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Un transporteur rend hommage aux victimes du 13 novembre

Les transports TGB ont cherché comment rendre hommage à toutes les victimes des attentats du 13 novembre dernier et soutenir leurs familles. Ils ont eu l'idée de faire décorer une semi-remorque SR2 du carrossier Lamberet, par la société Bering (de communication visuelle). 130 symboles de paix en forme de Tour Eiffel (soit un pour chaque mort) composant la date « 13 novembre » sont imprimés sur les parois du véhicule. Au-delà de l'action symbolique menée au nom de la profession des transporteurs, Grégory Bitte, le gérant de TGB (PME de transport frigorifique basée à Vigny - 57) souhaite faire circuler cet ensemble routier sur les routes de France et d'Europe, pour que perdure la mémoire des disparus.


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Le marché européen des VUL neufs en hausse de 10,3 %

Le marché européen du VUL neuf (moins 3,5 T) poursuit sa croissance en ce début d’année avec une nouvelle progression de 10,3% des immatriculations à 134 411 unités. 

Après avoir progressé de plus de 12% en 2015, le marché européen du VUL (moins de 3,5T) est à nouveau en hausse en janvier 2016. Sur un périmètre de 30 pays (UE des 28, hors Malte, avec l’Islande, la Norvège et la Suisse), les immatriculations ont progressé de 10,3%, avec 134 411 unités (soit 12 600 de plus qu’en janvier 2015).

Le Royaume-Uni moins dynamique
Parmi les cinq premiers marchés, le Royaume-Uni est le moins dynamique avec un volume en baisse de 4,3% (21 102 unités). La France reste le premier marché du VUL en Europe, avec une progression de 12,3%, à 27 962 unités. L’Allemagne, troisième marché, affiche une croissance de 11,8% (26 969 unités). L’Italie et l’Espagne enregistrent une progression de 28,8% pour le premier et 17,1% pour le second. 

Le VI et le VU en forte hausse
Le marché européen du VU (plus de 3,5 T) affiche une très forte hausse de 18,7% avec 27 517 unités. Sur le segment, la France et l’Allemagne restent en retrait par rapport à la moyenne du marché, avec une progression respective de 11,4% et 8,6%. Le Royaume-Uni, troisième marché, affiche pour sa part une forte croissance de 31,1%, à 3 055 unités. 
Le marché des véhicules industriels (plus de 16 tonnes) confirme son dynamisme de 2015, avec un gain de 18,2%, à 22 622 unités en janvier. Le marché leader, l’Allemagne enregistre une hausse en deçà de la moyenne du marché de 12,6%. Même constat pour la France, deuxième marché, avec un volume de 3 093 unités, soit une progression de 10,8% en janvier. C’est de nouveau le Royaume-Uni (+33%, 2 307 unités) et l’Espagne (+40%, à 1 949 unités) qui sont les plus dynamiques dans cette catégorie pour ce premier mois de l’année 2016. Enfin, les Pays-Bas (+23%, à 1 463 unités) et la Pologne (+34,3%, à 1 328 unités) devancent l’Italie qui est en retrait de 1,3%, avec 1 173 unités.


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Reefer Group : création d'un groupe européen

Le mardi 12 janvier, Alain Guermeur, PDG de Chereau et désormais du nouveau groupe européen Reefer Group, donnait à nos lecteurs un éclairage indispensable sur l’avenir d’une entreprise emblématique, tant sur le sol français qu’à l’exportation. Aujourd’hui, une nouvelle étape est franchie avec l’accord de l’autorité de la concurrence qui permet de concrétiser le projet. Le nouveau groupe, dont les sociétés ont enregistré en 2015 un chiffre d’affaires de plus de 220 millions d’euros, devient le premier opérateur du marché européen.

