Pratiquez-vous la facturation "divers" ?

La Fédération française de la carrosserie s’est intéressée à cette ligne de facturation, qui concerne des frais extrêmement variés selon les ateliers.

Sur la facture des carrosseries on connaît les lignes « pièces », « main-d’œuvre » et « ingrédients de peinture ». Moins courante est la ligne « divers ». Selon une étude de la Fédération Française de Carrosserie, seules 20 % des carrosseries laisseraient apparaître cette ligne de facturation. Pour les trois quarts d’entre elles, il s’agit là de facturer les petites fournitures et les consommables comme les vis, les rivets, les agrafes ou encore des joints. Vingt-cinq pour-cent des ateliers y facturent eux le recyclages des déchets et 10 %, les produits de nettoyage. Plus surprenant : 3 % des ateliers facturent en « divers » le prêt de véhicule et les frais de parking.

Le montant moyen de ce poste « divers » s’élève à 10 euros, soit moins de 1 % de la facture totale. Il n’en reste pas moins que 17 % des clients sont intrigués par cette ligne et demandent des explications. Des éclaircissements que 3 % de la clientèle a du mal à saisir, tout comme parfois les assureurs (6 %).


BASF présente les tendances couleur de demain

En mai dernier, les designers de BASF ont dévoilé leur nouveau nuancier de tendances couleurs destiné à l’industrie automobile. Baptisé « Parallax », il présente les teintes préférées des acheteurs de voitures de demain.

Le thème générique de la collection de cette année, qui comprend 65 teintes, est« Parallax », un terme qui renvoie à l’effet optique selon lequel un observateur peut percevoir un objet de couleur différente selon l’angle de vision. Transposé à l’évolution des tendances, il souligne deux points de vue contradictoires qui distinguent notre monde moderne : d’une part la fascination du monde virtuel et, de l’autre, un véritable désir d’expression de soi.

Outre les tendances chromatiques générales, les tendances varient en fonction des différents pays et des régions. Pour ce qui est de l’Europe, l’identité et l’individualité restent un sujet fondamental, notamment face à la numérisation ultra rapide de la vie quotidienne. Il est ici question de rechercher un moyen de s’adapter à un monde numérique de plus en plus en réseau sans perdre de vue les expériences de la vie réelle et les identités personnelles.

Les couleurs tendances européennes expriment cette association de thèmes émotionnels et techniques à travers des couleurs intenses. Celles-ci s’étendent du rouge sang saturé – une couleur intuitivement liée aux émotions fortes – à des tons de rouge et de vert plus atténués jusqu’aux dégradés d’anthracite et de noir. Le noir, qui est l’une des principales couleurs automobiles depuis de nombreuses années, est particulièrement soutenu et sombre grâce à un effet innovant.

On ne peut pas prédire si une tendance couleur va rapidement devenir une teinte automobile produite en série ou pas. Certaines couleurs tendance sont d’ores et déjà prêtes à aller en série, d’autres teintes avec de nouveaux effets peuvent nécessiter un peu plus de temps pour être développées.


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ANFA : un budget en croissance de 24 % en 2015

En 2015, l’ANFA, organisme paritaire collecteur mandaté par les partenaires sociaux pour financer et mettre en œuvre la politique de formation de la branche des services de l’automobile, a collecté l’an passé 229,4 millions d’euros (contre 185,5 millions en 2014).

Dans le détail :

-  25,4 M€ pour la contribution au CIF et au fonds paritaire de sécurisation des parcours professionnels ;
-  62,2 M€ pour la contribution à la professionnalisation, aux plans de formation et au compte personnel de formation (CPF) ; 
-  64,4 M€ au titre de contributions conventionnelles et de versements volontaires ;
-  29,8 M€ de taxe fiscale ;
-  47,6 M€ de taxe d’apprentissage.

L’ANFA a soutenu 400 établissements en charge de la formation des apprentis et des jeunes sous statut scolaire, pour un montant de 63,4 millions d’euros, et a financé le perfectionnement de 2 352 formateurs et enseignants.

