L'enseignement auto francilien aura son campus

A compter du printemps 2018, l'Anfa, initiatrice du projet, l'Aforpa, l'INCM, le Garac et le GNFA se réuniront sur un même site pour regrouper l'ensemble de l'offre de services que compte la branche automobile en Ile-de-France.

Installé à Guyancourt (78), sur le site de l'enseigne Chambre d'agriculture d'Ile-de-France, le futur campus des services de l'automobile et de la mobilité s'annonce d'ores et déjà comme un lieu unique en son genre. A quelques centaines de mètres de Techno Centre de Renault, prendront place d'ici le printemps 2018 les cinq plus grands acteurs de l'enseignement francilien, qui ont choisi d'unir leurs forces pour donner naissance à un site vitrine de leur savoir-faire qui permettra de rassembler et de former aussi bien des apprentis que des étudiants ou des salariés via de multiples diplômes (Enseignements en préapprentissage, CAP, Bac professionnels, CQP, licences professionnelles, diplômes d'ingénieur, formations à destination des salariés, etc.).

Plus d'un millier de personnes attendues

A compter de la rentrée 2018, un millier de personnes pourront être accueillies sur ce campus qui comprendra treize ateliers de mécanique et de technologie pour l'automobile, la moto et le cycle, ainsi qu'un quatorzième dédié aux véhicules industriels. 1900 mètres carrés de surface seront consacrés à l'enseignement général alors que deux laboratoires de recherches seront également construits. En outre, un amphithéâtre de 250 places pouvant accueillir des véhicules, un hall, un showroom et des salles de réunion permettront au site d'accueillir des événements tels que des présentations de produits, des salons ou encore des expositions.

Le Garac y installera ses formations d'ingénieur

Chacun des cinq organismes prenant part à ce projet profitera par ailleurs d'un espace qui lui sera dédié. Numéro un de l'apprentissage en Ile-de-France, l'Aforpa s'y installera logiquement aux côtés de l'Institut national du Cycle et du Motocyle (INCM), qui bénéficiera ainsi d'un second emplacement avec celui du Bourget (93). Implanté à Argenteuil (95), le Garac déménagera quant à lui ses formations supérieures (ingénieur) tout en ambitionnant de développer à Guyancourt des licences professionnelles. Enfin, le GNFA et l'Anfa, initiatrice de ce projet, transféreront dans ces nouveaux locaux leurs sièges régionaux implantés jusqu'alors à Sèvres (92).

"Créer des pôles de compétences spécialisés"

 La pose de la première pierre de ce campus a été réalisée ce mercredi 28 septembre en présence de Jérôme Chartier, premier vice-président du Conseil régional d'Ile-de-France en charge de l'Economie et de l'Emploi, de Bertrand Mazeau, président de l'Anfa, de Stéphane Rivière, gérant de la SCI des services de l'automobile et de la mobilité détenue par cette dernière, ainsi que de François Deligne, maire de Guyancourt. Si le montant précis de ce projet n'a pas été communiqué, l'Anfa et sa SCI, financeur de ce campus avec la région Ile-de-France, ont simplement indiqué que leur contribution dépassera les 20M€. Lors d'une courte élocution, Jérôme Chartier s'est félicité de cette initiative tout en rappelant que "ce campus s'inscrit dans un projet régional plus global avec l'ambition de créer des pôles de compétences spécialisés".


Jean-Claude Girot : "Le Mondial 2016 va montrer que l'automobile est toujours pourvoyeuse de beaucoup d'emplois"

Entre l’augmentation des nouveautés présentées par les constructeurs, le développement des animations et l’ouverture à de nouveaux acteurs, le salon de Paris offre un spectacle qui vaut le déplacement, assure Jean-Claude Girot, le nouveau commissaire général du Mondial de l'automobile.  

Autoactu.com : Est-ce compliqué d’arriver sur un projet comme le Mondial de l’Auto quelques mois avant l’échéance ?
Jean-Claude Girot : Même si je n’étais pas dans l’exécution, en tant qu’administrateur j’en suivais le cours. Quand je suis arrivé il y a 4 mois et demi beaucoup d’options avaient été prises. A mon arrivée, les grandes actions étaient lancées et beaucoup de choses n’étaient pas concrétisées. Il a fallu prendre des décisions rapides et engagées : la vente aux enchères Coys n’était pas finalisée, la zone sport n’était pas lancée, la zone moto n’était pas concrétisée y compris l’exposition cinéma pour laquelle j’ai nommé un commissaire invité Mathieu Flonneau pour la réalisation du catalogue et la finalisation du choix des véhicules. 

