GRUAU s'intéresse à l'Italie

Si l'on en croit de nombreux bruits persistants, il se pourrait que les prochaines reprises du carrossier Gruau se fassent du côté de l'Italie, un pays dans lequel il n'est pas très présent. L'industriel de Laval (Mayenne) serait en effet en négociation avec un producteur de structures complémentaires de celles que Gruau produit déjà : cette entreprise italienne réalise des carrosseries alu pour les Vul, et notamment pour des Vul version plateau. Rappelons qu'en moins de trente ans, Gruau est devenu un grand du secteur par le biais des rachats d'entreprises concurrentes ou (et) complémentaires. Suite à quoi Patrick Gruau, le patron de l'entreprise éponyme, peut affirmer : « Avec ses véhicules, notre société est capable de suivre le citoyen dans toutes ses activités, avec une gamme d'adaptation de véhicules qui va de l'ambulance au fourgon funéraire, en passant par les bibliobus les véhicules isothermes ou les minibus... ». Après cette période de croissance externe, Gruau s'est implanté à l'étranger, notamment en Pologne en 2001, en Espagne en 2003 et en Algérie en 2009. Depuis plusieurs années, Patrick Gruau rêvait d'Amérique. Un accord vient d'être trouvé avec Knapheide, une entreprise implantée dans l'Illinois. Un tableau qui pourrait bien être complété par l'Italie


Comment les Suédois ont mangé Renault Trucks

Et si Renault Trucks devenait une coquille vide ? C'est actuellement la crainte des 5 000 salariés lyonnais du constructeur de camions. En pleine réorganisation, le propriétaire Volvo rapatrie ses centres de décision vers la Suède tout en supprimant des postes dans l'agglomération. En résulte une perte d'autonomie et de compétence.


Semi-remorque NICOLAS : marche arrière pour une pâle d'éolienne

Parcourir 40 km, entre Lunderskov (Allemagne du nord) et Copenhague (Danemark), avec une pâle d'éolienne de 73 m de long n'est pas une mince affaire... Mais lorsque l'itinéraire direct est bloqué par un pilier de béton, c'est une affaire qui se complique ! C'est néanmoins le défi qu'un transporteur allemand a pu relever, en effectuant une partie du parcours en marche arrière ! Ceci, grâce à une semi-remorque télescopique SMDEL 4-67, conçue et fabriquée par le carrossier bourguignon Nicolas (appartenant au groupe allemand TII).

Le débattement et l'importance de l'angle de braquage de cette semi-remorque télescopique ont été précieux pour mener l'opération à bien. Cette grande manœuvrabilité du véhicule est due à plusieurs de ses caractéristiques. Ainsi, sa grande garde au sol, lui permet de passer ronds-points et autres obstacles difficiles. De plus, la pale de rotor peut être placée directement sur le col-de-cygne particulièrement bas. Enfin, doté d'un support central précontraint, le véhicule a été étendu pour l'occasion par deux espaceurs. Il a ainsi pu parcourir plusieurs kilomètres en marche arrière et réduire d'autant plus le coût de ce transport.


La carrosserie en Espagne

GT Motive vient de dresser le portrait type du carrossier espagnol, un professionnel dont la facturation moyenne est d'un peu plus de 500 000 euros.

Le secteur de la carrosserie est plutôt atomisé en Espagne. Il rassemble en effet quelque 19 000 professionnels, d'après une étude de l'éditeur GT Motive. Chaque infrastructure intervient en moyenne sur 13,6 véhicules par semaine et elle affiche un coût de main-d'œuvre moyen de 33,3€ de l'heure. "Tous les éléments d'un véhicule à peindre sont démontés, même quand cela n'est pas nécessaire", relève à ce stade GT Motive. Il y a donc ici un gain de productivité non négligeable pour les carrossiers espagnols. La carrosserie espagnole emploie en outre une moyenne  de deux peintres par site, le niveau idéal ayant été estimé ici à une moyenne de 1,5 peintre par site par GT Motive. Quant à la moyenne de carrossiers et de peintres par site, elle est de 3,2.