Avec 57 000 jeunes formés, dont 20 000 apprentis et 6 000 jeunes en contrat de professionnalisation (+ 21 % par rapport à 2014), les effectifs en alternance représentent 6,5 % des salariés de la branche (contre 3,2 % tous secteurs confondus). En outre, la rentrée 2015 enregistre un rebond significatif avec près de 14 % d’apprentis supplémentaires inscrits dans les CFA de la branche.

Après la réforme de la formation professionnelle et afin de favoriser l’utilisation du CPF, l’ANFA a rénové 85 certificats de qualification professionnelle (CQP) et un titre à finalité professionnelle dans les domaines d’activité inscrits au Répertoire national des qualifications des services de l’automobile (RNQSA). Elle a également participé au suivi pédagogique des formations de l’enseignement supérieur en collaboration avec les universités et écoles partenaires.

Actions réalisées en formation continue

Avec un investissement de 75,9 millions d’euros (progression de 11 % sur un an), l’ANFA a financé la formation continue de près de 115 000 stagiaires (progression de 23 %). Dans ce cadre, 1 145 dossiers CPF ont été financés pour un montant de 3,2 millions d’euros.

Dans le cadre du plan Compétences Emplois 2013-2015, l’ANFA a accompagné 2 122 entreprises de moins de 10 salariés dans la formation et la préservation des emplois de leurs salariés. Ainsi, 483 entreprises ont bénéficié d’un diagnostic GPEC et 41 ont fait l’objet d’un accompagnement à la mise en œuvre des préconisations issues du diagnostic.

L’accompagnement des demandeurs d’emploi repose désormais sur le financement des préparations opérationnelles à l’emploi (POE). L’engagement financier pour 2015 atteint 529 000 euros et concerne essentiellement des actions collectives.

Rappel des chiffres

- Collecte au titre de l’OPCA : 152 M€ ;
- Collecte au titre de la taxe d’apprentissage : 47,6 M€ ;
- Collecte au titre de la taxe fiscale : 29,8 M€ ;
- Total des collectes : 229,4 M€ (185,5 en 2014).

Formation des jeunes :
- 31 000 lycéens ;
- 20 029 apprentis et 6 000 jeunes en contrat de professionnalisation, dont 1 600 jeunes en CQP (Certificat de qualification professionnelle), soit 6,5 % des salariés du secteur.

Formation continue :
Près de 112 000 actions de formation continue financées pour un montant total de 71,4 M€ :
- 40 815 stagiaires issus d’entreprises de moins de 10 salariés pour 23,8 M€ ;
- 20 149 stagiaires issus d’entreprises de 10 à moins de 50 salariés pour 12,3 M€ ;
- 24 867 stagiaires issus d’entreprises de 50 à moins de 300 salariés pour 17,1 M€ ;
- 26 517 stagiaires issus d’entreprises de plus de 300 salariés pour 18,2 M€.

Démarches certifiantes :
- 661 tuteurs et maîtres d’apprentissage formés pour un montant de 150 000 € ;
- 1 145 CPF financés pour un montant de 3,2 M€ ;
- 623 périodes de professionnalisation financées pour un montant de 1,2 M€ ;
- 149 préparations opérationnelles à l’emploi (POE) pour un montant de 529 000 €.


EQUIP AUTO : le changement, c'est maintenant !

Arrivé il y a un peu plus d’un an à la présidence de la Fédération des industries des équipements pour véhicules (FIEV), Jacques Mauge a fait du renouveau du Salon Equip Auto une de ses priorités. Pour rappel, le Salon appartient majoritairement à la Fiev, dont il représente l’un des principaux actifs.

Ce n’est plus un secret pour personne, le grand évènement de notre filière connaît des moments délicats. Des questions apparaissent sur son positionnement et son modèle économique, et les grands exposants potentiels tendent à s’en détourner. En l’état actuel des choses, la manifestation doit composer avec un contexte « automobile » peu favorable. La France, pays mature en la matière, perd son attractivité et ses industriels qui par ailleurs se concentrent. Les regards sont davantage tournés vers l’International et les marchés en croissance. Les décisions sont plus centrales avec comme épicentre européen l’Allemagne, capitale de l’automobile, où règne le Salon Automechanika qui remporte les suffrages à l’heure du choix.

