SOLUTRANS 2017 dévoile son programme !

Solutrans 2017, salon international des solutions de transport routier et urbain, qui se déroulera du 21 au 25 novembre 2017 à Lyon Eurexpo, s'annonce sous les meilleurs auspices. A 11 mois de son ouverture, Solutrans affiche une croissance des réservations de 20 % par rapport à 2015. Une croissance qui fait écho aux trois axes forts de l'édition 2017 : l'innovation, l'international et la convivialité. 
Plusieurs événements mettront particulièrement en lumière l'innovation à Solutrans 2017 : 
- Le village des startups qui, pour la première fois, accueillera de jeunes entreprises présentant des solutions innovantes dans les domaines de l'environnement, de l'énergie, des systèmes de transport intelligents (ITS) et de la sécurité. Grâce à un partenariat avec le cluster LUTB et la région Auvergne Rhône Alpes, des entreprises locales seront également présentes sur cet espace. 
- Les Prix internationaux du camion, du VUL et du pick-up : Solutrans accueillera une fois encore la remise des Prix International Truck of the Year, International Van of the Year et Pick-up Award. 
- Les Prix de l'Innovation des Solutions de Transport (9e édition), organisés par la Chambre de Commerce et d'Industrie de Lyon. Deux catégories de participants: "Carrossiers Constructeurs" et "Equipementiers" concourent pour 3 prix : or, argent, bronze et, nouveauté 2017, le "coup de cœur motorisation". Ces prix récompenseront les innovations répondant aux enjeux environnementaux, économiques, énergétiques et de sécurité. Pour répondre aux attentes et aux enjeux de la filière, Solutrans 2017 abordera six thématiques phares : 
- L'usine du futur : robotique, impression 3D, simulation, réalité virtuelle, réalité augmentée, internet des objets, big data... ; 
- Les nouvelles motorisations et énergies ; - Les véhicules connectés ; 
- La livraison en hyper centre ; 
- La formation ; 
- La cybersécurité.
Pour accompagner le transport routier, dans le cadre de la PFA-Filière Automobile et Mobilités, la FFC (Fédération Française de Carrosserie) et l'AFGNV (Association Française du Gaz Naturel pour Véhicules) s'associent pour créer le GTFM (Groupe de Travail Filière Métier pour le développement des Véhicules Gaz). Plus d'infos sur www.solutrans.fr


Covea se rapproche d'Axalta et PPG

La maison mère des compagnies d'assurance MAAF, MMA et GMF vient de signer des accords de partenariat avec les deux fabricants de peinture pour une durée de cinq ans.

Le groupe d'assurance mutualiste poursuit sa politique de partenariats dans le domaine de l'automobile, via son entité Covéa AIS chargée de la gestion des sinistres, avec la signature de nouveaux accords stratégiques. Pour une durée de cinq ans, les fabricants de peinture spécialisés Axalta et PPG accompagneront Covéa en apportant aux réparateurs auto agréés de ce dernier une politique commerciale ambitieuse et des interlocuteurs dédiés.

"Ces accords de partenariat avec Axalta et PPG permettent de renforcer la relation qui existe entre Covéa, ses réparateurs et ses clients, en s'appuyant sur des valeurs d'innovation et de qualité de service", se félicite Laurence Decelle, Directeur des réseaux et des partenariats à la direction des sinistres du groupe. Bénéficiant des homologations techniques de la majorité des constructeurs mondiaux, ces deux fabricants font figure de leader en France et possèdent chacun plus d'une centaine de collaborateurs dédiés au marché de l'après-vente.

Parallèlement à cette annonce, la maison mère des compagnies MAAF, MMA et GMF a également annoncé l'extension de son dispositif de partenariat, jusqu'à présent réservé aux 1 800 réparateurs de niveaux 1, à l'ensemble de ses réparateurs agréés de niveaux 2 "en leur apportant des moyens de différenciation et d'équipement de qualité".


Pièces de réemploi : 1 MRA sur 3 pas informé sur le nouveau décret !