Autoactu.com : Comprenez-vous que certains constructeurs privilégient d’autres salons et ne seront pas à celui de Paris ?
Jean-Claude Girot : Je ne commente pas les stratégies commerciales des clients qu’ils soient anciens ou futurs. Ce que les visiteurs retiendront et verront, c’est ceux qui sont présents. J’aurais préféré qu’ils soient tous là. La plupart pense que le salon de Paris est très important, compte tenu du nombre de visiteurs et des commandes qu’ils réalisent.
Nous avons d’ailleurs de nouveaux exposants, comme Plastic Omnium, Sony qui présentera en avant-première son nouveau casque, Samsung qui présentera son nouveau simulateur, Voitures Noires, Blablacar. Nous avons des constructeurs qui ont agrandi leur stand, comme Tesla qui a doublé de surface.

Autoactu.com : Ce que disent les "absents", c’est que le coût est trop élevé et ne correspond plus aux modes de communication actuels...
Jean-Claude Girot : Vous savez, si les constructeurs investissent, c'est que le retour sur investissement est satisfaisant; Et ce qui coûte cher aux exposants c’est d’abord la qualité de leur stand et je constate que nous aurons cette année encore des stands superbes. 
C’est un vieux salon qui a toujours su s’adapter et qui est devenu une institution dont nous fêterons les 120 ans en 2018. Le Mondial de Paris reste un grand évènement, et d'ailleurs cette année nous aurons 35% de nouveautés en plus annoncées par les constructeurs. 

Autoactu.com : Qu’est-ce qui a changé concernant la répartition des espaces pour cette édition dans le hall 1 ?
Jean-Claude Girot : 
Nous avons gardé la même répartition qu’il y a 2 ans. Elle avait bien fonctionné et nous avons maintenu cet équilibre.
Les changements que nous avons faits sont, par exemple, d’avoir mis le CNPA dans le hall 1 (plutôt que dans le hall 2) pour qu’ils soient avec les constructeurs français et la Fiev. De cette façon, tous les acteurs de la filière automobile, de l'amont à l'aval, sont représentés dans le même hall. C'est un signal fort.  
Nous avons également déménagé et agrandi la piste électrique dans le hall 3 et le service presse dans le hall 2 pour le rendre plus central et donné plus d'espace de travail aux journalistes. 

Autoactu.com : Qu’en est-il pour cette édition placée sous le signe de l'« l’Auto-mobilité » ?
Jean-Claude Girot : 
Pour la première fois, il y aura trois véhicules GNV à l’essai. Cette énergie n’est pas très développée en France pour les véhicules particuliers, contrairement à l’Italie et l’Allemagne.
La piste d’essai pour les véhicules électrique dans le hall 3 sera plus facile d’accès et mieux placée. Il y a 2 ans le nombre d’essais réalisés a été de plus de 10 000, je ne peux pas vous dire combien nous en aurons cette année. Nous ne maîtrisons pas bien le nombre de véhicules qui seront mis en essai, et les constructeurs gardent des "cachoteries". Orange mettra également des véhicules électriques pour faire la démonstration de leurs technologies.
Nous accueillerons également les constructeurs motos, comme Yamaha, Kawasaki, Triumph, Peugeot Scooter qui ont saisi l’opportunité de venir. Le mondial de Paris, ce n’est pas que l’automobile.

Autoactu.com : Vous avez organisé sur le site VentesPrivées.com la vente de billets pour la soirée d’inauguration du 29 et pour l’accès au salon à des tarifs préférentiels. Pouvez-vous nous dresser un bilan de cette opération ?
Jean-Claude Girot : 
Nous sommes très sollicités pour la soirée d’inauguration du 29 et nous avons décidé de proposer à la vente 100 billets sur le site VentesPrivées.com, ce qui est attractif et nouveau pour le salon de Paris. Nous avons également mis en place des actions commerciales sur notre site avec un billet à 14 € pendant le mois de juillet.
Mais pour 16 euros, qui est le prix normal d'une entrée, vous pouvez passer une journée très riche compte tenu de la qualité et de l’ensemble de ce que nous proposons. Outre les nouveautés présentées par les constructeurs, nous proposons un espace sport avec la FFSA qui organise cette année encore la détection de jeunes talents sur la piste Rallye Jeune, l’exposition "l’auto fait son cinéma" avec des véhicules exceptionnels, la vente aux enchères Coys qui aura lieu le 8 octobre et depuis cette année des motos. 
Nous proposons aussi une entrée gratuite pour les enfants de -10 ans et un tarif à 9 € pour les jeunes de -25 ans. 

