Une année 2015 en hausse pour le VI

La Chambre syndicale internationale de l’automobile et du motocycle (CSIAM) vient de présenter les résultats du marché du véhicule industriel pour l’année 2015. Ce secteur a connu une année 2015 favorable avec une progression des ventes de11,05 %, soit 41 718 immatriculations. Cependant, cette hausse importante intervient après une année 2014 particulièrement mauvaise.

Au-delà de cette amélioration, ce résultat cache une évolution structurelle du secteur. Le segment des tracteurs porte le marché avec une hausse de 20,1 %, soit24 943 unités, alors que les porteurs reculent de 0,14 % (16 775 unités). Les parts de marché s’établissent donc à 60 % en faveur des tracteurs. « Cette nouveauté traduit la recherche d’une plus grande flexibilité dans l’utilisation des parcs au sein des entreprises de transport. Cette évolution durable pourrait modifier le marché de l’après-vente et de la carrosserie industrielle », remarqueThierry Archambault, président délégué de la CSIAM. En effet, les besoins d’entretien divergent entre des tracteurs dont la durée de détention atteint trois ou quatre ans et des porteurs qui officient huit à dix ans.

Du côté des bus et cars, les ventes ont progressé de 31,5 % pour les premiers (20 50 unités) et de22 % pour les seconds (5 281 véhicules). Les professionnels expliquent ces progressions par l’entrée en vigueur des ceintures de sécurité sur ce type de véhicule et par l’ouverture du marché du transport de personnes inscrit dans la loi Macron.

Au-delà de ce bilan, le BIPE met en avant un contexte macro-économique favorable au transport des produits manufacturés. Pourtant, l’institut signale également une chute importante de la tonne/kilomètre transportée sous pavillon français. Une régionalisation logistique et la prise de parts de marché par les transporteurs étrangers expliqueraient cette baisse continue depuis quatre ans.

Pour l’année 2016, la CSIAM envisage un marché du véhicule industriel qui pourrait atteindre 43 000 à 44 000 unités, toujours mené par les tracteurs. Une reprise possible du marché du BTPpourrait favoriser l’activité. Les bus et cars devraient revenir à un niveau plus normal de 6 000véhicules.


Les tracteurs prennent définitivement le pas sur les porteurs en 2015

Les chiffres du Csiam (Chambre syndicale internationale de l'automobile et du motocycle) publiés ce matin confirment l'évolution des parts de marché entre le segment des porteurs et celui des tracteurs. Elle change profondément, pour s'établir à près de 60 % en faveur des tracteurs. Ce nouvel équilibre est considérée comme durable par le Csiam. Elle s'expliquerait par une recherche de plus grande flexibilité, dans l'utilisation des parcs des entreprises de transports. Par ailleurs, la dégradation des secteurs du BTP a handicapé le segment des porteurs en 2015... Cette tendance a été nettement ressentie par les carrossiers spécialisés dans l'aménagement de porteurs. Elle impacte aussi la filière de la maintenance, ce dernier type de véhicule ayant une durée de vie plus longue que les tracteurs, impliquant davantage de réparations et d'opérations de contrôles.

Pour 2016, le Csiam prévoit d'atteindre environ 43 000 VI immatriculés (principalement des tracteurs). Elle espère une reprise des marchés du BTP et de la voirie (de l'ordre de +4 % à +6 %). Toutefois, si ces secteurs auraient atteint le creux de la vague l'année dernière (d'après leurs estimations), il faut garder à l'esprit qu'ils ne seront aidés ni par l'approche des élections, ni par les réorganisations territoriales


FranceCraft : et si les réparateurs assemblaient des voitures ?

Une voiture électrique ou hybride, conçue par modules pour permettre un assemblage ultra-simplifié et ultra-rapide : c'est le concept développé par FranceCraft pour les trois modèles Pixel X, Pixel Y et Pixel T de sa marque XYT. Les voitures sont d'ores et déjà fonctionnelles et homologuées pour la route. Reste à recruter le réseau de "centres d'assemblage agréés" dans toute la France. C'est pour 2016 et les fondateurs de cette petite révolution automobile veulent s'appuyer pour cela... sur les réparateurs recevant les modules et assemblant le véhicule dans leurs ateliers !