Selon une étude menée par notre journal, en partenariat avec Caréco, un patron de garage sur quatre n’est pas informé de l’obligation légale de proposer des pièces de réemploi. Les MRA sont encore moins au courant du texte. À retenir aussi que 51 % des ateliers estiment que cette obligation ne représente aucun intérêt pour eux. Un peu moins des trois quarts des garagistes utilisent déjà des pièces d’occasion. L’étude montre que la profession accorde sa confiance à l’occasion mais que des freins restent à lever, notamment la perte de temps qu’engendre le travail avec des éléments ayant déjà servi.
Depuis le début de l’année les garagistes, mécaniciens comme carrossiers, ont l’obligation de proposer à leurs clients la possibilité d’opter pour des pièces recyclées lors de la remise en état des véhicules. Si cette loi est une véritable aubaine pour les recycleurs, comme Caréco, comment est-elle reçue par les installateurs ? Pour le savoir, Décision Atelier et Caréco ont conduit du 13 décembre au 9 janvier une étude auprès de 200 professionnels (85 MRA, 47 agents de marque et 47 carrossiers).

La profession assez mal informée

Premier grand enseignement de ce sondage : un patron de garage sur quatre n’est pas informé de cette obligation ! Ce taux global varie selon le profil de l’atelier. Ainsi, les carrossiers, plus directement concernés par cette nouvelle disposition légale, sont 85 % à se dire au courant. Le taux chute à 79 % pour les agents. Les MRA restent les plus mal informés puisque environ un sur trois (32 %) avoue ne pas être au courant !

Bon pour l’écologie, pas si bon pour l’économie

Pour 68 % des patrons de garage, cette loi est une bonne initiative écologique. Les agents, culturellement attachés à la pièce d’origine, en sont moins convaincus (57 %). Mais pour ce qui concerne l’aspect financièrement profitable de la loi, les professionnels se montrent plus sceptiques ; plus de la moitié (52 %) d’entre eux considère en effet qu’elle n’est pas une bonne initiative économique. Il est sûr que, vendue moins chère que la pièce neuve, la pièce d’occasion génère moins de valeur pour le marché du SAV.

Pour quels intérêts ?

Un garagiste sur deux (les MRA plus particulièrement) estime que cette loi ne représente aucun bénéfice pour son affaire, tandis que l’autre moitié voit en ce texte l’opportunité de donner une image positive de son atelier (19 %) et d’accroître le volume d’affaires (13 %).

Dans le top 3 des principaux freins à la mise en place de la loi, on note : la perte de temps qu’elle va générer (pour 67 % des répondants), le problème de sécurité et d’assurance (65 %) et l’allongement des délais de livraison (58 %). L’insuffisance de l’offre se classe à la quatrième position (52 % des répondants).

Ces freins reposent sur un certain retour d’expérience puisque 73 % des ateliers posent déjà des pièces d’occasion dans 14 % des réparations en moyenne. Ces taux sont logiquement plus élevés chez les carrossiers, respectivement de 87 % et 18 %. Dans le top 3 des pièces concernées figurent celles de carrosserie (94 % des répondants), les boîtes de vitesses et les moteurs (52 %) et les optiques (46 %). Les professionnels (93 % d’entre eux) proposent ce type de pièces pour les véhicules âgés de plus de 7 ans.

Une confiance affirmée malgré quelques soucis

Selon l’étude, 85 % des garagistes déclarent avoir déjà vécu de mauvaises expériences avec des pièces de réemploi sans que l’on en connaisse toutefois la proportion. En cause : la mauvaise qualité de la pièce pour 77 % des patrons interrogés, une erreur de référencement (52 %), un problème de garantie (43 %) et un délai de livraison trop long (42 %). Chez les carrossiers, plus expérimentés dans l’usage de la pièce d’occasion, la mauvaise qualité des pièces ressort dans 89 % des réponses. Les agents mettent plus volontiers les problèmes de garantie en avant (63 % des réponses). Reste toutefois que les deux tiers des professionnels se disent confiants envers les pièces réemployées.


