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LAMBERET innove sans la semi urbaine

Répondant à la problématique de livraison en zone urbaine, où les véhicules « lourds » sont aussi nécessaires, la nouvelle SR2 X-City de Lamberet (un spécialiste du transport frigo) existe en trois dimensions : 24, 27 et 33 palettes. Avec ses 10 m de long, elle n'est gère plus longue qu'un porteur et représente une alternative très intéressante à la Super City (la version précédente), qui en faisait 13,50 et à laquelle on reprochait son encombrement trop important.

La X-City se faufile dans la circulation grâce à son essieu arrière rendu directeur par le biais d'un simple câble plutôt qu'une grosse barre lourde et encombrante. Plusieurs avantages à cela : ce dispositif donne la place d'intégrer un hayon classique (dont la plate-forme s'ouvre en deux parties plutôt qu'en trois) ; il provoque un moindre ripage des pneus ; la conso aussi est en baisse, car nul besoin de s'extraire d'un virage en accélérant ; enfin, une semi-remorque n'est pas dépendante de la durée de vie du tracteur, contrairement au porteur. « Son prix global est certes plus élevé à l'achat (environ 10% de plus par rapport à un porteur), mais ce supplément est récupéré en deux ans en économies de pneus et de carburant », affirme-t-on chez Lamberet


Plan de formation : l'Aftral mobilisé

Suite au Plan national de formation de 500 000 demandeurs d'emploi annoncé hier par le président de la République, l'Aftral est mobilisé. Myriam El Khomri, ministre du Travail, a visité le centre de formation de Gennevilliers, spécialisé dans la formation professionnelle aux métiers du transport et de la logistique. La ministre a pu dialoguer avec des demandeurs d'emploi actuellement en formation (contrats Pro...) et des représentants d'entreprises (Vir Transport et Transport Clément, FNTR) qui travaillent avec les centres de formation Aftral. Etaient également présents l'OPCA transports et services, l'AFT et Pôle emploi. Loïc Charbonnier, président délégué général de l'organisme de formation, a précisé « qu'Aftral, aux côtés des entreprises et des acteurs du transport de la logistique, se mobilise pleinement pour la réussite du plan national pour l'emploi en pouvant mettre en place 30 000 parcours professionnels de formation supplémentaires pour les demandeurs d'emploi »


Chute des défaillances dans le commerce auto

Selon le dernier baromètre Altares-D&B, le nombre de redressements judiciaires, d'ouvertures de sauvegarde et de liquidations judiciaires a fortement baissé dans le commerce et la réparation automobile en 2015.
 
S'il suffisait d'un signe pour matérialiser la reprise du marché automobile français, ce serait celui-ci : l'évolution du nombre de défaillances d'entreprises dans le secteur l'an dernier. Il y en a eu beaucoup moins. D'après le dernier baromètre Altares-D&B, le nombre d'entreprises défaillantes dans le commerce et la réparation automobiles a baissé de 6,5 % sur 2015 (2050 entités défaillantes sur 2015, contre 2193 sur 2014). Et tous les types de défaillances y ont "contribué". Le nombre d'ouvertures de sauvegarde a chuté de 43,1 % (29), le nombre de redressements judiciaires a baissé de 8,6 % (553) et le nombre de liquidations judiciaires s'est contracté de 4,5 % (1468).

Tous secteurs d'activité confondus, 63081 entreprises ont défailli l'an dernier en France, soit une hausse de 0,8 % sur 2014. Il y a eu 43178 liquidations judiciaires (+0,7 %) 18370 redressements judiciaires (+1,5 %) et 1533 ouvertures de sauvegarde (-5,4 %). "Plus de 10000 entreprises sont tombées en défaillance sur les seuls deux derniers mois de l'année 2015", souligne Thierry Million, directeur des études Altares.


Compte Personnel de Formation, les CQP ont la cote !

