Porte-engins : les constructeurs restent optimistes

Avec une croissance de l'ordre de 15 % des immatriculations en 2014 (comparé à 2013), les remorques et semi-remorques ont connu une évolution positive alors même que le marché des camions s'effondrait.


Quel rebond du marché du "frigo" ?

Après 3 ans de contraction, le marché semble reparti à la hausse, soutenu par l'innovation. Gérard Cavalier, ingénieur, Président du Cémafroid, dresse l'état du parc d'engins de transport sous température dirigée en France en 2015.


CRAMARO : bâchez facile !

Implantée sur le marché français depuis 1997, Cramaro est spécialisée dans les solutions de bâchage, pour toutes catégories de bennes. Le système automatique Overquick permet le bâchage latéral de toutes les bennes y compris céréalières et FMA.


"Les Affranchis" s'attaquent à la nocive pression sur les experts

Après des années passées en tant que salarié de cabinets d’expertise Florian Mourgues a fini par claquer la porte, usé par la pression que sa hiérarchie lui faisait subir pour respecter les engagements de chiffrage pris entre ses employeurs et les « puissants » assureurs. Des objectifs contractuels qui, selon l’expert repenti, sont bien éloignés de la déontologie de l’expertise et ne répondent qu’à la seule logique économique au détriment de la sécurité routière.

« La pression insidieuse des assureurs sur les professionnels de la réparation et les experts n’a jamais été aussi présente. Ainsi, en cas de sinistre, ce n’est pas forcément les droits des l’automobiliste qui seront servis en premier. Plus grave, les dérives de ce système nuisent gravement à la sécurité routière et donc à la sécurité de tous les usagers de la route » prévient Florian Mourgues, qui n’hésitent pas à faire le parallèle avec le scandale portant sur le maquillage et la revente de plus de 5000 véhicules gravement endommagés.

Excédé comme bon nombre d’experts des mutations qui s’opèrent dans sa profession, Florian Mourgues ne désarme pas et alerte qui veut bien l’entendre – la presse comme certains responsables gouvernementaux – sur les dérives de l’expertise. L’an passé, il a créé, avec la complicité du carrossier Benjamin Labonne, « Les Affranchis », une société́ de gestion de sinistres qui assiste l’automobiliste dans ses démarches : de la prise en charge du dossier indépendamment de l’assurance à l’évaluation des dégâts du véhicule et à sa réparation au meilleur coût.

Mais derrière « Les Affranchis » se révèlent aussi un axe militant, dénonçant le système, et un ensemble de revendications comme la stricte indépendance des experts au sens même de la loi, l’arrêt des évaluations que font peser les compagnies d’assurance sur les experts et une réaffirmation par les assureurs que la sécurité routière ne se « score pas » et n’a pas de prix.


L'ANFA a profité de 185 millions d'euros de ressources en 2014

L’Anfa, OPCA des métiers de l’automobile, vient de rendre public son bilan 2014. Les ressources de l’association ont atteint 185,5 millions d’euros (188,1 millions en 2013), dont près de 116 millions pour la formation continue (professionnalisation : 34,1 millions ; formation continue : 81,8 millions), 40,7 millions d’euros de taxe d’apprentissage et 28,9 millions d’euros de taxe fiscale.

L’Anfa a soutenu 400 établissements de formation initiale et financé le perfectionnement de 2 231 formateurs et enseignants pour un montant de 45,2 millions d’euros. Avec un investissement de 68,2 millions d’euros, l’Anfa a financé près de 92 000 actions de formation continue et 10 756 périodes de professionnalisation (financées pour un montant de 10 millions d’euros). L’Anfa a également engagé près de 2 millions d’euros pour l’accompagnement des demandeurs d’emploi à travers la préparation opérationnelle à l’emploi collective et le droit individuel à la formation.

L’Anfa a piloté la création et le renouvellement de 13 certificats de qualification professionnelle et l’inscription de 8 certifications au Répertoire national des certifications professionnelles.

Elle a également participé aux travaux, menés par le ministère de l’Éducation nationale, de rénovation des référentiels de formation de la filière maintenance. Les travaux ont concerné le BTS après-vente automobile et le diplôme d’ingénieur en maintenance des véhicules automobiles. Un parcours de formation dédié au recyclage et à la valorisation des véhicules a été créé et adossé à la licence professionnelle Organisation et management des services de l’automobile.


Quelles pratiques de formation dans les TPE ?

