Ponçage : du nouveau chez MIRKA

Le scandinave Mirka lance une nouvelle gamme d’extracteurs de poussières de ponçage…

La nouvelle gamme d’extracteurs de poussière proposée par Mirka est composée de 3 modèles : le 1230 L PC avec nettoyage manuel du filtre Push & Clean, le 1230 L AFC avec nettoyage automatique du filtre et le 1230 M AFC avec nettoyage automatique du filtre. Tous sont équipés d’un moteur puissant de 1 200 W et d’une turbine à un étage qui créent une dépression de 250 mbar avec un débit de 4 500 l/min et tous disposent également de la fonction de démarrage automatique «auto-start».

Ainsi les appareils se déclenchent dès que l’outil est en fonctionnement, ce qui non seulement limite les émissions sonores mais augmente également la durée de vie de l’extracteur. Ses grandes roues améliorent leur maniabilité sur des surfaces irrégulières et sur les grilles métalliques.

Enfin, une ouverture distincte située à l’arrière de l’appareil donne un accès facile au filtre sans à avoir à retirer la partie supérieure.

 


Digital : de l'or en barre

Le parc vieillissant est une manne pour la réparation. Pour partir à la conquête de ces parts de marché, le digital peut conforter les plus connectés des réparateurs. À condition d’être parmi les premiers à s’approprier le changement.

En 2015, 175 millions d’opérations d’entretien ont été réalisées, soient 5,7 par véhicule. « 63 % des automobilistes ont totalement délégué leur entretien à un professionnel et 28 % ont fait du do-it pour les opérations les plus simples comme changer les balais d’essuie-glace », indique Xavier Pacilly, directeur général France de GiPA*. Qui s’est partagé le gâteau ? Selon l’étude de l’analyste, les RA1 et RA2 détiennent 35 % des entrées atelier, contre 32 % aux MRA. Viennent ensuite les centres autos (15 %), les pneumaticiens (8 %) et les fast-fitters (6 %). Les réseaux constructeurs gardent la main sur 71 % des véhicules âgés de deux ans et moins, ce ratio tombe à 49 % sur les véhicules de 4 ans !
Dans ce contexte, GiPA s’est penché sur le phénomène Internet et les comportements des pros par effet miroir avec ceux des consommateurs. On apprend que 27 % des automobilistes utilisent le Web pour s’informer avec 12 % soulignant l’importance des commentaires en ligne sur les garages et 41 % préparent l’entretien de leur véhicule depuis leur écran. Sauf que 42 % des réparateurs sous enseigne ne sont pas convaincus de l’efficacité du Web pour leur business, même poussés par leur tête de réseau. Quant à la pose de pièces achetées sur le Web, les plus réfractaires sont les concessionnaires (74 %). Idem pour les fast-fitters (69 %), les agents (63 %) et 49 % des enseignes de distributeurs. A contrario, on s’aperçoit que 60 % des centres autos, 62 % des pneumaticiens et 54 % des MRA sans panneau acceptent la pose, « avec application d’une majoration de 33 % sur la facture, car ils y voient une opportunité de business », analyse Xavier Pacilly.
Enfin, à l’heure d’un monde hyper digitalisé, seuls 46 % des réparateurs tous secteurs confondus ont déjà entendu parler du véhicule autonome et 38 % de la voiture connectée. Un dongle ? Jamais pour 39 % des MRA grossistes et 20 % des centres autos. « Le taux de connaissance est cependant en hausse, mais les réparateurs restent éloignés des sujets liés à la connectivité », observe Xavier Pacilly. La lame de fond de la digitalisation passera par un vrai travail d’évangélisation.
*Dans le cadre de la Journée du Garac connecté.
 
  • Les TPE peu branchées
Les très petites entreprises prennent le virage digital mais avec lenteur. Ils sont encore 45 % (artisans, commerçants et prestataires de services) à être totalement déconnectés. Pire : sur cette part, 80 % affirment même qu’ils ne seront jamais présents sur la Toile. Et c’est seulement après des années de résistance acharnée que les entrepreneurs découvrent la messagerie électronique et ses possibilités : facturation, prospection, fidélisation, relation avec les fournisseurs, les clients, l’administration, les partenaires… Désormais, 63 % reconnaissent l’utiliser régulièrement dans le cadre de leur activité professionnelle.
 
