SOLUTRANS 2017 sous les meilleurs auspices
Selon ses organisateurs, la commercialisation des espaces démarre sur les chapeaux de roues avec une dynamique de ventes supérieurs à la dernière édition. Selon eux, ce bon démarrage peut être en partie expliqué par l’annulation du salon RAI d’Amsterdam.
« La grande majorité des constructeurs ont augmenté leur surface d’exposition » observe avec satisfaction Patrick Cholton, président de la FFC et de Solutrans. Le responsable regrette toutefois que Renault Trucks et Volvo Trucks n’aient pas encore fait part de leur participation et pourraient bien cette année encore être les grands absents de la manifestation pas assez business à leurs yeux.
Cap sur l’usine du futur
Deux grands thèmes seront le fil conducteur de la quatorzième édition de la biennale du véhicule industriel : les nouvelles énergies et l’usine du futur. « Alors que 50 % des métiers de la filière auront disparu d’ici à 15 ans, nous mettrons l’accent sur les nouveaux outils de réalité virtuelle et de simulation 3D qui prennent place au sein des bureaux d’études » indique Patrick Cholton. La société Immersion aura en charge de sensibiliser les visiteurs sur ces mutations de l’usine du futur.
Solutrans mettra aussi à l’honneur le marché Africain avec une délégation ivoirienne attendu sur le salon.
L’édition 2015 de Solutrans a enregistré, pendant 5 jours, 36 000 visites (+ 3 % vs 2013) et a réuni 900 exposants et marques (+ 13 % vs 2013).
L'autopartage va nuire aux carrossiers indépendants
Les carrossiers se sont battus pour obtenir le libre choix du réparateur mais, avec le développement des offres d'autopartage, les assureurs vont de plus en plus assurer des flottes de véhicules qu’ils pourront librement orienter vers leurs réseaux agréés en cas de sinistre.
L’impact de cette nouvelle mobilité restera mineur pour les carrossiers indépendants au cours des 10 prochaines années : Facts & Figures estime que l’autopartage représentera 15 % des trajets en 2025 (contre 85 % de voitures "à soi") mais pourrait atteindre 35 % en 2035.
Le recours croissant aux VTC peut avoir la même incidence négative pour les carrossiers indépendants. En effet, LeCab souscrit également une assurance globale pour les véhicules qu’ils louent aux chauffeurs. Ce n’est en revanche pas le cas de Uber qui laisse chaque chauffeur libre de choisir son véhicule, son assurance et son réparateur en cas de sinistre (comme les artisans taxi).
La Confédération Française des Experts en Automobile se porte partie civile
Dans le cadre du procès impliquant un garagiste, un épaviste et un expert en automobile, le 8 novembre dernier devant le tribunal correctionnel d’Évry à l’audience du 8 novembre 2016, la CFEA s’est constituée partie civile. Elle affirme ainsi formellement l’opposition de l’ensemble de la profession face à ce cas isolé d’escroquerie en bande organisée et rappelle l’importance du rôle de l’expert en automobile en termes de sécurité routière.
Rappel des faits: le 5 janvier 2014, un accident mortel de la circulation implique une Renault Clio précédemment gravement endommagé et cédé comme épave puis réparé par un garagiste et ensuite autorisé à être remis en circulation par un expert en automobile avant d’être revendu. Quatre jours après son achat, le conducteur de ce véhicule en perd le contrôle et son passager trouve la mort sur le coup. L’expertise judiciaire impute la sortie de route à l’état de la voiture, mettant en évidence de graves malfaçons dont des soudures grossières près du point d’impact et les chapes de fixation de l’essieu arrière desserrées. Un scandale qui rejaillit malheureusement sur toute une filière. Alors que les professionnels de l’automobile ont fait le dos rond, les experts ont alors décidé de défendre leur probité.
Dans son réquisitoire, le procureur de la république a voulu faire de ce procès un procès exemplaire à l’égard d’un expert automobile, le mettant également en perspective avec l’affaire des 5000 véhicules d’occasion, affaire sur laquelle la CFEA collabore également avec les autorités publiques. Il a requis, à l’encontre du professionnel, 5 ans d’emprisonnement dont un an ferme, 50 000 euros d’amende et l’interdiction définitive d’exercer toute activité en rapport avec l’automobile. Il a également requis 2 ans d’emprisonnement avec sursis et 20 000 euros d’amende contre du garagiste et un an avec sursis et 10 000 euros d’amende à l’encontre du carrossier, assortis, pour les deux, de la même interdiction définitive d’exercer toute profession en rapport avec l’automobile. L’affaire est mise en délibéré au 6 décembre 2016.
