Les réparateurs encore réticents au montage de pièces achetées par leurs clients
Selon une étude réalisée par le cabinet ICDP, seuls 26% des réparateurs français acceptent de monter les pièces achetées en amont par leurs clients sur un site Internet ou au comptoir d’un distributeur. Ils sont en revanche assez nombreux à s’approvisionner sur les sites Internet BtoC.
Pour autant, même si le dirigeant de Mister Auto croit en une possible désintermédiation à terme, le montage de la pièce reste encore un frein au réel développement du marché de la pièce en ligne auprès des particuliers. Et si les sites de vente de pièces proposent bien un réseau de réparateurs pour monter les pièces, ils ne sont pas encore très nombreux à vouloir jouer le jeu.
Selon une étude du cabinet ICDP, présentée lors du symposium, seuls 26% des réparateurs français disent "accepter de monter des pièces achetées ailleurs". Un pourcentage faible et qui plus est, en baisse de 10 points par rapport à l’an dernier, a souligné Thomas Chieux, d’ICDP France. "Cette baisse peut s’expliquer peut-être par le fait que certains réparateurs ont finalement constaté que cela ne leur amenait pas beaucoup de business complémentaire en main d’œuvre mais que cela faisait en revanche le lit de cette concurrence", a indiqué M. Chieux. En effet, chez ceux qui acceptent de monter la pièce, cela représente en moyenne seulement 2,3 opérations par mois. Toutefois, 29% d’entre eux disent compenser la perte de la marge sur la pièce par une facturation plus élevée de la main d’œuvre.
Pour les 74% de réparateurs réticents à monter une pièce achetée "ailleurs" par le client, seuls 16% admettent le refuser parce qu’ils perdent la marge sur la pièce. Tous les autres avancent l’argument du manque de confiance en l’origine de la pièce et la peur d’être responsable en cas de soucis.
61% des réparateurs achètent en ligne
S’ils ne veulent pas monter la pièce achetée en ligne par leurs clients, ils sont en revanche de bons clients des sites Internet. Même s’ils restent globalement fidèle à leur distributeur (68% de leurs achats se font en moyenne auprès du même distributeur), 61% des réparateurs interrogés par ICDP déclarent acheter "de temps en temps" des pièces sur les sites de vente de pièces BtoC. Ils sont même 11% à déclarer acheter tous les jours des pièces sur ces sites et 19% plusieurs fois par semaine.
Les raisons invoquées par les professionnels sont les mêmes que celles des particuliers : 61% mettent en avant l’avantage prix, 34% le caractère pratique de l’achat en ligne (7j/7, 24h/24) et 28% la disponibilité de pièces difficiles à se procurer ailleurs.
60 exposants annoncés à Eurecar
Il reste un peu plus de quinze jours avant l'ouverture des portes du 4e salon Eurecar, le 3 décembre prochain (de 9h à 18h), au Palais des congrès de Bordeaux. Cette année, plus de 60 exposants (parmi lesquels 20 nouveaux) devraient être au rendez-vous de cet évènement organisé par la FFC Réparateurs du Grand ouest... MRA, agents de marque, mécaniciens, carrossiers, concessionnaires de la façade atlantique et leurs familles retrouveront aussi des exposants de la première heure, comme VBSA (qui présentera sa mallette de réparation rapide de pare-brise Terminator) ou le carrossier industriel Gaubert (et son véhicule de dépannage Pégase, avec 2,4 t de charge utile, accessible avec un permis VL).
En dehors de l'outillage, des services (comme l'application Care Care, permettant aux clients de suivre la réparation de leur véhicule...) et des nouvelles technologies, les professionnels pourront aussi découvrir les offres des assurances (contre le harcèlement, etc.), les outils de fidélisation client... Cet évènement familial est aussi un lieu d'échange convivial, entre réparateurs, équipementiers et sociétés de services. Du coté des animations, 200 baptêmes en Harley Davidson sont à gagner sur place...