Le mardi 12 janvier, Alain Guermeur, PDG de Chereau et désormais du nouveau groupe européen Reefer Group, donnait à nos lecteurs un éclairage indispensable sur l’avenir d’une entreprise emblématique, tant sur le sol français qu’à l’exportation. Aujourd’hui, une nouvelle étape est franchie avec l’accord de l’autorité de la concurrence qui permet de concrétiser le projet. Le nouveau groupe, dont les sociétés ont enregistré en 2015 un chiffre d’affaires de plus de 220 millions d’euros, devient le premier opérateur du marché européen. 

Sor Iberica, peu connu en France, créée en 1970 par un groupe d’entrepreneurs, a pris le nom de SocietáOfficinaRomagnole, qui est d’origine italienne pour devenir simplement SOR. Cette entreprise, qui opère sur le même créneau que Chéreau, avec des produits très proches, avait été reprise en novembre 2015 par Miura. Le nouvel opérateur, the Reefer Group, aura son siège en Espagne et il est présidé par Alain Guermeur, actuel PDG de Chéreau qui s’était expliqué le 12 janvier en exclusivité pour transportissimo.com.

« Clairement, nous avons fait une super année 2015. Il nous fallait voir plus loin et penser à l’avenir. Ainsi, la constitution d’un groupe européen à vocation internationale a fait son chemin, jusqu’à la conclusion d’un accord avec deux intervenants importants, Miura pour l’aspect financier et SOR, un industriel qui a un savoir-faire proche du notre » détaillait Alain Guermeur pour qui cette opportunité permettra d’optimiser les achats, le réseau, le négoce des occasions et envisager de futurs développements internationaux en Europe et au-delà...

Alain Guermeur et la direction de Chereau avaient, au préalable, annoncé la nouvelle aux salariés des sites d’Avranches et de Ducey (50) réunis avec leurs familles à l’occasion de la nouvelle année « Notre réunion nous a permis de préciser nos objectifs et de répondre aux questions. Les sites français de production se développeront sous l’impulsion d’une nouvelle dynamique. Notre démarche, que nous avons choisie avec les cadres dirigeants de Chereau, nous permet d’envisager l’avenir avec sérénité et dynamisme. Il est évident que le rapprochement de Chéreau et de SOR nous apportera de la croissance » assurait alors Alain Guermeur. Le groupe comptera plus de 1000 salariés. Le chiffre d’affaires cumulé était de 220 millions d’euros en 2015. 

En 2013, Chereau fêtait ses 60 ans et présentait MultiDeck-C, en première mondiale, qui recevait la médaille d’or du prix de l’innovation. En 2015, il s’agissait de célébrer à la fois la 100.000ème carrosserie Chereau et une grande nouveauté, la SmartOpen-C, tout de suite adoptée par les clients. 2016 sera l’année du développement international, tout en sachant que Chereau n’a pas attendu cette opportunité pour franchir les frontières.

 

 


Des véhicules très spéciaux pour les Aéroports de Paris

Ce matin, le carrossier Dalby a livré (par l'intermédiaire de son revendeur Mecagil Lebon) aux Aéroports de Paris un ensemble de véhicules ultra-spécialisés, pour répondre aux situations d'urgence. Il s'agit de deux camions Mercedes. Le bras hydraulique dont ils sont équipés leur accorde une grande polyvalence. Ils sont accompagnés d'une remorque porte-caisson et d'un assortiment de plateaux et de berces.

Le premier camion est un Arocs 3243 LKN 8x4 de 32 t de poids total en charge. Il est équipé d'un bras Dalby (de modèle XHM3-22) et d'une grue Jib (PM 38 524 avec balance de dépannage). Il peut indifféremment être équipé d'un plateau porte-voiture de dépannage, d'un plateau de débâchage (avant et arrière, avec hayon) sur berce ou d'un abri mobile déployable (AMD de 120 m2 avec climatisation et chauffage) également sur berce... Le second camion est un Antos 2535 NLG 6x2 de 26 t de poids total en charge. Il est équipé d'un bras Dalby XHM3-20 et peut être doté d'un caisson grand volume avec toit en tôle fixe. Inutile de préciser qu'un grand savoir-faire est impératif pour fabriquer de tels véhicules !


