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EQUIP AUTO, 40 bougies et des promesses

La grand-messe de l'équipement automobile se tiendra du 13 au 17 octobre à Villepinte. Le point sur les principaux temps forts qui rythmeront cette nouvelle édition.


Du froid, mais pas seulement...

Le transport frigorifique (appelé "sous température dirigée par les initiés") fait partie des opérations particulièrement délicates à mener à bien. les transporteurs spécialisés doivent faire appel à des véhicules adaptés et affronter de lourdes contraintes. Il en va de notre santé à tous ! Etat des leiux du secteur.


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Ain. LAMBERET va accroître de 20 % sa capacité de production

Rhône-Alpes Lamberet SAS a embauché 350 personnes depuis 2010. Une santé insolente.


Transport frigorifique : plusieurs nouveautés réglementaires

La rentrée est riche en nouveautés qui vont toucher le transport frigorifique.


GRUAU s'intéresse à l'Italie

Il semble que le carrossier Gruau (de Laval) n'ait pas fini de grandir. Après son installation aux Etats-Unis, il pourrait reprendre sa campagne de croissance externe du côté de l'Italie.


Repenser son plan de formation

La réforme de la formation professionnelle oblige les entreprises à concevoir autrement leur plan de formation 2016. Quelques pistes pour les y aider.


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PPG : des apprêts à fortes épaisseurs

Le fabricant de peinture PPG lance un nouvel apprêt garnissant et disponible dans ses trois marques...


Innovation Group (Nobilas) sur le point d'être cédé à Carlyle Group

La plate-forme Nobilas aux mains du propriétaire d’Axalta Coating Systems ? Le scénario pourrait bien se produire en raison de l’offre de rachat d’Innovation Group (maison mère de Nobilas) lancée fin août par le fonds d’investissement Carlyle Group, actionnaire principal d’Axalta depuis 2013. Selon plusieurs médias étrangers, les conseils d’administration des deux groupes viennent d’approuver l’opération, dont le montant s’élève à environ 685 millions d’euros.

Carlyle Group, qui gère aujourd’hui plus de 180 milliards de dollars d’actifs, s’apprête donc à faire entrer dans son giron un spécialiste des services dédiés au monde de l’assurance. Pour rappel, Innovation Group combine ses compétences en matière de logiciels de gestion (polices, sinistres, prestataires et analytique) et de gestion déléguée (sinistres auto et habitation). La société britannique a réalisé en 2014 un chiffre d’affaires d’environ 289 millions d’euros.

Nobilas et Axalta main dans la main ?

En France, sa filiale, qui possède la plate-forme Nobilas, présente la particularité de compter parmi ses actionnaires AXA France, via sa filiale Vendomes Participations 3. En 2013, la compagnie d’assurances avait en effet annoncé une prise de participation à hauteur de 30 % dans son capital et la signature d’un accord prévoyant une augmentation de 75 % du volume de gestion de ses sinistres par Nobilas d’ici à fin 2015.

Quid de l’avenir d’AXA France dans le capital d’Innovation Group France ? Contacté parDécision Atelier l’assureur n’a pas souhaité commenter cette information. Autre interrogation : les possibles rapprochements au sein de Carlyle Group entre Innovation Group et Axalta Coating Systems… Selon certains observateurs, il ne serait pas surprenant de voir le spécialiste de la gestion de sinistres automobiles promouvoir les produits de l’ancienne division Performance Coatings de DuPont. Affaire à suivre.


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Pensez à ouvrir votre compte personnel de formation

Depuis le 1er janvier, tous les salariés ont, à leur disposition, un compte personnel de formation (CPF). Alimenté automatiquement et annuellement, il facilite l’accès à la formation au plus grand nombre.

Depuis 1971, de nombreux dispositifs ont été mis en place avec comme objectifs communs celui de favoriser l’évolution professionnelle. Ce dernier comporte de nombreux avantages pour le salarié :

o Développer son employabilité en renforçant son niveau de qualification.

o Faire reconnaître ses acquis en formation.

o Être d’avantage acteur de son parcours professionnel.

Pour l’employeur aussi, le CPF est bénéfique car il permet de :

o Favoriser le dialogue social et définir des projets construits conjointement entre salariés et employeur.

o Fidéliser et motiver les salariés.

o Favoriser la mobilité interne dans l’entreprise.

Le CPF est à disposition du salarié tout au long de sa vie active. Il n’est plus attaché à un contrat, mais bel et bien à la personne. Crédité tous les ans, il permet à l’employé de se former plus régulièrement.

Si l’employeur doit donner son accord pour qu’il soit utilisé pendant le temps de travail, le salarié est libre de l’utiliser comme bon lui semble en dehors du temps de travail. Le point fort du CPF est surtout qu’il offre la possibilité d’avoir accès à des formations certifiantes, qui permettent d’acquérir des compétences attestées dans le but d’obtenir tout ou partie d’un CQP.

Cependant, avant toutes choses, il faut ouvrir ce compte CPF et c’est parfois là que le bât blesse, les démarches administratives semblant parfois absconses.

Quid de l’ouverture de votre compte :

Il faut vous munir de :

1) Votre adresse mail.

2) Votre numéro de sécurité sociale.

3) Votre relevé d’heures de DIF.