Commerce & réparation : les entreprises vont moins mal
Evolutions 3ème trimestre 2016/3ème trimestre 2015
Le commerce de véhicules s’inscrit sur une bonne dynamique (-21% de défaillances d'entreprises au 3ème trimestre 2016 par rapport à la même période de 2015), mais l’entretien et la réparation (+6%) et la vente d’équipements au détail (+7%) peinent encore :
- moyenne concernant les entreprises du commerce & réparation de véhicules : 409 défaillances d'entreprises au 3ème trimestre 2016 contre 448 au 3ème trimestre 2015 (-8,7%).
Le transport routier de marchandises enregistre également une évolution très marquée (-19%) tandis que les autres activités de transport patinent (-1%), voire dérapent de +53% pour les taxis :
- entreprises de transport et logistique : 342 défaillances d'entreprises au 3ème trimestre 2016 contre 393 au 3ème trimestre 2015 (-13,0 %).
Evolutions sur 9 mois 2016/9 mois 2015
- Commerce & réparation de véhicules : 1 523 défaillances d'entreprises sur les 9 premiers mois 2016 contre 1 499 sur les 9 premiers mois 2015 (+1,6%)
- Entreprises de transport et logistique : 1 259 défaillances d'entreprises sur les sur 9 premiers mois 2016 contre 1 295 sur les 9 premiers mois 2015 (-2,5%)
Le Cemafroid reconnu organisme de recherche privé
Le ministère de l'Éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche a agréé le Cemafroid, pour exécuter des prestations de recherche et développement. Ceci, pour le compte de tiers, au titre des années 2016, 2017 et 2018. Cet agrément permet aux clients du Cemafroid de bénéficier des avantages fiscaux du crédit d'impôt recherche, lorsqu'ils font appel à cet organisme pour des prestations de recherche et développement.
Les laboratoires du Cemafroid sont dédiés aux activités d'essais, d'étalonnage et de recherche liées à la chaîne du froid (emballage, appareils de mesure, meubles, véhicules...). Leurs clients peuvent faire appel à eux pour de très nombreux aspects de la recherche : métrologie, mise au point d'un protocole d'essai, étude de marché, analyse réglementaire, étude de faisabilité, identification d'alternatives techniques pour la production de froid, etc. Transport, alimentation, pharmacie, agriculture... De nombreux secteurs sont concernés par les activités du Cemafroid, ancien organisme d'État devenu entreprise indépendante en 2010. Elle vise aujourd'hui à étendre son activité au niveau international.
Le prix "Trailer Innovation 2017" décerné au nouvel essieu SAF-HOLLAND
SAF-HOLLAND remporte le prix « Trailer innovation 2017 » pour son nouvel essieu » Saf Trak » motorisé à entraînement hydraulique.
« Nous sommes fiers que le SAF TRAK ait réussi à convaincre le jury. Le prix Trailer Innovation 2017 confirme que les produits SAF-HOLLAND répondent aux standards de qualité les plus exigeants, dont nos clients pourront bénéficier à l’avenir dans leur activité », a déclaré Detlef Borghardt, CEO du groupe SAF-HOLLAND.
L’essieu est optimisé pour des remorques dans la catégorie des 9 tonnes à benne basculante et à fond mouvant. En cas de besoin, le conducteur active le moteur auxiliaire d’une simple pression sur un bouton situé dans le véhicule tracteur. Le système détecte automatiquement le sens de circulation du véhicule et passe en mode stand-by lorsque le véhicule freine ou dépasse une vitesse définie. Il est réactivé lorsque la vitesse du véhicule baisse.
« L’essieu SAF TRAK a convaincu le jury par ses nombreuses qualités. Il constitue un investissement rentable sur la durée, conçu pour un usage au quotidien : il autorise des charges utiles plus élevées et bénéficie d’une durée de vie plus longue que certains tracteurs routiers », a déclaré Vincent Koel, Directeur Fleets Europe chez SAF-HOLLAND.
