59 diplômés en réparation de vitrage

Contrairement à certaines formations reconnues du secteur automobile, à l’image de la mécanique ou de la carrosserie, il n’existait pas, jusqu’à l’an dernier, de formation diplômante pour le poste de technicien-vitrage en France.
Cette situation a pris fin grâce à une initiative de Carglass : le prestataire a créé en septembre 2014 le tout premier Certificat de qualification professionnelle (CQP) d’opérateur vitrage. Il est ainsi le seul organisme en France à dispenser cette formation certifiante et reconnue par les professionnels de l’automobile (CNPA, ANFA, etc.). Ce CQP, d’une durée de six mois, comprend des modules de formations techniques et théoriques intégrant les techniques de réparation, de dépose et de pose de vitrage automobile mais aborde aussi le thème de la gestion de la relation client. En un an, 173 techniciens vitrage ont été recrutés dans le cadre du CQP. 59 se sont déjà présentés et ont été reçus devant le jury, avec un taux de réussite de 100 %.

Les réseaux envahissent EQUIP AUTO

Entrer ou ne pas entrer dans un réseau n'est plus la question. Mais quel réseau choisir, quel est celui qui me correspond le mieux, qu'apportent-ils de différenciant, autant de questions qu'EQUIP AUTO aidera à résoudre.

Comexposium les a comptés, ils seraient plus de trente à rejoindre Villepinte du 13 au 17 octobre, afin de promouvoir leur marque. Quant aux secteurs d'activité, ils sont plus que diversifiés, entretien et réparation, carrosserie et lavage, contrôle technique et pneumatique etc.  Tous les secteurs ou presque sont représentés. L'objectif pour eux n'étant pas seulement le recrutement de futurs franchisés (bien que cela soit capital pour la plupart), mais aussi la présentation des nouvelles solutions et produits qu'ils intègrent chaque année pour répondre aux défis techniques et commerciaux qui s'offrent à eux, au quotidien.

Nous vous communiquons une liste des réseaux présents (liste non exhaustive, arrêtée fin août) : Aliapur, American Carwash, Autodistribution, Autolia, Careco, Chimirec, DentMaster, Districash, Edra, Euromaster, Eurorepar Car Services, GIE France Recyclage Pneumatique, ID Rechange, IDLP/HDI, Midas, Mobivia, Motorcraft, Norauto, Point S, Praxy Environnement, Precisium, Rapid Pare Brise, Reseau Centaure, Roady, Sevia Groupe Veolia, Speedy etc.


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SOLUTRANS : le carrefour des innovations de la filière camion

850 exposants sont attendus à Eurexpo du 17 au 21 novembre.


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Dessine-moi un atelier

CNPA, FFC, FNAA et INRS s'unissent pour le développement de MAVIMPLANT, un logiciel d'aide à la conception et au réaménagement des lieux de travail pour les TPE/PME.

L'utilité de ce logiciel apparaît primordial pour tous les professionnels désireux de s'installer ou de refaire proprement leur atelier. Certes, les fabricants de peinture proposent déjà le système pour les carrosserie, mais le logiciel Mavimplant (ou Maquette virtuelle d'implantation des locaux), conçu par l'INRS (Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des maladies professionnelles et des accidents du travail) va plus loin. Il permet au professionnel de bénéficier d'une maquette  virtuelle de son futur atelier. Et l'utilisateur peut multiplier les scénarios pour aboutir à la meilleure formule.

Le partenariat, en amont de la conception,  avec les trois fédérations CNPA, FFC et FNAA, se révèle précieux en ceci que la définition des besoins, l'optimisation des postes de travail ou la recherche des bonnes pratiques ont déjà été intégrées dans le logiciel. Mieux encore, puisque toutes les obligations légales sont aussi incluses : pas de risque d'oublier l'application d'un décret qui aboutirait à la recomposition de l'atelier.

La protection des personnels prend également une large place dans ce cadre, tenant compte de toutes les contraintes de sécurité. Mais l'aspect commercial et financier n'est pas oublié non plus puisque l'outil permet de gérer au mieux les flux des personnels comme des véhicules. L'emplacement des équipements s'avère optimisé (et conseillé).

