Formation continue : où vont les cotisations formation ?

Les dispositifs pour financer la formation sont nombreux et s’apparentent parfois, pour un non spécialiste, à une véritable usine à gaz. En matière de formation continue des salariés, deux outils existent : le plan compétence emploi et la prise en charge classique. Décryptage.


La carrosserie 2.0 par Five Star

Le réseau de carrossiers, qui prépare son congrès annuel pour ce week end, présente le fruit de son partenariat avec la plate-forme digitale d’aide à la gestion des sinistres Sidexa. Au menu, un système de chiffrage plus rapide et plus simple, pour plus de confort dans les ateliers.

L’idée de la carrosserie 2.0 lancée par Five Star lors de son Congrès 2015, aboutit aujourd'hui à un concept novateur de gestion de carrosserie, baptisé 5 Star Office, et s'appuyant sur les performances des outils Sidexa.

Il s'agit d'un logiciel qui permet à l'opérateur de calculer rapidement le coût des réparations en carrosserie et en mécanique à partir des données constructeurs (libellés, références, prix des pièces et temps de main-d’oeuvre). Bref, de relier plus efficacement l’atelier et l’administratif.

"Par exemple, lors d’un chiffrage des réparations à effectuer sur un véhicule, aujourd'hui, on tourne autour du véhicule en prenant des notes et des photos. Puis on va à l’ordinateur pour tout entrer. C’est très administratif. Or, nos applications permettent désormais de prendre des photos devant un véhicule et d’assurer en même temps le chiffrage des réparations. Nous sommes donc dans ce concept d’atelier 2.0 qui permet de faire cette opération en présence du client et directement autour du véhicule" explique Romain Chevreau, directeur des ventes de Sidexa.

Grâce à l’offre 5 Star Office, Five Star et Sidexa donnent également l’accès en illimité à des services très différents et complémentaires (notamment l’identification des véhicules via le service VIN de Sidexa), permettant aux membres du réseau de se concentrer sur la carrosserie.

Cette solution équipera l’ensemble des ateliers d’ici la fin du mois de juin et sera même une des conditions d’entrée du réseau Five Star.


Troubles musculo-squelettiques : deux nouvelles aides pour les PME-TPE

Les troubles musculo-squelettiques (TMS) sont la 1ère maladie professionnelle reconnue en France et leur nombre a augmenté de 60 % en 10 ans. Avec 40 00 salariés indemnisés à ce titre en 2014, ces maladies ont coûté près de 1 Md€ par an aux entreprises.
L’Assurance Maladie – Risques Professionnels vient donc de lancer deux aides financières dans le cadre du programme TMS Pros. Destinées aux entreprises de moins de 50 salariés, ces aides peuvent atteindre 25 000 € chacune.
  • TMS Pros Diagnostic : elle permet de financer 70% de la formation d’une personne ressource au sein de l’entreprise et/ou la réalisation d’une étude ergonomique des situations de travail qui doit se traduire par un diagnostic et l’élaboration d’un plan d’actions.
  • TMS Pros Action : elle permet de financer 50% de l’achat de matériel et/ou d’équipements pour réduire les contraintes physiques, notamment lors de manutentions manuelles de charges, d’efforts répétitifs ou de postures contraignantes. Cette aide permet également la réalisation de formations adaptées.
Avec un montant global de 10 M€ jusqu’à fin 2017, la branche accidents du travail / maladies professionnelles pourra financer plus de 400 aides TMS Pros.
Les entreprises ont jusqu’au 15 juillet 2017 pour réserver ces aides auprès de leur caisse régionale. 
Pour plus d'info aller sur : tmspros.fr

La Sferen en passe de disparaître ?

La Macif et la Matmut ont annoncé qu'elles mettaient fin à leur tentative de rapprochement via cette Société de groupe d'assurance mutuelle (Sgam).


Les Français ne peuvent se passer d'automobile !