Concentration également au niveau des grands distributeurs, qui capitalisent sur l’International et sont désormais détenus par des fonds d’investissement en quête d’un maximum de rentabilité. La présence de ces importants groupes de distribution sur un Salon doit désormais se traduire en chiffre d’affaires. Or c’est justement ce que peine à assurer Equip Auto dans son format actuel. Au moment des arbitrages budgétaires sont privilégiées les rencontres maison.

Pour autant, bien loin de prendre une posture défaitiste, Jacques Mauge fait preuve d’un tonifiant enthousiasme. Le président, qui a multiplié les rencontres, le sait bien : une nouvelle histoire est en train de s’écrire, celle de la mobilité globale connectée offrant des nouvelles ouvertures et son lot de nouveaux acteurs de tout bord. Les services automobiles deviennent plus que jamais le nerf de la guerre. Autant de belles opportunités pour redonner une légitimité à notre Salon national.

Le souhaitable vertueux retour des constructeurs

Grands absents du Salon depuis des lustres, les constructeurs y retrouveront logiquement leur place, alors que tout converge vers le multimarquisme et la fin d’un certain dogmatisme. Dans le sillage de leur retour, tous leurs poissons-pilotes : le cercle vertueux que cherche à mettre en place Jacques Mauge. Étape par étape, lui et son récent comité d’orientation orchestrent cette mutation que l’on verra sans doute apparaître d’ici à Equip Auto 2021. Si l’innovation demeure plus que jamais la clé de voûte du Salon, le défi sera toutefois de préserver certains fondamentaux comme celui de la réparation et son socle d’adeptes.

Une première marche au changement va être franchie dès l’édition de 2017 avec le déménagement de Villepinte à Paris porte de Versailles. Une étape cruciale pour redorer l’image du Salon, qui se fixe trois ambitions pour l’édition à venir : convivialité, innovation et business.

Faire d’Equip Auto le grand rendez-vous des technologies et des services automobiles, tel est le souhait de Jacques Mauge. Le responsable ne manquera pas d’aller à cette fin rencontrer les organisateurs des autres Salons « automobiles », petits ou grands, pour discuter mutualisation des moyens, voire plus. Il y a sans doute des synergies à trouver au service de la rentabilité de chacun. Des discussions vitales pour tous.


Une aide financière pour "des garages plus sûrs"

L’Assurance maladie étend son dispositif d’aides à la prévention des risques pour les professionnels de l’entretien et de la réparation automobiles.
Une aide financière pour « des garages plus sûrs »
Convention nationale d’objectif, accompagnement des professionnels des TPE… Au cœur des actions de prévention des risques, la CNAMTS (Caisse nationale de l’assurance maladie des travailleurs salariés) renforce son soutien aux professionnels de l’entretien et de la réparation automobiles.

En débloquant une aide financière simplifiée à l’échelle nationale pour les entreprises de moins de vingt salariés, elle entend lutter contre les risques chimiques et les troubles musculo-squelettiques. Deux risques particulièrement présents dans la carrosserie-peinture. À l’avenir, 40 % des investissements en équipements de prévention des garages seront pris en charge par l’organisme.

Dans le même temps, afin de toujours mieux sensibiliser les professionnels, les réunions d’informations accidents du travail/maladies professionnelles (AT/MP) seront reconduites chaque année. Une démarche qui se complète d’actions dans les ateliers, en coordination avec les Carsat.

