SRA : les assureurs ouvrent-ils enfin le dossier du prix des pièces captives ?
Et voilà que SRA (Sécurité et Réparation Automobiles), émanation des assureurs et pourtant très ancien et avisé observateur du prix des pièces, prend brutalement et ouvertement position contre les tarifs des pièces captives, tout particulièrement ceux pratiqués par les constructeurs français.
Les assureurs veulent-il enfin ouvrir ce dossier qu'ils contournent depuis si longtemps ? Et si oui, pourquoi ?
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Le prix des pièces de carrosserie continue d'augmenter
Dans sa dernière note, SRA s'émeut de l'augmentation continue du prix des pièces de carrosserie et pointe d'importantes incohérences de pricing dans différents pays européens.
Dans la dernière lettre de SRA (Sécurité et Réparation automobiles), organisme technique et statistiques rattaché à la Fédération française de l'Assurance, le président Frédéric Maisonneuve écrit : "Encore et toujours... les pièces de carrosserie augmentent et plus vite que la main-d'oeuvre. Alors que la facture totale de la réparation-collision croît de 2,6 % en 2015, l'augmentation du coût des pièces s'élève, elle, à +3,4 %. Au global, la part dans la dépense 'matériel' des assureurs atteint 48,7 %, leur valeur maximale enregistrée ces dernières années."
Frédéric Maisonneuve renvoie aussi à quelques chiffres éloquents issus de l'étude comparative européenne réalisée par Insurance Europe. Le bouclier avant (pièce la plus remplacée après sinistre) de l'Opel Corsa coûte 309 € en Allemagne (pays du constructeur), mais 371€ en France (pays importateur), soit un delta de près de 20 %. A l'inverse, celui de la Peugeot 208 coûte 205 € en Pologne alors qu'en France, il est facturé 307 €, et celui de la Renault Megane III coûte 222€ en Grande-Bretagne, mais 346€ en France, soit un écart de plus de 50 % dans les deux cas. Sur la Renault Clio IV, le prix du capot s'établit à 373 € en France, contre 280 € en Allemagne, soit 33 % de plus dans le pays du constructeur.
Et Frédéric Maisonneuve de conclure en deux temps. Primo : "Il est tentant d'en déduire que le prix des pièces de carrosserie ne se réduit pas aux coûts des matières premières, de production, de logistique et autres, mais dépend bel et bien d'un prix de marché que seule la concurrence, par la pièce de qualité équivalente, par exemple, pourra tempérer. Secundo : "Parmi les pays concernés, seule la France n'applique pas la clause de réparation. Est-ce une conséquence expliquant ces écarts ?"
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