L’essieu peut se monter en post-équipement sur des remorques déjà en service. Les pièces telles que disques et plaquettes de frein, coussins de suspension ou roulements de moyeu étant identiques, les ateliers de réparation peuvent utiliser les mêmes pièces de rechange pour les deux types d’essieu.
Assurance : les contrats d'agréments 2017 surveillés comme le lait sur le feu
L’année 2017 approche à grands pas et, avec elle, les nouvelles versions des conventions commerciales passées entre assureurs et réparateurs. L’occasion pour les fédérations professionnelles de veiller de près à ce que les remises réclamées au carrossier par les compagnies et mutuelles d’assurance qui les agréent soient, conformément aux recommandations de la Commission d’examen des pratiques commerciales (CEPC), conditionnées à des volumes précis d’apport d’affaires…
Peinture : agiter la couleur pot par pot
Quand on évoque le nombre de clients carrossiers chez les fabricants de peinture, la réponse est systématiquement formulée en machines installées. Ces dernières ne sont ni plus ni moins que les armoires et autres meubles où sont stockés l’ensemble des pots de peinture, bases et vernis. Ceux-ci sont munis de mélangeurs. Chaque pot est coiffé d’un couvercle spécifique muni d’une hélice plongeant dans la peinture afin quelle soit agitée et prête à l’emploi à tout moment. Les mécanismes agitateurs sont assurés par un moteur électrique qui, via des poulies et courroies crantées ou pignons et chaînes, assurent la rotation de l’ensemble des hélices. Les armoires en tôle à plusieurs étages sont généralement modulables et peuvent accueillir plus de 100 pots de capacités différentes (0,5 à 5 litres). Chaque pot est parfaitement maintenu en place sur les étagères par des clips facilitant son accès et sa remise en place quelle que soit sa contenance. Ces armoires peuvent accueillir aussi bien les bases solvantées que les hydrodiluables. Pour ces dernières, des caissons spécifiques chauffés peuvent également être aménagés de manière à ce quelles soient hors gel. Des minuteries et autres programmes sont également prévus afin de gérer au mieux la mise en service de ces équipements. Enfin, des systèmes monopostes portables sont également disponibles. Leur avantage est qu’ils évitent de faire tourner pour rien une machine complète avec 120 pots de peinture, permettant ainsi de réaliser des économies d’énergie.
Assureurs : Agréments 2017 les volumes de sinistres doivent apparaître
Depuis février 2016, les avenants des contrats d’agréments doivent faire apparaitre obligatoirement les volumes de sinistres qui seront déployés l’année d’après chez les carrossiers. Une obligation légale selon les conclusions de la Commission d’Examen des Pratiques Commerciales.
De nombreux assureurs sont encore à la traîne sur le sujet. C’est pourquoi La FFC Réparateurs veille et veillera attentivement aux contrats 2017 afin que ces clauses volumétriques soient notifiées en bonne place. D’ici la fin de l’année, beaucoup de carrossiers vont renégocier leur contrat d’agrément auprès des compagnies d’assurances, plates formes de gestion de sinistres ou réseaux de carrosseries.
La FFC Réparateurs les encourage à être vigilants et exigeants car, depuis février 2016, les assureurs doivent faire figurer des volumes de sinistres ou de chiffre d’affaires en face des remises demandées.
La Commission d’Examen des Pratiques Commerciales (CEPC) a affirmé dans son avis n°16-8 que l’article L442-6-1-3° du code du commerce s’applique aux sociétés d’assurances et aux mutuelles d’assurances. Cela officialise donc l’obligation pour les assureurs d’intégrer les clauses volumétriques dans les conventions d’agréments signées avec les réparateurs automobiles. Et même au-delà, puisque l’obtention par les apporteurs d’affaires d’un avantage consistant en une remise sur les tarifs des réparateurs, sans engagement écrit en retour sur un volume d’achat prévisionnel et proportionné, engage leur responsabilité civile.
