Une partie du Programme d’Investissements d’Avenir sera dédiée à la formation dans le secteur automobile
La Plateforme de la Filière Automobile (PFA) a obtenu qu’une partie des fonds du Programme d’Investissements d’Avenir (PIA) dédiés à la formation professionnelle et à l’emploi soient attribués au secteur automobile. Une fois qu’il sera définitivement signé, ce projet pourrait permettre de dégager 15 millions d’euros à la filière.
Parmi les principaux problèmes des adhérents des Aria régionales (les organismes fédérant les TPE, PME, ETI et grandes entreprises du secteur automobile implantées dans une même région) remontées à la PFA, figure notamment « le manque de compétences« . « Les entreprises du secteur automobile rencontrent un problème de recrutement de compétences dans certains domaines lié principalement à un problème d’attractivité de la filière. Elle n’est pas assez attractive pour des métiers traditionnels comme celui de fondeur par exemple, ou pour les métiers d’avenir comme ceux qui concernent la cybersécurité« , explique Eric Poyeton, directeur général de la PFA.
Aussi, pour répondre à cette problématique, la PFA a obtenu qu’une partie des fonds du PIA dédié au programme « Partenariats pour la Formation professionnelle et l’emploi » (PFPE) soit attribuée à l’automobile. Ce programme a pour but de « favoriser la création de synergies entre actions pédagogiques et gestion des ressources humaines » par le biais de partenariats entre entreprises et organismes de formation (universités, écoles, lycées, CFA ou organismes privés) auxquels peuvent s’associer les organisations professionnelles et les collectivités territoriales. Sont sélectionnés et soutenus financièrement des projets uniquement inscrits dans une dynamique territoriale et dans un même bassin ou filière. Ce sont donc les Aria qui pourront présenter des projets pour leurs entreprises adhérentes.
« Pour le moment notre dossier a été jugé recevable mais il n’est pas encore effectif. Une fois que tout sera signé, la filière automobile disposera d’une enveloppe de 15 millions d’euros pour l’aider à booster ses compétences« , indique M. Poyeton en précisant que cela devrait être opérationnel au courant de cette année.