La FFC Réparateurs surveille de près les agréments 2017

Les avenants de contrats d'agréments 2017 des apporteurs d'affaires seront très attentivement surveillés par la FFC Réparateurs. Ils devront, en face des remises accordées, faire apparaitre obligatoirement les volumes de sinistres qui seront déployés l'année prochaine chez les carrossiers. Une obligation légale selon les conclusions de la Commission d'examen des pratiques commerciales début 2016.

Cette position de la Fédération est la suite logique de sa rencontre, en juin dernier, avec les autorités du ministère des Finances et celui de l'Intérieur (voir 43049) au sujet des taux horaires imposés et des nombreuses prestations gratuites exigées par les assureurs. Des éléments totalement contraires à la loi et que nous avons déjà dénoncé à la DGCCRF. Par ailleurs, Christophe Bazin, secrétaire général de la FFC Réparateurs et Benjamin Labonne, président de la FFC Réparateurs Auvergne ont signalé au cabinet de Michel Sapin les énormes manques à gagner en TVA et en impôts que cette politique des prix bas implique.

Si le baromètre FFC de la carrosserie réparation - fondé sur un sondage déclaratif - est au beau fixe depuis le début de l'année, il ne masque pas, pour autant, les difficultés rencontrées par de nombreux carrossiers. Ainsi, l'analyse par la FFC des informations 2015 collectées par l'INPI (et retranscrites sur le site société.com) laisse apparaître que 10 % des carrossiers sont dans une situation financière très critique (en dépôt de bilan latent ou cessation de paiement imminente), 50 % sont en difficulté et ne dégagent plus ou très peu de résultats... Une situation aggravée par la pression grandissante des assureurs via leurs réseaux d'experts et les retards de paiement de certains assureurs ou plateformes de gestion de sinistres peu scrupuleux.


La Carrosserie FRANCIS prend de la hauteur

Non seulement la Carrosserie Francis vient de fêter son 60e anniversaire, mais en plus, elle vient de fournir deux véhicules exceptionnels à l'un de ses clients. Ces derniers sont des grues PM, montées sur des camions Man TGS. Elles peuvent atteindre 44 m de haut, avec une puissance de 100 t/m. Ces véhicules sont destinés à des fournisseurs de matériaux, dans le secteur du BTP. Seules quatre grues de ce type sont en circulation en France. La moitié d'entre elles ont donc été montées dans les ateliers du carrossier basé à Blenod-Lès-Toul et Ludres (54). Cette activité est un facteur de croissance important pour cet industriel, qui bénéficie d'un agrément Utac depuis 2008.


Hayon compact à double déploiement chez DHOLLANDIA

Le spécialiste du hayon élévateur présente le DH-SO6.20, son dernier hayon rétractable à double déploiement.

Visant à maximaliser la stabilité de sa plate-forme sous charges lourdes, ce modèle dispose de bras de levage et d’une plate-forme renforcés. Il embarque un système ingénieux permettant de bloquer le mécanisme de levage dans les glissières en position de travail et de pressuriser la plate-forme contre le seuil arrière de la carrosserie.

Ce dispositif purement mécanique permet de s’affranchir de capteurs ou de composants électroniques vulnérables qui pourraient être source de dysfonctionnement lors d’intempéries. La plate-forme du DH-SO6.20 est composée d’une partie fixe en acier qui sert également de barre anti-encastrement et de deux parties pliantes en aluminium faciles à déployer par l’utilisateur. Grâce à son design compact, ce hayon se monte – pour une profondeur de plate-forme identique – sur un porte-à-faux de véhicule plus court que les autres modèles de la gamme (DH-SO8.20 et DH-SO7.20).

Le DH-SO6.20 est commercialisé, en standard, en finition galvanisée et est disponible avec des capacités de levage de 1 500-2 000 kg et des profondeurs de plate-forme de 1 800-2 000 millimètres.


Les ventes de camions bondissent

Sur les six premiers mois de l’année les ventes de camion affichent leur dynamisme avec une hausse de 13,6 % pour les tracteurs et de 21,4 % pour les porteurs lourds, soit en cumul une progression de 16,9 % (30 559 ventes) par rapport à fin août 2015. La part de marché des porteurs s’établit à 44 %, celle des tracteurs à 56 %.

