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Sallaumines : pour se développer, DURISOTTI crée sa division sous-traitance industrielle

Double actualité pour le carrossier constructeur Durisotti à Sallaumines. D’abord la création d’une division sous-traitance industrielle pour conquérir de nouveaux marchés hors de l’automobile ; ensuite la mise au point d’un nouveau matériau composite recyclable à l’infini au lieu du polyester.

Est-il encore besoin de parler des difficultés rencontrées par la filière automobile ? Touchée comme ses collègues, la société Durisotti a fait le choix de la diversification et de l’innovation.

Diversification en créant une division sous-traitance industrielle. « Nous avons développé depuis des années une technique, une technologie performantes qui nous permettent aujourd’hui de nous ouvrir à d’autres marchés que l’automobile », explique Jean-François Durisotti, président du groupe éponyme. Cette compétence tourne principalement autour de la production de pièces moulées en matériaux composites. Un débouché existe pour des machines, des engins de travaux publics, routiers ou agricoles, voire des présentoirs pour des supermarchés, du mobilier urbain, le nautisme. Les déclinaisons sont infinies ou presque. « La part de la sous-traitance dans notre chiffre d’affaires augmente régulièrement. Rapidement, elle devrait représenter 5 %. » Et ce n’est qu’un début pour ce qui pourrait être à terme un relais de croissance.

Autre actualité forte de Durisotti en ce début d’année, l’intégration de la dimension recyclage et troisième révolution industrielle dans son process. Ce qui prend la forme d’un nouveau matériau composite en résine thermoplastique avec fibres de lin est en cours de développement. L’avantage ? La matière qui sera produite dans l’usine est recyclable à l’infini, pour un coût de production quasi identique au composite dérivé du pétrole et qui prenait la direction de la déchetterie. « Compte tenu des obligations faites aux constructeurs de recycler une voiture à 90/95 %, nous pouvons apporter des solutions en matière de carrosserie. » Ce nouveau matériau qui sera moulé sur place, va entrer après la phase expérimentale dans l’aménagement intérieur et extérieur des véhicules : le toit, la face arrière, les côtés, le plancher... La résistance est dit-on équivalente aux anciens produits. « Ce produit est recyclable à l’infini. On le broie et on peut de nouveau mouler des pièces comme des protections pour les palettes. » La démarche sera prolongée par la mise en œuvre d’un assemblage mécanique des pièces c’est-à-dire sans avoir recours aux colles.

La mise au point a été faite avec l’aide du lycée professionnel d’Auchel pour la partie recyclage. Le nom de ce matériau sera déposé. 


La nouvelle réforme de la formation pro en 5 points

La formation professionnelle se réforme avec comme piliers une meilleure construction du projet de formation, des formations certifiantes et une simplification du financement.

C’est l’année du changement pour la formation professionnelle, qui se réforme. Une trentaine de décrets suivis d’un accord de branche (avenant 71) précisent la mise en œuvre opérationnelle de la loi n° 2014-288 du 5 mars 2014 relative entre autres à la formation professionnelle.

1 - Depuis le 1er janvier, le droit individuel à la formation (DIF) a disparu au profit du compte personnel de formation (CPF). Notons que les heures acquises avec le DIF alimentent le CPF mais doivent être utilisées avant 2021 (l’employeur doit fournir avant fin janvier le compte DIF). Chaque fin d’année, ce compte se crédite de 24 heures (si travail du salarié à temps complet) avec la limite de 120 heures. Passé cette limite, le crédit passe à 12 heures par an avec un plafond fixé à 150 heures. Toutefois, le CPF peut être abondé par l’employeur, le bénéficiaire et d’autres organismes financeurs. Mais attention à ne pas confondre le CPF et le plan de formation financé par l’entreprise. Les formations demandées dans le cadre du CPF doivent désormais aboutir à une qualification et à une certification reconnues par l’État ou la branche (RNCSA). Elles peuvent avoir lieu sur le temps de travail avec l’accord de l’employeur (contenu et calendrier) ou sans son accord en dehors du temps de travail. La demande doit être adressée à l’employeur dans un délai de 60 jours s’il s’agit d’une formation de moins de 6 mois (120 jours sinon). Autre grande nouveauté : le salarié pourra accéder à son compte via un portail mis en place par le gouvernement (moncompteformation.gouv.fr). C’est sur cette plate-forme que se monte le dossier de financement. C’est la Caisse des dépôts et consignations qui est en charge de la mise en œuvre des compteurs.