Résultat : sans précisions sur les volumes consentis, les réparateurs qui estiment avoir subi ou subissant un préjudice sur ce fondement, sont en droit d’engager une action judiciaire.
D’autre part, en vertu de l’article L.420-5 du code du commerce, ils pourront aussi demander la rémunération des services gratuits ou payés inférieurs au coût de revient (EAD, véhicules de remplacement, nettoyage intérieur et extérieur, etc.) qu’ils effectuent chaque jour au détriment de leur rentabilité.
Christophe Bazin, Secrétaire Général et Patrick Nardou, Président de la FFC Réparateurs se tiennent à la disposition des sociétés d’assurances pour négocier, au nom de leurs adhérents, les aménagements nécessaires à la mise en conformité des contrats proposés pour 2017.
La Fédération Nationale des Transports Routiers organise son congrès les 16 et 17 novembre
Le 71e Congrès de la FNTR (Fédération Nationale des Transports Routiers) se déroulera les 16 et 17 novembre 2016 au Beffroi de Montrouge (92).
Ce rassemblement a comme signature « Ouvrir la Route » : prévisions économiques, digitalisation, transition énergétique, infrastructures et véhicules du futur mais aussi protection sociale, CFA, détachement et cabotage, etc… « Autant d’enjeux de taille sur lesquels la FNTR vous propose d’être à l’avant-garde » mentionne la fédération qui attend plus de 1000 participants.
Durant les 2 jours seront abordés des sujets stratégiques comme les prévisions économiques 2017, la digitalisation du transport, le développement durable, la transition énergétique, l’emploi et le véhicule autonome.
Des intervenants de choix apporteront de précieux éclairages sur ces thématiques. Parmi eux : Anil Benard-Dende (DG de Showroomprivé), Delphine Batho (députée des Deux-Sèvres), Edouard Sauvage (DG GRDF) ou encore François Savoye (Renault Trucks).
40 exposants
Une quarantaine d’exposants pourront montrer les différents services qu’ils apportent au secteur. On pourra y rencontrer entre autres AD Poids Lourd, VDO Continental, DKV, Good Year, Lavance, Michelin, Scania, Renault trucks, Kögel, Stoneridge, etc…
Garages, le froid est une aubaine !
Avec un hiver qui se profile et l’arrivée des premières neiges en plaine, Euromaster rappelle les bons usages routiers pour affronter les conditions climatiques et générer du trafic dans ses centres.
Pneus, freins, feux, chaînes..., l’hiver arrive et Euromaster veut rappeler aux consommateurs qu'il convient de s’assurer que leur véhicule est prêt à affronter les premiers coups de froid.
Le spécialiste du pneumatique et de l’entretien courant dresse ainsi un rappel des bons usages à adapter en fonction des conditions climatiques qui s’installent. des arguments tangibles, que chacun peut reprendre à son compte pour convaincre des automobilistes.
20 % : c’est la réduction de la distance de freinage avec un véhicule équipé de pneus hiver en conditions hivernales.
10 000 : le nombre de kilomètres avant lequel il est important de faire vérifier son système de freinage, et, à défaut, une fois par an. Mesure de précaution d’autant plus importante en hiver que le froid peut occasionner une usure prématurée des flexibles de freins et des étriers.
1% : un feu déréglé de 1% vers le haut multiplie par vingt le risque d’éblouissement des autres usagers. Vérifier régulièrement le fonctionnement, la propreté et le réglage des projecteurs de son véhicule permet de mieux voir et être vu, alors que les chutes de neiges et averses de pluie se font plus fréquentes.
Enfin, savoir adapter son équipement en fonction des conditions climatiques, avec l’utilisation de chaînes et chaussettes à neige en zone montagneuse, par exemple, permet de circuler en toute sécurité.