L'étude indique par ailleurs que le montant moyen de facturation d'une carrosserie espagnole est de 514 957€ par an, une somme issue des coûts de main-d'œuvre à 38,2% (196 713,57€), des pièces de rechange à 51% (262 628,07€) et, enfin, du poste peinture à 10,8% (56 000€). "Le montant de facturation pour les seuls coûts de main-d'œuvre n'est pas bon, étant donné le profil et les coûts généraux des sites, relève GT Motive. Et cela est moins dû à la fréquence de sinistralité qu'aux déclarations aux assureurs. Un quart seulement des assurances sont en tous risques." Bref, là aussi, les carrossiers espagnols peuvent améliorer leurs performances.


Une vitrine pour les métiers de l'automobile

Avec son site PlaneteAutomobile.com, la PFA souhaite mettre à disposition des jeunes et des moins jeunes un outil d'information sur la filière tout en offrant de la visibilité à ceux qui la composent.

Comment rendre plus attractif le secteur automobile vis-à-vis des jeunes et du grand public? Telle la question qui anime chaque jour la Plateforme de la Filière automobile (PFA) et à laquelle cette dernière a souhaité répondre en lançant l'an dernier son site internet PlanèteAutomobile.com. Imaginé par l'agence Com CI Com CA, celui-ci a été conçu telle une vitrine au carrefour de l'éducation, de l'information et de la communication, plongeant l'utilisateur dans un espace d'exposition et l'invitant à se mouvoir de stand en stand.

"Les internautes peuvent naviguer dans un univers proche d'un salon de l'automobile international et, en quelques clics, découvrir les métiers, les formations, les offres d'emplois et de stages de l'ensemble de la filière automobile, les informations clés de notre activité – histoire, outils éducatifs et étapes de production – à travers des modules ludiques et attractifs. Le format proposé par Com CI Com CA nous a semblé le mieux adapté. Nous sommes persuadés qu'un outil innovant et ludique permet de toucher un large public", développe ainsi Philippe Cortale, le directeur compétences et emploi de la PFA.

Derrière cela, le but consiste à donner des réponses aux interrogations des jeunes quant à leur orientation future, mais aussi à donner des arguments au monde éducatif sur les atouts de ce secteur d'activité et, enfin, à donner de la visibilité à tous les professionnels qui le composent. En constante évolution depuis son lancement, le site sera prochainement enrichi d'une newsletter, proposera aux utilisateurs de devenir des ambassadeurs du secteur via un module dédié et offrira également une visibilité optimale aux écoles désireuses de promouvoir leur enseignement.

Pour plus d'infos : www.planeteautomobile.com


Point d'étape par Jean-Michel Mercier, directeur de l'OVI

Alors que nous approchons de la fin du premier semestre, les mois écoulés nous donnent une première vision de ce que pourrait être l’exercice 2015.

Sur le plan économique la première bonne surprise nous vient du chiffre de la croissance du premier trimestre, même s’il plane toujours au-dessus de nos têtes une courbe de chômage qui n’indique toujours aucune inflexion .

Jean-Michel Mercier

Jean-Michel Mercier

C’est encore une fois la perception négative des agents économiques, entrepreneurs en tête, l’absence de confiance en l’avenir qui entrave un véritable retour à la croissance malgré le contexte encore positif que génère le cours du pétrole, la baisse de l’euro ou le niveau très bas des taux d’intérêt.

On attend avec impatience le renouveau du marché BTP toujours engagé sur une mauvaise pente mais dont certains acteurs annoncent une amélioration en 2016.
Quant au transport routier de marchandises, il fait toujours le dos rond en espérant un retour des volumes tout en poursuivant sa mutation. Il s’illustre aussi au travers du défaut de Mory Global et de la vente de Dentressangle, notre leader européen du transport, à un investisseur américain.
Face à cela, nous trouvons, à la fin avril, un marché VI quasi étale sans un signe clair de reprise, même si les ventes de tracteurs se sont concrétisées par une croissance à 2 chiffres en mars et avril, le marché porteur se positionne toujours à de faibles niveaux.
Finalement, aujourd’hui, nous pouvons prendre en compte les signaux positifs que nous commençons à percevoir (à l’exception très notable du niveau du chômage). Il reste à scruter de façon concrète les prises de commandes en bien d’investissements, y compris les véhicules industriels et le matériel de travaux publics, sur une période suffisamment longue et stable, sans doute le prochain semestre, avant de se projeter vers « un monde meilleur »


