Un appui de qualité chez JOST
Une fois n’est pas coutume, Jost qui habitue ses clients professionnels depuis de nombreuses années à des produits à la sophistication grandissante intègre à son catalogue une béquille réduite à sa plus simple expression.
La béquille, ou plutôt l’« appui à cliq – FS 075 », est dédiée aux véhicules d’un poids réduit et dont la remorque est rarement dételée. Fabriqué en acier robuste et ne nécessitant aucun entretien, cet équipement basique qui autorise, tout de même, une capacité de charge statique de 20 tonnes par côté correspond à une demande spécifique du marché. L’appui FS 075 est réglable sur une course de 200 millimètres par pas de 50 millimètres, et le verrouillage sur les cinq hauteurs possibles est effectué manuellement, par une simple broche sécurisée.
Cet équipement simplissime commercialisé avec patin T ou patin compensateur est disponible en plusieurs hauteurs de base pour couvrir le plus d’applications possibles.
POMMIER rend les butoirs mobiles
Dans le cadre du développement de sa gamme de produits « Dock Equipement », le spécialiste de la carrosserie industrielle complète son offre de produits avec une nouvelle génération de butoirs de quai mobiles.
Le Butdock 110 mobile est un butoir de quai à absorption d’énergie, sans équivalence sur le marché, doté d’un système unique de suivi de montée et descente du véhicule grâce à une course de 100 millimètres. Ce nouveau butoir suit donc en permanence les variations de hauteur des véhicules. Il reprend une partie de l’architecture du modèle fixe Butdock 90 avec une conception en acier galvanisé et l’intégration de ressorts de compression à l’intérieur du butoir pour amortir les chocs des véhicules.
Enfin, avec son très faible encombrement, sa simplicité d’installation et sa capacité d’adaptation à tous les types de quai (neufs comme endommagés) grâce à plusieurs rehausses, cette dernière gamme de butoirs mobiles trouvera naturellement sa place dans les différents points de stockage de marchandises (entrepôts, points de ventes, plates-formes logistiques…).
HALDEX assoit le succès de son ModulT
Présenté pour la première fois en 2010 à l’IAA à Hanovre, le frein à disque ModulT d’Haldex a été produit, à ce jour, à un million d’unités en Europe. Depuis, ce frein à disque à commande pneumatique accumule les succès. Il est utilisé par des fabricants d’essieux renommés tels que SAF ou Jost/Daimler, ainsi que par le constructeur de remorques Krone, qui le monte sur ses propres essieux.
Rappelons qu’avec 31 kg (plaquettes incluses) sur la balance, le DBT22LT est l’étrier pour remorques le plus léger du marché. Pour obtenir ce résultat, le corps et le mécanisme ont fait l’objet de nombreux calculs par éléments finis. La conception du mécanisme utilise une vis de réglage/poussoir de large diamètre et une plaque poussoir en T. Ces éléments assurent une application uniforme de la poussée sur la plaquette, évitant ainsi des usures inégales. Le mécanisme avec un seul poussoir répartit la poussée de manière identique à celle du mécanisme à deux poussoirs du ModulX (la précédente génération). Il convient également pour des applications difficiles. La relation entre la force de serrage (couple frein) et le poids permet d’utiliser cet étrier sur une large gamme d’applications. Le DBT22LT est conçu pour toutes les applications 9 tonnes à l’essieu, semi-remorques et remorques. À long terme, ce frein se composera – sous la marque Haldex – d’un certain nombre de variantes pour différentes tailles de roue et applications : camions, bus et remorques.
Pour une maintenance simplifiée
Aussi, dès sa conception, le ModulT a pris en compte l’aspect intervention en atelier. Une bride de maintien sans vis de fixation permet un remplacement rapide et facile des plaquettes de frein. Un minimum de pièces détachées est nécessaire pour l’entretien et la réparation de ce frein. Seuls quatre kits de réparation sont disponibles et utiles pour sa maintenance. Au niveau de l’entretien, les interventions sont simples et évidentes. La conception retenue pour ce frein a l’ambition d’éviter toutes les erreurs lors de l’entretien.
Fort de son succès en Europe, le ModulT s’apprête maintenant à conquérir le Nouveau Monde. Le ModulT Haldex pour remorque a récemment été introduit aux États-Unis, et des variantes du système du freinage pour roues de 22,5 et 19,5 pouces, conçues pour les poids lourds et les bus, devraient suivre. « Nous mettons tout en œuvre pour développer constamment des solutions toujours plus efficaces pour les flottes de nos clients » a expliqué le CEO d’Haldex, Bo Annvik, à l’occasion du lancement du système de freinage dans la zone Alena (Accord de libre échange nord-américain), où les freins à tambour lourds et difficiles à entretenir sont encore monnaie courante.
