Fassi renforce sa position au niveau européen
Roger Boutonnet, Président de la holding CTELM regroupant Fassi France, Miltra et Marrel, a officialisé la cession des parts de ses associés à Giovanni Fassi, Directeur Général du groupe Fassi en Italie. Ce dernier prend ainsi la majorité du groupe. Roger Boutonnet en assura toujours la présidence, de même pour les autres sociétés qui y sont ou seront rattachées. Cette opportunité permet au groupe Fassi de se rapprocher du marché français, et de réaffirmer sa volonté de jouer les premiers rôles dans les domaines des grues auxiliaires et des bras hydrauliques. Le groupe compte sur les synergies mises en place entre les marques du groupe mais aussi Cranab et Jekko pour poursuivre son développement.
Semaine de l'Auto du 11 au 18 mars 2017
Le secteur en bref :
- 125 000 entreprises
- 400 000 salariés
- 57 000 jeunes en formation
- 1 200 opportunités d’emploi
- 4 familles :
- Maintenance Réparation
- Carrosserie
- Commerce
- Services
- 13 domaines d’activités :
- Commerce d’automobiles
- Réparation d’automobiles
- Commerce d’équipement automobile
- Commerce et réparation de poids lourds
- Commerce et réparation de motocycles
- Commerce et réparation de cycles
- Stations-service
- Location de véhicules
- Contrôle technique
- Parcs de stationnement
- Démolisseurs recycleurs
- Stations de lavage
- Enseignement de la conduite
Plus d’informations : http://www.semaine-services-auto.com
Pièce de réemploi : la FFC Réparateurs fait le point
La FFC Réparateurs fait le point. La PIEC ou « pièce issue de l’économie circulaire » est depuis quelques semaines un thème « à la mode ». Tous les médias ont traité le sujet pour informer l’automobiliste. La FFC Réparateurs tient à apporter quelques précisions qui peuvent s’avérer utiles. Depuis le 1er janvier 2017, date de l’entrée en vigueur du décret du 30 mai 2016 relatif à l’utilisation de pièces de rechange automobiles issues de l’économie circulaire, de nombreux clients interrogent leur carrossier ou mécanicien sur la pièce de réemploi.
Pour rappel, le décret permet à l’ensemble des automobilistes « d’opter ou pas » pour des pièces d’occasion quand il s’agit des pièces de carrosserie amovibles, des pièces de garnissage intérieur et de la sellerie, des vitrages non collés, des pièces d’optiques, des pièces mécaniques ou électroniques. La pièce de réemploi provient d’un centre de véhicules hors d’usage (VHU) agréé par l’Etat ou bien elle est remise en état selon les spécificités du fabricant sous l’appellation « échange standard ».
S’agissant des pièces faisant partie des trains roulants, des éléments de la direction, des organes de freinage et des éléments de liaison au sol qui sont assemblés, soumis à usure mécanique et non démontables, la pièce neuve est de rigueur. Exceptionnellement, la sortie de l’arrêté d’application est retardée, car la FFC Réparateurs travaille encore dessus avec la DGCCRF pour rendre cette nouvelle mesure plus applicable dans toutes les entreprises quelle que soit leur taille.
La FFC Réparateurs remercie d’ailleurs vivement cet organisme d’Etat pour son écoute à ses revendications. En attendant la parution officielle, les carrossiers FFC continueront bien sûr à réparer les véhicules des assurés dans les règles de l’art et dans le respect de l’environnement.
Le Conseil National de la Sécurité Routière, à quoi ça sert ?
Né le 28 août 2001, le conseil national de la sécurité routière version 2017 rassemble aujourd’hui 67 titulaires et 44 suppléants sous la présidence du député de l’Orne Yves Goasdoué. Le nombre de membres vient d’être augmenté pour laisser davantage de place aux professionnels des secteurs concernés et de la santé. Les médecins font leur entrée. Le CNSR prépare des recommandations au gouvernement pour lutter contre l’accidentalité routière. L’objectif fixé par le ministre de l’intérieur est de diviser par deux la mortalité routière entre 2010 et 2020, soit compter moins de 2 000 personnes tuées sur les routes de France métropolitaine en 2020. L’année dernière, un peu moins de 3 500 personnes (3 469 très exactement) ont perdu la vie sur la route, soit 8 victimes de plus par rapport à 2015. « L’année 2016 s’inscrit donc dans une tendance à la stabilisation, sans cette rupture qu’on était en droit d’attendre de par notre engagement avec les deux années de hausse consécutives, 2014 et 2015. » remarque Bruno Le Roux, ministre de l’Intérieur venu introniser la nouvelle assemblée.
