OMIA lance une nouvelle cabine poids lourd

Le constructeur français de cabines de peinture propose un nouvel équipement destiné aux poids lourds. Baptisé Optimum, un nom choisi pour démontrer le niveau de perfection souhaité, est disponible en deux modules qui peuvent recevoir des ensembles jusqu’à 14 mètres.

La première version correspond à 75 % du marché dans une fourchette dimensionnelle de 6,30 à 7,40 m à partir d’une cabine de 10 mètres de long. Le professionnel qui doit peindre des véhicules plus longs optera pour le module de 17 mètres de long. Il est alors prévu de pouvoir utiliser que partiellement la cabine en fermant les portes intermédiaires.

Cet équipement correspond aux besoins des concessionnaires poids lourds, des carrossiers réparateurs, des carrossiers industriels mais aussi des spécialistes du camping-car. Le choix de la cabine se fera en fonction de son utilisation prévisionnelle. Pour une activité concentrée à plus de 80% sur des utilitaires légers, tracteurs routiers, petits porteurs et camping-cars, le modèle de 10 mètres de long correspondra le mieux. S’il s’agit de véhicules de longueurs 6 à 7m ou semi-remorques et porteurs il faut opter pour une cabine de 17 mètres scindée en deux modules égaux ou inégaux. La troisième option est une cabine d’un seul tenant de 17 mètres lorsque l’activité est concentrée sur des bus, autocars, camions porteurs ou semi-remorques.


Panne mécanique : les vices cachés ne sont pas couverts...

Selon une récente décision de la Cour de Cassation, l'assurance panne mécanique ne couvre pas les réparations éventuelles nées d'un vice caché sur le véhicule.


Les consommateurs plus que jamais prêts à changer d'assureur automobile (étude Deloitte)

Loi Hamon, reours à internet : 8,5 millions d'assurés Français sont prêts à changer de contrats d'assurance automobile chaque année. C'est la conclusion d'une étude publiée le 22 septembre 2015 par le cabinet Deloitte.


L'Etat confie aux experts en automobile la vérification de 5000 véhicules d'occasion

La Confédération française des experts en automobile (CFEA) débute, ce lundi 21 septembre 2015, une opération de contrôle de plus de 5000 véhicules d'occasion afin de vérifier qu'ils ne présentent pas de problèmes de sécurité. Cette procédure lancée à la demande du ministère de l'Intérieur fait suite à la découverte en juillet dernier d'un tafic de véhicules accidentés.


Europe : les immatriculations VUL en hausse de 10,7 % sur 8 mois

Le marché européen du véhicule utilitaire léger a ralenti sa croissance cet été. Sur 8 mois, il progresse encore de 10,7 % mais le marché leader, la France, est passé en négatif, à -0,3 %. Le marché des véhicules industriels confirme en revanche son redressement, à + 19,8 %. 

 Sur un périmètre de 30 pays (*), les immatriculations de véhicules utilitaires légers (moins de 3,5 T) ont progressé de 4,1% en juillet et de 6,7% en août, pour finir à 1,121 million d’unités sur 8 mois, en progression de 10,7%. Le rythme de croissance a ralenti par rapport au +12,1% enregistré au premier semestre.

La France, en tête du marché européen du VUL avec 236 068 immatriculations à fin août, est passé en négatif en juillet (-6,7%) et a confirmé son recul en août (-1,1%) pour  finir à -0,3% sur 8 mois.
L’Allemagne a également souffert cet été, à -3,7% en juillet et -12,6% en août, mais reste néanmoins en progression au cumul (+2,8%) avec 148 904 immatriculations.
Ce ralentissement a toutefois été compensé par le dynamisme des autres pays, notamment du Royaume-Uni  (+16,8%, à 225 417 unités à fin août) et de l’Espagne (+35,5%, à 100 099 unités).

Le marché européen du VU (de 3,5 à 16 tonnes) rebondit de 15,8% sur 8 mois, à 211 122 immatriculations. Le leader allemand stagne (+1%) à 58 197 unités, mais les 7 autres marchés réalisent des croissances à deux chiffres, à l’exception de la France qui se contente d’un +7,7%, à 27 011 unités.
Le marché des véhicules industriels (plus de 16 tonnes) confirme aussi son regain de dynamisme, avec un gain de 19,8% sur 8 mois, à 168 192 immatriculations.  Le marché leader, l’Allemagne, se contente d’un gain de 3,6%, à 40 853 unités. Les sept pays qui le suivent réalisent de fortes croissances, notamment  le Royaume-Uni (+48,8%, 20 142 unités), l’Espagne (+52,9%, à 10 856 unités) et les Pays-Bas (+61,5%, à 8 506 unités). La France gagne pour sa part 10%, à 22 935 unités. 


OMIA en phase de croissance

La firme française lance un plan de développement sur cinq ans avec le soutien de son nouvel actionnaire majoritaire Naxicap Partners, filiale du groupe Natixis.
Le récent changement d’actionnaire majoritaire chez Omia signe le lancement d’un plan de développement sur cinq ans. Forte d’un chiffre d’affaires qui devrait atteindre 30 millions d’euros en 2015, l’entreprise implantée à Angoulême (Charente) veut passer à la vitesse supérieure.