Productivité en atelier : travailler mieux pour gagner plus !

Dans un marché de plus en plus tendu, il est devenu indispensable pour les garages de veiller à optimiser l'efficacité de leur organisation. D'autant que leur métier a évolué : baisse de la sinistralité, espacement de l'entretien, évolution technologique des véhicules, etc. pour rester dans la course, les ateliers se doivent donc de parfaire leurs outils et méthodes. Cap vers un niveau de productivité maximal !


Le garage ROBLES, un atelier inventé

A Agay, dans le Var, le garage Robles fait partie des premiers utilisateurs du logiciel d'aménagement d'atelier MAVImplant. Une expérience enrichissante et instructive pour l'agent Renault puisqu'elle a contribué à améliorer la gestion des flux des véhicules tout en optimisant le confort de travail des techniciens.


François Fillon se rend chez VEHIXEL

Le candidat Les Républicains à la présidentielle, François Fillon, effectuera une visite jeudi chez le constructeur-carrossier VehiXel à Attignat (Ain).Fillon, qui est de passage dans la région dans le cadre de sa campagne, découvrira l'entreprise pour la première fois et rencontrera 14 jeunes en alternance travaillant dans une multitude de domaines (de la production au bureau des ingénieurs). La visite d'une heure sera suivie de discussions et d'échanges sur le métier de carrossier.


MIRKA s'occupe des défauts de peinture

Toujours soucieux de proposer aux réparateurs des solutions efficaces, Mirka complète son offre avec deux ponceuses de petite taille, électriques et sans fil, pour la rectification des défauts de peinture.
Le finlandais Mirka élargit sa gamme d’outils électriques sur batteries avec l’arrivée des premières ponceuses de petite taille et sans fil destinées à la rectification des défauts.
Ces ponceuses à mouvement orbital de 3 millimètres pour le modèle AOS-B et de 5 millimètres pour le modèle AROS-B sont équipées d’un plateau de 32 millimètres de diamètre.

Ergonomiques et autonomes

Ces outils légers (560 grammes avec batterie) bénéficient d’une grande ergonomie permettant d’être utilisés, y compris dans les zones difficiles d’accès, plus confortablement pendant tout le temps de leur utilisation. 
Même dans des conditions de forte sollicitation, ces ponceuses endurantes affichent une autonomie de 16 heures récupérable après seulement 45 minutes nécessaires à la recharge de la batterie au lithium-ion.


MAN proposera son TGE aux constructeurs-carrossiers

Les versions châssis-fourgon et transport de personnes de l'utilitaire TGE (version combi) seront ouvertes à la commande dès mai (pour une livraion en septembre) et en 2018, a précisé Marc Martinez, directeur général de Man Truck & Bus lors de la présentation des résultats ce matin à Paris. « Le TGE (construit par Volkswagen dans son usine de Pologne) se différencie par sa calandre particulière et le logo au milieu du volant. Le moteur, lui, est signé VW, poursuit le responsable, et dans nos accords, nous serons en concurrence directe avec VW. C'est nouveau et nous pensons pouvoir prendre des parts de marché très intéressantes ». Côté marchandises, il y aura outre des fourgons (8 à 18 m3 et maximum 5,5 t), des châssis simples et double cabine, traction, propulsion et 4 roues motrices). A l'image du Crafter, le TGE devrait aussi être proposé dans une version 100 % électrique. Autre avantage du TGE : il pourra être entretenu dans un garage poids lourd du Lion (100 à ce jour, dont 35 qui ont un accueil car et bus).