En fait, l'utilisateur gagne un temps précieux en utilisant un logiciel gratuit, et bénéficie des conseils indispensables pour ne pas commettre d'erreurs. En outre, après plusieurs échanges avec d'autres interlocuteurs (s'il le souhaite), il peut envoyer le projet finalisé directement à l'architecte. A découvrir sur Equip Auto le 16 octobre sur le plateau télé à 13 h 35.


Entretien et réparation : un budget toujours plus conséquent

En se basant sur l’enquête de l’Insee concernant les tendances des prix à la consommation, DrivePad fait le point sur l’évolution des dépenses liées à l’entretien et la réparation d’un véhicule. Premier enseignement tiré par DrivePad de l’enquête de l’Insee : le budget entretien et réparation automobile pèse toujours plus lourd dans le portefeuille des automobilistes. Malgré une inflation quasi nulle, les coûts liés à l’entretien et la réparation ont progressé de 1,7 % en un an. Ce poste est le plus important et représente 30 % des dépenses globales. Logiquement, DrivePad a pu relever une hausse des prix de 1,5 % par an des pièces et accessoires.
Deuxième poste le plus important, le carburant, qui représente 28 % des dépenses totales. Pourtant, son prix a connu une baisse significative sur un an à - 10,8 %. C’est d’ailleurs grâce à ce recul non négligeable que le budget automobile total est en diminution de 2,6 % sur un an.

Péages, parkings, amendes, assurance : tout augmente

« Le budget automobile baisse fortement du fait de l’impact du carburant. Néanmoins, force est de constater que les autres postes ne vont pas dans le même sens », analyse Éric Bataille, fondateur du site www.drivepad.fr. En effet, le prix des autres services (péages, parkings, amendes et contraventions) augmentent en moyenne 1,8 % sur un an. Tendance identique pour le budget consacré à l’assurance, avec une hausse moyenne de 1,6 % sur un an.

Enfin, si l’achat du véhicule, qui reste le troisième poste de dépense le plus important (24 % des dépenses), le prix des voitures reste, lui, relativement stable, avec + 0,4 %.


Pièces de carrosserie : les pro en hausse de 1,9 % à mi-septembre

Selon l'étude trimestrielle de l'association Sécurité et Réparation Automobile (SRA), les constructeurs ont augmenté en moyenne le prix de leurs pièces de carrosserie de 1,9% sur un an (12 mois glissants). 

Après une hausse moyenne de 1,15% au 1er trimestre puis de 0,5% au 2ème, les prix de pièces de carrosserie sont restés quasiment stables au 3ème trimestre. Sur 12 mois glissants, le prix des pièces captives est ainsi en hausse de 1,9%, relève SRA. L'augmentation opérée par les constructeurs est donc relativement faible mais reste supérieure à celle des prix à la consommation qui marque une hausse de 0,2% sur le 3ème trimestre. 
Sur les 22 marques analysées, 6 ont augmenté leurs prix ce trimestre (Citroën, Fiat, Mercedes, Nissan, Peugeot et Toyota) et 4 les ont baissés (BMW, Ford, Kia et Mini). La plus forte baisse est enregistrée par Kia, à -1,21% sur le trimestre, mais sur 12 mois glissants, la marque reste celle qui a réalisé la plus forte augmentation (+6,48%). "En avril, nous avons effectué un réajustement de certains prix dans notre tarif. Ce réajustement provient d'un travail de mise en cohérence de certains de nos prix qui n'a pas vocation à être réitéré pour les prix déjà traités", nous a expliqué la porte-parole du constructeur le trimestre dernier. "Dans le prolongement de ce travail de mise en cohérence, nous devrions procéder, au cours du second semestre, à des réajustements à la baisse de certains prix faisant également partie du panier observé par le SRA, ce qui pourra pondérer la hausse constatée", avait-elle également annoncé.
Sur 12 mois glissants, après Kia, c'est Nissan qui a réalisé la plus forte hausse de prix, à +5,16%. "Pour Nissan, il est regrettable d'observer une 2ème augmentation après celle de janvier 2015 déjà fort conséquente (+4,7%)", note SRA. A l'inverse, quelques marques affichent une baisse de leurs tarifs : celles du groupe FCA (Alfa Romeo, Fiat et Lancia), Mini et Volvo.
Les constructeurs français continuent pour leur part à "modérer" la hausse de leurs prix comme ils s’y sont engagés en 2012. Peugeot et Citroën ont augmenté leurs prix de respectivement 1,9% et 1,6% sur 12 mois suite à l'augmentation opérée ce trimestre. Le prix des pièces Renault est en hausse de 1,55% sur 12 mois après que le constructeur ait augmenté ses prix de 1,18% au 1er trimestre et de 0,37% au deuxième.
Les pièces détachées (carrosserie et quelques éléments mécaniques type radiateur) représentent la charge la plus élevée de la réparation automobile (48,2% du coût total), souligne la SRA. Le prix de la main-d’œuvre a augmenté de 2,7% sur les 12 derniers mois et celui des ingrédients peinture de 3,4%.