C'est ce que révèle une étude commandée par DrivePad auprès de l'lfop. Elle souligne aussi que les coûts d'entretien sont à la hausse pour nombre de Français…


Panorama des réseaux de carrosserie : regain d'attachement des adhérents

Rendez-vous le 31 mai pour découvrir les résultats de la dernière étude du Panorama des Réseaux de Carrosseries qui révèle une adhésion plus forte des réparateurs vis-à-vis de leur enseigne.


Les dépenses accordées à l'entretien toujours en augmentation

Hausse du prix des pièces de rechange, de la main d’œuvre, des frais de peinture… Le budget consacré à l’entretien automobile a de nouveau grimpé en 2015 selon la dernière étude de l’Automobile Club Association.
Le budget 2015 des automobilistes a été affecté par deux événements : le changement de la valeur des bonus et la baisse du prix des carburants.
A l’instar du budget global dédié à l’automobile, les dépenses liées à l’entretien ont de nouveau augmenté en 2015. C’est l’un des principaux enseignements de la dernière étude du budget de l’automobiliste réalisée par l’Automobile Club Association (ACA). Photographie annuelle des frais moyens consentis par les conducteurs français pour leur véhicule, ce rapport fait état d’une hausse générale des coûts de maintenance pour les différentes catégories de véhicules analysées par l’association (modèle essence, Diesel, low-cost et hybride).

De 800 à 960 euros chez les petits rouleurs (Logan et Clio), le poste entretien atteint jusqu’à 1 600 euros pour les autres voitures (308 et Prius). Par rapport à 2014, la hausse de ces coûts est comprise entre + 2,2 et 2,4 points en fonction de chaque catégorie. « Nous sommes toujours étonnés du poids de ce poste, surtout pour une voiture neuve qui ne nous demande même plus, maintenant, une vidange avant la fin de la première année (pour les kilométrages que nous avons choisis) » signale l’ACA dans son étude. Et d’ajouter : « Et encore, il ne s’agit là que de l’entretien strictement préventif, excluant l’entretien curatif (les réparations) comme les pannes inattendues immobilisant le véhicule, les accidents responsables, les franchises non remboursées par l’assureur, etc. C’est un poste que nous tendons à sous-estimer, mais qui dévore de 14 % (Clio essence) à 20 % (308) de notre budget annuel. »

Des coûts d’entretien toujours basés sur les barèmes du constructeur

Pour rappel, le budget entretien de l’automobiliste est calculé sur le total des dépenses recommandées par le constructeur pendant les 120 000 premiers kilomètres (opérations et changement de pièces), rapportées au kilométrage annuel. Ces données s’appuient uniquement sur les barèmes de facturation constructeurs, l’étude excluant de son spectre les réseaux multimarques et indépendants. Ce qui peut donc mettre en lumière l’inflation constatée par cette enquête… « Depuis plus 25 ans, nous réalisons cette étude sur le comportement standard du Français en nous appuyant sur les mêmes critères pour faciliter les comparaisons d’une année sur l’autre. Il n’est pas exclu qu’à terme nous puissions intégrer les données issus des opérateurs indépendants » a précisé Didier Bollecker, président de l’ACA.

A noter que l’association a mis l’accent dans son étude sur le niveau de taxation toujours plus élevé qui vise les automobilistes, dénonçant le « délire fiscal » mis en place par l’Etat. Selon l’ACA, ces taxes représentent aujourd’hui un quart du budget des conducteurs, soit une manne d’environ 63 milliards d’euros pour 2015.


Les assurés plutôt satisfaits de leur assureur et des experts

Une étude de GT Motive montre que 80 % des assurés ont un avis positif de leur assureur et que 90 % se déclarent en accord avec le chiffrage des dégâts.
A l’occasion des réunions régionales organisées par l’ANEA (Alliance Nationale des Experts en Automobile), GT Motive, spécialiste des solutions de gestion de sinistres, est intervenu pour échanger sur les évolutions du métier d’experts. La société a menée en mars dernier sa seconde étude pour connaître l’opinion et la réaction des clients assurés en cas de sinistres. Prés de 10 000 personnes ont répondu au sondage, dont 1 326 ayant subi un sinistre ces 18 derniers mois.
Il en ressort que les assurés sont toujours plus satisfaits de leur assureur puisque 80 % ont une évaluation positive, voir très positive de leurs services. Ils leur accordent une note moyenne de qualité de 7,8/10. Mais, en dépit de ce bon avis, les assurés se montrent peu enclin à recommander leur assureur. En effet, l’étude laisse apparaître un taux de recommandation plutôt faible, à 23 %.