Autoactu.com : Pensez-vous pouvoir augmenter le nombre de visiteurs ?
Jean-Claude Girot : 
Compte tenu de toutes les nouveautés que nous avons mises en place et des prévisions de hausse des immatriculations du CCFA, dans une conjoncture normale je pense que nous aurions dépassé les chiffres du dernier salon. Mais il y a des éléments que je ne maîtrise pas et avec la baisse du tourisme à Paris à cause des événements, nous nous attendons à une baisse. Cela dit je ne me focalise pas sur le nombre de visiteurs mais sur la visibilité des exposants grâce aux nouveaux modes de communications mis en place. Le monde de la voiture et le salon se mettent aux goûts du jour. 
Ce qui est également intéressant cette année c'est que nous aurons des exposants qui viennent pour organiser des embauches comme Voitures Noires qui annonce le recrutement de 1 000 personnes, le CNPA qui annonce également 1 000 postes à pourvoir et BMW qui organise des sessions de recrutement. Le salon va montrer que l’automobile est toujours pourvoyeuse de beaucoup d’emplois. 

Autoactu.com : Quels sont ces nouveaux moyens de communication que vous avez mis en place ?
Jean-Claude Girot : 
A partir du 2 octobre les gens pourront faire une visite virtuelle de certains stands. Nous avons fait un partenariat avec l’Argus et le salon sera filmé pendant 3 jours et 3 nuits et les images seront accessibles sur notre site. Cela permettra à ceux qui le veulent de préparer leur visite, et à ceux qui ne peuvent pas venir, de profiter du salon.
Nous aurons également une WebTV en partenariat avec France TV Pluzz où nous aurons 4 émissions par jour en direct faites avec le CCFA. 
Toutes ces visites virtuelles vont inciter les gens à venir.

Autoactu.com : Parmi les nouveautés, il y a aussi le Forum de l’innovation, pouvez-vous nous en parler ?
Jean-Claude Girot : 
En partenariat avec la French Tech, nous organisons une journée de conférence dédiée à l’innovation dans la mobilité, Mondial Innovation Forum. Huit start-up ont été sélectionnées pour pitcher et quatre d’entre elles seront sélectionnées pour intégrer le programme « Start-up Sesame Mobility » pendant 1 an qui leur permettra d’être accompagnés dans leur développement international. 
Nous aurons deux ministres qui seront présents, M. Sirugue, secrétaire d’Etat à l’Industrie, pour l’ouverture de ce forum et Mme Lemaire, secrétaire d’Etat au numérique et à l’innovation, pour le discours de clôture. 

Autoactu.com : En période électorale, on imagine que vous aurez de nombreuses visites officielles, les élus et les candidats ?
Jean-Claude Girot : 
Nous aurons plusieurs ministres, plusieurs candidats, des ex-ministres. Beaucoup de choses se décident au dernier moment. Pour des questions de sécurité je ne peux pas vous en dire plus.


Patrick GRUAU, élu entrepreneur de l'année

Un prix qui vient récompenser le travail entrepris depuis plus de 30 ans à la tête de la société familiale par le dirigeant du constructeur-carrossier éponyme.

Organisée conjointement par le cabinet Ernst&Young et le magasine L'Express, la 24e édition du prix de l'Entrepreneur de l'Année s'est tenue le 22 septembre dernier. A cette occasion, Patrick Gruau s'est vu décerner ce titre pour la région Ouest. Le jury a ainsi souhaité mettre à l'honneur le travail de ce dirigeant, arrivé dans l'entreprise familiale il y a plus de trente ans et à sa tête depuis vingt-huit ans, qui a contribué à faire de Gruau le numéro un européen de son secteur. 

Particulièrement honoré par cette récompense, Patrick Gruau a souhaité la dédier à sa famille, "qui m'a fait confiance il y a plus de trente ans, mais aussi à tous les managers qui m'entourent et l'ensemble des 1350 collaborateurs, qui donnent le meilleur d'eux-mêmes pour pérenniser et développer notre groupe familial". Fondé en 1889, celui-ci a généré l'an dernier un CA de 210M€ au travers de 50000 transformations de véhicules réalisés sur ses 18 sites de production. 