Rivetage-collage en réparation, les ateliers de carrosserie sont-ils prêts ?

Si les ateliers sont familiers des techniques de soudage et de collage basiques, les nouveaux véhicules utilisent de plus en plus le rivetage et le collage structurel, plus méconnus en réparation. Quels sont les bons réflexes à avoir, pour rester dans la course ?

Actuellement, la méthode la plus utilisée en atelier, pour effectuer, entre autres, des remplacements partiels, reste le procédé par soudage MIG, MAG ou SERP*.
Cependant, les constructeurs utilisent de plus en plus, une multitude de matériaux différents pour la conception des véhicules (acier, aluminium, composites…), ce qui entraîne obligatoirement des techniques d’assemblage très différentes en fonction de ces combinaisons de matériaux. Dans certains cas, le problème demeure même presque insoluble. Par exemple, il est évidemment impossible de souder de l’acier avec du plastique ou de l’aluminium. Par ailleurs, les méthodes d’assemblage en première monte compliquent aussi parfois l’équation, et forcent les carrossiers à trouver ou appliquer de nouvelles méthodes lors des réparations, comme le rivetage-collage.

De quoi parle-t-on ?

Le rivetage-collage est déjà utilisé dans l’industrie aéronautique ou navale…, et reste une méthode très fiable, née de la combinaison de ces deux procédés :
Le rivetage, qui consiste à assembler deux ou plusieurs éléments par écrasement d’une partie de l’un d’eux dans une partie correspondante de l’autre. Il doit assurer un contact parfait et un serrage puissant des pièces assemblées.
Le collage, quant à lui, permet de maintenir solidement et durablement deux matériaux semblables ou différents, au moyen d’une colle spéciale.
Cette nouvelle technique comporte plusieurs avantages, au rang desquels une diminution des délais de réparation, une limitation de la détérioration des matériaux, et enfin la possibilité d’assembler des matériaux différents entre eux.

Problématiques et solutions

Les carrossiers sont déjà confrontés à ce type de réparation, mais, par manque de formation, les chantiers leur échappent souvent ou doivent être sous-traités. Ce qui entraîne un risque de fuite de la clientèle chez la concurrence. Car cette technique requiert des connaissances sur les matériels, les produits, les moyens d’assemblage, mais aussi sur les caractéristiques des matériaux et le respect des méthodes préconisées par le constructeur.
Ainsi, comme pour toutes les évolutions, une montée en compétence est indispensable pour y faire face, et ainsi maintenir le niveau d’activité dans son atelier.
Pour y parvenir et répondre aux demandes des clients en toute sécurité, des actions de formations sont dispensées par le GNFA sur le territoire national. Elles permettent aux carrossiers peintres d’apprendre à :

• Analyser la conception des structures/infra structures
• Connaître les préconisations des constructeurs
• Découvrir les outils et moyens nécessaires
• Définir des limites de réparations

Ces formations comportent 60 % d’applications pratiques et explorent tous les aspects de cette technique, comme les caractéristiques et avantages du rivetage-collage, la méthode de préparation pour réaliser un collage réussi, mais aussi les précautions à prendre lors de l’opération (respect des températures, sécurité du carrossier…).
Formés, les carrossiers pourront répondre à un besoin client. Mais surtout les rassurer quant à leur capacité à prendre en charge le véhicule, avec une expertise à la pointe des nouvelles technologies.

*SERP : Soudage électrique par résistance et par point. Les pièces à souder sont superposées et serrés localement entre deux électrodes en alliage de cuivre. L’ensemble est ensuite traversé par un courant de soudage.