Le marché européen du véhicule utilitaire en hausse de 10,7 % au premier trimestre
Le dynamisme du marché européen du véhicule utilitaire léger se confirme encore en mars avec une hausse de 7,2 % des immatriculations à 209 864 unités. Sur le premier trimestre, le marché est en hausse de 10,7 %.
Sur les 30 pays, tous profitent de la bonne santé du marché du VUL au premier trimestre à l’exception de la Norvège (-6 %), la Suisse (-2,4 %), l’Estonie (-0,6 %), la Grèce (-41,7 %) et la Lettonie (-4,9 %).
C’est la France qui reste leader du marché européen du VUL avec 99 639 immatriculations sur le trimestre (+9,6 %) mais elle ne devance que de quelques centaines d’unités le marché britannique (98 906 unités, +1,2 %). Au troisième rang, le marché allemand est en progression de 9,3% avec 58 034. Les plus fortes progressions sont enregistrées par les marchés italien (+30 % à 39 400 unités), irlandais (++33,6 % à 13 457 unités), roumain (+40,9 % à 3 262 unités) et slovène (+47 % à 2 500 unités).
Le marché du VI en hausse de 17,7 % sur le trimestre
Le marché des véhicules industriels (plus de 16 tonnes) a lui aussi connu un mois de mars particulièrement dynamique avec une hausse de 12 % des immatriculations à 28 499 unités (3 000 de plus qu’en mars 2015). Le marché européen du VI affiche une croissance de 17,7 % sur le 1er trimestre avec 73 358 immatriculations (11 000 de plus que l’an dernier). Un niveau là aussi encore de celui d’avant-crise, proche des 90 000 unités sur le trimestre.
Au premier trimestre, la croissance est notamment tirée par les fortes hausses enregistrées en France, 2e marché européen derrière l’Allemagne (+16,9 % à 10 098 unités), en Pologne (+43,3 % à 5 874 unités), 4e marché européen du VI ou encore aux Pays-Bas (+25,4 % à 4 572 unités). Globalement, en dehors de la Hongrie et de la Slovaquie, tous les pays d’Europe de l’Est très actifs dans le transport de marchandises tirent la croissance du marché.
Le marché du VU (5 à 15,9 tonnes) bénéficie lui aussi de la reprise des achats avec une progression de 17,3 % sur le trimestre à 89 597unités (+11 % en mars). Le marché français est lui en hausse de 16,2 % sur le trimestre (à 11 713 unités) grâce à un bon mois de mars (+18,2 % à 4 616 unités).
Enfin, après avoir connu une année 2015 exceptionnelle, la croissance du marché européen des bus et cars ralentit un peu. Sur le trimestre, elle est de 3,2 % à 9 312 unités. Le marché français continue lui de bénéficier de la libéralisation du marché du transport de personnes en autocar ; il progresse de 11,6 % sur le trimestre avec 1 615 immatriculations.
Cession de Créance : Groupama condamnée à Agen
La Cour d’appel d’Agen a rendu, le 13 avril, une décision condamnant Groupama à payer à la Carrosserie Munch, établie à Fauillet (47), le montant des réparations que lui avait concédé, par cession de créance, une cliente accidentée qui lui avait confié la réparation de son véhicule. Une décision qui fait écho à celle de la Cour de cassation, prononcée en novembre dernier et qui consacre les efforts de la FFC-Réparateurs en la matière comme ceux de l’apôtre de la cession de créance, Jean Païs.
LAMBERET, créateur d'emplois
En mars dernier, Lamberet a posé ses valises à Saint-Eusèbe ( 71 ). Le leader européen de la carrosserie frigorifique va créer 150 emplois directs et 50 indirects d’ici 2019, liés à cette nouvelle implantation, et débloquer un budget de 10 millions d’euros pour mener à bien cette nouvelle aventure.
Les choses ne trainent pas puisque les premiers véhicules sont sortis à la mi-avril alors que le site était encore en chantier, pour pouvoir honorer les commandes de ce secteur en demande.