Marché du VI : la CSIAM table sur 45 000 camions vendus en 2017

La Csiam (Chambre syndicale internationale de l'automobile et du motocycle) vient de livrer son analyse du marché 2016 du VI. Il en ressort de bons chiffres pour les plus de 5 t, avec une croissance de 13 % par rapport à 2015, soit 47 131 unités commercialisées. Déjà, 2016 s'était soldée par une hausse conséquente de 11 %. La filière retrouve donc son meilleur niveau d'immatriculation depuis 2012. Contrairement à l'année 2015, tirée vers le haut par les tracteurs (+20 %), 2016 a été boostée par les porteurs, dans la même proportion (alors qu'en 2015 ceux-ci avaient légèrement reculé). Ce qui n'empêche que le segment des tracteurs poursuit sa croissance (+7,8 %, soit 26 884 unités). Malgré le boom des porteurs lié à la reprise du BTP, les tracteurs restent le segment majeur et principal avec 57 % du marché total. De leur côté, les Vul lourds reculent de -7,8 % à 1 556 unités, alors qu'ils avaient déjà vu leurs ventes baisser en 2015 (-1,5 % à 1 687 unités). Pour 2017, la filière prévoit une légère baisse des immatriculations des VI, à 45 000 au lieu de 47 000. Alors que l'OVI-Paribas est plus optimiste en prévoyant 46 000 unités, Thierry Archambault, le président-délégué de la Csiam et Jean-Marc Diss, le président de sa Branche VI, sont arrivés à cette prévision en tenant compte d'une part de l'écho que pourrait avoir en 2017 la forte campagne de renouvellement tracteur en 2013 en anticipation de la norme Euro 6. D'autre part, le programme de réduction des dépenses public qui s'annonce risque fort de se traduire par une baisse des investissements privés... « D'autant, souligne Jean-Marc Diss, qu'en France le nombre de t/km n'a pas augmenté, alors que le parc a grossi. A un moment, ça ne va plus marcher ! ». Notons enfin un marché du VO totalement atone, ce qui fait que les transporteurs repoussent leurs achats de véhicules neufs, car ils ont de plus en plus de mal à revendre leurs vieux camions. Paradoxalement, on ne trouve plus de VO Euro 6, quasiment plus de VO Euro 5, et personne ne veut des Euro 4.


Le Compte personnel d'activité a été lancé aujourd'hui

La ministre du Travail a officiellement lancé aujourd'hui le Compte personnel d'activité (CPA). Ce dispositif suit chaque personne tout au long de sa vie professionnelle. Il englobe trois autres mesures :

- Le compte personnel de formation (CPF) qui est un mécanisme déjà existant permet d'accumuler des droits à des heures de formation au fil du temps.

- Le compte personnel de prévention de la pénibilité (C3P), déjà existant, permet aux salariés exposés à des métiers pénibles de partir plus tôt en retraite ou de travailler à temps partiel.

- Le compte engagement citoyen (CEC) offre aux bénévoles et aux volontaires des heures de formation financées par l'Etat, sous conditions.

Tout le monde à partir de 16 ans (15 ans pour les apprentis) est concerné, que vous soyez salarié du secteur privé, fonctionnaire, agent public, travailleur indépendant ou demandeur d'emploi. Et si vous êtes retraité ou pas encore sur le marché du travail, sachez que vous pouvez aussi faire partie du lot, grâce au Compte d'engagement citoyen. Les deux premiers dispositifs étaient déjà en vigueur en 2015. Le compte d'engagement citoyen l'est depuis le 1er janvier 2017. Il faut d'abord se créer un compte sur le site dédié créé par le gouvernement. Quant au CPF, il se veut plus engagé dans la voie de la formation que le Dif (Droit individuel à la formation). Petit exemple : il faut savoir que l'enregistrement des heures se fait automatiquement par l'employeur. Vous pouvez décider de le « mobiliser », en faisant une demande écrite auprès de votre employeur ou de Pôle Emploi pour obtenir la formation souhaitée. Exigences : le faire au moins 60 jours avant le début de la formation si elle est inférieure à six mois. Pour les cursus plus longs, il faut faire la demande au moins 120 jours avant. Réponse de l'employeur : dans un délai de 30 jours. Les entreprises et organismes publics cotisent auprès des organismes de formation, vous n'aurez normalement pas ou peu d'argent à débourser pour en profiter. Le tout est de savoir si le CPF est bel et bien sur les rails...