Logistique urbaine, la ville de Paris ouvre le dossier

La Ville de Paris, avec Paris&Co et leurs partenaires, mobilise le monde de l’innovation sur la création de nouvelles solutions de logistique durable. La liste des 22 projets retenus dans le cadre d’un appel à expérimentations a été dévoilée. Cet appel  doit permettre aux entreprises de tester sur le territoire parisien des solutions innovantes en faveur d’une logistique urbaine durable. Une rencontre avec la presse et l’ensemble des partenaires lors de laquelle les lauréats présenteront leur projet est prévue le 16 octobre à 14h30 au Pavillon de l’Arsenal. Le jury, composé de Jean-Louis Missika, Christophe Nadjovski et Olivia Polski, adjoints à la Maire de Paris, d’experts et de 18 partenaires de l’appel, a retenu 22 projets innovants dans des domaines aussi variés que la mutualisation des flux, l’optimisation des tournées de livraison, la bonne utilisation de l’espace public pour les livraisons, ou encore des véhicules à faibles émissions de polluants et des alternatives au camion avec des solutions fluviales.

Parmi les projets retenus, il y a BIL une solution du dernier kilomètre imaginée par le carrossier Libner. L’acronyme signifie « base intelligente de logistique ».  L’inventeur n’est autre que Joseph qui a créé son entreprise il y a bientôt 50 ans et n’a rien perdu de son pouvoir d’innovation. Il s’agit là de la réunion d’un porteur de distribution et d’un petit véhicule électrique lui laisse imaginer une solution inédite dédiée à la distribution urbaine. « Il y a un vrai engouement. Nous avons déjà rencontré des représentants de villes importantes comme Paris ou Toulouse, mais aussi Amsterdam et d’autres, nous ont fait part de leur très vif intérêt » déclarait le chef d’entreprise lors d’un salon professionnel. Christophe Troubat suit ce dossier et pense signer dès cette année les premiers contrats.

 

Christophe Najdovski, adjoint en charge des déplacements et de l’espace public se montre enthousiaste qu’autant de projets soient présentés « Cette démarche nous permet de faire émerger et d’accompagner des solutions innovantes pour optimiser le transport de marchandises, limiter les nuisances sonores et réduire les émissions de polluants locaux et de CO2 liées à la mobilité urbaine, dans la ligne droite des engagements de Paris en matière notamment de lutte contre la pollution ». La Ville de Paris et ses partenaires travaillent désormais en collaboration avec les porteurs de projets afin de concrétiser ces expérimentations. Grâce à la participation de nombreux partenaires, (territoires d’expérimentation, experts, et testeurs-usagers volontaires), les dispositifs seront rapidement testés en situation réelle, puis évalués.

 


Après-Vente : l'incapacité à faire évoluer son offre comme principale source d'infidélité des clients

Selon les enquêtes menées par le Gipa auprès des consommateurs, seuls 18 % d’entre eux ont changé de réparateur durant ces deux dernières années.  Or, parmi ces rares "zappeurs", une large partie ne se serait pas tournée vers un autre professionnel si leur réparateur avait su s’adapter à l’évolution de leurs besoins.  

La satisfaction et la fidélisation clientèle sont le casse-tête des services marketing et des directions après-vente des constructeurs et des enseignes de réparation. Pourtant, d’après les études menées par le Gipa, les clients ne sont pas infidèles. Durant les deux dernières années, seuls 18% des clients (3 900 personnes ayant acheté leur véhicule neuf ou d’occasion) ont changé de réparateur, a indiqué Odette Dantas, directrice du Gipa France, lors du symposium organisé par Autoactu.com. "L’après-vente est un secteur à forte implication émotionnelle. C’est pour les clients une source de dépense dans un domaine qu’ils ne maîtrisent pas. Et lorsqu’un consommateur ne maîtrise pas un achat, il se tourne naturellement vers le professionnel qu’il connaît", a-t-elle expliqué. En outre, "les consommateurs réclamant de plus en plus de simplicité et de gain de temps, ils ne veulent pas se compliquer la vie en allant chercher un autre réparateur".
Toutefois, si les clients sont fidèles, ils ne le sont pas à un, mais au moins à deux réparateurs. Selon les données récoltées et analysées par le site contrôletechniquegratuit.comdans la région Nord-Pas-de-Calais, 95% des clients (sur un échantillon de 200 véhicules avec une moyenne d’âge de 9,5 ans) se sont rendus chez deux réparateurs différents durant les deux dernières années. "Les clients sont fidèles mais ils ont recours à des professionnels différents selon le type de prestations. On peut ainsi observer que ceux qui sont clients du réseau constructeur se rendent dans les centres autos ou chez les pneumaticiens pour le changement de leurs pneumatiques. Et ces derniers récupèrent alors l’entretien du freinage. De la même façon, on peut voir que ceux qui effectuent leur entretien chez un acteur de la rechange indépendante retournent majoritairement dans le réseau constructeur pour les prestations plus techniques comme la distribution", précise Jonathan Habersztrau, fondateur du site. 

