3M étend sa gamme de mastics

3M lance un nouveau produit, le « Mastic de Finition Premium ». Il vient compléter la gamme proposée aux professionnels en la rendant plus polyvalente et plus étendue.


Peinture : les hausses annoncées par SRA ne reflètent pas la réalité

SRA annonce une hausse de 3,7 % sur 12 mois glissants du prix de la peinture dans une facture de réparation carrosserie. Un chiffre que semble réfuter le terrain...


Colloque sur l'Art de la Carrosserie française le 9 juin à Compiègne

Sur le thème « Les patrimoines de la mobilité : Vers une reconnaissance de l’histoire et du patrimoine de la carrosserie française ? », un colloque aura lieu le 9 juin prochain au musée national de la voiture du palais de Compiègne.

A cette occasion, la conservatrice en chef du musée, Maria-Anne Privat-Savigny, fera découvrir aux participants de nombreux trésors conservés depuis le début de l’ère automobile, avec la participation des étudiants de l’Université Technologique de Compiègne ayant travaillé cette année sur les transitions technologiques et leurs impacts.

Cette manifestation scientifique est ouverte à tous les publics et en accès libre mais l’inscription est obligatoire.

Elle est organisée par le musée national de la voiture du palais de Compiègne, l’association Passé-Présent-Mobilité P2M et la Fédération Française de Carrosserie, Industries et Services FFC, avec la participation du laboratoire d’excellence « Ecrire une histoire nouvelle de l’Europe » LaBex EHNE, de la Fédération Française des Véhicules d’Epoque (FFVE) et du groupe Plastic Omnium.

Jeudi 9 juin 2016 de 9h30 à 17h30 au Palais de Compiègne

Renseignements et inscription obligatoire : Guillaume Kozubski - gkozubski@gmail.com / 01 44 29 71 07


Les assurés fidèles au "libre choix "

Deux tiers des assurés préfèrent confier leur véhicule à un réparateur de leur choix en cas de sinistre et ceci malgré un taux de préconisation des assureurs à hauteur de 70 %. Cette fidélité à son carrossier perd un point par rapport à l’édition précédente de l’étude GT Motive réalisée auprès de 9 904 personnes, dont 1 326 ayant subi un sinistre. Ainsi, le lien avec le réparateur reste fort. Dans 94 % des cas, le réparateur est celui qui a informé de la date de remise du véhicule. C’était 96 % l’an passé ! Si l’assureur reprend doucement la main, en revanche le suivie après intervention reste minoritaire. Ainsi, l’appel du client pour l’évaluation de la qualité du service n’intervient que dans 27,5 % des cas. Dommage quand l’on sait qu’un sinistre mal géré augmente le risque de résiliation du contrat d’assurance, qui atteint cette année 25,3 % des intentions des assurés…
Autre enseignement de cette étude : l’humain reste au cœur de la relation en cas de sinistre. Ainsi, l’agent d’assurance est LE contact privilégié pour déclarer un sinistre à hauteur de 70 % (+ 8 points par rapport à l’an dernier), tandis que la déclaration en ligne ne dépasse pas les 7,5 %. En revanche, l’étude constate que les nouvelles technologies durant toute la gestion du sinistre sont de plus en plus utilisées, atteignant 43,3 % des cas contre 37,9 % l’an passé. Enfin, la satisfaction globale des assurés vis-à-vis de leur compagnie d’assurance progresse pour atteindre une note de 7,79/10 contre 7,3 en 2015.

Loi Sapin 2 : l'UPA envoie des kits d'artisans aux ministres pour les aider à se reconvertir en 2017

Ulcérée par l’article du projet de loi Sapin 2 supprimant l’obligation de détenir une qualification professionnelle pour exercer certains métiers de l’artisanat, l’Union des professionnels de l’artisanat (UPA) a envoyé aux ministres des kits d’artisans pour leur reconversion.

 

