Le transport de marchandises crée à lui seul 7000 emplois

Si l'OVI (Observatoire du véhicule industriel de BNP Paribas) ne marque globalement pas un enthousiasme fou pour 2016-2017 (voir 44035), l'OPTL, (Observatoire Prospectif des métiers et des qualifications dans les Transports et la Logistique) confirme de son coté dans son dernier rapport que l'emploi dans les transports semble retrouver la voie du dynamisme. Ainsi, le transport, avec 12 800 emplois créés (soit 2,6 fois plus qu'en 2014), montre que les effectifs salariés ont progressé de 2 % en 2015 et s'élèvent désormais à 669 000. Une bonne nouvelle que ne partagent pas tous les secteurs économiques, à l'instar de l'industrie et de la construction. Hormis les secteurs du déménagement (qui marque une légère régression de 0,8 %) et de la location (-0,7 %), tous les secteurs sont créateurs d'emplois, en particulier le transport routier de voyageurs (+3,1 %) et le transport sanitaire (+2,9 %). En volume, c'est le transport routier de marchandises qui occupe la première place avec près de 7 000 emplois créés (+2,7 %). Si on se focalise sur la famille professionnelle de la conduite (tous métiers), elle a créé 11 300 salariés supplémentaires (+3 %), dont 2 570 dans le transport routier de voyageurs et 1 660 dans le transport sanitaire. Quant à la famille professionnelle logistique/manutention/magasinage, elle compte 2 520 salariés supplémentaires (soit +4 %). D'autre part, l'organisme paritaire du transport OPTL souligne que l'âge moyen des salariés tous métiers des secteurs transport et logistique confondus est désormais de 43 ans et 8 mois, soit 3 mois de plus en un an. Les salariés de plus de 50 ans sont 2,5 fois plus nombreux que les moins de 30 ans et la moitié des salariés ont 45 ans et plus, contre 36 % il y a dix ans. De même, cette année, l'organisme remarque que davantage de conducteurs ont fait appel au CFA (Congé de Fin d'Activité) qu'en 2014, soit 1 184 routiers, ce qui reste cependant inférieur de 26 % par rapport à la moyenne depuis quinze ans. Le retour du dynamisme du secteur se traduit sur le marché de l'emploi par une recrudescence du nombre d'offres d'emploi déposées par les entreprises de la branche. 2017, comme 2016, semble donc marquer un retour vers une situation plus optimiste de l'emploi que celle vécue par les routiers ces dernières années.


2016 : année de reprise pour la carrosserie

La carrosserie va terminer l'année 2016 sur un niveau d'activité et d'immatriculations équivalent à ceux d'avant la crise de 2009. La bonne nouvelle est que, l'année dernière, tous les métiers et tous les segments ont été concernés par cette reprise. Cette tendance globale devrait se poursuivre dans les mois à venir. Par catégorie, la meilleure progression est à mettre au compte des VI porteurs à rideaux coulissants avec + 30,2 % et près de 1 700 unités produites. Autre bonne nouvelle, la bonne santé des véhicules spécifiques BTP (dont les bennes) avec une hausse de près de 28 %, avec un niveau de production proche de 2011 à plus de 5 400 unités. Les fourgons, plateaux et citernes progressent d'environ 25 % et flirtent avec les résultats de 2011 là encore. Quant aux véhicules frigorifiques, s'ils ne progressent « que » de près de 20 %, ils réalisent également une excellente année. Il ne reste plus qu'à espérer une année 2017 sur le même tempo.


Assurance Auto : la résiliation a la cote !

D'après un sondage réalisé par le comparateur Minute-Auto, 81% des assurés ont changé d'assurance automobile en 2016. Et près d'un quart l'ont fait grâce à la loi Hamon.

La confiance n'est toujours pas de mise entre les compagnies d'assurance et les assurés. C'est pour le moins ce qui ressort d'un sondage réalisé récemment par le comparateur Minute-Auto.fr (il a été réalisé fin décembre auprès d'un panel de 1249 assurés automobiles français). Il en ressort que 83 % des Français considèrent qu'assurer une voiture est trop cher et que les contrats d'assurance sont jugés peu transparents à 75 %. Rien d'étonnant, donc, si 81 % des assurés ont déclaré avoir changé d'assurance en 2016, près d'un quart l'ayant fait grâce à la loi Hamon. Et bien évidemment, nombre d'entre eux sont passés par des comparateurs en ligne, outils utilisés par les 18-29 ans à 45 % et par les plus de 30 ans à 22 %.