Pour Sylvain Girault, Administrateur de la CFEA : « Cette audience a permis de mettre en évidence le rôle de l’expert en automobile et toute sa responsabilité sociale sur le plan de la prévention et de la sécurité routière. La CFEA s’est constituée partie civile dans l’intérêt de la profession afin de rappeler que tout expert en automobile ne peut en aucun cas faillir à son devoir en autorisant la remise en circulation de véhicules endommagés ». La CFEA rappelle dans son communiqué que les experts collaborent avec les autorités publiques dont la réexpertise des 5 000 véhicules d’occasion présumés dangereux, l’établissement de la liste nationale des experts en automobile, le fonctionnement de la commission nationale des experts en automobile (CNEA) habilitée sur le plan disciplinaire à instruire les poursuites et proposer des sanctions au ministre en charge des transports et la formation annuelle des experts en automobile agréés pour les procédures légales concernant les véhicules endommagés. La CFEA réunit les principales entités de l’expertise (ANEA, BCA Expertise, UPEAS, SEI) et assure une représentation professionnelle unique.
Pièces de réemploi : vers un arrêté d'application moins contraignant ?
Passer d’un aspect punitif à un aspect peu contraignant sur le plan réglementaire : tel devrait être le destin de l’article de la loi relative à la Transition énergétique obligeant les réparateurs à proposer, dès le 1er janvier 2017, des pièces de réemploi pour réparer les VP et les VUL hors garantie. Le texte, pour entrer effectivement en vigueur, attend désormais son arrêté d’application, en cours de rédaction mais qui pourrait bien n’être publié que dans les tous derniers jours de l’année 2016…
Les assureurs et le défi de la transition digitale
Toujours plus concurrencée, la filière traditionnelle de la distribution d’assurance doit faire sa révolution et miser davantage sur le digital
Rien ne va plus dans le monde de la distribution des assurances. Selon une dernière étude du cabinetPrecepta, les assureurs et leurs réseaux de distribution traditionnels cèdent du terrain face aux banques et à leurs produits d’assurance.
Une situation qui conduit les assureurs et leurs intermédiaires à trouver un nouvel équilibre entre conquête et fidélisation des clients « où le prix n’est plus le critère déterminant de choix » préviennent les experts de Precepta. Selon ces derniers, la satisfaction client est désormais une priorité stratégique. Si la technique s’avère indispensable, elle doit se conjuguer avec des compétences relationnelles pour instaurer la confiance, socle d’une relation client durable.
L’enjeu du digital
Si l’agence, où le taux de transformation clients est bien plus élevé que sur la toile, reste de loin le canal préféré de souscription, les intermédiaires doivent toutefois passer à la vitesse supérieure en matière de digitalisation pour revisiter la proximité relationnelle.
Aussi, le numérique peut accroître leur visibilité et leur notoriété à condition de publier régulièrement des contenus sur les médias sociaux et ainsi créer du trafic. Messagerie, mail, appels vidéo, échanges sur les réseaux sociaux sont autant de nouveaux modes de communication qui répondent aux nouveaux usages et attentes.
« Si aujourd’hui encore, le face-à-face demeure au cœur des modèles de distribution de l’assurance, elle devra de plus en plus composer avec la montée en puissance de modèles plus digitaux, poussés par les assureurs » conclut Precepta.
MIRKA 1230 à l'assaut de la poussière
Performant et pratique à l’emploi
Décliné en plusieurs versions, le 1230 dispose d’un filtre dont le nettoyage s’effectue soit manuellement soit à travers un dispositif automatique qui entre en action toutes les 15 secondes d’utilisation. La capacité de 30 litres et son poids contenu sous les 15 kg permettent à cet appareil compact d’être très mobile. Ses grandes roues améliorent la manœuvrabilité sur des surfaces irrégulières ou difficiles comme les caillebotis.
L’appareil peut même servir de petite servante grâce à uneastucieuse plate-forme sur laquelle peut s’arrimer un coffret de rangement pour les consommables et outils de la marque. Conscient de la qualité de ce nouvel extracteur, Mirka le garantit 3 ans.
SOLUTRANS 2017 sous le signe de la réalité virtuelle
Les préparatifs de l'édition 2017 de SOLUTRANS sont bien engagés par la Fédération française de carrosserie (FFC), organisatrice de l'évènement dont le site est visible ici. Ce salon international des solutions de transports routier et urbain (organisé du 21 au 25 novembre, à Lyon) sera notamment placé sous le signe de la mutation des métiers de la carrosserie. Robotique, digitalisation et réalité virtuelle transforment ces spécialités, notamment dans les domaines de la recherche et du commerce. L'accent sera donc mis sur les technologies du futur déjà en service dans de nombreuses entreprises novatrices.
Par ailleurs, Patrick Cholton, président de la FFC, annonce que tous les constructeurs de camions seront présents. Toutefois, les organisateurs regrettent que le groupe suédois Volvo soit absent (avec ses deux marques Volvo et Renault Trucks). Les organisateurs du salon espèrent toutefois que pour le public qui se rendra à Solturans, Renault Trucks, le local de l'étape, sera présent pour les nombreux collaborateurs de la marque française de la région.
Les marques qui montent traditionnellement de l'intérêt pour ce salon occuperont de grands stands (comme Mercedes, sur 2 000 m2). Patrick Cholton a aussi fait remarquer que certains exposants profiteront de SOLUTRANS, pour y effectuer des lancements de produits mondiaux. Du coté des utilitaires, les marques Renault, PSA, Mercedes et Iveco devraient aussi être au rendez-vous... Volkswagen, Fiat et Toyota pourraient aussi profiter du salon.