  • ENTRETIEN PREDICTIF
Opération démystification
Comment transformer un réparateur en VRP connecté ? Grâce aux dongles, lancent les enseignes de réparation. Certaines s’y attellent officiellement. Le Xee est diffusé depuis plusieurs mois chez Norauto et Midas, l’Akolyt de Drust a fait son apparition chez Flauraud pour son réseau Club Auto Conseil. Les autres sont plus discrets mais devraient leur emboîter le pas. Ces petits boîtiers en post-équipement sont décidément au cœur de toutes les attentions : Oocar, Fun2drive de Bosch, iCAN d’Actia, Texa CARe… Fidélisant, préventif, innovant, technologique… Soit, mais la question du modèle économique du dongle chez les indépendants se pose toujours. Vente pure à l’automobiliste, intégré dans un contrat d’entretien (comme chez Mobivia) ou offert ? Toutes les expérimentations commerciales sont envisagées, à l’heure où l’entretien prédictif devient le Graal avec son lot de services associés (éco-conduite, assurance, entretien, revente…).
Les boîtiers n’ont pas convaincu tous les réparateurs dont un quart ne voient pas l’intérêt de recevoir directement les informations de l’automobiliste ! Mais les mentalités changent. « Nous avons pris la température lors de salons comme Inotech et nous avons bien senti leur intérêt de pouvoir faire de l’entretien prédictif avec des outils innovants qui pourraient fidéliser et doper leur trafic atelier », indique David Manhes, le directeur du Centre Technique Auto Flauraud, à propos du boîtier Akolyt. D’où également le programme My Car Connected proposant une présence digitale sur le site www.meilleur-garagiste.com, des devis, prises de rendez-vous en ligne et accueil tablette en atelier et un CRM pour la relance client…
Dans un contexte de crise récurrente, avec des entrées atelier en chute libre (- 14 millions en sept ans pour atteindre 38 millions) et 30 % des clients qui vont d’abord sur Internet pour chercher le bon plan et prendre rendez-vous, le MRA n’a vraiment plus le choix. « Il est loin le temps du seul dépliant dans la boîte aux lettres : 67 % des relances SAV sont réalisées par les concessionnaires via leurs outils CRM, 57 % par les fast-fitters, 44 % par les centres autos… mais 14% par les MRA », lançait Florence Galisson en pleine convention Précisium. La digitalisation est donc en marche : Précisium et Top Garage avec Drivista.com de Groupauto, Proximeca ou encore Euro Repar Car Service ont leur vitrine qui permettent de générer des devis en ligne. Autodistribution annonçait début 2016 la digitalisation de 85 % de son réseau AD Garage via un site dédié et la prise de rendez-vous en ligne depuis un site mobile. Son site www.ad.fr a dépassé 1,2 million de visiteurs uniques en 2015, « et les chiffres ont encore explosé en 2016 », ajoute Yannick Savina. Satisfecit du directeur marketing d’Autodistribution qui a reçu le Trophée du Digital aux Grands Prix des Réseaux. Les choses avancent.

Cession de créance : l Macif condamnée en Ile-de-France !

La FFC-Réparateurs vient d’annoncer la victoire en première instance de l’un de ses adhérents, établi à Cormeilles-en-Parisis (95), contre la Macif, coupable selon le Tribunal de Grande instance de Pontoise d’avoir contourné la procédure de cession de créance. Celle-ci a été officiellement simplifiée le 1er octobre dernier mais la mutuelle d’assurance n’en est pas à sa première incartade en matière d’irrespect de cession de créance. Cette affaire-là, toutefois, lui coûtera la somme de 18 000 euros !


Quand la discipline des experts suscite débat

Notre récent article sur la réactivation, par décret, de la Commission nationale des experts en automobile (CNEA), chargée notamment des procédures disciplinaires contre les fauteurs de trouble de la profession, a suscité certains commentaires acerbes de la part de nos lecteurs. Certains y sont même allés d’un petit ping-pong bien senti, témoin de la tension qui règne dans le métier. Parole, donc, à «Expert réellement indépendant» et «Expindep», aux pseudonymes proches mais aux positions clairement éloignées…


Quand "60 millions de consommateurs" se penche sur l'entretien auto

Dans son dernier numéro, l’association "60 millions de consommateurs" analyse la flambée du coût de l'entretien auto. Et explore les pistes pour mieux contenir son budget… en oubliant un peu vite les réparateurs indépendants !


Matthias Wissmann élu nouveau président de l'OICA

Le président de la VDA, Matthias Wissmann a été élu président lors de l’assemblée générale de l’OICA organisée à Moscou le 21 octobre dernier. 

Matthias Wissmann, président de la VDA (Association de l’industrie automobile allemande), est élu président de l’OICA pour un mandat de deux ans. Il succède à Yong Geun Kim, président de la Kama (Association des constructeurs coréens). 

