jeune syndicat (fondé début 2016) se félicite de cette décision de justice, mais il rappelle aussi qu'il ne s'agit pas d'un cas isolé (même si dans ce cas précis, quelqu'un a été tué). Le SEAI ajoute aussi que « la réactivation par l'État de la Commission disciplinaire des experts en automobile (CNEA) par arrêté ministériel (le 5 septembre dernier) est une bonne nouvelle pour la profession et les automobilistes, le SEAI souhaite y jouer un rôle actif en participant à la réécriture du code de déontologie, seule parade à la dérive malhonnête et dangereuse d'une minorité d'Experts »... Néanmoins, dans un contexte ou la majorité des experts dépendent entièrement des assurances (alors que la loi leur impose la neutralité), ce syndicat ne souhaite pas en rester là et pose quelque questions dérangeante pour la profession : « peut-on accepter que seule une partie de la profession soit autorisée à exercer ? Peut-on accepter que cette autorisation soit délivrée par le biais des assureurs sous l'appellation « agrément d'assurance », au mépris du droit commun et de la liste nationale des experts en automobile, agréés par le ministère, qui elle devient inutile ? Pourquoi un expert en automobile non agréé par les assureurs se retrouve à devoir valider des VE sans voir les véhicules pour pouvoir vivre ? ». Autant d'interrogations mettant en relief les dérives d'une partie des experts.


Gestion des sinistres : l'e-constat fête ses 2 ans

Destiné à faciliter et accélérer la gestion des sinistres automobiles matériels, l’e-constat, initié le 1er décembre 2014 par la Fédération française de l’assurance* (FFA), fête ce mois-ci son anniversaire… et un certain succès ! L’appli mobile, qui fonctionne pour les accidents impliquant un ou deux véhicules immatriculés en France dès lors qu’il n’y a pas de blessé, a été téléchargée plus de 440 000 fois ces deux dernières années. Et près de 24 000 e-constats ont été envoyés aux assureurs. Depuis son lancement, l’appli (téléchargeable sur l’AppStore et Google Play) s’est enrichie de nouvelles fonctionnalités. Ainsi, la possibilité d’enregistrer trois véhicules dans les informations personnelles avec trois formules de pré-remplissage : en renseignant soi-même les champs requis, en utilisation une appli développée par certains assureurs ou via un QR code qui peut figurer sur la carte verte.
Pour Bernard Spitz, président de la FFA, l’e-constat devrait à terme devenir le standard utilisé par tous les automobilistes : « La bascule vers une utilisation massive par les assurés se fera progressivement, comme nous le montre l’exemple de nos homologues européens. L’intérêt porté par des acteurs de l’automobile, des nouvelles technologies et des fédérations étrangères témoigne du potentiel de l’application. »

Un tiers des automobilistes avoue faire son contrôle technique en retard

Pour leur contrôle technique, les automobilistes semblent céder facilement à la procrastination. Selon le dernier baromètre BVA, réalisé à la demande des réseauxSécuritest et Auto Sécurité (groupe SGS), un automobiliste sur trois avoue ne pas respecter la date d’échéance de leur contrôle technique. Pour 42 % d’entre eux, ce retard s’élève à plus d’un mois, voire jusqu’à plus de six mois pour 7 % des sondés, l’oubli étant la première raison évoquée (72 % des interrogés).

« Raison pour laquelle le rappel de la date d’échéance du contrôle est déterminant » souligne SGS. Selon l’étude de BVA, le courrier traditionnel reste plébiscité par 64 % des automobilistes. Plus d’un tiers d’entre eux se rendent dans un centre suite à sa réception. L’alerte par SMS est également de plus en plus souhaitée (59 % des sondés). A noter qu’en dépit de la généralisation des services de réservation en ligne, les contrôles restent majoritairement pris par téléphone (68 %).

La fidélité semble toujours de mise

Pour choisir leur centre de contrôle technique, les automobilistes continuent de privilégier la proximité puisque c’est le premier critère cité pour 57 % des interrogés. Après le prix, le troisième critère de sélection est la réputation du centre (12 % des automobilistes), en nette progression dans l’étude. Bon signe pour les contrôleurs techniques : les conducteurs sont attachés à leur centre. L’étude révèle en effet que 54 % des interrogés sont allés chez leur professionnel habituel pour leur dernier contrôle et 84 % d’entre eux sont retournés dans un centre où ils étaient déjà allés.

Pour fidéliser davantage leurs clients, les enseignes ont tout intérêt à miser sur le service. Selon l’enquête menée par BVA, un automobiliste sur deux aimerait faire son contrôle à une heure qui lui conviendrait mieux, ou se voir proposer le retrait de son véhicule à son domicile ou à son travail. Des besoins auxquels veulent répondre Sécuritest et Auto Sécurité avec les opérations « Chouette contrôle », menée en 2016, et « Matins malins », prévue en 2017, qui permettent d’élargir les amplitudes horaires des centres le soir ou le matin.