Un investissement de 2 millions d’euros sur deux ans doit permettre de consolider la présence de la firme en France sur le marché poids lourd et dans l’industrie. Pour se développer réellement à l’international, un atelier de production devrait voir le jour au Maroc dès le début de l’année 2016. La société française vise un développement « sur des marchés à fort potentiel » dont l’Europe de l’Est, le Maghreb et l’Afrique de l’Ouest. Pour conquérir ce nouveau monde, une cabine d’entrée de gamme sera produite au Maroc.

L’entrée de gamme comme porte d’entrée

En développant cette cabine « low cost », Omia ne renonce pas à son positionnement historique basé sur le milieu et le haut de gamme. Comme l’explique Denis Delrieu, « 80 % des clients sur ces marchés achètent une cabine pour la première fois et nous sommes 30 % trop cher. Nous devons donc gagner ces 30 % en produisant sur un marché à bas coûts. Pour réussir sur ces marchés, nous devons avoir cette cabine et de bons importateurs ».

Au-delà de ces primo-acquéreurs, Omia vise surtout les ateliers des réseaux constructeurs. Ces derniers sont des clients beaucoup plus rémunérateurs puisqu’ils s’équipent de cabines sophistiquées et génèrent 50 % de la valeur du marché des cabines de peinture. La cabine d’entrée de gamme servira donc de clé d’entrée mais la cible de choix restera le concessionnaire, dans des pays où le marché automobile a de belles années devant lui.

L’entreprise exporte déjà depuis longtemps mais pas de manière efficace selon ses dirigeants. D’ici 2020, Omia ambitionne de vendre 180 cabines d’entrée de gamme dans les pays émergents pour un chiffre d’affaires de 2 millions d’euros.

Offensive sur le poids lourd et l’industrie

Sur le marché français, la firme souhaite consolider ses positions et progresser sur le secteur du poids lourd grâce à sa nouvelle cabine dédiée. Si ce segment reste limité à 25 ou 30 équipements par an, les investissements pour chaque installation sont plus importants que sur le VL. Cependant, la marge de progression la plus importante se situe sans doute dans l’industrie. Omia va élargir la gamme de ses produits avec l’arrivée d’un tunnel de traitement de surface. L’apport de cet équipement devrait lui permettre de séduire des clients qui lui échappaient jusqu’à présent, notamment dans le domaine de l’aéronautique.


Sherwin-Williams jette l'éponge en Europe

Reprise par Centaure en octobre 2012, la marque de peinture Sherwin-Williams ne sera plus distribuée en France.


CARRIER : un nouveau centre SAV à Niort

Carrier Transicold France étoffe son réseau en inaugurant ce soir un nouveau centre de services après-vente à Niort. Il sera géré par CD Froid, agent agréé par Carrier (filiale d'UTC), elle-même entreprise du groupe United Technologies. Ce centre SAV se situe sur le site de la Crèche au sein d'un nœud autoroutier entre l'A10 sens Poitiers-Bordeaux et l'A83 direction Nantes. Le service sur mesure sera réalisé par 9 techniciens frigoristes, diésélistes, électriciens, et experts en hayons élévateurs


Le coût de la pièce de rechange en hausse

Observée en début d'année, l'augmantation du prix moyen des pièces de rechange s'est confirmée au troisième trimestre, selon le dernier baromètre SRA.

Comme à l’issue de chaque trimestre, l’organisme Sécurité et Réparation Automobiles (SRA) vient de livrer ses dernières observations quant aux coûts des réparations. De l’ordre de 1,8 % lors des deux premiers trimestres 2015, la hausse du prix des pièces de rechange s’est accentuée lors des trois derniers mois avec un gain de 1,9 point, comparé au T3 2014.

SRA note à ce sujet que "cette augmentation est nettement supérieure à celle de l’indice des prix à la consommation, qui reste très faible", se chiffrant à 0,2 %. Une augmentation d’autant plus préjudiciable que ces pièces "représentent la charge la plus lourde dans le coût total de la réparation automobile" pesant en moyenne 48,2 % de la facture.

Au final, SRA ne dénombre que quatre constructeurs – BMW, Ford, Kia et Mini – ayant réussi à infléchir cette tendance entre juillet et septembre. "Pour Kia, la baisse est insuffisante face à la forte augmentation du 2ème trimestre. Et pour Nissan, il est regrettable d’observer une seconde augmentation cette année après celle de janvier 2015 déjà fort conséquente."

Du côté des taux horaires de main d’œuvre, la progression se poursuit, avec une hausse de 2,7 % observée lors des trois derniers trimestres et un poste de dépense s’élevant à 40,8 % de la facture. Une dynamique identique accompagne le coût des ingrédients de peinture, puisque la hausse de 3,4 % observée lors des T1 et T2 2015 se maintient également.


Dans l'enfer de la concurrence

Tendu, concurrentiel et peu rentable, le marché de l'assurance automobile a maintenu en 2014 un poids de forme de 20,1 Md€, en hausse de 2 % par rapport à 2013. Concentrant 78,6 % de ce résultat, les 20 leaders -ou presque- de cette activité ont concilié rigueur technique et agilité commerciale.