Lors de cette assemblée générale de l’OICA, Dong Yang, président de la CAAM (Association chinoise des constructeurs automobiles), a été élu premier vice-président en remplacement de Matthias Wiessmann. Enfin, Christian Peugeot, président du CCFA (Comité des constructeurs français d’automobiles) conserve le poste de trésorier de l’organisation. 

Créé en 1919, l’OICA regroupe actuellement 39 associations à travers le monde, y compris dans tous les grands pays de production automobile en Europe, en Amérique et en Asie.


Les garagistes prennent leur revanche !

Les petites entreprises de la réparation automobile ont vu leur rentabilité bondir de 2,1% en 2015, révèle la Fédération des centres de gestion agréés (FCGA). Elle avait reculé de 2,9% sur 2014.
 
Une fois n'est pas coutume, les petites entreprises de la réparation automobile ont fait partie des rares entités qui ont enregistré une hausse de leur rentabilité sur 2015. En tout cas, c'est ce qui ressort de la dernière étude de la FCGA (ces statistiques sont établies sur la base des comptes annuels de près de 200000 TPE adhérentes des Centres de gestion agréés membres du réseau FCGA/Anprecega).
Si leur chiffre d'affaires a baissé l'an dernier en moyenne de 0,9% (idem en 2014), leur rentabilité a en revanche bondi de 2,1% (-2,9% en 2014). Seul le secteur du transport a fait mieux avec une augmentation de rentabilité de 2,2%. L'ensemble des secteurs ? Ici, il y a eu une baisse de rentabilité de 0,8%, soit beaucoup mieux qu'en 2014 (-3,4%). "Principale explication à cette amélioration : des charges mieux maîtrisées et une gestion plus rigoureuse de la trésorerie dans les TPE", explique la FCGA.

A noter que la tendance du secteur de la réparation automobile étudiée par la FCGA a été confirmée par l'Insee. D'après les données de l'institut public, les recettes de l'ensemble du commerce et de la réparation automobiles se sont élevées à 110 milliards d'euros en 2015, soit une hausse de 3,7% par rapport à 2014.


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La FFC Réparateurs défend les carrossiers au colloque de la CEPC

La CEPC ( Commission d’Examen des Pratiques Commerciales ) a organisé le 13 octobre dernier un colloque à l’occasion de ses 15 ans au sein de l’Assemblée Nationale.

3 tables rondes ont été organisées auxquelles a participé la FFC Réparateurs. Les thèmes des 3 tables rondes portaient sur le rôle et la place de la CEPC dans les relations commerciales,  les relations commerciales à l’heure du numérique et les pratiques et le droit des relations commerciales.

La FFC Réparateurs a attiré l’attention de la CEPC sur la situation actuelle du marché de la carrosserie réparation. « Ce colloque constitue une instance privilégiée de dialogue entre les représentants des différents acteurs que sont les carrossiers et les assureurs. Pour cela, nous tenons à remercier la Présidente de la CEPC, Annick Le Loch », a déclaré, Patrick Nardou, Président de la FFC Réparateurs, accompagné de Jean Pais, Vice-Président, et de Christophe Bazin, Secrétaire Général.

« La CEPC, garante de l’équilibre des relations commerciales, a commencé à montrer qu’une autre approche du modèle commercial français devait être développée et qu’une autre réalité était mise en avant. Il s’agit du rôle des producteurs, notamment de services liés aux sinistres automobiles, que sont les carrossiers réparateurs. Ces derniers sont garants de la sécurité routière et ils ont une obligation de résultat : une réparation de qualité, faite selon les règles de l’art et ce service a un coût incompressible. Bien sûr, la CEPC aboutit à mettre en évidence des pratiques illicites, comme les clauses volumétriques. Mais malheureusement, le fossé est immense entre un avis pris par la CEPC et le quotidien des carrossiers qui restent sous la dépendance économique des assureurs », a ajouté Patrick Nardou.

De son côté, Jean Pais a rappelé que « Nous, carrossiers de la FFC Réparateurs, nous nous engageons, à faire vivre au quotidien les avis de la CEPC, à faire appliquer la Charte de 2008 entre réparateurs et assureurs, demandée à notre initiative et signée sous l’égide de la CEPC. Nous contribuons au respect de la loi sur le libre choix du réparateur. Mais la FFC Réparateurs, tout comme la CEPC, a besoin d’alliés pour faire appliquer au quotidien, sur le terrain, les textes adoptés. Nous espérons que le Ministère de l’Economie donnera les moyens aux instances de contrôle et de sanction comme l’Autorité de la Concurrence et la DGCCRF de faire vivre les avis de la CEPC pour rétablir l’équilibre indispensable des relations commerciales ».