2 - Le CPF n’est qu’une composante de la réforme. L’entretien professionnel est désormais inscrit au Code du travail. Différent de l’entretien annuel d’évaluation, celui-ci devient obligatoire tous les 2 ans (premiers entretiens en 2016), et un document doit formaliser les engagements pris en termes de formation, de certification et de progression. Un manquement à cette règle de la part de l’employeur (entreprise de 50 salariés et plus) entraîne un abondement du CPF de 100 heures et une sanction financière de 3 000 euros versés à l’OPCA (pour un temps complet). Tous les 6 ans un état des lieux “progression” doit être réalisé.

3- Afin de sécuriser les parcours professionnels des jeunes, les contrats d’apprentissage pourront être signés en CDI. Le principe de gratuité du contrat est confirmé. La loi renforce la mission des CFA, appelés à encourager l’insertion professionnelle avec un meilleur encadrement des apprentis.

4 - Pas de changement cette année concernant les contributions formation (tous types). Mais en février 2016, sur la base de la masse salariale brute 2015, si les contributions restent inchangées pour les entreprises de moins de 10 salariés (1,05 %), pour les autres elles sont fixées à 1,2 % de la MSB avec l’obligation de former. L’employeur doit remplir ses obligations d’adaptation et de maintien dans l’emploi dans le cadre d’un plan de formation.

5 - Les OPCA sont amenés à devenir des guichets uniques en termes de collecte de fonds pour la formation. Pour la branche des services de l’automobile, c’est l’ANFA qui a été désigné guichet unique. Son rôle est aussi élargi aux actions de conseil vers les entreprises.


Equipementiers : la nouvelle machine de Carlier Plastiques entre en service

Au salon de Hanovre, Carlier Plastiques avait annoncé investir dans une nouvelle machine d'usinage (permettant une précisant au dixième de millimètre près) : la CNC (voir Carrosserie n°687). Cet outil de découpe à commande numérique est désormais opérationnel - permettant à l'entreprise de gagner en précision et en productivité). Il permet notamment d'usiner tous les matériaux proposés par l'équipementier, pour ses panneaux : bois ou contreplaqué, stratifié verre-résine, mousse polyuréthanne, mousse PET, polypropylène et aluminium (et tout autre matériau, sur étude). Dès maintenant, les clients de Carlier Plastiques peuvent envoyer un plan (au format DWG ou DXF) des panneaux qu'ils veulent commander, pour que leur faisabilité soit étudiée et leur coût de réalisation annoncé


Une grande conférence sur le camion en mars à l'Assemblée Nationale

Jean-Claude Girot, président du Comité d'orientation de la filière industrielle du transport (Cofit) et du groupe de travail du Comité stratégique de la filière automobile (CSFA - présidé par le ministre de l'Industrie, Emmanuel Macron), organisera avec l'Institut technique d'accidentologie, le 12 mars, à l'Assemblée Nationale, un colloque portant sur le camion. Il sera intitulé « Le poids lourd et la sécurité ». Le colloque sera présidé par le député Xavier Breton, président du groupe véhicules industriels de l'Assemblée nationale. Des représentants des constructeurs, de la FFC, de l'URF, de Michelin ou encore de l'Aftral interviendront à ce colloque. Il y aura aussi des interventions d'experts en accidentologie, de magistrats et des forces de l'ordre.


Carrosserie : des agréments pas si puissants ?

L’étude 2014 de GiPA montre une inattendue fragilité des positions acquises par les assureurs en matière de maîtrise des flux de sinistres vers les carrossiers agréés : pour 25% des automobilistes suivant la préconisation des assureurs, la principale motivation de le faire… est qu’ils se croient tenus de la suivre !