 

Carrosserie : les peintres doivent se protéger plus

Les peintres ne se protègent pas assez ! Les fabricants de peinture tentent, chacun à leur manière, de rappeler ces règles connues de tous, mais parfois oubliées…


Prévenir pour ne pas avoir à guérir

S’il paraît évident pour tout travailleur de prendre soin de son matériel, de l’entretenir, de le manipuler avec attention, dans le respect de règles établies, nombreux sont ceux qui négligent régulièrement leur outil de travail principal, à savoir eux-mêmes.
En 2014, la Sécurité sociale a comptabilisé 621 111 accidents du travail. Cela représente 3,7 milliards d’euros imputés aux entreprises et 38,5 millions de journées de travail perdues. Dans le secteur automobile, on évalue le nombre d’accidents du travail ayant entraîné un arrêt à 14 000 et le nombre d’incapacité de travail à 520 000. Les chiffres sont importants et peuvent mettre à mal une société, jusqu’à la pousser à déposer le bilan. Au-delà du coût financier, ces accidents de travail peuvent aussi entraîner le décès des collaborateurs (530 en 2014).

Il suffit parfois, pour éviter les conséquences importantes que nous venons de citer, de prendre certaines mesures simples et surtout de former ses équipes :

- Aux principes de la prévention. 
- À l’identification et l’analyse des risques d’un poste de travail. 
- Aux notions élémentaires d’anatomie.

Pour vous accompagner, le GNFA vous propose différentes formations allant d’une demi-journée à deux jours vous permettant de mieux évaluer les risques pour vos salariés et votre entreprise afin de les réduire au maximum.


Les regroupements continuent dans le monde des équipementiers

L'équipementier allemand SAF-Holland a fait une offre d'un montant de 4,2 milliards de couronnes suédoises (444 millions d'euros) pour reprendre Haldex, spécialiste suédois des systèmes de freinage. De son côté, le groupe allemand Continental prévoit de racheter Hornschuch, spécialiste des films et surfaces synthétiques.


Partenariat Fiat-Durisotti pour le TPM

C'est à Durisotti que Fiat s'est adressé pour aménager l'intérieur du nouveau Doblò pour le transport des personnes à mobilité réduite (TPMR)... Une activité particulièrement encadrée et nécessitant un savoir-faire pointu. C'est la raison pour laquelle, dès 1995, le constructeur italien a créé le programme Autonomy, afin de faciliter la vie des personnes handicapées (remises, conditions de ventes et de service après-vente spécifiques, etc.).

De son coté, le carrossier - habitué à ce type de transformation - a proposé deux versions de ce modèle. Le Doblò TPMR offre cinq places (dont un fauteuil roulant), disponible avec une motorisation de 95 ou de 120 ch. Tandis que le Doblò Maxi permet de transporter six personnes (dont une en fauteuil roulant), avec un moteur de 120 ch. Il a été réalisé sur les bases des modèles destinés aux taxis, navettes d'aéroport, transports collectifs, etc. Tous deux ont été décaissés pour améliorer accessibilité et confort à l'intérieur. Il sont dotés d'une rampe d'accès manuelle, légère et résistante, repliable en deux parties et rabattable dans le coffre.


Iveco et Lamberet livrent des camions "zéro pétrole" à Transalliance

Le transporteur Transalliance vient de prendre livraison de 14 camions « zéro pétrole » de transport sous température dirigée, fabriqués par Iveco et carrossés par Lamberet. Ceux-ci s'inscrivent dans une stratégie appuyée par la Samada (filiale logistique de Monoprix), pour la région du Grand ouest. Ils seront alimentés par une station multi-énergies - de GNC (gaz naturel comprimé) et de GNL (gaz naturel liquéfié) - inaugurée près de Nancy, en juin dernier.

Les véhicules livrés sont huit porteurs Iveco Stralis GNC (cinq 26 t et trois 19 t) et six tracteurs Iveco Stralis GNL/C. Les premiers sont dotés de trois packs de bouteilles de gaz, pour une autonomie de 700 à 800 km. Tandis que les seconds disposent d'un réservoir GNL (de 567 l) et d'un pack de GNC (de 320 l) pour une autonomie de 750 à 850 km. Leurs carburants sont issus de la transformation de déchets agricoles, ménagers et industriels. Il s'agit donc de bio-GNC et bio-GNL offrant un bilan carbone neutre, avec émissions de NOx et de particules extrêmement réduites