Europe : les immatriculations VUL en hausse de 11,5 % en avril

Le marché européen du VUL continue de croitre en avril avec une nouvelle progression de 11,5% des immatriculations à 145 208 unités.

Le marché européen du véhicule utilitaire (moins de 3,5t) enregistre pour le 4e mois consécutif une hausse en avril. Sur un périmètre de 30 pays (UE des 28, hors Malte, avec l’Islande, la Norvège et la Suisse), le marché du VUL est en augmentation de 11,5% à 145 208 immatriculations, soit 15 000 unités de plus par rapport à laavril 2014. Au cumul, les immatriculations affichent une hausse de près de 13 % à 579 610 unités. 

Parmi les cinq grands marchés, seul le marché français reste en retrait de 0,3%, à 33 087 unités ce mois-ci. Le Royaume-Uni et l’Espagne affichent une hausse respective de 20,9% et 17.6%, soit les plus fortes hausses et se classent à la deuxième et quatrième place du marché européen. A la troisième place, l’Allemagne totalise 20 202 unités, soit une augmentation de 11,9%. En revanche, l’Italie, cinquième marché, enregistre une hausse inférieure à la moyenne du marché européen de 8,8%, avec 10 500 unités en avril.
Autres acteurs de cette croissance sur le marché des VUL, dont le volume est en très forte hausse : l’Islande (+98,6%), la Grèce (+53.9%), l’Irlande (57,8%), la Slovaquie (+45.6%), la Lettonie (+32,1%), et l’Estonie (+30,4%).
Le marché du VU (+3,5T) totalise 27 751 immatriculations, soit une progression de 14,2% en avril. Au cumul, le marché des VU neufs affiche une hausse de 11,2%, à 104 161 unités, soit près de 10 000 unités de plus par rapport à la même période en 2014.
En avril, le marché européen des véhicules industriels est également en forte progression de 19,8%, à 22 106 immatriculations. Au cumul, le marché du VI totalise 84 115 immatriculations, soit une hausse de 16,3%. Troisième au classement, le Royaume-Uni est le marché ke plus dynamique, avec 2 744 immatriculations (+79,2%). La France, deuxième marché, affiche une progression de 24,1%, à 3 301 unités. 
Enfin, le marché européen des bus et cars est lui aussi en hausse de 4,8% en avril. Au cumul, le volume est de 12 584 unités, soit une croissance de 16,5% par rapport à la même période en 2014.


Des stickers pour vanter les mérites du camion

Voici le sticker qui sera collé à l'arrière de 5000 camions. Cette campagne de promotion lancée conjointement par les constructeurs et les carrossiers VI  a pour but de faire passer un message auprès du grand public : "les camions Euro 6 ne polluent pas".


Un fidèle reflet de l'activité carrosserie

Un marché de la réparation carrosserie en baisse endémique, sur lequel les fabricants de peinture semblent toutefois trouver leur compte. Quels phénomènes justifient leut optimisme ?


Comment défendre la norme Euro 6

Les constructeurs motoristes et la filière du véhicule industriel s'inquiètent du peu de cas fait à la norme Euro 6 dans les divers "procès" visant le diesel. Ils préparent plusieurs actions de sensibilisation auprès des pouvoirs publics.


GARAC : Promotion Patrick Cholton

Pour la remise des prix à la 4e promotion des apprentis ingénieurs du CNAM en maintenance de véhicules, le Garac s'est offert l'amphithéâtre de Bercy !


EURO 6 : révolution ou évolution ?

Depuis la fin de l'année dernière, les nouvelles motorisations Diesel répondant aux normes Euro 6 font leur apparition sur les nouveaux modèles de véhicules. Des moteurs plus écolos mais aussi plus techniques. Alors avant leur grand débarquement dans les garages, la rechange indépendante commence à observer si, oui ou non, elle sera capable d'intervenir sur ces moteurs... d'un oeil plutôt discret.


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Autopromotec 2015 : OMIA tourné vers l'international

Omia démarre sa tournée des salons européens. A quelques mois de l’ouverture de la prochaine édition d’Equip Auto, le fabricant français de chaînes de traitement de surface a choisi d’exposer àAutopromotec pour y présenter ses services et sa dernière génération de cabines de peinture, la Luxia 700, récompensée lors de la dernière cérémonie desPrix de l’Équipement de Garage. La société angoumoisine mettra à profit la biennale italienne pour y rencontrer son réseau de partenaires internationaux, à défaut de développer ses affaires dans la Péninsule.

