EQUIP AUTO 2017 fait le plein !

La prochaine édition du salon Equip Auto, qui se tiendra du 17 au 21 octobre prochain à la porte de Versailles à Paris, annonce une croissance de 5% des réservations et des intentions de participation. Avec le retour de grands noms du secteur, à commencer par Alliance Automotive Group…


Assurance : les automobilistes méconnaissent leurs droits

La société auvergnate Les Affranchis, spécialisée dans la gestion de sinistre indépendamment de toute compagnie d'assurance et tournée vers le conseil aux automobilistes, vient de conduire, en compagnie des étudiants de l’ESC Clermont, une enquête statistique révélant l’ignorance du client final vis-à-vis de son bon droit en matière de réparation. En particulier suite à un sinistre non responsable.


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FORCH lance un projecteur de 27 watts

Désormais présents dans toutes les structures de réparation, les projecteurs à LED brillent par leur performance et leur endurance. Celui que propose Förch n’échappe pas à cette règle et va même un peu plus loin. 
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Le projecteur à LED de Förch propose quatre modes d’éclairage.S’appuyant sur 9 LED de 3 watts, le dernier projecteur commercialisé par Förch émet une lumière particulièrement claire et diffuse. Bien plus puissant que la plupart des équipements de ce type disponibles sur le marché, il fonctionne sur accus et revendique suivant la puissance d’éclairage choisie une autonomie de près de 8 heures.
Quatre modes d’éclairage

Le projecteur dispose de deux niveaux de luminosité :1 800 lumens permettant une autonomie de 4 ou 5 heures ou 900 lumens pour 7 ou 8 heures de lumière. Le projecteur puise son originalité dans les deux modes d’éclairage supplémentaires que sont le clignotement standard et le clignotement du cycle SOS.

Aimanté pour la stabilité

Qui dit éclairage d’appoint dit éclairage mobile nécessitant d’être posé, fixé ou accroché. Pour ce faire, le projecteur dispose d’un large socle doté de quatre puissants aimants qui lui permettront, au besoin, de le poser, l’accrocher ou le suspendre à une structure métallique.


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BRIANZA PLASTICA double sa production de peaux en résine de verre

La société Brianza Plastica est un des leaders en Europe des peaux en résine de verre. La société utilise les deux technologies de polymérisation à chaud et à froid. La gamme de produits va des produits standards pour la construction et les industries agricoles aux éléments de haute qualité pour les véhicules de loisirs, réfrigérés et de transport public. Le siège central est à Carate Brianza ; deux sites de production se trouvent à Ferrandina et Ostellato, et deux autres à San Martino di Venezze (Rovigo), Italie. Les centres de vente et de distribution sont à Nola (Italie), Lyon (France) et Elkhart (USA). La demande croissante du marché pour les véhicules de loisir et les camionnettes réfrigérées ont poussé Brianza Plastica à ouvrir en 2014 un centre de distribution à Elkhart, en 2016 une deuxième usine à Rovigo pour les peaux laminées à froid en discontinu Elycold et une nouvelle ligne de production pour les peaux Elyplan à Carate Brianza. Ces investissements ont conduit la société Brianza Plastica à augmenter sa capacité de production de plus de 40 % et préparé la société à répondre aux demandes du futur marché.


La relation client sinistré/assureur décryptée

Une étude de la start-up Les Affranchis(e) montrent que deux tiers des automobilistes ne font pas confiance à leur assureur dans le choix d'un réparateur alors que seulement 17 % d'entre eux ont connaissance de la Loi Hamon !
Réalisée par Les Affranchis(e), start-up auvergnate spécialisée dans la gestion de sinistre automobile, en partenariat avec l'Ecole supérieure de Commerce de Clermont-Ferrand (63), l'enquête sur la relation client sinistré/assureur prouve à quel point il existe des zones d'ombre entre chacun. Alors que plus de 46% des personnes interrogées déclarent avoir déjà eu un accident, il apparaît très clairement que ces derniers n'ont pas toutes les cartes en main pour gérer efficacement leur sinistre.
Ainsi, deux tiers du panel de cette enquête expliquent ne pas faire confiance à leur assureur dans le choix d'un réparateur. Cependant, faute de connaissance, la très grande majorité des sinistrés de n'y opposent pas alors même que la Loi Hamon sur le libre choix du réparateur est censée les inciter à faire jouer leurs droits depuis son entrée en vigueur en 2015. A ce propos, il est d'ailleurs assez désolant de constater que seulement 17 % du panel a connaissance de cette loi.