La standardisation premium de l’offre ennemie de la fidélité ? 
Qu’ils soient fidèles à un ou deux réparateurs, pourquoi les clients décident-ils finalement de se tourner vers un autre professionnel ? "Une réparation mal faite par un professionnel qui ne reconnaît pas son erreur ou le sentiment d’être mal accueilli figurent dans le top 3 des raisons évoquées par les consommateurs. Mais la principale raison reste économique. Les clients ne veulent pas changer mais ils y sont contraints lorsqu’ils se trouvent dans un schéma d’optimisation de leur budget. En cela, le principal manquement du réparateur c’est de ne pas proposer à son client des offres alternatives", a expliqué Odette Dantas.
Ceci explique en grande partie la défection des acheteurs de véhicules neufs pour le réseau après-vente constructeur (essentiellement primaire) lorsque la période de garantie est échue (tout du moins pour les prestations d'entretien, les plus génératrices d'entrées atelier).  Les constructeurs ont mis en œuvre une série de plans et de programmes pour améliorer la satisfaction client en après-vente qui ont tiré les standards vers le haut mais également les prix. Pourtant, comme l’a expliqué l’économiste Bernard Jullien lors du symposium, la clientèle du neuf est très diversifiée et a donc des attentes en matière de services et de prix très différentes. "Les clients du neuf ne renouvellent pas aussi vite que les constructeurs renouvellent leurs gammes. Parmi les acheteurs du neuf, nombreux sont ceux qui gardent leurs véhicules pendant plus de dix ans. Cela génère des comportements en après-vente beaucoup plus différenciés que ce que les réseaux constructeurs sont capables d’appréhender", a-t-il expliqué. "Seul le réseau secondaire, parce qu’il s’assoit sur certains standards, parvient à mieux servir cette diversité", a-t-il ajouté. 
Les constructeurs français, ainsi que Volkswagen et Ford, ont créé des gammes de pièces multimarques pour être capables d’apporter une alternative plus économique à la pièce constructeur permettant cette "approche plus diversifiée" des clients. D’ailleurs, selon les données relevées par Contrôletechniquegratuit.com, les réseaux constructeurs peuvent être au même prix voire moins chers que les centres auto. "Compte tenu de leurs coûts de structure, ils cherchent souvent à maximiser leur marge sans tenir compte du glissement du client vers des solutions plus économiques. En conséquence, ils manquent l’occasion de proposer leur gamme économique à leurs clients qui les fuient. Les réseaux constructeurs sont toujours perçus comme chers alors qu’ils ne le sont pas forcément: ils manquent simplement les occasions de le prouver", explique Jonathan Habersztrau.
Néanmoins, une offre alternative de pièces "ne suffit pas", estime Bernard Jullien. "Il faut être capable de faire du one-to-one. C’est ce que savent faire les Mra", dit-il. Une analyse  partagée par Jonathan Habersztrau. "La véritable difficulté pour les professionnels, et plus particulièrement pour les réseaux constructeurs, c’est de déceler le moment à partir duquel le client n’est plus prêt à payer le même prix.  D’autant que s’il n’y parvient pas, il perd son client. C’est l’un des grands enjeux de l’exploitation et de l’utilisation des données clients** : être capable d’avoir une réponse de plus en plus personnalisée", explique-t-il.


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SOLUTRANS prend le virage de l'e-mobility

La mobilité électrique a désormais sa place à SOLUTRANS.