Pour "confronter les ministres à l’absurdité" de leur projet de supprimer l’obligation de détenir une qualification professionnelle pour exercer certains métiers de l’artisanat, l’UPA a lancé une opération de communication assez cocasse. 
Elle a envoyé des "kits personnalisés" au chef du gouvernement Manuel Valls et à cinq autres ministres contenant les outils nécessaires à leur reconversion dans un métier de l’artisanat après les élections de 2017. Manuel Valls a ainsi reçu de quoi devenir plâtrier, Michel Sapin boulanger,Emmanuel Macron esthéticien, Myriam El Khomri mécanicienne, Najat Vallaud Belkacem bouchère et Ségolène Royal électricienne. "S’il est si facile de devenir artisan, un simple kit "Ma Box Loi Sapin" devrait leur suffire !", ironise l’UPA.
Mais si l’organisation a choisi l’humour pour sensibiliser le gouvernement, elle rit jaune face à l’article 43 du projet de loi Sapin 2. Cet article de la loi "relative à la transparence, à la lutte contre la corruption et à la modernisation de la vie économique", propose de "favoriser la création et le développement des activités en adaptant les exigences en matière de qualification professionnelle applicables pour l’exercice de certaines activités artisanales". Il prévoit donc de limiter l’obligation de détenir une qualification professionnelle à quelques rares métiers selon les risques qu’ils représentent. Le métier de la mécanique par exemple ne serait alors plus soumis à cette obligation de qualification.  
Pour Jean-Pierre Crouzet, président de l’UPA, ce projet "prépare une dévalorisation de nos métiers, une dépréciation de la qualité des produits et des services et la perte des savoir-faire artisanaux qui font la renommée de notre pays à l’international".
Cette loi sera débattue du 6 au 9 juin à l’Assemblée nationale et pour le moment, aucun ministre ne s’est manifesté auprès de l’UPA.


EQUIP AUTO 2017 de retour à Paris, porte de Versailles !

Fini l’exil à Villepinte, certes volontaire, auquel était soumis Equip Auto depuis de très longues années. A la surprise générale, Jacques Mauge, président du salon et de la FIEV, l’a annoncé ce vendredi 3 juin : «dès 2017 et pour les éditions suivantes, Equip Auto aura lieu au Parc des Expositions de la Porte de Versailles». Bye bye Villepinte, donc, et (re)bonjour Paris ! Cette spectaculaire relocalisation a au moins un fantastique mérite : celui de matérialiser ? et crédibiliser ? une ferme volonté de ressusciter “l'esprit Equip Auto”...


La prescription de PRE rendue obligatoire… mais sous conditions

C'est désormais officiel. A partir du 1er janvier 2017, les réparateurs seront réglementairement tenus de proposer l'alternative de la pièce de réemploi à leurs clients, mais dans des cas précis.

En marge des levées de bouclier des fédérations et des remarques des professionnels, le décret d'application de l'article 798 de la loi énergétique est paru. On rappelle que ce dernier avait pour mission de légiférer sur les modalités et conditions selon lesquelles les professionnels de la réparation doivent permettre aux consommateurs d’opter pour l’utilisation de pièces d'occasion, à la place de pièces neuves pour leur véhicule. Désormais, le texte est figé et il ne reste plus qu'un seul écueil à la mise en application définitive du décret, à savoir l'arrêté que la DGCCRF doit maintenant rédiger pour rendre le dispositif opérationnel.

En substance, le professionnel de la réparation doit désormais "permettre au consommateur d’opter pour l’utilisation de pièces de rechange issues de l’économie circulaire, à la place de pièces neuves pour son véhicule". Mais les contours du décret sont stricts. Il précise ainsi des restrictions lorsque le dit véhicule fait l’objet de prestations d’entretien ou de réparation réalisées à titre gratuit, ou sous garanties contractuelles, ou dans le cadre d’actions de rappel. Un item rajouté par rapport au texte initial.

De même, une seconde restriction apparaît lorsque "les pièces issues de l’économie circulaire ne sont pas disponibles dans un délai compatible avec le délai d’immobilisation du véhicule, qui est mentionné sur le document contractuel signé entre le professionnel et son client relatif à la nature des prestations d’entretien ou de réparation à réaliser". Enfin, lorsque le professionnel estime que les pièces d'occasion sont susceptibles de présenter un risque important pour l’environnement, la santé publique ou la sécurité routière, il est autorisé à ne pas les proposer.

Le flou entourant les modalités d'application

Concernant maintenant les catégories de pièces "officiellement autorisées", elles doivent être commercialisées par les centres de traitement de véhicules hors d’usage (VHU) agréés ou par des installations autorisées après avoir été préparées en vue de leur réutilisation. On trouve dans la nomenclature les pièces de carrosserie amovibles, les pièces de garnissage intérieur et de la sellerie, les vitrages non collés, les pièces optiques, les pièces mécaniques ou électroniques et les composants et éléments remis en état conformément aux spécifications du fabricant commercialisés sous la mention “échange standard”.

Un détail là encore rajouté par rapport au projet de loi, heureusement comme les exceptions suivantes, concernant les composants faisant partie des trains roulants, des éléments de la direction, des organes de freinage, des éléments de liaison au sol soumis à usure mécanique et non démontables.

Il ne reste finalement qu'une inquiétude et de taille, celle des modalités d'application. Car le texte du décret reste silencieux sur la manière dont le professionnel devra s’acquitter de son obligation. On rappelle que la loi du 17 août 2015 prévoyait de lourdes sanctions financières en cas de non-proposition de la PRE à un client.