Parmi les autres gagnants de cette édition 2016, on retrouve notamment Jacques-Antoine Granjon, le patron du site Vente-Privée (région Ile-de-France), Kévin Polizzi, à la tête du spécialiste des datacenters et des solutions hauts-débits, Jaguar Network (région Méditerranée), Daniel Harari de Lectra, éditeur de logiciels (région Sud-Ouest), ou encore Frédéric Minssieux, dirigeant de Clauger, spécialiste du froid industriel (région Auvergne Rhône-Alpes).


Parallax, les couleurs de demain pour BASF

BASF se dote d’un nouveau nuancier de 65 teintes destiné à l’industrie automobile. Baptisé « Parallax » en référence à l’effet optique qui veut qu’un objet apparaisse de différente couleur selon l’angle de vue, il présente les teintes de demain. C’est Glasurit, marque premium de BASF, qui se charge de réaliser ces nouvelles couleurs.

Aujourd’hui, les tendances européennes s’étendent du rouge sang saturé à des tons de rouge et de vert plus atténués jusqu’aux dégradés d’anthracite et de noir. On ne peut pas prédire à l’avance si une couleur deviendra une teinte automobile produite en série ou pas. Certaines couleurs sont d’ores et déjà prêtes à aller en série, d’autres teintes avec de nouveaux effets peuvent nécessiter un peu plus de temps pour être développées.

Véronique Barbier, responsable régional marketing conclut: « Travailler sur les nouvelles tendances en matière de teintes et d’effets spéciaux est fascinant; mais il faut toujours anticiper les problèmes que cela pourra poser au client final en cas d’incident nécessitant une réparation. C’est ce que Glasurit s’attèle à faire avant de lancer les démarrages en série! »


Un nouveau patron en France pour le groupe BPW

Le dynamique Vincent Bucaille à quitté BPW. Pas de doute que l'on va le voir réapparaître avec son talent communicatif chez un concurrent.... En attendant, on vient d'apprendre qu'il est remplacé par Nicolas Verdeille, un spécialiste du secteur des équipements qui avant d'arriver chez BPW a opéré chez Bosch, Federal Mogul et notamment chez GKN. Avant de passer chez BPW, son dernier poste était DG de Mahle-Behr. Sa mission pour le groupe allemand BPW est de continuer le travail débuté par Vincent Bucaille : développer, outre les essieux, les autres productions de l'entreprise, comme les équipements de signalisation électriques Emax, les fermetures Hestal ou la télématique, qui est le dernier pôle de croissance externe de BPW. Rappelons qu'il n'y a pas encore si longtemps, BPW n'était que le grand spécialiste des essieux pour tous les types de véhicules et pas seulement de remorques pour les camions, une situation qui est devenue qu'un vieux souvenir pour cette entreprise familiale.


Diesel : Libération zappe Euro 6 pour les poids lourds

Dans son édition de mercredi (21 septembre) le quotidien Libération a publié un article de 2 pages avec le titre suivant : Diesel : l'Europe dans le gaz. Hormis de répéter les dires de l'ONG Transports & Environnement que les voitures Euro 5 produisent trois fois plus d'oxydes d'azote (NOx) sur route (en laboratoire, elles émettent 180 g/1 000 km de NOx), le quotidien oublie de parler des poids lourds. Respectant les délais très sévères de l'UE pour la mise en place d'Euro 4, puis 5 et depuis le 1er janvier 2014, Euro 6 les constructeurs de véhicules industriels se veulent être les « meilleurs élèves » sur le plan environnemental avec une baisse drastique de l'ensemble des émissions polluantes et donc pas seulement les NOx, ce qui choque tant l'ONG Transports & Environnement. Non seulement ces mêmes constructeurs sont en avance dans le domaine de l'antipollution au point qu'ils ont présenté au salon IAA des solutions alternatives telles que des motorisations au gaz (ne fonctionnant pas qu'au gaz naturel pour véhicules ou GNV) mais aussi électriques. Iveco réfléchit à la possibilité de prolonger le dispositif hybride sur ses bus (Urbanway chez Iveco Bus et GX chez Heuliez Bus) en y ajoutant une fonction « full électrique » permettant de rouler plus longtemps à l'électriicité. Une démonstration a été faite au dernier salon Transports publics en juin rapporte notre confrère Autocar & Bus Infos dans son n°163 daté d'août-septembre. Mercedes est celui qui souhaite franchir le cap le premier. Il a annoncé au salon d'Hanovre l'arrivée de véhicules 100 % électriques sur le marché en 2018


Les Trophées Truck, Van et Bus of the Year not été attribués à Scania, à Wolkswagen et à Solaris

Les membres du jury du camion, du van et du bus de l'année se sont réunis pour élire le camion de l'année : ce sont les Scania S et R qui ont remporté le trophée devant la nouvelle génération de moteurs de Mercedes et l'Iveco Stralis LNG. Côté utilitaires, le Volkswagen Crafter A décroché la palme devant le l'utilitaire conçu par le groupe PSA. côté vehicule de transport de personnes, c'est le Solaris Urbino 12 électrique qui A été élu Bus de l'année 2017.