"Les sondés préfèrent encore s'adresser aux assureurs ayant pignon sur rue à 73%, relève toutefois Minute-Auto. Plus de la moitié des personnes interrogées avouent avoir peur pour leur vie privée avec les services en ligne et ces derniers n'ont pas encore fait leur nid dans la conscience collective." Parmi les 9% qui ont accordé leur confiance à l'assurance en ligne, 87% ont toutefois réalisé des économies.

Les garanties actuellement les plus présentes dans les contrats ? Elles incluent aujourd'hui, dans l'ordre décroissant, la garantie corporelle du conducteur (78 %), la garantie bris de glace (77 %) et l'assistance zéro kilomètre (59 %). La garantie panne mécanique n'est  présente pour sa part qu'à hauteur de 23 %.

32% : Pourcentage d'assurés automobiles ne connaissant pas encore l'e-constat.


Les pros beaucoup plus clients d'internet qu'on ne le croit !

On pense couramment que les professionnels de la réparation ne pèsent que 10 à 15% des achats de pièces sur les sites internet grand public. Mais la vérité est bien plus importante : 30 %, voire même 50 % pour des pièces techniques. Explications...


Des minis électriques Nissan eNV200 avec l'intervention du carrossier MORICE pour transporter les personnes à mobilité réduite

Le service de transport de personnes à mobilité réduite à Paris, baptisé Pam75, s'effectuera à l'aide de nouveaux minis Nissan eNV200 électriques, spécialement aménagés pour cette activité. Grâce à l'intervention du carrossier Morice, leader du système d'abaissement pneumatique, ces véhicules sont équipés pour accueillir un voyageur en fauteuil roulant, quatre voyageurs ainsi que le conducteur. Au démarrage, il y aura 5 eNV200 (un premier véhicule électrique avait été acquis précédemment) affectés au transport de Parisiens en situation de handicap et à mobilité réduite, exploités par le groupe Keolis. Le projet est financé par le Stif, la Région Ile-de-France et la Ville de Paris. Tous les ans, ce sont 300 000 voyages qui sont réalisés par le service Pam75, grâce à plus de 140 véhicules. Cette nouvelle acquisition s'intègre dans le plan environnemental de la Ville de Paris, les minis Nissan eNV200 sont les premiers des 70 véhicules attendus.


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Trappe de ventilation Oxzy chez POMMIER

Dans le cadre du développement de sa gamme d’accessoires pour l’équipement des véhicules industriels, Pommier fait évoluer son offre en proposant une nouvelle trappe de ventilation.
La trappe Oxzy permet une ventilation dynamique du volume frigorifique.Baptisée Oxzy, cette trappe est destinée à améliorer la ventilation des remorques et des caisses des véhicules industriels sous température dirigée tout en maintenant le niveau de température intérieure de la carrosserie.

Grâce à la combinaison d’un joint à lèvre spécialement étudié et l’ajout d’un matériau à faible coefficient de conductivité thermique, cet équipement garantit une parfaite étanchéitéainsi qu’une isolation thermique renforcée équivalente à celle des parois de la carrosserie d’origine.

Conçue pour résister

De même, conçue dans une matière plastique à hautes performances mécaniques, classée IK10, la trappe de ventilation a été pensée afin de garantir une tenue aux chocs optimale tout en permettant de délivrer un débit de ventilation jusqu’à 300 m3/h à 80 km/h. La conception même de cette trappe permet son installation sur le haut des faces avant pourvues de groupes frigorifiques de grandes dimensions et dotés de panneaux d’épaisseurs comprises entre 60 et 110 millimètres.

En complément, et afin d’assurer une manipulation sans risque de chute, Pommierpropose une perche télescopique dont la géométrie a été spécialement étudiée afin de faciliter la manœuvre de la trappe à l’ouverture comme à la fermeture.


Marché VI : bilan 2016 / prévisions 2017

L'Observatoire du Véhicule Industriel a dévoilé ce matin les résultats de son étude sur le marché du véhicule industriel et du transport routier de marchandises 2016 et ses prévisions 2017. Selon Jean-Michel Mercier, directeur de l'OVI, « 2016 ressemble, par son niveau d'activité, à 2011 tant du point de vue des résultats que du contexte. Dans les deux cas, ce sont les achats de tracteurs qui ont tiré le marché VI et, comme en 2011, les sous-jacents économiques ne justifient pas ou n'expliquent pas les niveaux d'immatriculation ». L'année 2016 aura aussi été celle d'une amélioration sensible et très attendue du niveau d'activité du secteur du bâtiment et des travaux publics.