Pour expliquer cet attentisme, Les Affranchis(e) ont tenté de déterminer les raisons qui lient l'automobiliste à son assureur. Et de dégager différentes typologies de clients tels que ceux qui recherchent un prix compétitif et vont donc se tourner vers un assureur en ligne, ceux qui donnent de l'importance à l'aspect humain et vont opter pour un réseau d'agents d'assurance ou encore ceux qui ont un lien privilégié avec leur assureur (ami/famille) et vont donc chercher un traitement avantageux.

Restent alors tous ceux présentant un profil "à risque" pour les compagnies d'assurance et pour qui le choix se fera par défaut, en dépit de la qualité, du service ou du tarif. Compte tenu de la faible appétence des assureurs à leur égard, les conducteurs de deux-roues font ainsi partie de cette catégorie tout comme les jeunes conducteurs ou les conducteurs ayant un véhicule âgé. 


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Une béquille électrique pour semi-remorque

Jost propose désormais les béquilles télescopiques Modul E-Drive, qui sécurisent les manœuvres car elles évitent les manipulations manuelles, donc les accidents potentiels. Comme tous les produits de la firme allemande, elles sont conçues pour résister aux vibrations, à l'humidité, aux chocs. L'équipementier, qui distribue aussi les marques Rockinger, Tridec et Edbro, tire ce faisant partie de son acquisition en 2014 de Mercedes Benz TrailerAxleSystems (essieux, sellettes, pivots, systèmes hydrauliques embarqués, béquilles...).


JOST se lance dans la béquille électrique

Acteur majeur et incontournable du marché de la béquille et de la sellette, Jost dévoile une béquille électrique pour semi-remorque répondant à l’appellation Modul E-Drive.

Éléments essentiels pour la stabilité d’une semi-remorque dételée, les béquilles voient leur entretien trop souvent négligé et les contrôles de sécurité, pour ainsi dire, oubliés. Avec les béquilles électriques Modul E-Drive, Jost apporte un nouveau standard en termes de confort, de sécurité au travail, de moindre pénibilité et d’efficacité en réduisant les temps de manœuvre. L’utilisation d’un moteur électrique élimine l’obligation pour le conducteur de tourner une manivelle durant plusieurs minutes. Plus d’opérations manuelles fastidieuses. La montée ou la descente des béquilles se fait en vingt secondes. L’utilisation de ce type d’équipement est particulièrement convaincante lorsque la remorque doit être dételée fréquemment.

Le système se bloque automatiquement dès qu’il y a un contact avec le sol ou lorsque la béquille est complètement relevée. Les différences de hauteur entre la remorque et le tracteur peuvent être compensées à l’aide de la suspension pneumatique du véhicule ou manuelle en manœuvrant à faible vitesse.

50 tonnes de charge statique

Les béquilles Modul E-Drive peuvent être commandées sur toutes les semi-remorques dès l’origine, mais aussi montées en remplacement de béquilles manuelles. Fonctionnant sous 24 volts, la capacité de levage est fixée à 24 tonnes pour une charge statique possible à 50 tonnes. À la manivelle, au besoin, l’effort de levage pour une charge de 16 tonnes est de 210 newtons.


Rechapage : le gouvernement collabore avec le SNCP

Le Syndicat national du caoutchouc et des polymères vient de signer un accord de partenariat avec le ministère de l’Environnement. Son but : promouvoir le rechapage, qui souffre de la mauvaise concurrence des pneus bas de gamme en provenance d’Asie.

Le SNCP (Syndicat national du caoutchouc et des polymères), représenté par son vice-président Thierry Martin-Lassagne, a signé début février avec Ségolène Royal, ministre de l’Environnement, un engagement de partenariat pour la croissance verte relatif à la valorisation du rechapage.