La dernière enquête de la Fédération des centres de gestion agréés (FCGA) a passé au crible les pratiques de formation dans les petites entreprises. Ce sondage montre que ce sont les formations dédiées à l’accroissement de l’efficacité professionnelle qui remportent les faveurs des entrepreneurs (44,5 %). Concrètement, il s’agit de stages pratiques destinés à améliorer les capacités d’organisation des dirigeants et leur maîtrise technique : gestion du temps ou acquisition de nouvelles compétences métier, par exemple.

Les formations consacrées à la communication et à l’action commerciale répondent aussi à un besoin prioritaire pour 29,5 % des artisans, commerçants et prestataires interrogés. Développer la prospection, dynamiser les ventes ou encore faire sa publicité sur les réseaux sociaux sont autant de thèmes qui attirent les stagiaires en formation.

L’usage de l’outil informatique arrive en troisième position des thèmes préférés des chefs d’entreprises (27,5 %). Tandis que ceux en lien avec des problématiques de gestion et de comptabilité occupent la quatrième place (26 %).

Sur les douze derniers mois, moins des deux tiers (60,9 %) des chefs de petites entreprises questionnés déclarent avoir participé à une action de formation. Un taux moyen qui dissimule une grande diversité de situations selon les secteurs d’activité. Les professionnels de la santé sont, de loin, les plus gros consommateurs de formation. Avec un taux de participation de 80,3 %, ils figurent en tête des secteurs les plus dynamiques.

En deuxième position, on retrouve le secteur Culture et Loisirs (37 %). L’équipement de la maison occupe la troisième place (31,7 %). Pour leur part, les artisans du bâtiment et les professionnels de l’automobile, habitués des stages fournisseurs, se partagent le quatrième rang avec un taux identique de 25,7 %.

« Beaucoup de patrons de TPE-PME délaissent la formation pour une question de coût, mais surtout par manque de temps. La plupart d’entre eux considèrent aussi que les compétences de leurs salariés répondent déjà aux besoins de l’entreprise. Or la formation peut apporter beaucoup, notamment en matière de compétitivité » commentePhilippe Rosay, président national d’Agefos PME.


11 500 emplois détruits dans l'industrie automobile en 2014

Si selon l'Acoss, Agence centrale des organismes de sécurité sociale, l'emploi dans le secteur privé tous secteurs confondus s'est stabilisé en 2014, le bilan est moins positif dans l'industrie automobile.

En 2014, ce sont 6 000 emplois qui ont été supprimés dans le secteur privé tous secteurs confondus, ce qui traduit une quasi stabilité. 17,8 millions de personnes étaient employées par les 1,5 million d’entreprises privées implantées dans l’Hexagone.

La bonne santé de l’intérim et du secteur tertiaire, avec respectivement 15 000 et 47 000 créations d’emplois en 2014, compensent les mauvaises performances de l’industrie et de la construction. Deux secteurs sinistrés qui ont détruit respectivement 40 000 et 28 000 emplois. L’Acoss a plus particulièrement mis en exergue un fort recul de l’emploi dans l’industrie automobile qui perd à elle seule 11 500 emplois. Soit 28,25 % de la totalité des emplois détruits dans l’industrie en 2014.

Si la situation est très hétérogène selon les secteurs, elle l’est aussi selon les différentes zones géographiques. En France métropolitaine, quatre régions se sont avérées plus particulièrement dynamiques, Rhône-Alpes, Midi-Pyrénées et Aquitaine et surtout Île-de-France. La capitale a créé à elle seule 13 700 emplois. À l’inverse, les destructions d’emplois ont été les plus nombreuses dans la moitié Nord de la France : 11 régions sur 13 ont perdu en 2014 des emplois.


Une nouvelle aide pour les TPE qui recrutent des apprentis de moins de 18 ans

Un décret vient de mettre en place une "aide TPE jeune apprenti". Il s'agit de la traduction juridique de la mesure "Apprenti coût zéro" dans la TPE pendant la première année, qui avait été annoncée fin avril 2015 par les pouvoirs publics.


Accident : c'est vous qui choisissez le garagiste !

Quand un sinistre est déclaré, l'assureur oriente généralement l'automobiliste vers son réseau de réparateurs agréés. Pourtant, la loi rappelle que tout assuré peut choisir le professionnel vers qui il souhaite se tourner.


Carrossier / assureur : le Libre Choix est adopté !

L'arrêté du 29 décembre 2014, publié au JO du 31 décembre 2014, prévoit les modalités d'information des assurés sur leur droit de choisir librement leur réparateur en cas de dommage garanti par le contrat d'assurance. (Article L.211-5-1 du code des assurances).