« Hier nos clients se définissaient comme des logisticiens, constate Damien Vuillod, directeur industriel de Lamberet. Demain, ils devront gérer le transport, assurer la logistique et s’intéresser au « dernier kilomètre » pour livrer directement le client final au pas de porte. Lamberet est le seul industriel européen qui produit aussi bien des véhicules légers d’1m3 qui rentrent en centre-ville que des semi-remorques de 100m3 qui vont par exemple charger la production de la criée en bord de mer pour l’acheminer près de la ville. Notre avantage produit est d’être présent sur l’intégralité des segments du transport frigorifique. Nous nous déployons sur l’ensemble du réseau européen : en France, mais également en Allemagne, en Italie ou en Espagne, alors que nos concurrents sont plutôt des petits faiseurs à la cible régionale ».
L’entreprise voit grand avec ce nouveau site puisqu’elle crée en plus un centre de formation interne pour former les futurs frigoristes, conducteurs de machines automatiques ou programmateurs de commandes numériques. « Mon challenge est d’ouvrir une véritable école de formation, dévoile Damien Vuillod.Il est peu probable que l’on trouve des personnes déjà qualifiées dans notre corps de métier. Nous devons donc embaucher et former toutes nos recrues ». Deux types de formations sont déjà dispensées. Des formations courtes pour les personnes sans qualification et des plus longues pour les personnes en reconversion.
En tout, l’entreprise compte désormais quatre sites autonomes, chacun dédié à une gamme de produits. Saint-Cyr-sur-Menthon dans l’Ain pour la construction de porteurs et semi-remorques ; Sarreguemines en Moselle pour la fabrication de panneaux pour des CKD, véhicules non-montés, Saint-Eusèbe en Saône-et-Loire pour la production de véhicules légers destinés au marché européen et Gross-Rohrheim (Proche de Frankfurt) en Allemagne, en charge des productions destinées aux constructeurs allemands et à la production des groupes frigorifiques.
L'activité des petits garages en baisse de 3,1 % en 2015
Les petits garages continuent de subir la baisse de l’activité après-vente. Leur chiffre d’affaires a baissé de 3,1 % en 2015, après un recul de 2,3 % en 2014, selon les données publiées par la FGCA.
La Fédération Française de Carrosserie lance une hotline d'aide à la gestion d'entreprise
La Fédération Française de la Carrosserie annonce avoir mis en place depuis quelques semaines le service FFC Experts, une aide exclusivement dédié aux adhérents du syndicat. Animée par une équipe d’experts, la plate-forme téléphonique a pour objectif d’apporter de précieux conseils dans le domaine du juridique, social, fiscal, comptable et notarial. Elle s’engage à apporter une réponse personnalisée sous 48 heures. Les demandes peuvent aussi s’effectuer par email.
« Depuis son entrée en vigueur, plusieurs dizaines de questions ont déjà été traitées par les experts et les premiers retours des carrossiers sont très positifs » rapporte le syndicat.
GRUAU électrifie ERDF
Le constructeur-carrossier a livré un exemplaire de son Electron II au gestionnaire du réseau de distribution d'électricité, entité qui compte exploiter 2000 VE d'ici à la fin 2016.
ERDF vient d'équiper sa flotte d'un nouveau VE. Gruau lui a livré un exemplaire de son utilitaire électrique Electron II. Ce dernier sera exploité en tant que véhicule d'intervention sur le site ERDF de Laval (53). Et d'autres exemplaires devraient suivre : si le gestionnaire du réseau de distribution d'électricité exploite déjà plus de 1000 VE, il ambitionne d'en totaliser pas moins de 2000 à la fin 2016. Cela fait partie de l'un de ses projets internes, dénommé Ecoflot. L'Electron II dispose en outre de nombreux atouts.
Cet utilitaire électrique de 3,5 tonnes, conçu sur la base d'un Fiat Ducato, est équipé d'une chaîne de traction fruit d'un partenariat entre Gruau et Actia Automotive. Utilisable dans des configurations messagerie, bennes, température dirigée et transport de personnes, il affiche en outre une capacité de chargement de 8 à 20 m3. Il offre par ailleurs plusieurs niveaux de capacité de batterie, une autonomie de 155 km étant atteignable en configuration 62 kWh. "Il répond aux attentes d'une logistique urbaine du dernier kilomètre propre", souligne Gruau.
La FFC propose une expertise extra-professionnelle à ses adhérents
Depuis le début de l’année 2016, la FFC a mis à disposition de ses membres une plateforme multiexperts répondant à des questions aussi bien juridiques que financières.