Labbé réouvre un atelier à Plestan

Certains signes de reprise d'activité dans le domaine des utilitaires ne trompent pas ! Ainsi, le 1er mars prochain, le carrossier Labbé (filiale de Gruau), spécialiste des fourgons grands volumes sur utilitaires et poids lourds, va déployer une partie de son activité dans ses anciens locaux de Plestan, à quelques kilomètres de son usine de Lamballe (22)... Un site que la carrosserie a déjà occupé, entre 2007 et 2009.

Dans ce nouvel atelier de 2 500 m2, 15 à 20 salariés mèneront les opérations de finition sur les fourgons de 3,5 t, sans changer de procédé de fabrication. Tandis qu'à l'usine de Lamballe, où sont fabriquées ces unités, le gain de place permettra de faire face à l'accroissement du volume d'activité. Le carrossier précise que la hausse des commandes enregistrées provient notamment des grands comptes et du marché de la location. Le chiffre d'affaires de Labbé a atteint 22 millions d'euros, soit une hausse de 1,5 million entre 2014 et 2015.


TOUTENKAMION reconstruit son site internet

Ce n'est pas parce que l'on s'appelle Toutenkamion que l'on est obligé d'en rester à l'Antiquité ! Le carrossier du Loiret l'a bien compris et vient de remettre à neuf son site internet. Celui-ci est désormais simple, intuitif et plus complet. Les pages de présentation de l'entreprise, des services proposés, des réalisations et des actualités de la société permettent de présenter son savoir-faire dans le domaine des véhicules spéciaux... Une véritable gageure lorsqu'on garde à l'esprit que les unités mobiles conçues sur mesure par Toutenkamion, sont très variées : cliniques mobiles, car vidéo, studio d'enregistrement, simulateur de conduite, poste de commandement ou de surveillance militaire, véhicule d'assistance de course... Leur surface utile peut atteindre jusqu'à 170 m2.

A l'inverse de la production en série, ces véhicules sont souvent des pièces uniques (ou fabriquées en petite série), au plus proche des besoins du client, grâce à l'intégration en interne de toutes les compétences nécessaires à la fabrication de ces unités... Encore faut-il le faire savoir. Mais Toutenkamion a bien compris que pour vivre heureuse, une entreprise ne peut plus rester cachée !


TIME FRANCE est mort, vive Klubb France

Hier, Klubb a invité 210 de ses clients et partenaires-constructeurs à l'inauguration de sa nouvelle usine, à Ferrières-en-Brie (77). A cette occasion, Julien Bourrellis, président du groupe Gelev (rassemblant Time France et Klubb), a annoncé la fin de sa collaboration avec Versalift, fabricant texan d'élévateurs à nacelles pour utilitaires... et le lancement de Klubb (présenté comme une nouvelle gamme dansCarrosserie n°697). Jusqu'à maintenant, les nacelles Versalift étaient assemblées (dans son usine de Torcy, 77) et distribuées par Time France depuis 2001 (à la suite de la société JF Degrémont, distributrice depuis les années 1980). Cependant, la parité entre dollar et euro a atteint un niveau trop défavorable pour l'entreprise...

« Nous en sommes arrivé à un stade ou soit nous augmentions nos prix, soit nous licencions du personnel en attendant une hypothétique baisse du dollar » explique Julien Bourrellis. Le carrossier a finalement pris une autre voie, en lançant sa propre marque de nacelles. Jusqu'à maintenant, seuls les tourelles, colonnes et bras étaient envoyés par Versalift, depuis les États-Unis. Le reste de l'équipement (systèmes hydraulique, pneumatique, électrique, etc.) étaient de fabrication française. Dorénavant, les nacelles Klubb seront entièrement fabriquées en France. Par ailleurs, le service après-vente et la maintenance des nacelles Versalift continuera a être assuré par Klubb France.


DURISOTTI, l'innovation dans les gènes

Pour l'aménagement des VUL, Durisotti (62) innove sans cesse comme en témoignent ses panneaux réalisés en lin et composite thermodurcissable présentés à SOLUTRANS.


