Un président dans la semi
A l'occasion d'un déplacement dans les Ardennes sur le thème des sociétés industrielles qui ont su s'adapter et rebondir, François Hollande s'est rendu à la SAE SMB Industries. Ce carrossier fait partie de ces entreprises qui ont bien failli disparaitre il y a trois ans, à l'occasion du grand marasme qui a touché le secteur de la remorque et semi-remorque. La chance du fabricant d'essieux a été de rencontrer sur sa route le groupe ADR, en juin 2013. Celui-ci a évité la fermeture et les licenciements qui auraient pu provoquer par la même occasion une perte de savoir d'une entreprise très qualifiée sur son secteur. Lors de cette visite, Le Président Hollande a rencontré les salariés (76 personnes aujourd'hui, alors qu'il n'y en avait que 63 personnes en 2013) et a pu constater les importants investissements réalisés sur le site (7,5 millions d'euros) pour augmenter sa superficie. Avec un investissement supplémentaire de 2,5 millions d'euros destiné au projet « d'Usine du futur », c'est l'outil de production qui devrait être amélioré.
FFC, 170 ans d'innovation
La FFC a célébré son anniversaire en publiant un livre résumant l'évolution de la profession.
Les indépendants sur le point de distribuer… de la pièce constructeur ?
Après les constructeurs s'appropriant la pièce équipementière, voilà que les distributeurs indépendants s'apprêteraient à commercialiser... de la pièce dite d'origine. Ils le font certes déjà à la marge avec les pièces de carrosserie. Mais cette fois, ils s'intéresseraient à la pièce concurrencée de marques constructeurs, surtout à ces références plus ou moins habilement “privatisées” par les
seuls réseaux constructeurs...
Rétromobile, le RDV des passionnés de voitures anciennes
Les amoureux de voitures anciennes ont certainement déjà noté les dates du prochain salon Rétromobile qui aura lieu du 8 au 12 février 2017 au Parc des expositions de la Porte de Versailles dans les pavillons 1, 2 et 3. Société d’importation de véhicules, sellier, club, assureur, accessoires, conseils : Rétromobile c’est tout ça à la fois.
Un des points forts du salon est sa vente aux enchères qui aura lieu le 10 février 2017. L’année passée, une Ferrari 335 S Scaglietti provenant de la collection Bardinon avait été adjugée pour 35,7 M$ frais inclus enregistrant un nouveau record du monde historique en euros et livres sterling pour une voiture de collection vendue aux enchères.
Informations pratiques :
Dates : du mercredi 8 au dimanche 12 février 2017
Lieu : Parc des expositions de la Porte de Versailles – 75015 Paris
Horaires : mercredi et vendredi de 10h à 22h, jeudi, samedi, dimanche de 10h à 19h
Tarifs : 18 €, gratuit pour les moins de 12 ans
GARDNER DENVER : deux minis-sites
Hydrovane et la division Solutions Techniques Industrielles, deux entités du groupe Gardner Denver, disposent désormais de microsites internet disponibles également en version mobile pour présenter leurs solutions. Hydrovane propose notamment les compresseurs à palettes rotatives qui équipent l'ensemble des nouveaux bus hybrides de Londres. La division Solutions techniques industrielles s'est fait une spécialité des compresseurs et pompes à vide de pointe. Les deux sites sont centralisés et accessibles via le site gardnerdenver.com
Pièces de réemploi : 73 % des garages la proposent déjà !
En effet, selon une enquête réalisée par Décision Atelier et le réseau Caréco du 13 décembre au 9 janvier derniers, 73 % des professionnels interrogés proposent déjà à leurs clients de la pièce de réemploi. Les carrossiers (87 % d’entre eux) sont les premiers prescripteurs, devant les agents de marque (75 %) et les MRA (68 %). Lorsque les pièces de réemploi sont proposées, elles concernent en moyenne 14 % des réparations.
La carrosserie, premier marché de la pièce d’occasion
Notons que l’essentiel de ces opérations portent aujourd’hui sur des interventions de réparation-collision. En effet, à la question « Quels types de pièces de réemploi proposez-vous ? », 94 % des sondés répondent la carrosserie. Ex-aequo à la deuxième place, le trio boîte de vitesse / pont / transmission et le moteur sont cités par 52 % des professionnels, devant l’éclairage (46 %).
Retrouvez une synthèse détaillée de l’étude Caréco / Décision Atelier dans notre numéro 117, qui paraîtra dans les prochains jours.
Renault Trucks se lance dans la vente en ligne de ses camions et VUL
Très discrètement, Renault Trucks s'est lancé il y a quelques mois dans la vente sur internet de ses camions, en Belgique et aux Pays-Bas. Les clients potentiels n'ont qu'à se connecter ici. Les deux sites dédiés à cette vente (l'un en flamand, l'autre en français) s'ouvrent sur une page très explicite qui annonce : « Renault Trucks webshop - achetez vos camions et vos camionnettes directement en ligne chez Renault Trucks ». Jusqu'à présent réservés aux seuls grands-routiers T, ils se sont élargis depuis peu aux Vul en affichant un porteur D et un Master. Il semble qu'il n'est pour l'instant pas question d'étendre à la France cette proposition réservée à la Belgique et aux Pays-Bas. Sur les résultats de cette opération de vente en ligne (nombre des clients qui y ont fait appel, nombre des véhicules vendus...), difficile d'en savoir plus : les responsables de ce service en ligne ne sont pas très loquasses, que ce soit en Belgique ou au siège social en France... En se connectant sur ce service apparait une offre pour un tracteur T Drive à 1 295 euros par mois, un porteur D Drive à 1 250 euros et un Master à partir de 19 900 euros..