Le ministre déclare ensuite « Plus que jamais, cet objectif doit être réaffirmé, car il est à la fois ambitieux, réaliste et accessible : en témoignent les résultats de ces cinq dernières années, en dépit d’une mauvaise tendance conjoncturelle. Nous devons poursuivre nos efforts, continuer dans la direction que nous avons choisie. Mais aussi ouvrir de nouveaux champs de réflexion, imaginer de nouvelles solutions qui tiennent compte des évolutions technologiques et des habitudes de conduite, anticiper les changements de société pour mieux protéger nos concitoyens et continuer à faire reculer la mortalité routière. ». Ainsi, il confirme l’utilisation des véhicules radars dont l’utilisation sera externalisée. Ce sera lancé en septembre prochain, après une expérimentation en Normandie à partir du mois de février. Cela passe aussi par l’extension du champ du contrôle automatisé et de la vidéo-verbalisation, ou encore par celle de la capacité d’action des polices municipales dans le domaine de la sécurité routière. Rien de très positif pour les points sur le permis. Il va falloir redoubler de vigilance sur la route.
Concernant le monde professionnel. 21 grandes entreprises, représentant au total 1,1 millions de salariés, se sont ainsi engagées, le 11 octobre 2016, en faveur de la sécurité routière. Depuis lors, 300 autres entreprises ont rejoint le mouvement de sensibilisation et de prévention sous l’aile bienveillante de l’Etat. « Toutes ont adopté des mesures responsables pour lutter contre la mortalité routière, laquelle constitue, on ne le dit pas assez, la première cause de mortalité au travail. Dans le prolongement de cette initiative, une disposition législative est venue rendre obligatoire la désignation du conducteur en infraction pour les personnes morales depuis le 1er janvier 2017. » se félicite le ministre.
Les membres désignés du Conseil national de la sécurité routière sont des fonctionnaires, des médecins, des membres d’associations dont certaines défendront les intérêts des utilisateurs de la route qu’ils soient motocyclistes, automobilistes, transporteurs, cyclistes ou piétons. Parmi ceci, pour l’automobile Christian Peugeot (CCFA), Patrick Bessonne (CNPA), Thierry Archambault (Csiam) Philippe Ouvrard (CFEA – expert) Elisabeth Charrier (FNTR) mais également les sociétés Michelin, Colas, Mobivia. Ce ne sont que quelques exemples. Sous la houlette d’Yves Goasdoué, nommé pour trois ans, le nouveau CNSR, qui comprend aussi en son sein Jean Todt, va commencer son travail. Les membres sont répartis dans plusieurs commissions – Éducation routière et risque routier professionnel, – Véhicules, Technologies innovantes, – Infrastructures, Conduite et état de santé et – Usagers vulnérables. Nous attendons avec impatience les résultats de leurs travaux
NOx : les camions montrent l'exemple
Ce résultat plutôt surprenant s’explique en fait par le protocole de mesure qui est différent entre les véhicules légers et les poids lourds. Les tests d’homologation des voitures de tourisme se limitent à des tests en laboratoire. Le protocole en vigueur n’exige pas encore de tests en roulage réel sur route à l’aide d’un appareil de mesure embarqué.
Des tests plus contraignants pour les véhicules industriels
Pour ce qui touche les camions, les tests routiers sont obligatoires, ce qui a réellement contraint les constructeurs à développer des technologies de dépollution évoluées, pas toujours envisageables à bord d’une voiture. Mais les choses changeront en septembre quand les véhicules légers seront eux aussi homologables sur route, en plus des tests en laboratoire.
Cession de créance : la FFC Réparateurs "copyrighte" sa procédure !