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Réactions des fédérations

Le CNPA parle d'un décret "équilibré et novateur pour les métiers de l'automobile", soulignant que malgré quelques motifs d'inquiétudes sur son application concrète, "on peut se satisfaire  tout d'abord de la définition de la PEC (Pièce d'économie circulaire), qui reconnaît comme seule valable la pièce de réemploi produite par les centres VHU agréés". Mettant en avant une autre avancée par rapport au texte initial, concernant la possibilité pour le réparateur de refuser l'utilisation de la pièce d'occasion, lorsqu'il estime que les pièces concernées peuvent présenter un risque. L'organisation syndicale accueille aussi avec bienveillance qu'il soit accordé un moratoire de 6 mois supplémentaires (application prévue initialement au 1er juillet 2016) pour la mise en application du décret, ce qui laisse le temps à la communication de faire le tour des professionnels, et à ces derniers de s'organiser.

La FNAA, pour sa part, bombe moins le torse et parle "d'un moindre mal pour les réparateurs". Et étaye sa réflexion en rappelant que les réparateurs préconisent, depuis de longues années, les pièces de réemploi (PRE) en toute responsabilité et en pleine concertation avec leurs clients chaque fois que cela est possible. Autrement dit, légiférer sur le sujet n'était pas nécessaire. Heureusement, la fédération se satisfait qu'il n'ait finalement pas été retenu d’obtenir et conserver la pléthore de documents, traces écrites et autres preuves de procédures lourdes et inutiles que le texte voulait initialement imposer aux professionnels de l’entretien-réparation.

Enfin, la Feda a réagi et "prend acte avec satisfaction de l’inclusion des pièces "échange standard" dans la définition des pièces issues de l’économie circulaire". La fédération des distributeurs automobiles regrette néanmoins que les pièces "Echange Réparation" n’aient été intégrées dans le décret faute de définition légale. Elle confesse toutefois travailler avec ses groupes métiers « Diesel et Nouvelles Technologies » et « Reconstruction Moteurs » pour proposer aux Pouvoirs Publics, comme pour l’échange standard, une définition légale de ce type de pièces. Enfin, elle conclut par une petite pique, rappelant que "l’offre vis-à-vis des consommateurs sera réellement complète lorsque « la clause de réparation » aura également été adoptée pour les pièces visibles, conformément aux recommandations du Rapport « Europe Economics » publié en juin 2015, qui confirme pleinement le rapport de l’Autorité de la Concurrence d’octobre 2012".


Social : IRP Auto et Klesia envisagent un rapprochement

IRP Auto et Klésia, deux organisations patronales représentatives des services de l’automobile, des transports routiers et de la logistique, ont entamé des négociations afin de créer un groupe de protection sociale commun baptisé IRP Auto-Klésia.
En s’associant, IRP Auto, groupe de protection sociale des professionnels de l’automobile dépendant du Conseil national des professions de l’automobile (CNPA), et Klésia, qui couvre les salariés actifs dans le transport routier de marchandises, de voyageurs interurbains et de la logistique, entendent bien atteindre une taille critique permettant d’assurer la pérennité du système de protection sociale.

IRP Auto représente aujourd’hui plus de 130 000 entreprises couvertes pour un total de 450 000 salariés enregistrés au niveau de leur prévoyance et 240 000 retraites complémentaires versées. Au total, l’organisme couvre plus d’un million de personnes. En s’associant à Klésia, ce seront 170 000 entreprises qui seront représentées. Le futur groupe de protection sociale multi-professionnel IRP Auto-Klésia vise ainsi par le biais de ce rapprochement des synergies, via notamment un système de retraite complémentaire unifié et donc une diminution des coûts de gestion.

Conformément à l’accord du 8 juillet 2009, les deux groupes soumettront conjointement au quatrième trimestre 2016 un dossier de rapprochement à l’instance de coordination AGIRC ARRCO CTIP.


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La FFC lance le prix de l'Homme de l'Année dans la filière transport

Cet après-midi avait lieu dans les locaux de la FFC (Fédération française de carrosserie) la première réunion destinée à mettre sur pied le règlement du prix de l'Homme de la filière du véhicule industriel et urbain. Un trophée qui sera remis pour la première fois lors de l'édition 2017 de Solutrans. Cette récompense annuelle imaginée par Patrick Cholton, le président de la FFC, sera destinée à récompenser un homme (ou une femme) qui œuvre pour le secteur du transport (de marchandises et de personnes), de la carrosserie industrielle et de ses équipementiers.

