Les apprentis, des ingénieurs comme les autres

Diplômés, valeur sur le marché du travail, salaires... Les ingénieurs formés par le voie de l'alternance n'ont plus rien à envier à ceux des filières classiques.


Bilan en demi-teinte pour l'e-constat auto

Lancé le 1er décembre 2014, l’e-constat auto fête son premier anniversaire ! L’application qui permet de remplir sa déclaration de sinistre à partir d’un smartphone a enregistré, en un an, l’envoi de plus de 10 000 constats dématérialisés aux assureurs. Au total, l’e-constat a été téléchargé à 300 000 reprises depuis son lancement.

Si le collectif des assureurs qui a contribué à la création de cette application dresse un bilan positif de ce lancement, ces chiffres restent relativement marginaux au regard des déclarations de sinistres remplies dans l’Hexagone. Pour rappel, environ 3 millions d’accidents de voitures et plus de 5 millions de constats sont comptabilisés chaque année en France.

Pour enrichir ses services, plusieurs évolutions ont été apportées à l’e-constat ces derniers mois. Il est désormais possible de sauvegarder les données de trois véhicules dans les informations personnelles. De plus, trois options sont aujourd’hui proposées pour enregistrer ses données personnelles : en renseignant soi-même les champs requis, en utilisant une application développée par certains assureurs ou en flashant le QR code qui peut figurer sur la carte verte.

Pour rappel, l’application e-constat est téléchargeable gratuitement sur l’Apple Store et Google Play.


Méthodologie pour monter un dossier collision

Aujourd’hui, le marché de la carrosserie-peinture se complexifie, les clients sont de plus en plus exigeants. Face à la multitude de démarches à effectuer en cas d’accident, les clients sont dans la plupart des cas perdus : faut-il déclarer ou pas l’accident ? Faire fonctionner l’assurance ? Ou simplement payer les réparations par peur de la franchise, d’un malus ou de la complexité des démarches. Au final, deux clients sur cinq choisissent de ne rien déclarer.

 


Olympiades des Métiers : un sacré coach chez les experts

WorldSkills France annonce l’arrivée de nouveaux experts métiers au sein des « Olympiades des Métiers ».

 


Jean-Claude Girot réélu président du COFIT

Le Comité d'Orientation de la filière industrielle du transport (Cofit) a réélu Jean-Claude Girot à sa présidence. Ce groupe de travail du Comité stratégique de la filière automobile (CSFA) avait initialement été dirigé entre 2011 et 2013 par Jean-Pierre Robinet, président de la Fédération française de la carrosserie, puis par Jean-Claude Girot de Renault Trucks à partir de 2014, pour le compte du CCFA.


COP 21 : Les initiatives du secteur du transport mondial pour réduire ses émissions

En marge de la COP21, l’ensemble des acteurs du secteur du transport mondial se sont réunis pour définir les moyens de réduire leurs émissions. Ils ont proposé une quinzaine d’initiatives et d’engagements dont le succès repose en partie sur l’implication des gouvernements. 