Il y a un an, la formation professionnelle se réformait. Les entreprises sont désormais partie prenante dans la construction du projet de formation de leurs salariés. Elles doivent impérativement s’entretenir avec ses collaborateurs, au moins tous les deux ans, pour définir un parcours de formation, faute de quoi elles risquent une amende. Attention, les premiers entretiens doivent avoir lieu avant fin mars 2016.

Un bilan doit être fait tous les 6 ans avec au moins une action de formation entrepris. Le « Droit Individuel à la Formation » (DIF) laisse place au « Compte Personnel de Formation » (CPF). Ce Compteur est désormais géré par la caisse des dépôts et des consignations. Les salariés accèdent à leur compteur, plafonné à 150 heures, à partir du site moncompteforamtion.gouv.fr. C’est au salarié d’initier ce compte en s’inscrivant sur le site. Les heures créditées ne sont utilisables quand dans le cadre de formations certifiantes (ou diplômantes) de la branche comme hors branche avec des formations interprofessionnelles (informatiques, RH, ect). Un répertoire de formations homologuées est d’ailleurs accessible à partir du site web cité précédemment.

L’ANFA a reçu sur 2015, 600 dossiers CPF pour en montant moyen de 2 259 € et d’une durée moyenne de formation de 47 heures. Les formations les plus financées sont les certificats de qualification professionnelle (CQP), à hauteur de 59 %. Arrivent ensuite les cours de langue étrangères (16%).

Les CQP plébiscités

Si par le passé les CQP était plutôt réservés jusqu’alors aux jeunes suivant une formation initiale en alternance, ce n’est plus le cas aujourd’hui. Ils offrent désormais de nombreuses opportunités de développement et de financement. Ils s’adressent à tous les niveaux de formation, de l’ouvrier au cadre pour tous les métiers de la branche. L’ANFA en a revu le format pour les adapter aux contraintes de l’entreprise et des salariés. Les CQP ont été découpés en modules (blocs de compétences). Ces mêmes blocs sont découpés en unités qui correspondent à des formations courtes de quelques jours seulement. La durée peut s’étendre jusqu’à 5 ans, ce qui peut paraître long. En moyenne un CQP est composé de 5 à 6 blocs de 4 à 5 unités.

 

GRUAU s'allie à l'allemand Sortimo

Le carrossier français Gruau a pris une participation de 50 % au capital de la filiale française de Sortimo, leader allemand  de systèmes d’aménagement de véhicules utilitaires. Suivra ensuite la création d’une coentreprise en Allemagne détenue par les deux partenaires. 

Le groupe Gruau s’est allié capitalistiquement à son homologue allemand Sortimo, spécialiste des systèmes d’aménagement de véhicules utilitaires.  Dans le cadre de leur accord, Gruau est entré à hauteur de 50 % au capital de Sortimo France donnant naissance à une nouvelle entité baptisée Sortimo by Gruau. Catherine Caquet reste directrice opérationnelle de la société mais Jean Margerie, directeur commercial et marketing de Gruau, en devient le directeur général.  Grâce à cette alliance"Sortimo profitera de nouveaux canaux de distribution, offrant une meilleure couverture du territoire français et posant des bases solides pour un futur développement commercial", souligne un communiqué des deux partenaires.
Un deuxième volet de l’accord prévoit la création au second semestre 2016 d’une coentreprise détenue  à parité par Sortimo et Gruau et baptisée cette fois Gruau by Sortimo. Comme Sortimo en France, Gruau profitera en Allemagne du réseau de son partenaire pour commercialiser ses produits. 
En novembre dernier, Patrick Gruau, dirigeant du carrossier français, a annoncé qu’il souhaitait faire passer la part de l’international dans son activité de 22 % (sur un CA de 210 millions d’euros) actuellement à 40 %, voire 50 %, d’ici 2022. En plus de la Pologne, l’Algérie, l’Espagne et les Etats-Unis où Gruau est déjà implanté à travers des partenariats commerciaux ou des coentreprises, le dirigeant avait dit "regarder de près" les marchés allemand, britannique et ceux de la péninsule ibérique.