Tout organisme de formation se doit d’accompagner ses clients dans la mise en place de cette réforme. Le GNFA a donc mis en place différentes actions pour vous aider : un espace dédié sur notre site internet, une documentation disponible dans chacun de nos centres de formation, la présence dans 13 de nos centres d’espace dédiés à l’ouverture de vos comptes. Formées et au fait de la réforme, nos équipes d’accueil vous guideront dans vos démarches et répondront à toutes vos questions.


Experts : l'activité du SNDEA mise en "stand-bail"

Plutôt discret depuis plusieurs mois, le Syndicat national des experts en automobile (SNDEA), qui courrait après les adhésions pour atteindre les fameux 8% de représentativité exigés par la loi pour 2017, vient finalement d’être mis en sommeil par son bureau et notamment son président, Jacques Cornut, selon une lettre récemment envoyée aux adhérents. Un aveu d’échec au moins temporaire.

Nous avions laissé le SNDEA, en décembre dernier, à sa campagne de cotisations auprès des experts en automobile, avec l’objectif d’atteindre rapidement les 8% de représentativité syndicale afin d’être conforme aux objectifs de la loi n° 2008-789 du 20 août 2008 portant rénovation de la démocratie sociale et réforme du temps de travail. A l’époque, son président, Jacques Cornut, nous avait confié que 2015 serait une année décisive dans la vie du syndicat d’experts : soit il parvenait à réunir suffisamment d’adhérents pour compter 8% de professionnels de l’expertise en son sein, soit il cessait son activité.

Ce n’est finalement ni l’un, ni l’autre qui a eu lieu. Mais la seconde option semble bien plus proche, aujourd’hui, que la première, à en croire le courrier que l’expert lillois vient d’envoyer aux membres du syndicat (A télécharger ci-dessous). Car si l’existence même du SNDEA n’est pas officiellement compromise, «la rentrée des cotisations n’étant pas suffisante pour assurer de nombreux déplacements, nous avons donc décidé (les membres du bureau) de rester en stand-bail (sic) et d’attendre une opportunité pour agir ou apporter un avis (pas forcément opposé à l’autre syndicat) lors d’un événement important dans le monde de l’assurance attaché à notre métier», explique en effet Jacques Cornut.

Pressions de «l’autre syndicat»

Dans la logique de sa lettre de décembre 2014, le président du SNDEA confirme les pressions auxquelles «l’autre syndicat», l’ANEA pour ne pas le nommer, seul représentatif dans la profession d’experts libéraux à l’heure actuelle, se serait livré à l’encontre des experts tentés d’adhérer ailleurs, notamment au SNDEA. «Certains confrères néanmoins avaient peur des réactions de l’autre syndicat et d’ailleurs certains avaient été menacés directement par des hauts responsables de celui-ci, qu’ils risquaient de perdre des missions, s’ils prenaient la moindre cotisation chez nous […] à cela nous n’avons pas pu atteindre les 8% souhaités», assure-t-il à ses adhérents.

Lesdites pressions auraient même, à en croire Jacques Cornut, découragé le syndicat d’établir une liste publique d’adhérents, une partie de ceux-ci craignant qu’elle ne soit diffusée. «Il est donc difficile de tenter de faire bouger ou changer les choses dans ces conditions», affirme-t-il. Et ce, en dépit des encouragements de «certains responsables du ministère des Transports et de syndicats professionnels de l’automobile que nous avons rencontrés [qui] nous ont demandé de ne pas baisser les bras et de continuer à exister». Exister oui, mais sans activité, donc, puisque ni élections de bureau, ni nomination de responsables régionaux «du fait d’un nombre insuffisant de membres», ni même cotisations annuelles n’auront lieu. Même si Jacques Cornut prévoit de tenter«peut-être une relance auprès des autres experts».

2015 est pourtant si riche…

Cette mise en stand-by, en (bon) anglais dans le texte, ressemble plus à un aveu d’échec ou, du moins, de faiblesse de la part du SNDEA qu’à un véritable constat d’impuissance. Car les occasions de se manifester et de défendre la position d’une expertise libérale indépendante et proche de l’automobiliste étaient plutôt nombreuses, cette année.

De la thématique de la déontologie du métier d’expert, sujet survolé du Congrès de l’ANEA en avril et sur lequel un vrai débat entre syndicats aurait pu s’engager, à la sempiternelle problématique de la dépendance économique des experts envers les assureurs, en passant par les amendements libérateurs déposés par le CNPA dans le cadre de la loi “Macron”, le sulfureux amendement sur lapièce de réemploi voté dans la loi sur la Transition énergétique, le scandale des 5 000 VGEtransformés en VO et le déploiement du recours direct, dont le premier défenseur, Karim Megrous, cotise pourtant au SNDEA, les sujets forts concernant l’expertise n’ont pas manqué en 2015. Et nous ne sommes encore qu’en septembre !

Autant de sujets sur lesquels le SNDEA aurait pu faire entendre sa voix et alimenter le débat, faire des propositions, avancer des solutions et défendre l’expertise libre et indépendante. Si le syndicat s’était manifesté à chacun de ces faits d’actualité, nul doute qu’une dynamique d’approbation, à défaut d’adhésion, aurait pu s’enclencher à son égard de la part des experts en automobile libéraux. Des experts qui auraient pu trouver en lui l’autre voi(e)x, celle capable de faire contre-écho à l’ANEA qui, en matière de représentativité, n’a pas encore de souci à se faire…