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CHEREAU et la création d'un groupe européen, Alain Guermeur s'explique

Dans l’air depuis un moment, voici la confirmation d’un rapprochement qui donnera naissance à un géant européen de la construction de véhicules frigorifiques. Selon Cécile Thibaud, correspondante à Madrid du quotidien Les Echos (12/01), Chereau serait en passe d’être racheté par Miura Private Equity, un investisseur espagnol qui possède déjà plusieurs entreprises industrielles ou commerciales : Guzmán Gastronomía, Proytecsa, Contenur, GH Induction Group, The Visuality Corporation, Tiendanimal et SOR IBÉRICA.

Cette dernière, Sor Iberica, créée en 1970 par un groupe d’entrepreneurs, a pris le nom de SocietáOfficinaRomagnole, qui est d’origine italienne pour devenir simplement SOR. Cette entreprise, qui opère sur le même créneau que Chéreau, avec des produits très proches, avait été reprise en novembre 2015 par Miura.  Selon Les Echos « L’accord de principe a été annoncé lundi après-midi aux salariés de Chéreau et l’opération, qui est soumise à la loi sur la concurrence, devrait être conclue dans les prochaines semaines ». Le nouvel opérateur, the Reefer Group, aura son siège en Espagne et sera présidé par Alain Guermeur, actuel PDG de Chéreau qui s’explique ce matin pour les lecteurs de Transportissimo.com

« Clairement, nous avons fait une super année 2015. Il nous fallait voir plus loin et penser à l’avenir. Ainsi, la constitution d’un groupe européen à vocation internationale a fait son chemin, jusqu’à la conclusion d’un accord avec deux intervenants importants, Miura pour l’aspect financier et SOR, un industriel qui a un savoir-faire proche du notre » détaille Alain Guermeur pour qui cette opportunité permettra d’optimiser les achats, le réseau, le négoce des occasions et envisager de futurs développements internationaux en Europe et au-delà.

Alain Guermeur et la direction de Chereau ont annoncé la nouvelle aux salariés des sites d’Avranches et de Ducey (50) réunis avec leurs familles à l’occasion de la nouvelle année « Notre réunion nous a permis de préciser nos objectifs et de répondre aux questions. Les sites français de production se développeront sous l’impulsion d’une nouvelle dynamique. Notre démarche, que nous avons choisie avec les cadres dirigeants de Chereau, nous permet d’envisager l’avenir avec sérénité et dynamisme. Il est évident que le rapprochement de Chéreau et de SOR nous apportera de la croissance » assure Alain Guermeur. Le groupe comptera plus de 1000 salariés. Le chiffre d’affaires cumulé était de 220 millions d’euros en 2015.

En 2013, Chereau fêtait ses 60 ans et présentait MultiDeck-C, en première mondiale, qui recevait la médaille d’or du prix de l’innovation. En 2015 il s’agissait de célébrer à la fois la 100.000ème carrosserie Chereau et une grande nouveauté, la SmartOpen-C tout de suite adoptée par les clients. 2016 sera l’année du développement international, tout en sachant que Chereau n’a pas attendu cette opportunité pour franchir les frontières.


La Carrosserie BILLAUD adopte le nouveau moteur Hatz

Dans le domaine du transport du bois, la carrosserie Billaud, de Gannat (06), équipe ses véhicules avec des moteurs auxiliaires Hatz (motoriste allemand, leader des moteurs diesel d'une puissance jusqu'à 56 kW), depuis longtemps. Précisément, l'industriel vient de mettre en place le nouveau moteur Hatz 4H50 TIC OPU sur l'une de ses dernières semi-remorque extensible PTC 38-48T. Ce modèle, destiné au transport de bois rond est une tridem dotée d'essieux renforcés de 12 t (dont un vireur), pour un poids à vide de 12,4 t. Son moteur auxiliaire actionne une grue forestière Jonsered (filiale de Hiab) de 14 t. Ce dernier est un modèle 2 l à turbocompresseur, d'une puissance de 55 kW. Plus compacte que son prédécesseur, il ne pèse que 173 kg. Le Hatz 4H50 TIC OPU est un moteur « plug and play » préassemblé. Le carrossier affirme que ce moteur devrait remplacer le Hatz 4L42 C, qu'il montait précédemment, pour ce même type d'application.