L’étude «Conducteurs» annuelle de GiPA (près de 4 000 automobilistes interrogés), a de quoi faire chaud au cœur des carrossiers. Tout particulièrement auprès de ceux qui, nombreux, cherchent à s’affranchir du contrôle pris par les assureurs et leurs plateformes de gestion de sinistres en matière de flux entrants dans leurs ateliers.

Car sur la base des conducteurs déclarant aller dans l’atelier préconisé par leur assureur en cas d’accident, 75% le font principalement pour des raisons de confort (pas d’avance d’argent et par simplicité) et pour 25% d’entre eux, parce qu’ils ne savaient même pas qu’ils ont le choix, souligne en substance l’étude de GiPA. Mieux : la moitié de ce quart d’automobilistes se croyant obligés de suivre leur assureurs disent qu’ils préféraient avoir le choix !

Au moment où la «Loi Hamon» vient de consacrer le libre choix du réparateur par l’assuré, ces chiffres sont particulièrement rassérénants. Si l’on superpose les pourcentages de cette étude au nombre d’accidents indemnisés selon les assureurs, on constate que seulement le quart des quelque 8,5 millions de sinistres indemnisés (accidents et bris de glace), chaque année sont donc plus ou moins captifs. Les 6,375 millions d’autres sinistres concernent donc des automobilistes spontanément ouverts à toute solution alternative crédible…

Seulement 1/8ème des préconisations assureurs sont réellement captives !

Cette étude révèle aussi une inattendue fragilité des préconisations assurantielles, alors même qu’on les croyait bien plus solidement installées dans le paysage de la réparation-collision.

Les assureurs se félicitent certes aujourd’hui (ou ambitionnent encore) d’orienter, dans le meilleur des cas, 50% à 60% de leurs clients sinistrés vers “leurs” seuls carrossiers agréés. Mais dans les faits, l’étude de GiPA montre que seulement un quart de ces automobilistes qui suivent la préconisation le font aveuglément. Et seulement la moitié de ce quart déclare que cela ne leur pose pas de problèmes. CQFD : le “socle” des sinistres réellement maîtrisés par les assureurs se limite au final… à un petit 1/8ème des conducteurs !

Vu comme ça, les autres 7/8ème des automobilistes sinistrés sont donc potentiellement réceptifs au «libre choix», pourvu que des solutions alternatives au “clé en main” des assureurs parviennent jusqu’à eux et que ces solutions ne changent rien à leurs habitudes de délégation opérationnelle et financière.

Un vrai «boulevard» ouvert au libre choix

Les carrossiers disposent d’un boulevard plus large qu’ils ne le pensaient pour profiter pleinement de l’effet «Loi Hamon». Face à ce fantastique potentiel, toutes les actions menées par les réparateurs ont donc du sens, a fortiori maintenant que la loi va au moins endiguer les velléités de captation massive, par ceux qui les assurent, des flux de véhicules sinistrés.

Dès lors, tout vaut le coup d’être tenté, qu’il s’agisse de la simple proposition de remboursement de tout ou partie de la franchise et/ou du paiement par l’automobiliste différé dans l’attente du remboursement par l’assurance et/ou des stratégies d’information et de fidélisation de leurs propres clients et prospects automobilistes (voir par exemple ««Vivre sans agrément : oui, mais comment ?» ou «Peugeot Ricci Autos- Fidélisation : 1 – agréments : 0»).

Ne pas sous-estimer les inerties…

Mais attention : les professionnels doivent aussi se souvenir qu’il n’y a jamais de miracle immédiat. Les inerties comportementales sont fortes, surtout quand elles sont installées depuis longtemps.

Le meilleur exemple reste l’histoire récente de l’entretien d’un véhicule hors réseau de marque sans perte de garantie. Ce droit était instauré par la réglementation européenne en 2002. Mais ce n’est… qu’en 2012 que  GiPA constatait que “seulement” 56% des automobilistes concernés le savaient enfin (voir «50% des conducteurs sous garantie se savent libres du choix du réparateur !»).

Et encore avait-il fallu pour cela que les grandes enseignes de centres auto et spécialistes se mettent à mobiliser leurs puissants budgets de communication dès début 2009, après avoir passé plusieurs années à préparer techniquement leur offensive (voir «Feu Vert : méchant coup de griffe aux constructeurs !»)… Les réseaux de carrossiers oseront-ils la même conquérante communication ? Il leur sera plus difficile de lâcher ainsi la proie pour l’ombre : ils ne peuvent pas se mettre à dos leur stratégie de développement d’accords-cadres signés avec des apporteurs d’affaires qui sont, directement ou indirectement… des assureurs.