Des experts trop lents

Pour ce qui touche plus directement la phase d’expertise, 63 % des assurés n’ont pas été en contact avec les experts et 81 % des sinistrés n’ont pas assisté à l’expertise du véhicule accidenté. Prés de 90 % des assurés se déclarent en accord avec le chiffrage des dégâts, surtout lorsqu’ils ne sont pas les responsables du sinistre. Les assurés se montrent aussi davantage critiques en cas de sortie de route, de vol, d’incendie ou de perte totale

En effet, lorsque le véhicule a été jugé irréparable, 14 % des propriétaires jugent mauvais les explications et les arguments avancés par les experts. Mais au final, 89 % des assurés ne contestent pas les décisions de l’expert. Pour 14 % des sinistrés, la durée de l’expertise a été trop lente.

« Afin de rester un maillon de la chaine indispensable dans le traitement de la gestion du sinistre, les experts doivent être capables de développer des services personnalisés à valeur ajoutée. Ils doivent apprendre à utiliser des outils prédictifs, développer la visio-expertise, étendre leurs horaires d’intervention et proposer des services spécifiques pour la perte totale » conseille GT Motive.

Selon le spécialiste, l’expert doit se faire mieux connaitre auprès du grand public en s’appuyant sur des partenaires spécialisés dans le domaine du VO ou de la garantie panne mécanique pour lesquels il peut apporter expertise et conseil. En ce qui concerne les clients grands-comptes, il peut élargir son spectre d’actions avec du conseil en maintenance pour optimiser les coûts d’entretien des flottes.


Guesnain : la carrosserie Lemaire se construit un avenir plaqué or

Ouvrir ses livres de compte, exposer sa stratégie... voilà à quoi s’est plié Yannick Souroux, le patron de la carrosserie Lemaire à Guesnain. L’objectif : mettre à plat, avec un cabinet conseil, les forces et les faiblesses de sa PME. Pour aborder avec le plus d’atouts possibles les prochaines années.

« Sur l’extrait kbis, on est identifié comme étant charron », dit Yannick Souroux, directeur général depuis 2005 de la carrosserie industrielle Lemaire à Guesnain (18 salariés). À charge pour lui de bâtir l’avenir. En réinventant le métier de carrossier industriel. En 2008-2009,la crise économique met à genoux nombre d’entreprises. « On a perdu 30 % de l’activité. Mais on n’a pas licencié », se souvient Yannick Souroux.

Comment se relever ? En faisant autre chose. Le dirigeant de la carrosserie guesninoise se rapproche de CIF Bennes, un carrossier constructeur de bennes BTP, et d’Hyva, un constructeur et distributeur de grues fixes, de vérins... Objectif : prospecter de nouveaux marchésavec d’autres produits. « Les grues de manutention, il s’en vend 2 400 par an. Et des bras de manutention, 2 200 par an. » Yannick Souroux peut compter sur ses carrossiers, ses chaudronniers, ses soudeurs... pour les adapter sur les camions plateaux. Encore faut-il revoir les process de fabrication, gagner en productivité, revoir sa politique d’achat, améliorer sa marge brut... Énorme chantier pour un patron de PME !