Patrick Nardou, réélu président de la FFC Réparateurs

Patrick Nardou, 61 ans, a été réélu à la présidence de la FFC Réparateurs pour trois ans. Adhérent du syndicat depuis 1985 en tant que carrossier, il devient en 2008 président de la chambre syndicale de l’Aquitaine Poitou-Charentes & Limousin avant de prendre en 2012 la présidence nationale de la branche Réparateurs de la fédération.

« Mes années de terrain au niveau local et ces trois premières années de mandat au niveau national m’ont appris beaucoup, et je compte bien mettre à profit cette expérience acquise pour être encore plus dans l’action, notamment dans la conquête de nouveaux membres » indique Patrick Nardou.

Cette réélection s’accompagne d’un renouvellement du bureau national, qui compte douze membres élus pour trois ans :

Patrick Nardou (président – Carrosserie Mécanique Nardou à Rauzan)
Stéphane Chalmel (vice-président – Carrosserie Chalmel à Perpignan)
Richard Gruber (vice-président – Carrosserie Gruber à Illkirch)
Jean Pais (vice-président – Carrosserie Pais à Ville La Grand) 
Jacques Bounicaud (membre – Carrosserie Evanno à Lanester)
Laurent Fourcade (membre – Ets Fourcade & Fils à Toulouse)
Emmannuel Klingler (membre – Europauto Garage du Heyritz à Strasbourg)
Benjamin Labonne (nouveau membre – Carrosserie Labonne à Aubière)
Stanko Novakovic (membre – NS’Auto à Cambrai) 
Sylvain Olivas (membre – Conseils & Solutions Carrosserie à Marseille)
Isabelle Ringuenoire (nouveau membre – L’Artisan Carrossier à Brindas)
Pierre Toulze (membre – Les Carrossiers Réunis à Aussillon)


Patrick Nardou est réélu président de la FFC Réparateurs

Patrick Nardou vient d’être réélu président de la FFC Réparateurs pour trois ans. Le carrossier a entamé son premier mandat national en 2012, après une première expérience en tant que président de la chambre syndicale de l’Aquitaine Poitou Charentes et Limousin. Agent Renault et carrossier à Rauzan (Gironde), Patrick Nardou poursuivra sa mission pendant les trois prochaines années, notamment pour recruter de nouveaux adhérents au sein de l’organisation. A l’occasion de cette élection, le bureau de la FFC Réparateurs a été renouvelé et deux nouveaux membres font leurs débuts. Il s’agit d’Isabelle Ringuenoire(L’Artisan Carrossier à Brindas) et de Benjamin Labonne (Carrosserie Labonne à Aubière).


Patrick Nardou réélu Président FFC Réparateurs

Patrick Nardou (60 ans) est renouvelé à la fonction de président de la FFC Réparateurs et vice-président de la FFC pour les trois prochaines années. Il avait succédé fin 2012 à Jean Ravier qui était resté 9 ans président.

Patrick Nardou est depuis très longtemps engagé dans les fonctions syndicales qui sont pourtant très exigeantes pour un chef d’entreprise. Adhérent au GNCR devenu FFC Réparateurs depuis 1985 en tant que carrossier, son implication et sa volonté de défendre un métier l’ont fait très tôt remarqué dans sa région, dans la chambre syndicale de l’Aquitaine Poitou Charentes & Limousin dont il avait été élu président en 2008.

Au-delà de son implication à la FFC Réparateurs, Patrick Nardou est avant tout un carrossier. Après 8 ans au sein d’une concession à Libourne, il devient à 25 ans chef d’entreprise à la tête d’une agence Renault à Rauzan. En plus de la vente et de la réparation, Patrick Nardou a développé la carrosserie au sein de cette agence. Puis en 2006, il rachète une seconde agence Renault située à Vayres. Aujourd’hui, l’entreprise Nardou est devenue familiale puisque son épouse gère une des deux agences, son fils s’occupe de la vente et sa fille de la réception atelier.