Scania affiche la plus forte progression, à + 28,3 %, avec 3 473 ventes sur le premier semestre. Renault Truck reste la marque la plus vendue sur le marché français avec 8 128 immatriculations (15,1 % de progression).

Ce dynamisme du marché s’explique par un effet de rappel lié au besoin de renouvellement du parc après plusieurs années de vieillissement, renouvellement rendu attractif par des perspectives d’activité positive sur les deux ou trois ans à venir dans le bâtiment et les travaux publics.

« Ainsi, le marché 2016 s’établira à un niveau supérieur à celui de 2015, au-delà de 43 000 unités » calcule la Chambre syndicale internationale de l’automobile et du motocycle.

Le marché des bus et cars est moins réjouissant avec une évolution de marché de – 2,4 % (4 592 ventes) par rapport à fin août 2015. Le segment des bus recule de 4 %, celui des cars de 1,7 %. La prévision d’un niveau de marché des bus et cars 2016 légèrement inférieur à celui de 2015 se confirme.


Le Mondial de l'Automobile 2016 reste millionnaire

La 119ème édition du Mondial de l’Auto 2016 était celle de tous les dangers après l’absence de nombreux constructeurs dont les marques de luxe. En franchissant tout juste la barre du millionième visiteur le jour de sa fermeture le 16 octobre dernier, le Salon assure l’essentiel mais ne s’exonère pas, lors de sa prochaine édition 2018 celle de ses 120 ans, d’une vraie révolution digitale.
Le Mondial de l’Automobile 2016 reste millionnaire : l’essentiel est assuré pour cet évènement berceau de l’automobile mondial depuis 119 ans. Avec 1 066 439 visiteurs, le Mondial demeure le salon automobile le plus fréquenté au Monde mais enregistre tout de même une perte de 14% de visiteurs par rapport à son édition précédente. L’équipe d’AMC Promotion organisatrice de l’évènement via le CCFA et son nouveau commissaire général Jean-Claude Girot, nommé il y a quelques mois pour sauver le Salon, peuvent pousser un ouf de soulagement. La barre psychologique du million de visiteurs aura été franchie dans la douleur mais l’essentiel est assuré.

Le Mondial n’est plus le bienvenu à Paris

Même si cette baisse de 14% du nombre des visiteurs pourrait être à mettre au regard des 15 à 30% de baisse constatés sur tous les événements nationaux depuis le 13 novembre 2015. Le baromètre HotelCompset de MKG Consulting fait état d’ailleurs d’un taux d’occupation moyen des hôtels en recul de 9,6 points par rapport à la période de référence de 2014 lors de la précédente édition. Pour expliquer cette désaffection, on pourrait aussi rappeler que l’automobile n’est plus la bienvenue à Paris. Une ville où la municipalité a fait de la lutte contre le diesel et l’automobile en général l’axe de sa politique de développement de sa mobilité écologique.

Le résultat d’une mutation digitale de l’automobile

La vraie raison est ailleurs : c’est évidemment le manque d’évolution digitale de ce Salon grand public qui apparaît aujourd’hui complètement décalé par rapport aux nouvelles habitudes de consommation d’un automobiliste hyperconnecté. Malgré les efforts des organisateurs pour moderniser l’événement et le rendre plus digital et plus compatible avec l’évolution des habitudes de consommation, les premiers retours des constructeurs ne sont pas très bons. Même si, dans son communiqué, AMC Promotion rappelle, en effet, que « 93% des visiteurs ont été satisfaits à très satisfaits de leur visite. En progression d’un point par rapport à 2014 ». Et de rappeler que « les prises de commandes et de contacts ont augmenté de 50% versus 2014 pour de nombreux exposants ».

Dans les mois à venir, une réflexion sur l’avenir du Mondial de l’automobile sera très certainement menée tant au niveau du format et de la durée du Salon comme de son évolution digitale en phase avec les nouvelles habitudes de consommation. L’enjeu : assurer la pérennité de l’évènement à travers cette 120ème édition qui pourrait marquer une rupture.