Bien que les transports représentent environ 14 % des émissions mondiales de CO2 et 60 % de la consommation mondiale de pétrole, ils ne figurent pas dans les négociations de la COP21. Aussi, le Plan d'Actions Lima-Paris* a missionné Michelin pour organiser la réunion des acteurs du secteur du transport et identifier les principales initiatives à mener pour s’associer à l’effort collectif visant à maintenir l’élévation moyenne de la température de la planète en dessous de 2°C ; ces 2° correspondant à la ligne de défense mondialement acceptée contre les pires impacts climatiques à venir. Les acteurs du transport ont ainsi présenté une quinzaine d'initiatives autour de trois axes de travail : le transport longue distance, la mobilité dans la ville et la voiture individuelle. 
Parmi ces initiatives figure par exemple celle de 12 sociétés de taxis de 11 pays qui se sont engagées à introduire dans leur flotte 2030 des véhicules peu émetteurs de CO2. Selon leurs engagements, 33 % à 50 % de leurs nouveaux véhicules émettront moins de 60g de CO2/km d’ici 2020. En 2030, 100 % de leur flotte devra émettre moins de 20g de CO2/km.
D’autres initiatives reposent sur un partenariat public-privé et donc sur l’engagement des villes, des régions ou des gouvernements nationaux. Sur le même principe que les taxis, 23 villes, représentant au total une flotte de 166 876 bus, se sont engagées à incorporer plus de 25 % (ou 40 000 bus ) de bus à faibles ou à zéro émissions dans leurs flottes d'ici 2020. Parmi les initiatives engageant les gouvernements, figure notamment celle concernant l’amélioration de l’efficacité énergétique des véhicules. Au total, 65 pays se sont engagés à élaborer des politiques et réglementations relatives à l’efficacité énergétique des véhicules. "La consommation mondiale moyenne des véhicules individuels est aujourd’hui de l’ordre de 8l/100km, l’objectif est de ramener ce niveau à 4l/100km", a indiqué Jean-Dominique Senard, président de Michelin. La France va même plus loin puisqu’elle a hissé le véhicule à 2l/100 km au rang des grands projets industriels nationaux. Mais en multipliant déjà par deux l’efficacité énergétique du parc mondial des véhicules légers d’ici 2050, les pays signataires de cette initiative attendent une réduction cumulée de plus de 30 gigatonnes de CO2.

Plans de mobilité urbaine durable
Une autre initiative majeure, baptisée MobiliseYourCity, consiste à soutenir 100 villes et 20 pays en développement ou émergents d’ici 2020, pour la mise en œuvre de plans de mobilité urbaine durable. Chacune des villes participantes s’engage à réduire ses émissions liées aux transports urbains de 50 à 70 % d’ici 2050. Une phase pilote sera lancée en 2016 et concernera 20 villes dans 13 pays (Afrique, Asie du Sud, Amérique du Sud et Moyen-Orient). Les bailleurs de fonds partenaires se sont engagés à fournir 5,5 millions d’euros pour soutenir cette initiative. L’Agence Française du Développement et son homologue allemand (GIZ) devraient apporter également le soutien financier.

Développer l’électromobilité
Le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE), l'Agence internationale de l'énergie (AIE), ainsi que les compagnies Tesla Motors, Michelin et Nissan-Renault ont également apporté leur soutien à la Déclaration de Paris sur l'électromobilité et les changements climatiques. Cette initiative s'appuie sur les promesses faites par des entreprises, des villes, des Etats et des associations pour une électrification des transports. C’est dans ce cadre que la ministre de l’Ecologie, Ségolène Royal, a annoncé le lancement d’un appel à projet pour la création d’un véhicule électrique à moins de 7 000 euros. Selon l’AIE, pour limiter le réchauffement climatique à 2°C voire moins, au moins 20 % des véhicules routiers devront fonctionner à l’électricité d’ici 2030. A condition toutefois que la production d’électricité et d’hydrogène soit sobre en carbone.

(*) : Le Plan d'Actions Lima-Paris est une entreprise conjointe des présidences péruvienne et française de la COP, du Bureau du Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-Moon, et du secrétariat de la CCNUCC (Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques). Il vise à renforcer l'action climatique et à mobiliser une action mondiale pour des sociétés à bas carbone.


Les Français et leur chère auto

Avec un budget moyen estimé à 699 € pour l'achat de produits ou de services courants, 84 % des Français considèrent que le coût d'entretien de leur véhicule s'avère trop élevé.

Réalisé sur un panel de 1051 personnes représentatif de la population tricolore, un sondage d'OpinionWay pour les centres-auto E. Leclerc met une nouvelle fois en exergue le désarroi des Français face à l'entretien de leur véhicule, au demeurant bien trop coûteux. Un jugement partagé par 84 % d'entre eux (40 % estimant même payer "beaucoup trop cher") qui évaluent par ailleurs leur budget maintenance et réparation à 699 € en moyenne.