FORANKRA fait ses gammes

Compte tenu de sa parfaite connaissance du monde du transport routier de marchandises, le spécialiste de l’arrimage poids-lourds accélère son développement en France en créant une gamme supplémentaire d’équipements qui sera lancée progressivement au cours de l’année 2015.

A partir de sa base principale de Lyon, des références supplémentaires s’ajouteront aux produits commercialisés (qui représentent déjà 10 000 références) et seront proposés exclusivement aux 500 carrossiers servis régulièrement. Implantée depuis bientôt quarante ans en France, l’entreprise s’est fondue dans le paysage hexagonal en apportant des produits et des services qui correspondent aux attentes des transporteurs et des logisticiens.

Toutefois, un élément est très important dans les relations commerciales développées par Forankra, ses clients sont essentiellement des carrossiers industriels « Sur le plan commercial, il nous a semblé indispensable d’avoir comme interlocuteurs exclusifs les carrossiers industriels qui sont pour nous les meilleurs intermédiaires possibles car ils maitrisent à la fois un savoir-faire très spécifique et les connaissances réglementaires de plus en plus complexes » explique Philippe Plossu, PDG du groupe Forankra en France et en Espagne.

Les carrossiers industriels sont demandeurs d’un partenariat solide et ils cherchent aussi à réduire le nombre de leurs fournisseurs tout en bénéficiant des derniers apports technologiques. Il s’agira dans un premier temps d’une gamme de coffres, de coffres d’extincteur, de cales de roues, d’éléments de carrosserie comme les crémones, pentures ou butoirs.

Il y a également toute la signalisation intérieure et extérieure, mais aussi les pare-cyclistes. Cette démarche dynamique s’accompagnera d’une information renforcée de tous ses clients. L’ensemble de l’équipe est fortement mobilisée. Les dirigeants rappellent qu’il y a dix an 60 % du chiffre d’affaires (19M€ aujourd’hui) n’existait pas. La création d’une nouvelle gamme, correspondant à l’essentiel du marché de la carrosserie industrielle et des attentes des carrossiers, va permettre, sans aucun doute, de renforcer de façon très significative, la place de Forankra sur le marché français.


SOLUTRANS 2015, la profession est impatiente

Chaque fois que nous croisons un transporteur ou l’un de ses fournisseurs, la question est immanquable et la réponse est sans surprise « prévoyez-vous d’aller à Solutrans » « oui bien sûr ! » Inutile de rappeler la date, même si ce n’est pas au jour près, la semaine 47 de l’agenda 2015 est réservée. La commercialisation est aujourd’hui très avancée et il y a de moins en moins d’opportunités. Beaucoup d’exposants augmentent leurs surfaces et d’autres exposeront pour la première fois. Les absences sont rares.

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Les utilitaires légers seront à l’honneur

Selon Patrick Cholton, président de la FFC et de Solutrans, l’édition 2015 attend 37000 visiteurs, dont 15% d’internationaux, qui seront accueillis par 850 entreprises exposantes, dont 25% d’étrangers venant de 16 pays, qui occuperont les 75000 m² des halls d’exposition d’Eurexpo. Selon Mario Fiem, commissaire général, la commercialisation se termine en confirmant un succès.

« Solutrans est de plus en plus reconnu comme un salon majeur. Certains pays, comme la Turquie, attribuent des aides à leurs industriels pour venir exposer chez nous » se félicite Patrick Cholton. Parmi les évolutions, pour la première fois, un Village VUL accueillera les constructeurs et les carrossiers VUL afin de proposer des solutions concrètes aux utilisateurs qui seront aussi informés par leurs organisations professionnelles, en particuliers la CAPEB (artisans du bâtiment) qui est partenaire.