« Nous sommes très peu présents en Italie… Pénétrer ce marché ? Ce serait une perte de temps et d’argent : nous avons en Italie de très sérieux concurrents qui ont complètement verrouillé le marché en ne vendant pas seulement la cabine mais aussi le financement ou le SAV qui l’accompagne », explique Philippe Joret, directeur commercial d’Omia.

S’il n’entend donc pas s’étendre au-delà des Alpes, le fabricant ne délaisse pas pour autant l’export, qui représente 20 % de son chiffre d’affaires global. « C’est une part satisfaisante qui nous permet de ne pas être impactés par les variations de certains marchés internationaux… Ce qui n’est pas le cas des fabricants italiens qui sont très dépendants de l’export au risque parfois de fragiliser leur situation », analyse Philippe Joret.

Omia mise sur le SAV

En dépit des difficultés du marché hexagonal de l’équipement de garages, le fabricant de cabines de peinture a d’ailleurs clôt l’exercice 2014 dans le vert, avec une progression de 10 % de son chiffre d’affaires, qui a grimpé à 28 millions d’euros. Les raisons d’un tel dynamisme ? La société créée en 1947 a su saisir les opportunités que lui offrait la montée en puissance des concessionnaires sur le marché de la réparation-collision. « Il y a dix ans, la part de marché des indépendants s’élevait à 60 % et 40 % pour les réseaux de marques. Aujourd’hui ce rapport de forces s’est inversé. Nous vendons donc davantage aux concessionnaires », souligne le directeur commercial.

Omia a également su diversifier ses activités, valorisant notamment son équipe après-vente et ses 35 techniciens, capables d’intervenir en 1h dans tout l’Hexagone. Une stratégie indispensable sur un marché français mature, où seules 500 à 600 cabines de peinture sont vendues chaque année.

« Nous disposons d’un service d’entretien multimarque avec un stock de 8 000 références de pièces qui nous permet d’intervenir sur n’importe quel type de cabines. C’est une prestation appréciée par les groupes de concessions qui disposent souvent, au fil de leurs rachats, d’installations multimarques », précise Philippe Joret. Le SAV représente aujourd’hui environ 20 % du chiffre d’affaires d’Omia.


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CSIAM - PL, cars et bus : léger frémissement des ventes

Profitant d'un point avec la presse, la Chambre Syndicale Internationale de l'Automobile et du Motocycle (CSIAM) a produit ses résultats poids lourds, bus et de cars pour le premier quadrimestre 2015. Ce fut l'occasion de relancer l'opération "Sticker".

La direction de la CSIAM annonce une baisse du marché des VI de plus de 5 tonnes de 2% par rapport à celui de fin avril 2014, soit 13 510 unités contre 13 799. Le marché reste donc très bas et très loin des niveaux atteints avant 2009. Côté tracteurs, le marché est en hausse de 9,3% avec 7 978 immatriculations contre 7.299 pour la même période de 2014.

Ainsi, pour l’ensemble, on estime que le marché 2015 devrait se situer autour de 41 000 unités. Pour sa part, le marché des bus et cars est en hausse de 9,6% au premier quadrimestre avec 1 938 immatriculations, à comparer au volume total de 2014, soit 5 897 bus et cars.

Nouvelle mouture

Outre les chiffres, la CSIAM relance aussi cette année son opération «Stickers». Si celle-ci avait été un demi-échec il y a quelques années, la chambre syndicale espère beaucoup de la nouvelle mouture. Notamment que les carrossiers-constructeurs apposent les dits autocollants sur les véhicules. Encore faut-il aussi que le destinataire de l’élément ne soit pas réticent à sa présence.

Donc, sur la nouvelle communication, on y voit un enfant jouer avec un camion et le slogan «97% de pollution en moins avec Euro 6». Sera-ce suffisant pour faire prendre conscience à l’automobiliste ou au cycliste que le poids lourd est propre ? Rien n’est moins sûr !

Convaincre les politiques

«Le problème des politiques, c’est qu’ils ne connaissent absolument pas les dossiers. Nous devons éduquer nos élus à cette problématique. Et les conseillers des ministres ne sont guère plus instruits. Pour beaucoup, un tracteur c’était un engin agricole !», regrette-t-on au CSIAM. Alors, là aussi, est-il possible de convaincre ce public avec cette campagne ? Surtout qu’Euro 6 ne concerne pour le moment pas tout le transport mais plutôt les grosses entreprises.