Cet accord, d’une durée de trois ans, a pour objectif d’obtenir un réel appui des différents services de l’État pour soutenir et promouvoir le rechapage en tant que technique vertueuse, tant sur le plan environnemental qu’économique.

Une des décisions prises consiste à pousser l’usage des pneus rechapés dans les flottes publiques dont le PTAC excède les 7,5 t, dans les ministères et leurs établissements publics, les collectivités territoriales et leurs groupements…

Rappelons que le rechapage souffre de la concurrence des pneumatiques asiatiques, jugée distordue par le SNCP, et du mauvais paiement de l’éco-contribution.

« Un pneumatique premium rechapé est certes plus cher qu’un pneu neuf d’entrée de gamme. Cette comparaison de prix à cependant ses limites dans la mesure où la durée de vie d’un pneumatique bas de gamme est deux fois plus faible. La comparaison doit donc s’effectuer sur la base du prix de revient kilométrique, qui permet d’apprécier le coût réel du pneumatique sur l’ensemble de sa durée de vie. Ce calcul permet de faire ressortir la compétitivité coût à l’usage du couple premium + rechapage(s) face à des pneus d’entrée de gamme dont les performances en termes d’adhérence ou de résistance au roulement demeurent globalement médiocres », prévient le SNCP.

Le rechapage en chute libre

Sur l’ensemble de l’année, les ventes globales France de pneumatiques rechapés poids lourds s’élèvent à 685 000 unités et reculent de 7 % par rapport à l’année précédente. Elles se situent désormais sous le seuil des 700 000 unités alors qu’elles dépassaient les 900 0000 unités en 2007 ! Les distributeurs et négociants spécialisés ont souffert sur la période avec des ventes en recul de 15 % (sell-out/GFK).

Les ventes de pneumatiques neufs progressent en revanche fortement en unités en 2016 (+ 5 % en sell in [source Europool] et + 3 % en sell out [source : GFK]) soutenues par l’agressivité tarifaire des importations de pneumatiques non rechapables d’origine asiatique. Le prix moyen du pneumatique neuf a ainsi baissé de plus de 4 % entre 2015 et 2016 (données sell out - panel GfK/SPP 2016).

Dans ces conditions, le taux de couverture, c’est-à-dire la part de marché des pneus rechapés poids lourd sur l’ensemble du marché du pneumatique PL de remplacement, se contracte à nouveau et se situe désormais en dessous de 40 %.


A Loudéac, les camions sur-mesure d'ECOVRAC tracent les aliments

La société Écovrac, située à Saint-Caradec dans les Côtes d'Armor, se place comme leader dans la fabrication des équipements de transport en vrac pour les aliments du bétail. Ses camions sur-mesure vont se doter d'un nouveau système embarqué qui permettra notamment d'améliorer la traçabilité des aliments.

Le vrac : une innovation qui a 50 ans

Quasiment cinquante ans que l'entreprise est implantée à Saint-Caradec, dans les Côtes d'Armor. Autant de temps qu'elle développe une activité de niche, qui la place parmi les leaders français du domaine.

Chez Écovrac, les soixante-cinq salariés, « quasiment exclusivement en contrat à durée indéterminée », conçoivent et fabriquent les équipements de transport en vrac pour les aliments du bétail.

« Il y a cinquante ans, transporter les aliments du bétail en vrac était quelque chose de tout à fait nouveau. Avant, ils étaient mis dans des sacs, qu'il fallait ensuite porter », explique Aurélie Fromet PDG de l'entreprise. En autant de temps, les techniques ont largement évolué. « Il faut savoir prendre son temps, mais une entreprise qui n'avance pas est une entreprise qui recule », sourit la gérante.

Du sur-mesure pour chaque client

Alors Écovrac a décidé de s'adapter à chacun de ses clients : des transporteurs, ou directement des usines d'aliments du bétail. « On fait du sur-mesure, en construisant tout de A à Z. »

Tout, c'est réellement tout. Sur les semi-remorques, les salariés vont faire le châssis, la citerne, créer des compartiments pour mettre différents aliments dans la même citerne.