Comme il y a 4 ans, une large ouverture du salon devrait être faite en direction des jeunes (des écoles professionnelles et en recherche d'une orientation). D'autre part, toujours dans ce soucis d'ouverture, si le principe de « la nuit des routiers n'est pas reprise, il se pourrait bien qu'une ouverture soit faite dans cette direction, par le biais d'une exposition de camion décorés.
En ce qui concerne les animations, le centre de conférence, désormais situé au centre du hall 4, prendra le nom de Norbert Detoux (ancien président de la FFC et fondateur du salon). Un groupe de travail prépare actuellement un livre blanc sur la motorisation au gaz, qui sera transmis à des personnalités politiques à l'occasion de SOLUTRANS. Enfin, le président de la FFC affirme que les exposants inscrits sont d'ores et déjà plus nombreux qu'à la même époque, avant Solutrans 2015. L'annulation du RAI (salon d'Amsterdam) et de Courtais pourrait avoir un effet positif sur SOLUTRANS, car ce dernier pourrait être choisi pour la remise du Truck, Van et du Bus of the year.
Regain de rentabilité pour l'activité réparation
Les petites entreprises de la réparation automobile ont vu leur rentabilité progresser de 2,1% en 2015, révèle la Fédération des centres de gestion agréés (FCGA). Elle avait reculé de 2,9% sur 2014.
Les petites entreprises de la réparation automobile ont fait partie des rares entités qui ont enregistré une hausse de leur rentabilité sur 2015. En tout cas, c'est ce qui ressort de la dernière étude de la FCGA (ces statistiques sont établies sur la base des comptes annuels de près de 200 000 TPE adhérentes des Centres de gestion agréés membres du réseau FCGA/Anprecega).
Si leur chiffre d'affaires a baissé l'an dernier, en moyenne de 0,9% (idem en 2014), leur rentabilité s'est améliorée de 2,1% (-2,9% en 2014). Seul le secteur du transport a fait mieux, avec une augmentation de rentabilité de 2,2%."Principale explication à cette amélioration : des charges mieux maîtrisées et une gestion plus rigoureuse de la trésorerie dans les TPE", explique la FCGA.
A noter que la tendance du secteur de la réparation automobile étudiée par la FCGA a été confirmée par l'Insee. D'après les données de l'institut public, les recettes de l'ensemble du commerce et de la réparation automobiles se sont élevées à 110 milliards d'euros en 2015, soit une hausse de 3,7% par rapport à 2014.
Knorr-Bremse en passe de racheter HALDEX
Ce même conseil s’est montré au préalable plutôt favorable à la proposition de l’autre équipementier ZF (120 couronnes), à l’origine de l’OPA et qui détient 21,7 % du capital d’Haldex, qui n’a pas souhaité relever les enchères après une longue guerre entre les deux prétendant au rachat. En outre, ZF n’a pas pu recueillir la moitié du capital d’Haldex ce qui était une condition de poursuite du rachat.
Le site lyonnais de Renault Trucks a 100 ans !
Pour célébrer son centenaire, le site de Renault Trucks à Lyon organise une série d'événements qui valorisent l'établissement et ses salariés : parcours pour les familles des salariés en autobus Berliet de 1968 rénové pour l'occasion, exposition photo, conférence « Les femmes dans la Première Guerre Mondiale » assurée par Monique Chapelle, de la Fondation Berliet, réalisation d'un graff par le Lyonnais Franck Asensi, dit « Impackt , et démonstration d'une navette sans chauffeur 100 % électrique jusqu'au 23 novembre (elle peut transporter jusqu'à 15 personnes et rouler jusqu'à 45 km/h en toute sécurité). Petit rappel historique : installé à Vénissieux et Saint-Priest (à l'Est de Lyon) en 1917, Berliet, devenu RVI, puis Renault Trucks, devait servir de toute urgence la pressante demande en camions pour contribuer à l'effort de guerre de l'Armée française, en pleine Première Guerre mondiale. En un temps record, Marius Berliet a fait dessiner, construire, équiper son usine de Vénissieux tout en commençant à produire. Mais ce n'est pas tout : de là est aussi née la cité Berliet en 1917, pour les ouvriers, avec habitations, école, crèche et ferme (!). Le site s'est agrandi au fil des ans jusqu'à regrouper aujourd'hui plus de 4 000 personnes sur 180 hectares, partagés entre les communes de Vénissieux et Saint-Priest. Il abrite une unité d'assemblage de moteurs, une unité d'assemblage de ponts et d'essieux, un centre d'emboutissage et un centre de logistique de pièces de rechange, mais aussi une activité de recherche (1 300 personnes) et un studio de design. Point d'orgue de cette année de célébration, une cérémonie d'anniversaire s'est tenue le 10 novembre 2016 et a réuni tous les salariés de l'établissement de Lyon autour de Martin Lundstedt, président du groupe Volvo et Bruno Blin, président de Renault Trucks.