Un constat d'autant plus implacable que 78 % des Français considèrent que posséder sa propre voiture reste indispensable, de surcroît en province où 83 % d'entre eux en font une nécessité pour se déplacer au quotidien. Quant à l'évolution de ce budget pour 2015, rares sont les optimistes. En effet, plus d'un interviewé sur quatre (27 %) envisagent un budget supérieur et 59 % penchent pour une stabilité de celui-ci.

Région par région, on apprend par ce sondage que ce sont les automobilistes franciliens qui dépensent le plus pour leur voiture, avec un budget estimé à 828 € en 2014, alors que les hommes dépensent davantage que les femmes, les premiers ayant un budget moyen de 769 € contre 631 € pour les secondes. Dernier enseignement, 61 % des automobilistes se tournent vers les centres-auto et les grandes surfaces pour obtenir le meilleur rapport qualité/prix.


Assurance : une hausse de 1 % en 2016

Malgré une hausse du nombre de tués sur les routes en 2015, Assurland s'attend à ce que les primes d'assurance automobile n'augmentent que de 1 % en 2016.

Les assurances automobiles augmenteront moins fortement en 2016. Assurland s'attend en effet à ce qu'elles progressent en moyenne de 1 % entre début janvier et fin décembre 2016, soit une hausse inférieure de 0,6 point à celle enregistrée sur 2015. Et c'est plutôt étonnant. En effet, sur les dix premiers mois de l'année, le nombre de tués sur les routes a augmenté de 2 % (-4 % au niveau des blessés hospitalisés). "A ces facteurs se rajoute une augmentation mécanique due à l'augmentation des coûts de la réparation automobile et de l'indemnisation des victimes", relève Assurand.

Importance de la loi Hamon

Alors pourquoi, dans ce contexte, les assureurs ont-ils décidé de très peu augmenter leurs tarifs sur 2016 ? Tout simplement en raison de la fameuse loi Hamon. Elle permet aux assurés de changer de partenaire assureur à tout moment après seulement une année d'engagement, facilitant donc les sorties de portefeuille clients chez les assureurs. "La Maif, la Macif et la Matmut ont d'ores et déjà annoncé un gel de leurs tarifs pour 2016", relève Assurland.


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Les Compagnons du Devoir ouvrent leurs portes

Du 22 au 24 janvier prochain, les Compagnons du Devoir organisent leurs journées portes ouvertes à travers toutes la France - à l'exception de Strasbourg (où ces journées se dérouleront du 29 au 31 janvier). Leurs maisons seront ouvertes de 9 h 30 à 18 h. Une occasion pour toutes les personnes intéressées - à commencer par les collégiens, lycéens et étudiants - de découvrir non seulement les valeurs d'excellence professionnelle, mais aussi de partage et d'échange, défendues par cet organisme d'apprentissage.

Souvenons-nous que les Compagnons du Devoir forment chaque année 10 000 apprentis, dans six filières professionnelles (industrie et métallurgie, métiers du vivant, métiers du goût, aménagement et finition, bâtiment et matériaux souples), parmi lesquelles on trouve la carrosserie. Ce panel de professions répond aux demandes concrètes du marché du travail et à la recherche permanente de jeunes qualifiés dans l'ensemble de ces métiers. C'est la raison pour laquelle, les Compagnons revendiquent que 90 % des jeunes formés par eux obtiennent un emploi durable à la sortie de leurs études. Pour davantage d'informations, rendez-vous sur le site des Compagnons du Devoir.


SOLUTRANS 2015 : La vitrine u camion en fête

Boosté par les ventes de tracteurs VI, le marché des semi-remorques reprend enfin des couleurs, de bon augure pour un secteur lourdement touché par la crise de ces dernières années.