Pour clore la séance, Nathalie Homobono, directrice générale de la DGCCRF, a annoncé un renforcement de l’équipe de la CEPC en 2017, avec l’objectif de continuer à soutenir les travaux réalisés par la CEPC et à faire vivre les avis de cette commission.

La FFC Réparateurs dit en avoir en a pris bonne note.


EURECAR, programme des conférences et tables rondes

Le 3 Décembre prochain, de 9h à 16h, se tiendra la 4ème édition d’ EURECAR, le salon professionnel des réparateurs auto du Grand Sud-Ouest.

A partir de 11h, un espace TV proposera aux professionnels des mini-conférences, animées par Eric Dournes, dont le programme figure ci-dessous :

11 h -Le VO comme source externe de croissance : 3 points clés pour réussir, présenté par VO Infos. Autour de 3 spécialistes, l’objectif de la table ronde « Atelier VO » sera de présenter aux carrossiers et garagistes les étapes à suivre pour se lancer ou développer le négoce automobile.

12 h –La mixité aujourd’hui : de plus en plus de jeunes femmes s’intéressent aux métiers de la réparation. Comment évoluent-elles dans un milieu typiquement masculin ?Les Répar’Actrices, soutenues par le fond Social Européen, apporteront leurs expériences. Ines TAITTINGER un parallèle avec sa passion de Femme Pilote. Delphine « Mécanicienne » d’une écurie de Twingo de compétition, Girl’s Twin Cup viendra enrichir le débat !

15 h –La voiture connectée, une course d’avenir ? Les analystes ciblent une nette réduction des accidents pour 2030. Réalité ou utopie, il faut s’y préparer. Jean-Marc PIERRET, Directeur de la rédaction du journal Après-vente Auto animera cette table ronde. Patrick NARDOU (Président de la FFC Réparateurs) et Christophe BAZIN (Chargé de mission de la FFC Réparateurs) apporteront leur point de vu.

16 h 30 – Les Olympiades des Métiers 2017. Un Coup de Chapeau pour cet évènement dont les finales naionales se dérouleront à Bordeaux et remise du Trophée Coup de Coeur à tous ceux qui oeuvrent dans l’ombre. Appel à tous les chefs d’entreprise de la Nouvelle Aquitaine pour une mobilisation maximum autour de cet évènement. Soutenons les jeunes qui mettront notre filière en lumière.


La FFC Réparateurs garde l'oeil sur les carrossiers "accidentés"

Même si les baromètres trimestriels de la FFC sont au beau fixe depuis le début de l’année, la FFC Réparateurs estime que les difficultés des carrossiers sont probantes et garde donc un œil vigilant sur le secteur.

C’est peut-être par «pudeur» que les carrossiers cachent une situation bien moins rayonnante qu’ils ne semblent le dire. La FFC Réparateurs estime cela par rapport aux chiffres d’affaires réellement déclarés. En effet, selon une analyse réalisée à partir des bilans 2015, l’organisation professionnelle constate que 10% des carrossiers sont dans une situation financière très critique (dépôt de bilan latent ou cessation de paiement imminente). En outre, 50% sont en difficulté et ne dégagent plus ou très peu de résultats. Et qui dit peu de résultats positifs, dit impossibilité d’investir dans du nouveau matériel, de recruter du nouveau personnel, voire difficultés à payer convenablement les salariés…

«Et ce n’est pas la pression grandissante des assureurs via leurs réseaux d’experts, sans compter les retards de paiement de certains assureurs ou plateformes de gestion de sinistres peu scrupuleux qui vont changer la donne», estime la fédération, qui assure en outre qu’une enquête est justement menée par la DGCCRF sur les pratiques de ces compagnies. Devant ce que la FFC considère comme une «situation alarmante», il est donc particulièrement nécessaire d’intervenir régulièrement auprès des pouvoirs publics, comme dernièrement au sujet des taux horaires imposés et des prestations gratuites exigées par les assureurs. Ce qui au passage représente un manque à gagner de TVA et d’impôts pour l’État !

Enfin, « la FFC Réparateurs surveillera aussi très attentivement les avenants de contrats d’agréments 2017 qui devront, en face des remises accordées, faire apparaître obligatoirement les volumes de sinistres qui seront déployés l’année prochaine chez les carrossiers. Une obligation légale selon les conclusions de la Commission d’Examen des Pratiques Commerciales début 2016 », assure l’organisation professionnelle.