En tant que président, Patrick Nardou a maintenant 3 ans supplémentaires devant lui pour poursuivre les actions mises en place avec son équipe. Pour cela, il pourra compter sur le soutien du Bureau National de la FFC Réparateurs renouvelé qui compte 12 membres élus également pour 3 ans. « Nous sommes heureux d’accueillir deux nouveau élus au sein du bureau et de profiter de leur expérience et du regard inédit qu’ils pourraient avoir sur la FFC Réparateurs et sur le métier de carrossier » déclare Patrick Nardou.

Les membres du bureau de la FFC Réparateurs sont Patrick Nardou (Président – Carrosserie Mécanique Nardou à Rauzan), Stéphane Chalmel (Vice-président – Carrosserie Chalmel à Perpignan), Richard Gruber (Vice-président – Carrosserie Gruber à Illkirch), Jean Pais (Vice-Président – Carrosserie Pais à Ville La Grand), Jacques Bounicaud (Membre – Carrosserie Evanno à Lanester), Laurent Fourcade (Membre – Ets Fourcade & Fils à Toulouse), Emmannuel Klingler (Membre – Europauto Garage du Heyritz à Strasbourg), Benjamin Labonne (Nouveau Membre – Carrosserie Labonne à Aubière ), Stanko Novakovic (Membre – NS’Auto à Cambrai) Sylvain Olivas (Membre – Conseils & Solutions Carrosserie à Marseille), Isabelle Ringuenoire (Nouveau Membre – L’Artisan Carrossier à Brindas), Pierre Toulze (Membre – Les Carrossiers Réunis à Aussillon).


FFC : Pierre Vérot passe le témoin

Pierre Vérot tire sa révérence après une vie professionnelle active et bien remplie. Il débuta à la fédération des sociétés d’assurances, puis à la confédération internationale du lin et du chanvre avant de boucler la boucle par 22 années enrichissantes passées à la Fédération Française de Carrosserie. A son arrivée, c’est le GNCR qui l’accueille qui représentait alors les carrossiers réparateurs. Il en sera un secrétaire général efficace, accompagné pendant tout ce temps par Dominique Bittner qui poursuit le travail de relation avec les adhérents de la FFC Réparateurs. Elle attend, en février, l’arrivée, du prochain détenteur de la fonction de secrétaire général.

« Je ne conçois un travail que dans l’échange avec les autres et dans la réalisation de choses concrètes qui bénéficient à une collectivité » écrit Pierre Vérot dans un mot d’au-revoir pour ses amis, collègues et adhérents de la FFC. Il se félicite de la qualité du travail réalisé à la FFC en compagnie d’élus très motivés et engagés. « D’autant que l’activité des carrossiers a beaucoup évolué ces 7 ou 8 dernières années avec l’apparition des plateformes de gestion. Même décriées, elles sont là et la profession doit s’adapter » estime Pierre Vérot qui constate aussi le changement d’attitude (et d’habitudes) vis-à-vis de l’automobile pour laquelle la possession n’est plus une priorité et le partage d’usage progresse. Il poursuit « Si l’on ajoute la réduction de la valeur des sinistres, les carrossiers d’aujourd’hui et de demain doivent s’intéresser à des voies de diversification et une réactivité plus grande sur leur zone de chalandise ».

Selon Pierre Vérot « Les carrossiers réparateurs peuvent aussi se rapprocher de la FFC Réparateurs pour trouver des moyens de rentabiliser davantage leurs entreprises en s’intéressant à la cession de créance et au nantissement qui permettent d’équilibrer le chiffre d’affaires et d’augmenter la rentabilité » La FFC réparateurs maitrise bien ces techniques qui ne sont pas suffisamment utilisées. Reconnaissant que la mutation des carrossiers automobiles n’est pas achevée, il leur conseille le jouer solidaire et de choisir le FFC pour cimenter leur avenir.

Profession Carrossier souhaite une heureuse retraite à Pierre Vérot et souhaite la bienvenue à son successeur que nous vous présenterons bientôt.

 


PL - OVI : une embellie 2015… à confirmer

Le traditionnel bilan de l'année passée de l'OVI laisse apparaître une nette reprise des investissements de renouvellement de camions chez les transporteurs. Et si la tendance devrait se confirmer en 2016, des interrogations pourraient cependant fragiliser ce redémarrage...