Il a été décidé que le président du jury serait Eric Poyeton, directeur général de la PFA (Filière automobile et mobilité). Tandis que les membres chargés de sélectionner et d'élire les postulants sont des personnalités de ces secteurs, notamment des journalistes spécialisés, auxquels participent notamment les journalistes de ce site internet


Panorama des Réseaux de carrosseries 2016 : des enseignes toujours plus utiles

Le 5eme Panorama des Réseaux de Carrosseries Décision Atelier/CSA montre que la perception du marché s’améliore chez les adhérents et que l’optimisme regagne du terrain. L’encadrement d’un panneau s’avère être plus que jamais une force dans un contexte de mutation. Quatre marques sont particulièrement bien notées : Axial, AD Carrosserie, Five Star et, dans une moindre mesure, Acoat Selected

Pour la cinquième année, notre journal a organisé ce mardi 31 mai à Paris, le Panorama des Réseaux de Carrosseries. Réalisé en partenariat avec CSA, l’événement a pour objectif d’observer l’évolution des enseignes de carrosseries indépendantes. Il a été réalisé cette année sous l’égide de la Fédération des Réseaux de Carrosseries Indépandantes (FRCI) et en partenariat avec les équipementiers Hella et Mirka. 

Le Panorama repose sur une étude d’opinion menée sur avril/mai par CSA auprès de 2 200 carrossiers adhérents aux 8 principales enseignes nationales que sont Axial, Five Star, AD Carrosserie, Présicium Carrosserie, Ixell Carrosserie, Top Carrosserie, Acoat Selected et Autonéo. Prés de 530 professionnels ont répond à l’enquête. Cette dernière permet de caractériser les adhérents mais aussi de mesurer leur niveau de satisfaction et d’attachement à leur enseigne. Elle donne aussi leur perception du marché, leur comportement d’achat et leurs attentes.

Fidélité et attachement

Présentée ce jour devant une assemblée de 120 personnes du secteur, l’étude 2016 révèle que 78% des adhérents sont de pures carrosseries indépendantes. Leur fidélité à l’enseigne progresse avec une part des adhérents de plus de 10 ans en notable progression. L’attachement des adhérents à leur enseigne est toujours fort avec une note de 7,6/10. L’étude montre que 86 % des carrosseries préfèrent adhérer à leur réseau plutôt que de travailler seules, 88 % sont prêtes à recommander leur panneau et 92 % souhaitent rester adhérents.

Un soutien reconnu

Malgré un marché qui poursuit inexorablement sa chute, le volume d’activité des adhérents est perçu à la hausse. Contrairement à la mesure de 2014, la part des affaires ayant perçu une augmentation de leur CA (30 %) est supérieure à celle ayant perçue une contraction (17 %). Le solde des chefs d’entreprises confiants en l’avenir (36 %) versus les pessimistes (26 %) est dorénavant positif. Le soutien des réseaux est indéniablement une force reconnue : ils sont toujours appréciés de leurs adhérents avec une note moyenne de satisfaction de 7,5/10. Un bon score par rapport aux standards du secteur (+0,5). Mais attention : une forte hétérogénéité existe avec des notes allant de 6,2/10 à 8,1/10.

La politique d’achat reçoit toujours la meilleure note de satisfaction (7,2/10). Pour les carrossiers, adhérer apporte des avantages indéniables en termes d’achat de pièces détachées (80%) et de produits de peinture (69%). Des dimensions importantes comme le support technique (7/10), l’animation (6,9/10) et la communication (6,5/10) sont à surveiller car elles enregistrent une tendance baissière. Le niveau de satisfaction par rapport à la politique de formation enregistre une note de satisfaction moyenne (6,4/10), principalement dû au nombre important (59 %), et en hausse, d’ateliers qui n’ont pas suivi de formation cette dernière année.

La dimension « Apport d’affaires » reçoit une note de 6,1/10. « La nature même de cet item induit logiquement des notes plus sévères que celles données aux autres dimensions  » commente Olivier Quedville, directeur du département automobile chez CSA. La note de satisfaction en termes d’aide à la rentabilité est de 6,3/10. « Les attentes des carrossiers sont assez logiquement centrées sur le développement de leur chiffre d’affaires. Ils considèrent que l’amélioration de la rentabilité et de l’organisation leur incombent davantage » tempère O.Quedville.

Axial "Enseigne de l’Année"

Pour clôturer la soirée du Panorama, Décision Atelier et ses partenaires ont remis 4 trophées aux panneaux les mieux notés par leurs membres. Le palmarès 2016 donne :

- Prix « Enseigne de l’Année » (meilleurs notes obtenues sur toutes les dimensions) : Axial

- Prix de la « Performance Réseaux » (recommandation, avantage, fidélité) :

1er : Axial
2nd : AD Carrosserie
3eme : Five Star

- Prix de la « Performance Commerciale » (apport de trafic, conditions accords, aide au développement du CA et de la rentabilité) :

1er : Axial et AD Carrosserie
2nd : Five Star
3eme : Acoat Selected

- Prix de la « Performance Support » (formation, communication, accompagnement technique, animation, aide à l’organisation) :

1er : Axial et AD Carrosserie
2nd : Five Star
3eme : Acoat Selected