Le marché français des véhicules industriels (+3.5 T) s'est bien comporté en 2016 avec, à fin novembre, 43 114 immatriculations VN, dont 24 754 tracteurs (+ 8.6 %) et 18 360 porteurs (+ 21.9 %). Cela permet d'estimer un bilan à fin 2016 d'environ 47 000 VN, ce qui fait de 2016 la meilleure année post-crise 2009.

Du côté de la carrosserie industrielle, les immatriculations de VI carrossés sont en progression dans tous les secteurs (d'au moins 20 %) avec plus de 18 000 véhicules immatriculés sur onze mois, en progression de plus de 22 %. Les VUL carrossés affichent aussi une hausse des immatriculations supérieure à 13 % sur les onze premiers mois de 2016, ce qui en fait une des meilleures années depuis vingt ans. Avec une progression de « seulement » 6,6 % (soit tout de même plus de 21 000 unités) les immatriculations de remorques et de semi-remorques ont légèrement ralenti. Selon le secrétaire Général de la FFC Constructeurs, « 2016 marque le retour de la croissance dans quasiment tous les domaines et pour les trois segments : porteurs, remorques et semis, VUL. Le secteur des bennes retrouve enfin des couleurs et le frigorifique confirme sa bonne santé ».

Pour 2017, l'OVI table sur un léger tassement du niveau des immatriculations dans un marché globalement porteur (environ 46 000 VI sur l'année) avec une hausse des porteurs (21 000 immatriculations, + 3.6 %) et un tassement des tracteurs (25 000 véhicules, - 7%). Un point de vue partagé par Philippe Canetti, directeur général de DAF en France, qui table sur un marché à environ 47 000 immatriculations pour 2017.


L'assurance automobile vue par les Français

Le comparateur d’assurance en ligne Minute-Auto a interrogé un panel de 1 249 automobilistes en décembre 2016 afin de mesurer leur satisfaction envers leur assurance. Résultat : des progrès sont à réaliser notamment au niveau des tarifs et de la transparence des contrats.
Principal reproche formulé par les assurés envers leur assureur : les prix pratiqués. 83 % des 1 249 assurés interrogés considérèrent que les tarifs sont encore trop élevés, tandis que les trois quarts fustigent le manque de transparence de leur contrat. Plus de 75 % des assurés ont souscrit l’assurance corporelle du conducteur ainsi qu’à l’assurance bris de glace. L’assistance zéro kilomètre a également remporté l’adhésion de près d’un assuré sur deux. En revanche, la garantie panne mécanique concerne moins d’un quart des sondés.

Les automobilistes sont relativement bien informés quant aux possibilités offertes par la loi Hamon votée en mars 2014 : 63 % des répondants savent qu’ils peuvent résilier leur contrat d’assurance au bout d’un an de cotisation, et ceci, sans justification. Mais dans les faits, si 81 % des assurés interrogés ont effectivement changé d’assurance en 2016, 24 % l’ont fait grâce à cette loi et 12 % ont renégocié leur prime.

L’assurance en ligne en questionnement

Interrogés sur leur rapport avec l’assurance en ligne, les assurés se montrent globalement méfiants. En effet, 73 % d’entre eux ont déclaré préférer se tourner vers les assureurs traditionnels avec des agences physiques plutôt que vers des prestataires en ligne. Raison principale évoquée pour 58 % d’entre eux : la peur que ne soient divulgués des éléments de leur vie privée.

Mais le manque d’attrait de ces offres d’assureurs en ligne provient aussi d’un déficit d’information selon cette étude. En effet, 24% des sondés ont avoué connaître le concept des assurances en ligne et 32 % ignorent qu’il est possible de remplir un constat en ligne. Ce mode d’assurance devrait néanmoins se démocratiser dans les prochaines années alors qu’une étude menée par le cabinet Deloitte montrait que l’automobile connectée devrait générer 15 milliards d’euros de chiffre d’affaires et représenter environ 17 % du marché en Europe d’ici à 2020. Pour ceux ayant déjà franchi le cap, le choix s’avère apparemment payant : sur 9 % ayant choisi ce type de prestation, 85 % en sont satisfaits et 87 % ont déclaré avoir fait des économies.