A priori, pas de prolongation de la mesure sur le suramortissement

La mesure sur le suramortissement, qui permet d’amortir les biens d’investissement productif à hauteur de 140% de leur valeur, ne sera pas prolongée, nous indique le service de presse du cabinet de Michel Sapin, ministre des Finances. Cette mesure, prévue sur un an, concerne les investissements réalisés entre le 15 avril 2015 et 14 avril 2016. A voir dans les prochaines semaines si cela peut évoluer … ou pas?!


Les constructeurs anticipent une nouvelle hausse du marché poids lourds en 2016

Le marché français du véhicule de plus de 5 tonnes a repris un peu de vigueur en 2015 et progressé de 11,1 % avec 41 722 immatriculations. Plus optimistes que l'Observatoire du Véhicule Industriel (OVI) qui table sur une stagnation des ventes cette année, les constructeurs estiment que cette tendance devrait se poursuivre en 2016. Se fondant sur les prévisions du Bipe, ils tablent sur un marché annuel de l'ordre de 44 000 unités.
Cette production devrait être la conséquence de la hausse des besoins de transport dans un contexte économique favorable à l'augmentation de la production industrielle, a expliqué le Bipe lors d'une conférence organisée par la Csiam.
A 44 000 unités, le marché du véhicule industriel serait toutefois encore très loin de son niveau d’avant-crise lorsqu’il s’immatriculait en moyenne 53 000 unités par an (entre 1999 et 2008). " Nous devons nous attendre désormais à ce que le marché soit évalué à son niveau normal à 45 000 unités ", a souligné Thierry Archambault, président délégué de la Csiam. " Par aileurs, en 2015, il s'est immatriculé 60 % de tracteurs. Il s'agit d'une nouvelle configuration du marché qui devrait se pérenniser car elle traduit la volonté des transporteurs d'avoir une plus grande flexibilité telle que le leur permettent les tracteurs ", a-t-il ajouté. 


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DHOLLANDIA : un réseau 100 % maintenance

Si l’obligation d’entretenir un véhicule est connue de tous, il n’en va pas de même sur les hayons élévateurs. Aussi, Dhollandia a mis sur pied son réseau de maintenance.


Quand BFM TV évoque la loi sur les pièces "vertes"

Alors que le décret d’application du Conseil d’État sur la loi “Royal”, et son article exigeant des réparateurs qu’ils proposent à leurs clients des pièces issues de l’économie circulaire, se fait attendre, BFM TV n’a pas résisté à l’envie de remettre une couche médiatique grand public sur le sujet. Tout en affirmant que ne seraient pas concernées les pièces “de sécurité” comme les plaquettes de frein ou les airbags. Info ou intox ?


Avec Miura, CHÉREAU devient un géant

Le spécialiste tricolore des véhicules frigorifiques a signé un accord de principe quand à son rachat par Miura Private Equity, déjà propriétaire de l'espagnol SOR. Une opération qui devrait donner naissance au numéro un européen du genre.

Si l'opération est encore soumise à la validation de l'Autorité de la Concurrence, le rachat de Chéreau par la société d'investissement barcelonaise Miura Private Equity constitue déjà une nouvelle de premier plan pour le secteur des véhicules frigorifiques. Pour cause, déjà propriétaire de la société espagnol SOR Ibérica (numéro un local du secteur avec un CA de 50 millions d'euros en 2015), Miura donnera ainsi naissance au premier groupe européen du secteur frigorifique.

Dénommé The Reefer Group, ce dernier présentera, avec l'apport de l'entité tricolore, un chiffre d'affaires total de plus de 220 millions d'euros (données 2015) et comptera plus d'un millier d'employés.

Si Chéreau et SOR conserveront leur indépendance sur leurs marchés respectifs, leur rattachement permettra aux deux entreprises de multiplier les synergies de coûts et de productivité et de développer leur position dans la zone EMEA.

Dans un communiqué, Miura précise que la direction de ce nouveau groupe sera formée de collaborateurs des deux sociétés, alors que les usines de chacune seront maintenues, mais verront leurs capacités de production augmentées, compte tenu de la hausse envisagée de la demande.