Sécurité des véhicules : la Commission européenne veut renforcer le nombre d’équipements de série
La Commission européenne a publié un rapport préliminaire à la révision du règlement relatif à la sécurité des véhicules dans lequel elle propose de rendre obligatoires plus d’une dizaine d’équipements supplémentaires.
Dans quelques mois débutera le travail de révision du règlement relatif à la sécurité des véhicules et des piétons. Dans ce cadre, la direction générale de l’industrie de la Commission européenne a publié un rapport dans lequel elle soumet une série de mesures à intégrer dans le futur règlement. Il s’agit globalement d’augmenter le nombre d’équipements de sécurité active et passive dans les véhicules particuliers, les camions et les bus.
En matière de sécurité active, l’exécutif propose de rendre obligatoires le freinage automatique d’urgence, l’adaptation intelligente de la vitesse, l’aide au maintien de la trajectoire ainsi que le contrôle de la somnolence du conducteur.
Concernant les équipements de sécurité passive, la Commission souhaite intégrer au règlement : l’affichage du freinage d’urgence (feux stop clignotants), le signal de rappel du port des ceintures de sécurité pour tous les passagers, l’enregistrement des données en cas de collision et le contrôle de la pression des pneumatiques.
Pour protéger les piétons, la Commission prévoit l’introduction de dispositifs de détection des piétons et des cyclistes en liaison avec les systèmes automatiques de freinage d’urgence, la protection de la tête en cas de choc sur les montants du pare-brise et sur le pare-brise, ainsi que la détection des personnes situées derrière le véhicule.
Les mesures envisagées pour le renforcement de la sécurité des poids lourds et des autobus consistent « en l’introduction ou en l’amélioration » de la conception de l’avant des véhicules et de la vision directe, de la protection latérale et arrière anti-encastrement et de la protection contre les incendies pour les autobus.
« Les mesures sélectionnées semblent viables et rentables, mais devraient néanmoins faire l’objet de nouvelles études« , écrit la Commission dans son rapport. Ce dernier devra donc fait l’objet d’une étude d’impact contenant une analyse coûts/bénéfices de ces mesures qui sera soumise à la consultation des différents acteurs du marché. La Commission bâtira ensuite sa proposition de révision du règlement à partir des résultats de son étude et de la consultation.