Le marché de l’assurance en chiffres

  • 40 millions de véhicules.
  • 750 000 non assurés.
  • 16 milliards d’euros de chiffre d’affaires.

Pièces de réemploi : un arrêté toujours attendu

Les pièces de réemploi se sont retrouvées sous les feux de l’actualité en ce début d’année mais l’arrêté d’application de la loi sur la transition énergétique reste encore à paraître.
Depuis le 1er janvier, la loi sur la transition énergétique introduit l’obligation pour les professionnels de l’après-vente automobile de proposer des pièces d’occasion à leurs clients. Cependant, l’arrêté qui fixe précisément les conditions de cette obligation n’a pas été publié. Ce texte devrait figurer au Journal officiel dans les prochains jours. En attendant, un certain flou règne sur la question. Une spécialité française puisque ce type de mésaventure arrive relativement souvent. Malgré ce point d’interrogation, de nombreux paramètres seraient déjà définis. Selon Patrick Poincelet, vice-président délégué du CNPA, le texte serait plus conciliant que le décret du mois de mai dernier. Dans le cadre d’une table ronde organisée le 16 novembre 2016 par l’Association des journalistes techniques et économiques (AJTE), le responsable avançait la possibilité de sanctions limitées pour les professionnels. Un soulagement en perspective après la menace d’amendes allant de 3 000 à 15 000 euros en cas de manquement.

Quelques restrictions

Toujours selon les informations de Patrick Poincelet, l’arrêté devrait imposer un affichage obligatoire et bien visible dans tous les ateliers. Le client devra également être informé avant l’intervention sur son véhicule. Enfin, la nature des pièces utilisées devra être précisée, tout comme les délais d’intervention. Pour mémoire, le décret déjà publié au mois de mai excluait de l’obligation les véhicules sous garantie, les actions de rappel et les réparations à titre gratuit. Le texte laissait également la liberté au professionnel de ne pas proposer de pièce de réemploi s’il jugeait que cette dernière présentait un risque pour l’environnement, la santé ou la sécurité publique. Enfin, les éléments éligibles étaient non seulement les pièces de réemploi issues de centres agréés mais aussi les pièces en échange standard. De plus, les familles de pièces concernées se limitent aux éléments de carrosserie amovibles, aux garnissages intérieurs, à la sellerie, aux vitrages non collés, aux optiques et aux éléments liés au moteur, à la boîte de vitesses et à l’embrayage. Avec un peu plus d’un million de véhicules hors d’usage démontés chaque année, l’offre en matière de pièces de réemploi reste bien plus restreinte que les 4 millions de sinistres enregistrés par an en France. Si cette nouvelle législation devrait aider le marché de la pièce d’occasion et l’échange standard, elle ne révolutionnera pas l’après-vente automobile. La montagne pourrait bien accoucher d’une souris…


MIRKA s'associe au fabricant de produits adhésifs Tesa

Le fabricant d’abrasifs de solutions de ponçage Mirka enrichit son catalogue grâce à un partenariat noué avec le groupe Tesa. Cet accord permet au groupe finlandais d’élargir son offre aux produits adhésifs.
Mirka étoffe son portefeuille de produits avec l’arrivée de la marque Tesa. A partir de janvier 2017, le fabricant finlandais distribuera en effet la gamme du groupe allemand, spécialiste de la conception de produits adhésifs. L’accord de coopération entre les deux entreprises a été signé en septembre dernier, à Sulzbach, près de Francfort. Grâce à ce partenariat, Mirka entend renforcer son offre destinée aux professionnels du marché automobile tandis que Tesa profitera du réseau de distribution de son allié nordique.
« Nous nous réjouissons de cette collaboration stratégique à long terme avec un partenaire fort tel que Tesa. De nombreuses synergies potentielles seront développées avec cette coopération qui cible les professionnels de la carrosserie. La force de Mirka est sa proximité avec le marché. Avec les produits Tesa, nous sommes en mesure de répondre plus efficacement aux besoins et attentes de nos clients » a déclaré Theo Sakalis, directeur du développement commercial de Mirka.

Figurant parmi les leaders mondiaux dans la fabrication de produits adhésifs, le groupe Tesa proposant plus de 6 500 références pour les secteurs de l’automobile, l’ingénierie électrique et électronique ou encore de la papeterie. La société est une filiale à 100 % deBeiersdorf AG.