Débosselage sans peinture : une solution alternative

Un coût et un délai d’attente moins élevés : voici les requêtes principales de la plupart des clients. Facturer moins tout en travaillant vite devient par conséquent l’objectif de nombreux professionnels de l’automobile pour satisfaire à cette demande. Continuer à rendre son activité rentable est dès lors un challenge. La carrosserie peinture n’échappe pas à la conjoncture.
Avec une organisation pertinente (voir notre article dans une newsletter précédente) et l’application de techniques innovantes, les ateliers peuvent réussir à se dégager plus facilement des marges.

Pour atteindre ces résultats, il est nécessaire de développer des compétences et de nouvelles méthodes de travail. Le débosselage sans peinture, par exemple, permet de proposer un service de réparation plus rapide et moins onéreux. Cependant, cette technique ne s’utilise que dans certains cas (impacts de petits projectiles, grêle, coups de caddies, de portières…) et de manière professionnelle. Pour pratiquer le débosselage sans peinture de manière efficace, il faut que le carrossier-peintre soit à même de :

  • Définir si oui ou non cette technique est pertinente en fonction de l’impact.
  • Supprimer les petits impacts sur parties planes, horizontales, verticales, sur arêtes et sous renforts.
  • Savoir choisir l’outil adapté selon les différents accès et ce, sur n’importe quel véhicule.
  • Réaliser les différentes techniques de débosselage sans peinture, en fonction des emplacements et des différentes formes de déformations.

Pour vous aider dans cette montée en compétences, le GNFA vous propose des formations de trois jours allant de l’initiation au perfectionnement.


La CEPC impose des clauses volumétriques entre assureurs et carrossiers

La Commission d’examen des pratiques commerciales (CEPC) vient de rendre un avis favorable à l’intégration de clauses volumétriques dans les conventions entre les assureurs et leurs réparateurs agréés. Ce point avait déjà été intégré dans la charte signée le 20 mai 2008 sous l’égide de cette même CEPC. Cependant, il n’a jamais été mis en pratique selon les organisations professionnelles (CNPA, FFC et FNAA). Face à cette situation, la CEPC a été saisie le 15 janvier 2015 et après un rapport de la DGCCRF, la Commission d’examen des pratiques commerciales a confirmé que le code du commerce s’applique « aux sociétés anonymes d’assurance, aux sociétés d’assurance mutuelles régies par le code des assurances et aux plateformes de gestion de sinistres ».

La CEPC a également considéré que l’obtention de remises comme condition préalable à l’attribution de réparations, sans aucun engagement écrit sur un volume d’achat prévisionnel proportionné, engageait la responsabilité des assureurs. Cela pourrait donc se traduire par le versement de dommages et intérêts aux réparateurs. De plus, la DGCCRF a suggéré de « substituer aux remises sur les tarifs des réparateurs des remises conditionnelles ou des ristournes de fin d’année calculées sur le chiffre d’affaires réalisé ». Pour le CNPA, cet avis « constitue une avancée majeure pour la profession, lui permettant de corriger de manière concrète les déséquilibres économiques constatés depuis de trop nombreuses années ». La balle est maintenant dans le camp des assureurs.


Labbé réouvre un atelier à Plestan

Certains signes de reprise d'activité dans le domaine des utilitaires ne trompent pas ! Ainsi, le 1er mars prochain, le carrossier Labbé (filiale de Gruau), spécialiste des fourgons grands volumes sur utilitaires et poids lourds, va déployer une partie de son activité dans ses anciens locaux de Plestan, à quelques kilomètres de son usine de Lamballe (22)... Un site que la carrosserie a déjà occupé, entre 2007 et 2009.

Dans ce nouvel atelier de 2 500 m2, 15 à 20 salariés mèneront les opérations de finition sur les fourgons de 3,5 t, sans changer de procédé de fabrication. Tandis qu'à l'usine de Lamballe, où sont fabriquées ces unités, le gain de place permettra de faire face à l'accroissement du volume d'activité. Le carrossier précise que la hausse des commandes enregistrées provient notamment des grands comptes et du marché de la location. Le chiffre d'affaires de Labbé a atteint 22 millions d'euros, soit une hausse de 1,5 million entre 2014 et 2015.