9 Etats européens signent l'Alliance du routier en faveur d'une concurrence équitable dans le TRM
« L'Alliance du routier est un plan d'action commun en faveur d'un marché unique du transport routier qui garantisse mieux les droits sociaux fondamentaux des chauffeurs routiers et des contrôles plus efficaces » résume Alain Vidalies, secrétaire d'Etat chargé des Transports. Il a convié huit autres Etats européens (Belgique, Allemagne, Autriche, Danemark, Italie, Luxembourg, Norvège et Suède) à rejoindre la France pour « parler d'une seule voix » sur les questions de fraudes au chrono et de concurrence déloyale et le dire haut et fort à la Commission européenne qui semble totalement sourde sur ces questions. Les neuf Etats ont signé aujourd'hui un plan d'action, baptisé « Alliance du routier », qui, en huit mesures, a pour but d'obliger de clarifier le statut pour ceux utilisant un moins de 3,5 t en transport international de marchandises, de faciliter le recours de lettres de voiture numériques, de renforcer les contrôles au niveau européen (par le biais de l'Euro contrôle le route), de donner des moyens pour faire des investigations approfondies sur les fraudes... « Il faut des mesures coordonnées à l'échelle européenne pour s'assurer d'une concurrence saine » a déclaré Alain Vidalies, ainsi que ses homologues de la Belgique, l'Allemagne ou l'Italie... Le secrétaire d'Etat a réitéré sa volonté d'imposer un salaire minimum aux chauffeurs routiers étrangers, tout comme l'Allemagne, lorsqu'ils sont sur le territoire pour des opérations de transport (cabotage notamment).
Automobile : les défaillances d'entreprises sont restées stables en 2016
En dépit d’un contexte marché globalement favorable, les défaillances d’entreprises n’ont pas fléchi en 2016 dans le secteur du commerce et de la réparation de véhicules. Selon le bilan établi par la société Altares, 2 061 procédures ont été enregistrées l’an passé, soit une progression de 0,5 % par rapport à 2015.
Si le bilan annuel est en demi-teinte, les professionnels de l’automobile peuvent néanmoins se montrer optimistes pour 2017 puisque les ouvertures de sauvegardes, redressements judiciaires et liquidations judiciaires ont reculé de 3,4 % lors du dernier trimestre 2016.
Tous secteurs confondus, l’Hexagone est passé sous le seuil des 60 000 défaillances avec 57 844 dossiers, soit une diminution de 8,3 %. Le seul dernier trimestre 2016, en comparaison de la même période 2015, est en amélioration de 12 %, juste sous le seuil des 14 000 procédures (13 971) qui n’avait plus été approché depuis fin 2007 (13 662).
Petit Forestier renonce au rachat du loueur de véhicules Fraikin
Le groupe familial Petit Forestier, spécialisé dans la location de véhicules frigorifiques, a renoncé à acheter le loueur de véhicules professionnels Fraikin face à la réticence des autorités de la concurrence françaises, selon un communiqué jeudi. Petit Forestier avait annoncé en juin être entré en négociations exclusive avec les principaux actionnaires de Fraikin, CVC Capital Partners et Eurazeo, pour un rapprochement destiné à mieux faire face à une concurrence grandissante. Cet accord était soumis à l'avis des instances représentatives du personnes, qui ont donné leur approbation en juillet, et des autorités concernées. Si les gendarmes de la concurrence en Espagne et en Pologne ont donné leur feu vert, l'Autorité de la concurrence en France s'est montrée réticente. "Après plusieurs mois d'instruction", l'Autorité "a exigé des engagements structurels", explique Petit Forestier dans le communiqué. L'entreprise a bien "proposé des mesures significatives, conformes à sa vision sociale et sa culture d'entreprise" mais "l'Autorité a estimé que ces remèdes étaient insuffisants". "Dans ces circonstances, Petit Forestier a décidé de ne pas poursuivre cette opération", ajoute-t-il. "Le groupe a toujours considéré comme prépondérante et stratégique la préservation de l'intégrité de ses implantations et marchés dans le respect des salariés et des clients, ainsi que le non démantèlement du réseau de Fraikin", justifie Petit Forestier.
La fusion entre les deux groupes devait permettre à Petit Forestier d'acquérir une échelle plus importante sur le marché européen, d'offrir une palette élargie de services à ses clients et d'étendre sa présence internationale afin de mieux faire face à une concurrence exacerbée. Créé en 1907, Petit Forestier est actuellement implanté dans 14 pays en Europe centrale et occidentale, et au Maghreb. Le groupe, qui emploie 3.000 personnes, a dégagé 577 millions d'euros de revenus en 2015. Son ancienne cible, Fraikin, fondée en 1944, dispose pour sa part de 180 sites en Europe et en Arabie saoudite avec un parc de 57.000 véhicules industriels, utilitaires et commerciaux. La société a enregistré en 2015 un chiffre d'affaires de 656 millions d'euros et emploie 2.800 salariés.