En pointe depuis plusieurs années dans le combat pour une cession de créance simplifiée, officiellement obtenue le 1er octobre dernier, la FFC Réparateurs vient d’annoncer qu’elle avait déposé l’ensemble de ses documents et courriers-types relatifs à la procédure sous copyright, empêchant tout bonnement quiconque ne cotise pas au syndicat, de faire usage de ceux-ci et exposant ceux qui oseraient le faire… à des poursuites judiciaires !
PL-SOLUTRANS 2017 : tout un programme !
Le Salon international des solutions de transport routier et urbain, qui se déroulera du 21 au 25 novembre 2017 à Lyon Eurexpo, présente son programme d’animations et de conférences pour cette nouvelle édition.
La FFC veut ouvrir "l'usine du futur"
Réalité virtuelle, augmentée et robotisation seront mises en valeur lors de la prochaine édition de Solutrans. Le président de la FFC (Fédération française de carrosserie), aimerait voir les carrossiers industriels adopter massivement ces technologies pour concevoir, produire et commercialiser leurs véhicules. Pour Patrick Cholton, cela permettrait « de rattraper le retard que les carrossiers constructeurs ont pris ces vingt dernières années », notamment en comparaison avec leurs concurrents allemands. Recourir à ces technologies permettrait de réduire par trois le temps de conception, de diviser par quatre le nombre de prototypes physiques, d'explorer cinq fois plus d'hypothèses, tout en réduisant les coûts de production de 25 à 40 % ! « C'est dans ce domaine que l'industrie va devoir chercher des marges et des gains de production. Il est évident que les premiers à adopter ces techniques auront une longueur d'avance », affirme Patrick Cholton. Pour accompagner ses adhérents à suivre cette voie, la FFC devrait mettre en place un dispositif ad hoc dans les prochains mois.
La Bonne Epave, nouveau site dédié à la pièce détachée d'occasion
Si la publication d’une annonce est gratuite pour le grand public, les garages devront s’acquitter de 30 euros pour un forfait de dix publications. Des options de mise en avant des annonces et la création d’une vitrine sont aussi possibles avec un abonnement de 30 euros mensuels. Pour offrir aux professionnels un service de livraison optimal, un module de comparaison des transporteurs est en cours de développement. Il permettra de garantir une livraison au meilleur prix en 48 heures partout en France.
Cession de créance : les documents FFC Réparateurs sous haute surveillance
La Cession de Créance permet aux réparateurs en carrosserie ou vitrage de se faire payer à la place de leurs clients sans avoir besoin d'être agréé par la compagnie d'assurances de ces derniers. Depuis le 1er octobre 2016, la procédure de cession de créance est largement simplifiée puisqu'une simple lettre recommandée est désormais suffisante. Cette simplification a eu pour effet depuis d'augmenter fortement le nombre d'utilisateurs de la Cession de Créance. Désormais, grande est la tentation pour certains maintenant de vouloir utiliser cette procédure avec les moyens mis en place par la FFC. Or la procédure de la Cession de Créance initiée par la FFC Réparateurs lui appartient. Dès lors, la FFC Réparateurs a décidé de déposer l'ensemble de ses documents et lettres sous copyright pour éviter les nombreux plagias. Cette démarche expose les utilisateurs non adhérents à la FFC Réparateurs à des poursuites judiciaires. En revanche, les adhérents FFC sont fortement incités à utiliser la Cession de Créance, devenue aujourd'hui presqu'une simple formalité. D'autant que la FFC Réparateurs a mis au point pour l'ensemble de ses adhérents un logiciel Tribu leur permettant d'utiliser la procédure de la Cession de Créance et/ou de la Convention de Nantissement de manière très pratique. L'ensemble des courriers juridiques d'accompagnement, de relance et de mise en demeure sont disponibles et se génèrent automatiquement une fois rempli par le carrossier. La FFC Réparateurs propose aussi, sur demande, une formation d'une journée en région à la pratique de la Cession de Créance et à l'utilisation de tous les outils. Pour plus d'information : www.ff c-carrosserie.org ou 01 44 29 71 28.