Loi Hamon et résiliation du contrat d'assurance : quels impacts pour les assurés ?

Le comparateur d’assurance Assurland a réalisé un sondage auprès d’un échantillon de 2 195 internautes afin de connaître leur comportement suite à la loi Hamon permettant résilier à tout moment un contrat d’assurance automobile.
Depuis le premier janvier 2015, les assurés peuvent résilier quand bon leur semble leurs contrats d’assurance automobile, moto ou encore habitation, et ceci, grâce à la loi Hamon. Un an après l’entrée en vigueur de cette loi, Assurland a voulu faire le point sur les habitudes de consommation des assurés.

Première constatation, cette loi n’est pas passée inaperçue auprès des consommateurs puisque 74 % des 2 195 sondés affirment en connaître l’existence. Cette loi est même perçue comme un véritable avantage par 84 % des assurés interrogés, et ceci, pour trois raisons essentielles. D’une part, pour 76 % des sondés, elle permet de réaliser des économies. D’autre part, pour 12 % d’entre eux, cette loi Hamon offre la possibilité de bénéficier de meilleures garanties. Enfin, les répondants ont également invoqué l’avantage d’être plus libre de faire jouer la concurrence.

Pas d’impact significatif dans les faits

Cependant, dans les faits, la loi Hamon n’a pas eu un impact réellement significatif. En effet, 69 % des assurés ont déclaré ne pas avoir profité de l’entrée en vigueur de cette loi pour changer de contrat. 37 % ont affirmé que leur assurance leur convient, 33 % n’ont pas pris le temps de faire les démarches et 12 % ne pensent pas trouver mieux ailleurs.

Pour ceux qui ont franchi le pas, les bénéfices ont pu être mesurés. Ainsi, 39 % ont pu se désengager plus facilement de leur compagnie d’assurance, tandis que 61 % des assurés qui ont changé de prestataire ont économisé plus de 100 euros sur une année d’assurance. En revanche, seuls 5 % des répondants ont déclaré bénéficier de meilleures garanties.


Quandle contrôle technique devient un produit d'appel

Proposé gratuitement ou soldé à 1€, voir fortement remisé dans le cadre d’opérations commerciales, le contrôle technique se brade. Effet secondaire d’un secteur où en France le nombre de centres comme les prix pratiqués sont libres, contrairement aux autres pays d’Europe. Alors, ce qui est à l’origine une opération sécuritaire tend à devenir un simple produit d’appel aux bénéfices des acteurs de l’après-vente automobile.

Il n’en fallait pas moins pour irriter Nicolas Bouvier, directeur général de Dekra. Le responsable cherche à garder l’église au milieu du village. « La réalité est que le poids du prix du contrôle technique est très faible dans la balance totale des coûts d’utilisation annuelle d’un véhicule…La focalisation du public sur le prix du contrôle technique tient surtout au fait qu’il est une dépense contrainte. Pourtant le contrôle technique est une activité dont l’utilité économique pour les clients est bien réelle…Le contrôle technique, en détectant les défauts de manière préventive, permet souvent d’éviter des réparations les plus coûteuses et joue ainsi un rôle sociétal. Pour les professionnels de la réparation les 20% de contre visites génère par an 1,6 milliard d’euros de chiffre d’affaires, et donc plusieurs milliers d’emplois. On voit bien que le contrôle technique doit être envisagé dans l’ensemble de ses fonctions : sécuritaire, préventive, génératrice de revenus et d’emplois » prévient Nicolas Bouvier.

Le responsable rappelle en outre les nombreux investissements, qui se chiffrent en dizaine de millier d’euros, auxquels doivent faire face les centres dus aux obligations réglementaires. Un contexte bel et bien à contre courant de la grande braderie qui s’opère.


Taux horaire, la FFC Auvergne mène l'enquête

La FFC Auvergne a lancé une étude sur les taux horaires pratiqués en carrosserie. La branche régionale de la Fédération française de la carrosserie a interrogé à ce sujet 75 entreprises (23 % de concessionnaires, 62 % d’entreprises citadines), dont 67 % se trouvent dans le département du Puy-de-Dôme, 9 % dans la Loire, et 8 % dans le Rhône.

Taux horaires moyens pratiqués chez les indépendants : 
- 65 € HT pour la main-d’œuvre (MO) et 42,92 € HT pour les ingrédients de peinture (IP)
- Maximum : 89 € HT pour la MO, 60 € HT pour les IP et 70 € HT pour les IP nacrés
- Minimum : 45 € HT pour la MO, 30 € HT pour les IP et 24 € HT pour les opaques

Taux horaires moyens pratiqués chez les concessionnaires : 
- 75 € HT pour la MO et 44,91 € HT pour les ingrédients de peinture
- Maximum : 125 € HT pour la MO et 59,60 € HT pour les IP
- Minimum : 66,67 € HT pour la MO et 31,58 € HT pour les IP