« C'est un réel savoir-faire. Beaucoup de métiers sont représentés dans l'entreprise », note Aurélie Fromet. Des soudeurs, des chaudronniers, des peintres, électriciens... « Essentiellement des métiers manuels. » Car ici, chaque produit fini est unique. « On s'adapte aux demandes, nous n'avons pas d'autre choix ! »

En Bretagne par exemple, les clients préféreront des véhicules à grands volumes, de type semi-remorques. « Dans les régions montagneuses, ils se dirigeront plutôt vers le porteur. Ce sont de plus petits véhicules pour une meilleure motricité », indique Aurélie Fromet.

900 heures de tavail pour un véhicule

Le marché français représente 90 % des dix millions d'euros de chiffre d'affaires d'Écovrac. « Les 10 % restants sont de l'export, dans les pays du Maghreb et dans les pays de l'Est. Cette semaine, nous avons un porteur qui part au Liban, également. » Car l'entreprise détient des homologations européennes qui lui permettent de fabriquer les équipements pour l'international. « C'est un travail d'envergure, pour des petites productions », explique la gérante d'Écovrac.

Chaque année sortent environ 80 véhicules des près de 2 000 m² d'ateliers de l'entreprise centre-bretonne. « Nous ne voulons pas forcément augmenter la production. Nous passons en moyenne sur un véhicule entre 800 et 900 heures », note Aurélie Fromet.

Dernière innovation : tracer les aliments

Son objectif est plutôt de continuer d'innover, de « montrer que l'entreprise industrielle bretonne existe encore, notamment en innovant dans des filières difficiles comme celle de l'élevage ».

La dernière innovation de l'entreprise est de pointe : le système Ivrac, un système embarqué qui permet à la fois d'automatiser le fonctionnement des véhicules, mais aussi de permettre la traçabilité des aliments, « une problématique au coeur des métiers de l'élevage ».
Et en 2017, un nouveau bâtiment de 1 500 m² sera construit sur le site « pour plus de confort dans le travail ».

Aurélie Fromet, dirigeante d'Écovrac

 

 

 

 

 

 


Aurélie Fromet, dirigeante d'Écovrac | Jeanne Hutin

 


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SOLUTRANS s'annonce comme un bon cru

Chez les carrossiers, équipementiers et constructeurs, on parle de plus en plus de Solutrans car cette manifestation, qui se déroulera du 21 au 25 novembre 2017 à Lyon Eurexpo, s'annonce comme « le » salon de l'année. Outre les titres de Camion de l'Année (Truck of the Year) et de Van de l'année qui devraient y être décernés, certains constructeurs commencent à lâcher des allusions à des nouveautés. Ainsi, le patron d'Iveco en France, Thierry Kilidjean évoque deux nouvelles productions, sans bien sûr préciser de quoi il s'agit. Compte tenu de l'apparition de la nouvelle version de l'Eurogargo en octobre 2015 et du Daily en avril 2016 et du nouveau Stralis en juin 2016, ça pourrait être au tour du Trakker de changer de robe... C'est en tout cas prématuré pour le tout nouveau Stralis, dont la sortie est plutôt attendue en 2018. Solutrans pourrait aussi être le salon choisi par la marque pour la dernière des gammes à devoir être mise au goût du jour : les Trakker TP... L'autre nouveauté pourrait être l'apparition d'une nouvelle version du Stralis NP (version gaz) dotée d'un moteur plus puissant, qui pourrait être le 13-litres... Du côté de Man, il semble que la filiale française du constructeur allemand aura un stand beaucoup plus grand que prévu pour y faire le lancement officiel de sa gamme utilitaire issue de la coopération avec VW et son Crafter, qui prend le nom de TGE avec la calandre Man. De son côté, Patrice Cholton, le président de la Fédération française de la carrosserie (organisateur du salon) se félicite de la tournure que prend l'édition 2017 de Solutrans : « Les inscriptions sont en augmentation par rapport à la dernière édition. Nous sommes d'autant plus satisfaits que Solutrans devient de plus en plus international : certains exposants viennent de pays parfois très éloignés ». Pour ce qui est de l'interrogation sur la présence ou non de Renault Trucks (le local de l'étape), la marque française semble toujours dans l'incertitude, tout comme sa maison-mère, le groupe AB Volvo...