Infographie : le parcours de l'automobiliste, du web au garage

Quel parcours mène l’automobiliste jusqu’à son garage depuis sa première recherche sur Internet ? C’est le trajet qu’a tenté de reconstituer le comparateur Allogarage.fr avec une infographie basée sur l’analyse du comportement de près de 5 millions de visiteurs sur son site.

Principaux enseignements de cette étude : les clients se renseignent essentiellement en début de semaine, en général durant leurs heures de travail. Coordonnées du garage, horaires d’ouverture, avis clients et itinéraires sont les sujets principaux de leurs recherches, qu’ils effectuent de plus en plus sur leur smartphone. En effet, 32 % des automobilistes privilégient leur mobile pour obtenir ces informations, soit une progression de 113 % par rapport à 2013.

 


Recours direct : une victoire à l'initiative de la victime à Saint-Etienne !

Le Tribunal d’instance de Saint-Etienne a récemment condamné in solidum un assuré Macif et sa compagnie d’assurance dans le cadre d’un recours direct initié par la victime de l’accident. Preuve que la procédure commence à faire son chemin auprès des particuliers eux-mêmes et que ceux-ci n’hésitent plus à invoquer leur droit à indemnisation en dehors des conventions IRSA.


Les clients des ateliers indépendants sont à 57 % infidèles !

La semaine dernière, les statistiques du site "Controletechniquegratuit.com" montraient que les réseaux constructeurs ne sont pas fréquentés par 52 % des véhicules de plus de 4 ans. Les indépendants les ont certes presque tous, mais avec une vilaine surprise : 57 % d'entre eux... sont infidèles !


Le SEAI, nouveau syndicat d'experts indépendants des donneurs d'ordres

Lassés du manque de représentation des experts sans lien contractuel ou conventionnel avec les assureurs et les mutuelles, plusieurs pros de l’expertise viennent de lancer une nouvelle organisation professionnelle : le Syndicat des experts en automobile indépendants (SEAI). Le bureau, déjà constitué, comprend notamment Karim Megrous, Wilfried Reinermann, Sylvain Pecqueur, Luc Bayetto et Florian Mourgues, tous fervents défenseurs d’une non-dépendance vis-à-vis des donneurs d’ordres et défenseurs du service auprès des particuliers et des professionnels de l’automobile.


Garages solidaires : qui sont-ils ?

Les garages solidaires, une solution d’avenir dans le paysage de l’après-vente automobile ? C’est la question à laquelle ont tenté de répondre les fondations PSA Peugeot Citroën et Norauto, qui se sont associées pour réaliser la première étude conjointe, intitulée « Enjeux et opportunités du secteur des garages solidaires », sur ces ateliers qui permettent de réparer son véhicule à moindre coût.

Rapide rappel du contexte : 6 à 8 millions de Français font aujourd’hui face à des difficultés budgétaires pour répondre à leurs besoins de mobilité. Le budget transport représente environ 10 % des dépenses mensuelles hors logement de ces personnes en précarité (source : Secours catholique), soit le deuxième ou troisième poste de dépenses. Or l’automobile reste pour cette population un levier d’autonomie indispensable. En effet, 74 % des garages solidaires s’adressent à des publics en recherche d’emploi ou en phase d’insertion professionnelle.

De l’entretien/réparation, de la vente, de la location…

Pour répondre à ces besoins, les premiers « mécaniciens du cœur » ont vu le jour majoritairement après 2010 dans un milieu essentiellement citadin puisque 56 % d’entre eux sont situés en zone urbaine. Profil type de ces structures : des équipes comptant 7 salariés et 9 bénévoles en moyenne pour un volume d’activité s’élevant à 450 usagers environ.