Pour la FFC Auvergne : « Cette étude montre que les concessions vendent proportionnellement moins bien les ingrédients de peinture que les indépendants. On note aussi un fort écart à la moyenne entre le minimum et le maximum, très représentatif du contexte de chacun. » Et de conclure : « On peut dès lors se poser la question de l’agrément, avec une moyenne plus proche des 42 euros HT et surtout un étalement par rapport à cette moyenne de 8 % seulement. On comprend alors que, selon le secteur, l’agrément est plus ou moins bénéfique. Et surtout les taux pratiqués par les donneurs d’ordre sont décorrélés d’une réalité économique subie par les entreprises. »


Les trois quarts des automobilistes perçoivent une hausse des coûts d'entretien

Dans le cadre du club Identicar, nouvellement lancé par Identicar, spécialiste du gravage et de la garantie d’assurance automobile, la société a donné la parole aux automobilistes au travers d’une enquête menée en partenariat avec TNS Sofres. L’idée a été de recueillir les opinions et les perceptions d’un millier de conducteurs à l’égard de dix idées reçues autour de l’automobile. 

Si la majorité des questions porte sur le rapport à l’automobile, la problématique de l’entretien a été abordée. À ce sujet, 77 % des automobilistes ont le sentiment que le coût d’entretien est plus cher qu’avant malgré la hausse de la fiabilité des véhicules. Près de 54 % des automobilistes interrogés font plus confiance aux concessionnaires pour entretenir leurs véhicules. Ce choix est motivé à 72 % par la volonté d’avoir un service de qualité et la meilleure expertise possible.

Les autres (ceux n’ayant pas recours aux ateliers des concessionnaires) utilisent d’autres canaux, majoritairement pour des raisons économiques (opérations de promotions agressives régulièrement affichées), et se répartissent entre les garagistes de quartier (21 %) et les enseignes généralistes (20 %).


Covea progresse encore en auto

Le nombre de véhicules assurés du groupe mutualiste a progressé de 1,8% l'an dernier en France. Il avait déjà enregistré une hausse de 2,1% en 2014.

Covéa a poursuivi sur sa lancée en 2015. En effet, après une hausse de 6,5% en 2014, le chiffre d'affaires du groupe mutualiste chapeautant les assureurs Maaf, MMA et GMF a de nouveau progressé sur 2015, en l'occurrence de 5 %, à 17,2 milliards d'euros (l'international y ayant participé à hauteur d'un peu plus de 15 %). Et sur le seul périmètre France, Covéa a affiché de belles performances. Pour preuve, l'an dernier, le nombre de ses véhicules en portefeuille s'y est étoffé de 190000 nouvelles unités, enregistrant ainsi une croissance de 1,8 % sur 2014. Covéa assurait un peu plus de 10,5 millions de véhicules à la fin 2015.

Seulement voilà. Si, en matière de sinistres automobiles, le groupe mutualiste a enregistré l'an dernier une baisse notable des fréquences, il a aussi dû faire face à "une hausse importante du coût moyen des sinistres corporels, due notamment au désengagement du Fonds de garantie des assurances obligatoires, ou FGAO". Les revalorisations de rentes allouées aux victimes d'accidents de la route sont à la seule charge des assureurs depuis le 1er janvier 2013. Jusqu'ici, elles étaient toutes prises en charge par un fonds de revalorisation des rentes géré par le FGAO et alimenté par une taxe parafiscale assise sur les primes d'assurance RC. Et plusieurs autres défis ont dû être relevés depuis par les assureurs.

"Nous devons faire face à un triple défi : une conjoncture économique difficile qui nous demande d'être toujours plus inventifs, des événements catastrophiques qui sont par nature imprévisibles et une multiplication des nouveautés réglementaires lancées au marché de l'assurance, avec par exemple l'entrée en vigueur de la loi Hamon et Solvabilité2, illustreThierry Derez, le P-dg de Covéa. Dans ce contexte, nos performances sont donc plus qu'encourageantes."


La formation, on a tout à y gagner

Toute entreprise a des problématiques plus ou moins importantes selon sa taille, son secteur d’activité, son développement. La formation, inscrite dans une démarche globale, peut constituer une réponse.
Au fil des années, les concepts économiques et sociétaux ont évolué. Les attentes des salariés ne sont plus les mêmes, tout comme leurs conditions de travail. L’arrivée du numérique, les attentes clients plus grandes, une augmentation exponentielle du nombre de commandes… tout cela implique des changements qui ne sont pas toujours évidents à mettre en place.

Clarification du projet RH, diagnostic des activités, cartographie des emplois, évaluation des compétences, accompagnement… la GPEC (gestion prévisionnelle des emplois et des compétences) permet une meilleure visibilité des ressources présentes dans l’entreprise. Sans oublier la formation qui, en consolidant ou en développant les compétences des salariés, facilite leur adaptabilité et leur mobilité. Cependant, elle doit impérativement apporter une réelle plus value à l’entreprise en termes de qualité de prestation, d’organisation des activités ou de compétitivité. Se former « pour le principe » n’a que peu d’intérêt. L’émergence des formations certifiantes renforce cet aspect-là. Elle témoigne du double intérêt pour l’employeur et l’employé en permettant, au premier, de déployer sa stratégie et, au second, de s’inscrire dans un projet professionnel pérenne.