Être dans la norme

Depuis 2011, tout professionnel intervenant sur la partie électrique d’un véhicule électrique et hybride doit être habilité (Décret 2010_1118 avec une date d’application au 1 Juillet 2011).
Cette habilitation relève de la responsabilité de l’employeur. Il doit, en amont, s’assurer de la formation de son personnel afin d’être en capacité de justifier de son aptitude à intervenir en tout sécurité (respect des procédures, analyse des risques électriques, port des EPI…). Cependant, à chaque changement du champ d’application, de procédures, cette habilitation doit être réexaminée voir renouvelée.

L’UTE C18-550, document régissant les risques électriques, a subi de lourdes modifications et est désormais décliné à présent au travers d’une norme, NFC 18-550. Cela entraîne dès lors quelques changements tels que :

  • Évolution des zones de travail
  • Évolution et création de nouveaux symboles d’habilitation (expert, crash test, déconstructeur...)
  • Évolution des limites des TST qui passe de 180Ah à 275Ah.
  • Évolution des méthodes d’interventions
  • Intégration des interventions sur les super capacités et sur les piles à combustibles
  • Évolution des critères d’évaluation des test théoriques et pratiques

Le GNFA a mis à jour toutes ces formations de façon à être au plus proche de votre quotidien et vous accompagner.


Le plus petit 3,5 t à nacelles du genre

En adaptant une nacelle de marque Palfinger sur son châssis, le Fuso Canter en version 3S13 (cabine étroite de 1,695 m de large et PTC de 3,5 t) offre une longueur de 4,5 m et une largeur totale de 1,82 m ! Bref, ce Canter nacelle est le plus petit équipage du genre, ce qui lui permet de se faufiler partout...


Agréments : les carrossiers en position de force selon la FFC Réparateurs

Pour la FFC Réparateurs, la loi est claire, ce sont les carrossiers qui mènent le bal des négociations d’agréments avec les donneurs d’ordres.
A l’heure où s’achève l’année 2016 et que s’ouvre la période de renégociation 2017 des conditions tarifaires dans le cadre des agréments de carrosserie, la FFC Réparateurs reste plus que jamais sur le front en affirmant que les réparateurs restent les maitres de jeu de cette négociation. « Les carrossiers sont les seuls à pouvoir négocier leurs tarifs, remises et volume de travail » clame haut et fort la FFC.

L’organisation syndicale assure ses propos par le fait que son service juridique ait décortiqué durant de long mois l’avis n°16-8 de la Commission d’Examen des Pratiques Commerciales (CEPC) du 12 février. Ce même avis s’appuyant sur l’article L442-6-1, 3° du code du commerce pour affirmer que ce texte de loi s’applique aussi aux relations entre carrossiers et assureurs.

Selon la FFC, que le carrossier soit adhérent à un réseau de carrosserie ou à une plateforme de gestion de sinistres, l’avis supprime tous les accords-cadres tarifaires négociés à sa place par ces derniers.

Et à la Fédération de recommander aux carrossiers sous conventionnement d’adresser eux-mêmes dés aujourd’hui un courrier aux assureurs afin de demander la mise en place de la négociation tarifaire 2017.

« Le tarif de départ de la négociation sera le taux public sur lequel le carrossier pourra faire une remise à l’assureur qui devra en contrepartie lui assurer et lui notifier expressément un volume minimum de sinistres dans l’année » détaille la FFC qui met à disposition de ses adhérents un courrier type.


Clauses volumétriques : les carrossiers ont la main selon la FFC

Alors que la FFC Réparateurs déclarait, mi-novembre, surveiller de très près la bonne mention des clauses volumétriques dans les contrats d’agrément 2017 passés ou renouvelés entre carrossiers et assureurs, voilà que la fédération professionnelle affirme, à la suite de son département juridique, que le réparateur est « le seul à pouvoir négocier ses conditions tarifaires »


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SOLUTRANS 2017 sur de bons rails

La prochaine édition de Solutrans semble attractive : selon la FFC, le nombre d’exposants ayant déjà réservé leur stand est nettement supérieur à celui de la même période en 2014.

La 14ème édition de Solutrans, le Salon international des solutions de transport routier et urbain, qui se tiendra du 21 au 25 novembre 2017 à Lyon, se présente sous les meilleurs auspices. Selon laFédération française de carrosserie (FFC), propriétaire de l’événement bisannuel, la commercialisation des espaces d’exposition « atteint un taux nettement supérieur à celui de 2015 à la même période ».

De bon augure pour cette édition 2017 qui sera placée sous les thèmes des nouvelles motorisations (gaz, bioéthanol, hydrogène, électrique, etc.), du véhicule connecté, de la livraison en hyper-centre, de la formation et de la carrosserie du futur. Pour faciliter le travail des exposants, les organisateurs ont d’ailleurs innové avec une offre de stand clé en main. Pour présenter l’ensemble de son offre, le Salon du transport routier bénéficie, en outre, d’un nouveau site web et mobile.

Pour mémoire, Solutrans 2017 sera marqué par un nouvel événement : l’attribution du prix « véhicules industriels et urbains, l’homme de la filière ». Ce trophée sera décerné à une personnalité ou une organisation, française ou étrangère, qui porte les valeurs et les engagements de la FFC et qui se démarque par sa capacité en matière d’innovation et de formation. Le jury de ce prix sera composé de journalistes et d’experts de la filière sur les questions économiques, sociales, techniques et environnementales.