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Truck of the Year et Van of the Year seront remis à Solutrans

Parmi les événements majeurs, pour la première fois, les jurys de l’International Truck of the Year (ITOY) et de l’International Van of the Year (IVOY) se réuniront à Lyon pour décerner des prix très attendus par les constructeurs. Ces prix reconnus sont attribués par des journalistes européens respectivement au nombre de 25 et 24 membres, y compris russes. Le camion, le van et le pick-up de l’année 2016 seront dévoilés, devant 1500 invités, lors de la soirée de gala du salon, que Patrick Cholton annonce comme exceptionnelle.

De nombreux autres événements se dérouleront durant les cinq jours de Solutrans. Certains seront adossés au Comité Stratégique automobile où un groupe véhicule industriel et utilitaire a été constitué. Désormais, le COFIT réunit tous les acteurs de la filière (FFC, constructeurs, transporteurs) pour mener des actions de lobbying destinées à reconnaitre l’importance de la filière.

Par ailleurs, dans le cadre de la Plateforme de la Filière Automobile (PFA), un nouveau groupe de travail vient d’être créé. Présidé par la FFC, axé sur le véhicule industriel et utilitaire, il travaille sur 3 projets : l’attractivité des métiers et la formation, le recyclage des véhicules et l’atelier du futur.

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Les camions du passé grâce à la Fondation Berliet

Rendez-vous est donné, à Solutrans, pour le 4ème rendez-vous de la filière industrielle de transport qui rendra compte des travaux menés par la Plateforme de la Filière Automobile (PFA) et le COFIT. Une conférence « matières premières » est également programmée le mercredi 18 novembre après-midi. Elle est organisée en collaboration avec la PFA et les Fédérations partenaires (CLIFA, FIM, SNCP…). La filière souhaite aussi renforcer l’information destinée aux jeunes qui doivent être davantage informés sur les possibilités professionnelles qui leur sont offertes. Ce sera chose faite sur l’espace formation métier, implanté de façon encore plus valorisante qu’en 2013. Un bon moyen de multiplier les échanges sur les métiers de la filière et leur attractivité. Il regroupera tous les acteurs avec des démonstrations. Une vaste opération est prévue pour y accueillir les jeunes des collèges, des lycées techniques et professionnels.

Voici donc dévoilé une partie d’un programme ambitieux. Nous y reviendrons au fil du temps.

Solutrans -17 au 21 novembre 2015 à Lyon Eurexpo. www.solutrans.fr


Le carrossier JPM fournit Renault Trucks

Renault Trucks enrichit son offre de véhicules utilitaires carrossés et propose à ses clients français une nouvelle offre prête à l’emploi, le Master équipé d’une benne construite par le carrossier aveyronnais JPM. Cette exclusivité de Renault Trucks est carrossée en sortie d’usine ce qui permet une réduction des délais de livraison et simplifie les démarches administratives pour le client. Par moins de cinq carrosseries JPM sont proposées pour le Renault Master constituées d’un large choix de bennes acier ou aluminium et l’acheteur peut, s’il le souhaite, ajouter un coffre acier ou aluminium.

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Les carrosseries, garanties trois ans, comportent, également de série, une prise de remorque 13 broches, un porte-échelle, deux porte-outils, des protections PVC de bord de benne et du porte-échelle. Ces carrosseries sont compatibles avec tous les modèles Renault Master simple et double cabine. Disponible de 2,8 à 4,5 tonnes, le Renault Master dispose de la technologie bi-turbo et de l’Eco-Mode, sur les moteurs de 135 et 165 ch, et du système Stop & Start qui met automatiquement le moteur en veille lors de l’arrêt du véhicule à un feu. Le moteur 2,3 litres Euro 5 b+ propose cinq puissances, de 110 à 165 ch., pour les véhicules équipés d’une boîte de vitesses manuelle et deux puissances, 125 et 150 ch., pour les véhicules équipés d’une boîte de vitesse robotisée.


Panorama des réseaux de carrosseries 2015 : des carrossiers satisfaits, soucieux et exigeant plus d'accompagnement

Lors de la soirée du Panorama des Réseaux de Carrosseries, qui s’est tenue hier à Paris, Décision Atelier a révélé les grands enseignements de sa quatrième étude portant sur les positions des carrossiers vis-à-vis de leur enseigne.