Le GNFA vous accompagne au quotidien, pour résoudre avec vous vos problématiques. En préconisant des changements et en mettant en place un plan de formation permettant un rebond.

Notre calendrier de formations pour l’année 2016 et en ligne sur notre site.


Les Compagnons du devoir ouvrent leurs portes

Depuis ce matin et jusqu'au 24 janvier prochain, les Compagnons du Devoir organisent leurs journées portes ouvertes à travers toutes la France - à l'exception de Strasbourg (où ces journées se dérouleront du 29 au 31 janvier). Leurs maisons sont ouvertes de 9 h 30 à 18 h. Une occasion pour toutes les personnes intéressées - à commencer par les collégiens, lycéens et étudiants - de découvrir cet organisme d'apprentissage. Souvenons-nous que les Compagnons du Devoir forment chaque année 10 000 apprentis, dans six filières professionnelles (industrie et métallurgie, métiers du vivant, métiers du goût, aménagement et finition, bâtiment et matériaux souples), parmi lesquelles on trouve la carrosserie (réparation et industrielle).


Les Français peu attirés par les pièces d'occasion

Alors que depuis le 1er janvier les professionnels de l’automobile sont dans l’obligation de proposer systématiquement des pièces d’occasion à leur client, une enquête menée par Vivastreet montre pourtant une réticence des consommateurs à l’idée de faire réparer leur véhicule avec des pièces de seconde vie.
En effet, à la question « seriez-vous prêt à réparer votre voiture avec des pièces d’occasion », 54 % des 1 260 personnes interrogées par Vivastreet du 11 au 17 janvier ont répondu non. Pour Cédric Brochier, general manager France de Vivastreet, le manque d’informations sur ces pièces d’occasion, et notamment sur leur fiabilité et leur origine, explique cette faible proportion de Français qui se disent prêts à employer des pièces d’occasion. Rien d’immuable cependant, alors que le budget consacré au véhicule ne cesse de croître. En moyenne, un Français consacre ainsi à son véhicule 5 700 euros avec un prix des réparations automobiles en augmentation de 3,5 % entre 2014 et 2015. Dans ce contexte, une pièce d’occasion vendus 30 % moins cher qu’une neuve peut s’avérer une alternative attractive.

Cédric Brochier explique : « depuis quelques années, avec la crise économique, on assiste à un changement des comportements. Les Français limitent les dépenses, notamment celles liées à l’entretien de leur voiture. Certains, pour éviter de payer très cher leurs réparations, préfèrent payer une amende. Ainsi, la possibilité de faire une économie non négligeable risque bien de faire pencher la balance en faveur des pièces détachées d’occasion, notamment pour les petits budgets. »


Carrosserie : condamnation d'un expert trop suspicieux

La Cour de cassation a récemment donné raison à un carrossier indûment accusé par l’expert de l’assurance qui l’agrée d’avoir posé une aile d’occasion à la place d’une aile neuve sur le simple constat de réparations effectuées dessus… Un conflit dans l’air du temps qu’il a fallu porter devant la plus haute juridiction de l’ordre judiciaire français pour blanchir le carrossier.


Le marché du camping-car neuf a rebondi de 12,8 % en 2015

Après trois années de baisse, le marché du camping-car neuf a rebondi de 12,8 % en 2015, à 17 414 unités. 

Depuis trois ans, le marché du camping-car neuf souffrait, avec des reculs de 6 à 7 % chaque année. En 2015, il s’est ressaisi, avec un gain de 12,8 % pour atteindre 17 414 unités. Cela n’a bien sûr pas suffi à rattraper le retard par rapport à 2011 (19 307 unités) et reste encore bien loin du record de 2007 (23 614 unités).
Le marché de l'occasion progresse peu (+2,4 %), après son bond de 12,3 % en 2014, mais atteint néanmoins un record à 54 918 véhicules (contre 40 217 unités en 2007). 
Au total, le parc français compte désormais 436 135 camping-cars en circulation. Ils sont utilisés en moyenne 63 jours par an pour 9 220 kilomètres parcourus, à raison de 10 séjours courts (5 jours ou moins) et de 3 séjours longs, avec un éloignement moyen du domicile de 494 km.
Le marché de la caravane neuve a lui progressé de 1,5 % en 2015, à 7 920 unités, loin des 10 451 unités immatriculées en 2011. Le parc français compte actuellement 474 395 caravanes.
La caravane est utilisée 57 jours par an en moyenne, pour les vacances d'été (88 % des caravaniers, dont 53 % de façon itinérante ou 52 % sur un même site), pour les congés en cours d'année (54%, dont 32 % en itinérant et 29 % en fixe), pour les week-ends (30 %), les week-ends prolongés (38 %) et même pour les sports d'hiver (8 %). Près du tiers de la clientèle parcourt plus de 5 000 km par an.