« besoin d’un regard extérieur »

Une rencontre inopinée avec un salarié de la chambre de commerce et d’industrie (CCI) lui a ouvert de nouveaux horizons. « Beaucoup d’entreprises ignorent ce qu’est une GPEC », témoigne Bérangère Leroy, manager développement entreprise à l’agence territoriale de Douai de la CCI. GPEC, pour gestion prévisionnelle de l’emploi et des compétences. « Ce n’est pas juste un grand mot », insiste-t-elle. Pour Yannick Souroux, c’était même une évidence : « J’avais besoin d’un regard extérieur. Nous sommes des artisans pris par le quotidien. » Et, au passage, de tisser des couronnes de laurier au cabinet ICE Consultant à Calais qui, dans un premier temps, a fait le travail d’analyse des métiers de la carrosserie industrielle. Nous sommes en 2013-2014. L’une des conclusions est qu’il faut décharger Yannick Souroux des tâches commerciales. En embauchant.

Une nécessaire polyvalence

En septembre, un commercial a rejoint l’équipe. La GPEC a mis le doigt sur une amélioration de la productivité, en mettant l’accent sur la nécessaire polyvalence. « Avant l’automne, on va décortiquer les postes de travail, les phases d’assemblage, de réparation, explique le patron. Un carrossier a entre 80 et 100 heures de travail sur un camion. En achetant mieux, en revoyant les procédures, on peut gagner 15 à 20 %. » Sans que les heures facturées par le cabinet n’aient mis la carrosserie sur la paille. « Notre reste à charge est de 20 à 25 % de l’enveloppe »,conclut M. Souroux qui prévoit d’embaucher « deux personnes d’ici la fin de l’année » en plus d’un troisième apprenti. En sachant que ça ne va pas être simple. « Trouver les bons profils, c’est compliqué. J’ai mis quatre mois pour le dernier salarié embauché. »

 

Une entité du groupe Bils Deroo

La carrosserie Lemaire (2,3 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2015) est « une entité technique du groupe Bils Deroo », souligne Yannick Souroux. Le gérant n’est autre que Jimmy Bils, le président du groupe de transport et de logistique sinois Bils-Deroo/Simastock. Yannick Souroux ajoute : « On n’a pas à s’en cacher, c’est un atout d’être dans un tel groupe. » Quantifiable. Au printemps 2014, la carrosserie Lemaire a livré le dernier des quatre semi-remorques de très grande hauteur destinés à transporter les sièges de la nouvelle Toyota Yaris depuis Toyota Bushoku à Somain, là où ils sont fabriqués, jusqu’à l’usine Toyota d’Onnaing, là où sont assemblés les véhicules. Les relations d’affaire entre le groupe Bils Deroo et Toyota ont engendré la signature du marché. Et en faisant travailler la carrosserie, Bils Deroo lui apporte une part non négligeable de son chiffre d’affaires.
Autre frein au développement : l’implantation historique de la carrosserie (on y a aussi fabriqué des cercueils !) en plein cœur de la commune. Un déménagement, à moyen terme, est à l’étude.


LAMBERET pousse les murs et recrute

Après le démarrage en avril dernier de la production de son nouveau site dédié aux utilitaires frigorifiques à Saint-Eusèbe (71), le Lamberet agrandit son site de Saint-Cyr sur Menthon de 10 000 m2. Ceci, afin de compléter le nouvel atelier inauguré en janvier 2016 (consacré à la personnalisation des porteurs et semi-remorques). La surface totale du site est portée à près de 210 000 m2, dont 61 000 m2 d'ateliers. Par ailleurs, les moyens de recherche et développement vont désormais bénéficier plateau de 700 m2 avec moyens en CAO et CFAO.

Ces investissements comprennent aussi un plan de recrutement de 30 intérimaires. Les profils recherchés sont des électriciens, frigoristes, conducteurs de ligne automatiques, peintres et opérateurs de production qualifiés. Destinés d'abord à des postes en équipe (2x8 principalement) entre mai et juillet 2016, ces contrats pourraient être renouvelés dès la reprise à fin août 2016.

Ces investissements surviennent alors que le carrossier annonce une hausse de 18 % de son chiffre d'affaires au premier trimestre de cette année. Un succès qui serait en partie dû aux innovations dévoilées à Solutrans, dans le domaine des porteurs et semi-remorques sous température dirigée... Des résultats qui impliquent une augmentation de la capacité industrielle de l'entreprise.