Il faudra donc du temps aux carrossiers pour profiter du libre choix. Les organisations professionnelles qui se sont battues pour faire émerger ce nouveau droit savent donc ce qu’il leur reste à faire : s’inscrire sur le long terme en continuant à déployer communication et nouveaux services pour faire vivre la loi. En s’assurant parallèlement que les experts ne deviennent pas, malgré eux, les contre-feux à la Loi Hamon (voir «Rôle économique de l’expert : FNAA et FFC quittent la table des négociations»).

Le tout, sans jamais oublier de surveiller étroitement, comme elles s’y engagent toutes, chaque initiative anti-libre choix venant d’assureurs qui, donc, ont vraiment tout à craindre de cette loi…


Equip Auto change de directrice communication

Alors que la commercialisation d'Equip Auto avance, avec un taux de remplissage de 60%, le salon change de directrice de communication. Ainsi, alors que Nelly Baron est promue au sein du groupe, Aurélie Jouve reprend la direction de la communication d'Equip Auto et Solutrans, en plus de Manutention-Emballage.

Après le renforcement de l'équipe Equip Auto et Solutrans avec l'arrivée de Jean-Sébastien Guichaoua comme chef de marché grands comptes, un nouveau changement intervient, à la communication cette fois. Ainsi, Nelly Baron cède son poste à Aurélie Jouve pour prendre d'autres responsabilités au sein de ComExposium. Sa remplaçante occupait jusqu'alors le poste de responsable communication pour les salons Manutention et Emballage, qui se déroulent les années paires.

"Je ne connais pas encore très bien les marchés d'Equip Auto et Solutrans, mais il existe des similitudes avec Manutention et Emballage, détaille la nouvelle directrice de communication.Pour ces trois évènements, toute la filière concernée se révèle très bien représentée, avec une forte implication des fédérations et un attrait fort pour les innovations et les nouveautés. Le tout avec un rayonnement EMEA."

Quant à la commercialisation du salon, Mario Fiems, directeur du salon, se montre satisfait des premiers retours. De grands noms du secteur ont d'ores et déjà certifié leur présence sur le salon, comme 3M ou encore Autodistribution.  

Le secteur de la carrosserie, outillage et réparation maintenance fait également le plein de grandes enseignes avec Facom, Provac, Corghi, Rav, etc. Le secteur du lavage compte déjà sur Karcher, Lavance ou Wastec. Le lubrifiant devrait aussi voir le retour de grands comptes. Le Village FFC, encore une fois, affiche complet avec la présence de quasiment tous les membres de la fédération. L'engagement des réseaux se révèle aussi important, avec in fine une représentation qui devrait atteindre au moins le même niveau qu'en 2013. Enfin, l'univers VO, une nouveauté, semble séduire le marché démontrant l'attractivité du secteur.

"Dans un marché qui reste complexe avec un fort attentisme, nous sommes satisfaits des premiers résultats puisque nous avons rempli 60% de nos objectifs à dix mois du salon, alors que le prix d'appel a été avancé d'un mois par rapport à 2013", souligne Marion Fiems.


Loi Hamon : assureurs concurrencés, pros sous pression ?

Selon un sondage OpinionWay pour le comparateur en ligne LeLynx, les Français ont une bonne connaissance des possibilités offertes par la Loi Hamon en matière de résiliation de contrat d’assurance. Et seraient prêts à l’utiliser. Mais cette apparente bonne nouvelle pourrait, en creux, cacher autant de nuages gris dans le ciel déjà «plombé» des carrossiers…


Carrossiers. Un premier colloque à Cuzon

Le premier colloque de la carrosserie du Grand Ouest a eu lieu, jeudi soir, dans les ateliers de carrosserie du CFA de la Chambre des Métiers, à Cuzon.