Si leur activité se concentre principalement sur l’entretien/réparation, 69 % de ces ateliers proposent aussi de la vente de véhicules (prix moyen compris entre 2 000 et 3 000 euros) et 46 % de la location. En atelier, le tarif horaire se veut évidemment accessible : entre 5 et 40 euros par heure en moyenne contre 55 à 85 euros dans les garages classiques. Pour leur approvisionnement en pièces de rechange, 81 % de ces professionnels privilégient des fournisseurs traditionnels (avec des tarifs préférentiels). Notons que 47 % de leurs clients font aussi le choix de venir en atelier avec leurs propres pièces.

Un réseau de garages solidaires ?

S’ils répondent à de réels besoins, ces garages solidaires peinent néanmoins à pérenniser leur activité. Seuls 35 % d’entre eux ont en effet trouvé un modèle économique qui leur permette de fonctionner. Alors que les trois quarts de ces structures disposent d’un chiffre d’affaires inférieur à 400 000 euros, elles sont souvent pénalisées par leur localisation en zone urbaine. Si ces garages peuvent recevoir des subventions, ces aides restent toutefois liées à l’agrément d’insertion, dont bénéficient seulement 44 % des ateliers.

Face à ces difficultés, les garages solidaires sont majoritairement favorables à l’idée d’un réseau ou d’une fédération qui pourrait les aider à se structurer et à faire progresser le secteur.


TIME FRANCE est mort, vive Klubb France

Hier, Klubb a invité 210 de ses clients et partenaires-constructeurs à l'inauguration de sa nouvelle usine, à Ferrières-en-Brie (77). A cette occasion, Julien Bourrellis, président du groupe Gelev (rassemblant Time France et Klubb), a annoncé la fin de sa collaboration avec Versalift, fabricant texan d'élévateurs à nacelles pour utilitaires... et le lancement de Klubb (présenté comme une nouvelle gamme dansCarrosserie n°697). Jusqu'à maintenant, les nacelles Versalift étaient assemblées (dans son usine de Torcy, 77) et distribuées par Time France depuis 2001 (à la suite de la société JF Degrémont, distributrice depuis les années 1980). Cependant, la parité entre dollar et euro a atteint un niveau trop défavorable pour l'entreprise...

« Nous en sommes arrivé à un stade ou soit nous augmentions nos prix, soit nous licencions du personnel en attendant une hypothétique baisse du dollar » explique Julien Bourrellis. Le carrossier a finalement pris une autre voie, en lançant sa propre marque de nacelles. Jusqu'à maintenant, seuls les tourelles, colonnes et bras étaient envoyés par Versalift, depuis les États-Unis. Le reste de l'équipement (systèmes hydraulique, pneumatique, électrique, etc.) étaient de fabrication française. Dorénavant, les nacelles Klubb seront entièrement fabriquées en France. Par ailleurs, le service après-vente et la maintenance des nacelles Versalift continuera a être assuré par Klubb France.


TOUTENKAMION reconstruit son site internet

Ce n'est pas parce que l'on s'appelle Toutenkamion que l'on est obligé d'en rester à l'Antiquité ! Le carrossier du Loiret l'a bien compris et vient de remettre à neuf son site internet. Celui-ci est désormais simple, intuitif et plus complet. Les pages de présentation de l'entreprise, des services proposés, des réalisations et des actualités de la société permettent de présenter son savoir-faire dans le domaine des véhicules spéciaux... Une véritable gageure lorsqu'on garde à l'esprit que les unités mobiles conçues sur mesure par Toutenkamion, sont très variées : cliniques mobiles, car vidéo, studio d'enregistrement, simulateur de conduite, poste de commandement ou de surveillance militaire, véhicule d'assistance de course... Leur surface utile peut atteindre jusqu'à 170 m2.

A l'inverse de la production en série, ces véhicules sont souvent des pièces uniques (ou fabriquées en petite série), au plus proche des besoins du client, grâce à l'intégration en interne de toutes les compétences nécessaires à la fabrication de ces unités... Encore faut-il le faire savoir. Mais Toutenkamion a bien compris que pour vivre heureuse, une entreprise ne peut plus rester cachée !