Assureus et carrossiers : la grande peur du véhicule autonome

Les véhicules autonomes et semi-autonomes annoncent une réduction de 80% de la sinistralité d'ici 2030, prédisent les Augures. Les assureurs, qui ont peur de l'accident industriel, pensent déjà à assurer la «mobilité multimodale», puisque l'essentiel de leur chiffre d'affaires en assurance automobile “classique” doit s'évaporer. Si les prédictions sont vraies, les carrossiers, eux, doivent aussi commencer à repenser leurs entreprises...


Non, le parc auto français n'a pas 10 ans ou plus, mais bien 8,8 ans !

Fin du suspens : le parc automobile français est bel et bien âgé de 8,8 ans et non pas de 10 à 10,5 ans, affirme le CCFA (Comité des Constructeurs Français d'Automobiles), chiffres et explications à l'appui...


Volker Mornhinweg nouveau président de la branche utilitaires de l'ACEA

Lors du Salon IAA à Hanovre, Volker Mornhinweg a été élu président du comité du véhicules utilitaires de l’Acea (Association des constructeurs européens d’automobiles).

Directeur monde de Mercedes-Benz Vans et vice-président exécutif, Volker Mornhinweg est élu président de la branche véhicules utilitaires de l’Acea. Il succède à Klaus-Dieter Schürmann, directeur financier de Skoda.

Le comité des véhicules utilitaires de l’Acea regroupe Daimler, Fiat Automobiles Chrysler, Ford Europe, Iveco, Opel, Groupe PSA, Renault, Toyota et Volkswagen Group.

Agé de 60 ans, Volker Mornhinweg est diplômé de l’université d’Esslingen (Allemagne). En 1980, il a débuté sa carrière chez Daimler en tant qu’apprenti au montage des moteurs de l’usine de Sindelfingen en Allemagne, puis il devient ingénieur après l’obtention de son diplôme. En 1990, il est promu chef du service automation de Daimler. En 1998, il est nommé directeur de la préparation produit à l’usine de Sindelfingen. En 2002, il devient responsable des process de planification des usines Mercedes-Benz dans le monde. Par la suite, il est nommé responsable du site de Marienfelde de Mercedes-Benz en Allemagne. En 2003, il est en charge du développement des postes des managers exécutifs à la direction centrale des ressources humaines de Daimler. En 2005, il prend la tête de Mercedes-AMG. Depuis 2010, il est directeur monde de Mercedes-Benz Vans et vice-président exécutif.


Code de la route : CHEREAU place ses salariés devant leurs responsabilités

L'article 15A de la loi J21 (« de modernisation de la justice ») a été adopté hier par l'Assemblée nationale. A partir de 2017, il obligera les entreprises à dénoncer leurs salariés en cas d'infractions au code de la route... De son coté, le carrossier Chereau - spécialisée dans la fabrication de véhicules sous température dirigée - affirme appliquer cette règle depuis 10 ans. Dès le 17 octobre 2006, une note interne de mise en application de cette décision interne à l'entreprise mentionnait que « tout personnel de l'entreprise amené à utiliser un véhicule de société dans le cadre d'un quelconque déplacement, supportera pleinement toutes les conséquences de ses infractions au Code de la route, ou toute autre infraction », afin d'inciter ses salariés à respecter la réglementation.

L'entreprise justifie cette mesure en expliquant qu'il s'agit à la fois d'une question d'image et de sécurité : « image, car nous concevons et commercialisons des matériels de transport et souhaitons des salariés exemplaires sur la route ; sécurité, car depuis toujours, c'est un des grands axes prioritaires de l'entreprise vis à vis de ses salariés et de ses clients »... Une démarche que de nombreuses autres entreprises ont dores et déjà adopté.


VEHIXEL devient Busmaster d'Iveco Bus

Le constructeur carrossier français VehiXel est devenu Busmaster Iveco Bus. Une consécration pour le carrossier qui travaille depuis plus de trente ans a l'aide de châssis Iveco. En remettant le titre au salon Autocar Expo à Lyon Eurexpo, le constructeur italien reconnaît sa compétence industrielle et technologique, sa pérennité, et sa solidité économique. VehiXel est devenu le 16e carrossier Busmaster d'Iveco Bus en Europe.