La FFC à Hanovre

Aujourd'hui débute le salon de l'IAA de Hanovre (Allemagne). Les Français participant à cet événement - le plus grand sur le plan mondial - peuvent faire un détour par le pavillon de la FFC et du salon Solutrans (Hall 24 A 05). Ils pourront notamment y rencontrer les représentants de la filière française du véhicule industriel. C'est aussi pour eux l'occasion de découvrir les produits exposés par plusieurs équipementiers et carrossiers, membres de la fédération : ACGB, Boyriven, Cabreta, Lecapitaine, So Light et Trimat..


Camions, cars et équipementiers en vedette au 66e salon IAA d'Hanovre

Le plus grand salon des véhicules industriels du monde, l'IAA à Hanovre, ouvrira ses portes ce jeudi. Les professionnels du transport routiers seront comblés étant donné les nombreuses premières annoncées. Côté camions, il y aura notamment la première sortie des Scania grands-routiers S et R. Puis la présentation du prototype de camions mi-lourds Mercedes électriques, les e-trucks. Toujours sur le stand de l'Etoile, il devrait aussi y avoir, non pas un grand-routier comme le Future Truck 2025, mais cette fois la première sortie d'un fourgon. Chez Renault, on y présentera plusieurs éditions spéciales : un K dénommé Skorpion pour le marché allemand et un T High Edition qui regroupe tous les équipements de confort possibles et imaginables... Du côté des autocars, soulignons qu'Iveco dévoilera un tout nouveau modèle qui vient compléter la gamme actuelle pour assurer les liaisons régionales ou nationales, les services de navette ou les missions touristique sur moyennes distances. Chez Man, le lancement d'un autocar est également programmé. Il pourrait s'agir du remplaçant du Lion's Coach. Ce salon exposera moult nouveautés technologiques et parmi elles, le Future Bus de Mercedes partiellement à conduite autonome comme ce fut le cas pour le FT 2025. Tous les grands équipementiers et pneumaticiens sont bien sûr à Hanovre. Sur le stand Continental, il y aura la lecture « tête haute » et chez ZF, le nouveau dispositif de freinage de sécurité conçu avec Wabco qui permet d'éviter une collision, mais aussi de passer à côté du véhicule devant. Plus d'infos sur lien ci-dessous.


IAA 2016 ouvre ses portes jeudi !

Du 22 au 29 septembre se tiendra la 66e édition du salon IAA Véhicules Industriels à Hanovre.

Les origines de l’IAA remontent à plus de 100 ans. En 1897, 8 véhicules automobiles ont été exposées au public à l’Hôtel Bristol de Berlin. En raison de son succès, l’événement a été scindé en 2 en 1991. Les années impaires l’IAA se consacre aux voitures particulières et se tient à Francfort et les années paires le salon est dédié aux véhicules utilitaires et se tient à Hanovre.

En 2014, la 65ème édition du salon IAA Véhicules Industriels a attiré 2066 exposants de 45 pays et 250 000 visiteurs.

C’est le premier salon au monde pour la mobilité, le transport et la logistique. Ses innovations globales, les exposants des différentes industries, les conférences et les visiteurs de choix représentent une opportunité professionnelle incontournable.

Véritable événement international, plus de la moitié des exposants vient de l’étranger. Plus exactement de 44 pays différents. La Chine, l’Italie, La Turquie, les Pays-Bas et la France figurent parmi les plus nombreux.

Informations pratiques :

Horaire

De 9 heures à 18 heures

Prix

Entrée semaine du 22 au 29 septembre :  22

Entrée weekend du 24 au 25 septembre : 13

Tarif réduit : 7

Entrée après-midi après 13h : 10

Entrée famille valable le 24 et 25 septembre : 24

Entrée conducteur routier : 10

Entrée Full-event : 69

Enfant – de 7 ans : gratuit 

Handicapé : gratuit  (Incl. une personne accompagnante )

Plus d’informations :

http://www.iaa.de/fileadmin/user_upload/2016/english/downloads/visitors/IAA_CV_2016_Visitorinfo.pdf