L’enquête a été menée en mai dernier par CSA auprès de plus de 2 000 professionnels de la réparation-collision adhérant aux huit principales enseignes (Acoat Selected, Autoneo, Axial, AD Carrosserie, Five Star, Top Carrosserie, Précisium Carrosserie ou Ixell Carrosserie). Près de 13 % des carrossiers ont souhaité répondre au sondage réalisé par voie électronique. « Nous avons obtenu un nombre de réponses suffisant pour donner des résultats fiables. Tous les réseaux se sont révélés intéressés par la démarche, quel que soit leur jugement » précise Olivier Quedville, directeur du département auto à CSA.

Des carrossiers satisfaits

Avec une note de 7,3/10, les carrossiers se déclarent cette année encore satisfaits de leur enseigne, qui reste un atout pour décrocher si besoin des agréments d’assureur selon l’avis de 78 % des répondants. Même si cette note de satisfaction globale est en légère baisse par rapport à l’an dernier (– 0,3 point), elle reste supérieure aux standards du secteur et à ce qui avait été mesuré au lancement du Panorama, en 2011. Malgré un marché toujours en décroissance, les carrossiers déclarent un chiffre d’affaires plutôt stable pour la majorité d’entre eux, mais la tendance reste baissière. Les réparateurs restent soucieux de l’avenir du métier, même s’ils se montrent un peu moins pessimistes qu’il y a un an.

La situation reste tendue avec une maîtrise des coûts par les assureurs qui pèse sur la qualité des réparations (pour 88 % des carrossiers) et le souci de la baisse de la part de la main-d’œuvre qui menace la rentabilité de 77 % des entreprises. La moitié des ateliers pourrait d’ailleurs mettre fin à un ou plusieurs agréments (part en baisse par rapport à l’an passé).

Un attachement avéré mais menacé

L’étude a aussi mesuré que les carrossiers restaient attachés à leur enseigne avec une note de 7,1/10, qui toutefois s’érode (– 0,5 point). Les attentes des professionnels vis-à-vis de leur enseigne restent fortes sur des points qui, pour certains, ne font pas forcément les affaires des têtes de réseau plutôt orientées vers les compagnies d’assurance, qui financent 75 % du marché. Ainsi, plus de la moitié souhaite un accompagnement dans une offre de dégrêlage et les trois quarts dans une offre « hors assurance », qui touche potentiellement un tiers des accidents. Soixante pour-cent souhaitent que leur enseigne intervienne dans leur relation avec les experts pour apaiser des relations toujours plus conflictuelles. Autre attente forte des deux tiers des carrossiers répondants : disposer d’un programme de pièces de réemploi et d’une campagne de communication sur le libre choix de son carrossier, qui peine à gagner les esprits des consommateurs. Dans une moindre mesure, la mise en place d’une solution de règlement direct dans le cadre d’une réparation effectuée hors agrément tente la moitié des professionnels.

« Avec un attachement à l’enseigne toujours bon mais en baisse, l’accompagnement s’avère primordial afin que les carrossiers ne se détournent pas des enseignes et ne s’orientent vers d’autres solutions qui leur apporteraient des affaires supplémentaires » prévient Olivier Quedville. Cette remarque fait en effet écho à une autre statistique, dévoilant qu’un carrossier sur deux se dit prêt à adhérer à un site web de mise en relation comme zerofranchise.com ou carrosserie.com, lesquels cherchent à déjouer le pouvoir d’orientation des assureurs.

Un modèle à repenser

Enfin, 47 % des carrossiers se disent « non concernés » pas la norme Afnor, pourtant poussée par les réseaux comme un élément de différenciation. Autant d’indicateurs qui montrent que le modèle actuel des réseaux de carrosserie est à repenser sur un marché où la fissure s’accentue entre réparateurs et assureurs et où les enseignes, entre deux, peinent à garder le grand écart. La non-présence des responsables d’enseigne à ce Panorama 2015 témoigne de cette gêne.