Si ces dernières sont à même de s’offrir les dernières technologies, il n’en va pas de même pour les petites structures et les artisans de la route qui roulent souvent dans des engins très anciens. D’où peut-être une certaine incompréhension entre professionnels et politiques. Ces derniers étant alors tentés de s’orienter vers des technologies qu’ils considèrent comme propre tel que l’électricité ou le gaz. Ce qui, au passage, est loin d’être aussi vrai que cela. Alors, les stickers serviront-ils à redorer l’image du diesel des VI ? Le proche avenir nous le dira !


FIEV : Jacques Mauge succède à Claude Cham

Principal syndicat de la Fiev, le Sfeda a choisi le président de Faurecia North America pour représenter ces deux institutions durant les trois prochaines années.

Tenue le 20 mai dernier, l'assemblée générale ordinaire du Syndicat des fabricants d'équipements et de pièces automobiles (Sfepa), principal syndicat de la Fiev dont le président assure également la gouvernance de cette dernière, a élu Jacques Mauge, président de Faurecia North America, à la présidence du Sfepa et de la Fiev pour un mandat de trois ans. Ce dernier succède à Claude Cham qui occupait cette fonction depuis 2009.

Après avoir débuté sa carrière en 1992 chez Philips Electronics, occupant notamment le poste de directeur général de la branche Technologies Europe, Jacques Mauge a rejoint le groupe Valeo six ans plus tard en qualité de vice-président adjoint, à la division Systèmes de sécurité, puis de vice-président de Valeo Service. En 2003, il intègre le groupe Faurecia et devient vice-président adjoint de la division échappement avant d'être nommé au comité exécutif, trois ans plus tard, en charge des clients.

En 2008, il devient président de Faurecia Automotive Exteriors jusqu'à sa nomination à la tête de Faurecia North America en 2013. Parallèlement, il devient membre du comité directeur du Sfepa en 2006. Désormais président, il sera aidé dans sa tâche par un nouveau bureau directeur composé comme suit :

Vice-président : Patrick Thollin (président, EFI Automotive)

Trésorier : Guy Maugis (président, Robert Bosch France)

Autres membres : Patrick Le Garrec (directeur Business Unit, Plastic Omnium), Thierry Métais(directeur commercial, TRW France), Bertrand Selmer (directeur général délégué, GKN Automotive), Bernard Streit (président, Delfingen), Nicolas Verdeille (directeur général France, Mahle-Behr France Rouffach).


FIEV : Jacques Mauge succède à Claude Cham

Principal syndicat de la Fiev, le Sfeda a choisi le président de Faurecia North America pour représenter ces deux institutions durant les trois prochaines années.

Tenue le 20 mai dernier, l'assemblée générale ordinaire du Syndicat des fabricants d'équipements et de pièces automobiles (Sfepa), principal syndicat de la Fiev dont le président assure également la gouvernance de cette dernière, a élu Jacques Mauge, président de Faurecia North America, à la présidence du Sfepa et de la Fiev pour un mandat de trois ans. Ce dernier succède à Claude Cham qui occupait cette fonction depuis 2009.

Après avoir débuté sa carrière en 1992 chez Philips Electronics, occupant notamment le poste de directeur général de la branche Technologies Europe, Jacques Mauge a rejoint le groupe Valeo six ans plus tard en qualité de vice-président adjoint, à la division Systèmes de sécurité, puis de vice-président de Valeo Service. En 2003, il intègre le groupe Faurecia et devient vice-président adjoint de la division échappement avant d'être nommé au comité exécutif, trois ans plus tard, en charge des clients.

En 2008, il devient président de Faurecia Automotive Exteriors jusqu'à sa nomination à la tête de Faurecia North America en 2013. Parallèlement, il devient membre du comité directeur du Sfepa en 2006. Désormais président, il sera aidé dans sa tâche par un nouveau bureau directeur composé comme suit :

Vice-président : Patrick Thollin (président, EFI Automotive)

Trésorier : Guy Maugis (président, Robert Bosch France)

Autres membres : Patrick Le Garrec (directeur Business Unit, Plastic Omnium), Thierry Métais(directeur commercial, TRW France), Bertrand Selmer (directeur général délégué, GKN Automotive), Bernard Streit (président, Delfingen), Nicolas Verdeille (directeur général France, Mahle-Behr France Rouffach).