Libre Choix du réparateur : les Français méconnaissent leur droit

Entré en application depuis le 1er janvier, l’arrêté de laloi Hamon sur le libre choix du carrossier-réparateur en cas de sinistre automobile reste peu connu des assurés.

C’est du moins l’une des conclusions de l’étude menée par Ipsos pour Zerofranchise.com, 23 % des Français ignorent totalement l’existence de cette législation. Quant aux automobilistes informés de cette réglementation, 32 % parmi eux n’ont jamais essayé de confier leur véhicule à un réparateur non agrée.
Il faut préciser que 71 % des sondés ignorent qu’ils peuvent réduire le montant de leur franchise en choisissant eux-mêmes leur garage en cas de sinistre. Pourtant, ils sont nombreux à se plaindre des tarifs élevés pratiqués par leur assureur. Ainsi, toujours selon l’étude, 84 % des automobilistes estiment injuste le paiement d’une franchise en-sus de leur cotisation.
Fort des résultats de cette enquête, Zerofranchise.com entend bien aider les assurés à faire valoir leurs droits. « Un constat alarmant dans un contexte économique difficile où le pouvoir d’achat est au cœur des préoccupations quotidiennes des Français. Pouvoir réaliser facilement dans le garage de son choix une économie de 200 euros en moyenne n’est pas négligeable et les Français n’en sont toujours assez informés ! », dénonce Frédéric Hoareau, fondateur du site Internet.
Lancé au cours de l’été 2014, Zerofranchise.com permet à ces derniers de choisir librement leur carrossier en les mettant en relation avec un réseau de réparateurs-partenaires prêts à baisser le tarif de leurs interventions en fonction de leurs agréments. Aujourd’hui la plateforme fédère une centaine de carrossiers.


Formation : Extension de l'accord de branche des services de l'automobile

La branche des services de l’automobile a signé un accord paritaire national (avenant 71) transcrivant dans la convention collective les dispositions de la dernière réforme de la formation professionnelle.
Signé le 3 juillet 2014, cet accord est étendu à l’ensemble des entreprises de la branche depuis sa parution au Journal officiel du 10 janvier 2015.

Véritable complément à la loi du 5 mars 2014, l’avenant caractérise les dispositifs légaux, au regard des réalités de la branche des services de l’automobile. En premier lieu, il conforte le choix de l’apprentissage et de l’alternance comme voie privilégiée d’insertion durable dans l’emploi. Ainsi, la prime d’intégration versée un an après l’embauche en CDI d’un alternant a été réaffirmée. Il donne au compte personnel de formation (CPF), ouvert à tout salarié depuis le 1er janvier 2015, une réalité tangible. Sont prioritaires les formations visant l’obtention d’un certificat de qualification professionnelle (CQP) ou d’un titre, inscrit au Répertoire national des certifications des services de l’automobile (RNCSA).

Il crée, par ailleurs, une contribution conventionnelle supplémentaire, ayant pour objet le développement de la formation professionnelle continue, de 0,5 % de la masse salariale pour les entreprises de moins de 10 salariés et de 0,2 % pour les entreprises de 10 salariés et plus. Il permet la mise en œuvre d’actions de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences(GPEC) au niveau de la branche, de l’entreprise et du salarié.

Trois niveaux d’intervention avec l’ANFA organisme paritaire collecteur

Les trois niveaux d’intervention, du collectif au plus individuel, permettent une action sur l’ensemble des métiers et des compétences de la branche. Il désigne de nouveau l’ANFA, Association nationale pour la formation automobile, comme organisme paritaire collecteur agréé (OPCA) de la branche et comme organisme collecteur de la taxe d’apprentissage (OCTA). Il renouvelle également l’habilitation de l’ANFA à signer les contrats d’objectifs régionaux et élargit cette habilitation aux contrats de développement de l’apprentissage introduits par la loi du 5 mars.

C’est dans ce cadre que l’ANFA inscrit son action pour les années à venir. Elle veillera à adapter son offre de service aux entreprises, à poursuivre son appui à l’apprentissage et à l’alternance, à s’assurer du bon déploiement du compte personnel de formation et à garantir, tant par sa présence territoriale que par le développement des services en ligne, un accès facilité à ses prestations de financement, d’accompagnement et de conseil.