Bruxelles propose un règlement révolutionnant le système d'homologation actuel

Comme l’avait promis la commissaire européenne au marché intérieur et à l’industrie, Elzbieta Bienkowska, l’exécutif européen a présenté hier un projet de règlement renforçant considérablement le système d’homologation des véhicules et créant un système de contrôle permanent de leur conformité.  

En décembre dernier, s’exprimant sur l’affaire Volkswagen et le système d’homologation en Europe, Elzbieta Bienkowska déclarait qu’il fallait "davantage de surveillance au niveau européen, des mécanismes de contrôle efficaces, ainsi qu'une meilleure qualité et une plus grande indépendance pour les tests de véhicule". Elle avait d’ailleurs promis de présenter une procédure législative dans ce sens. C’est chose faite et son contenu démontre cette fois la détermination de Bruxelles à ce qu’une affaire comme celle de Volkswagen ne puisse plus jamais se reproduire en Europe.
Le projet de règlement présenté hier par la Commission européenne réforme en profondeur le système de réception des véhicules pour répondre à trois objectifs : assurer l’indépendance des tests, surveiller en permanence la conformité des véhicules et créer un système de contrôle européen.

Modifier le mode de rémunération des laboratoires d’essai
Aujourd’hui, les services techniques (type UTAC en France) et les laboratoires en charge de vérifier la conformité des véhicules avec les normes européennes sont directement payés par les constructeurs. Estimant que cela peut "donner lieu à des conflits d’intérêts et compromettre l’indépendance des essais", la Commission souhaite modifier ce système de rémunération et éliminer tout échange direct entre constructeur et laboratoire. Elle propose que les frais soient désormais collectés par les Etats membres à partir "d’une taxe nationale globale couvrant les coûts des essais et des inspections effectués par les services techniques qu'ils ont désignés". Cette taxe devra également couvrir les coûts de la certification d'homologation et les activités de surveillance du marché.
Pour conserver leur "agréement" national, les services techniques devront en revanche répondre à des critères de performance plus stricts. Ils seront régulièrement audités par des experts nationaux et européens et en cas de faille, la Commission européenne pourra suspendre ou retirer leur agréement.
Les autorités nationales en matière de réception, comme le CNRV en France ou le KBA en Allemagne, seront eux aussi audités par leurs homologues de façon à ce que les règles soient appliquées de façon homogène dans l’Union Européenne. 

Contrôler les véhicules en circulation
Autre nouveauté apportée par ce projet : rendre obligatoire des contrôles réguliers des véhicules déjà en circulation. "Il sera ainsi possible de détecter la non‑conformité à un stade précoce et de veiller à ce que des mesures correctives immédiates et vigoureuses soient prises à l’encontre des véhicules qui s'avèrent être non conformes et/ou représenter un risque grave pour la sécurité ou une nuisance grave pour l'environnement", explique la Commission. Si un problème est détecté dans un Etat membre, les autorités nationales pourront "décider de demander un rappel ou, dans les cas graves, le retrait complet du marché". Il s’agit là encore d’une évolution importante puisqu’aujourd’hui, ce type de décision ne peut être pris que par l’Etat membre dans lequel la réception par type a été accordée. 

Des amendes pouvant aller jusqu’à 30 000 euros par véhicule
Mais les autorités nationales ne seront pas les seules à effectuer ces contrôles. La Commission européenne effectuera elle aussi des tests réguliers sur des véhicules en circulation (via son Centre Commun de Recherche). En cas de problème, elle pourra d’ailleurs procéder à des rappels et appliquer des sanctions conséquentes. Un constructeur qui ne respecte pas la législation risquera une amende de 30 000 euros par véhicule. Les services techniques qui n’auront pas réalisé les tests de façon rigoureuse se verront eux aussi sanctionnés d’une amende dont le montant variera selon la gravité du cas. 

Un texte pour rassurer les députés européens
Enfin, le projet de règlement impose aux constructeurs de "donner accès aux protocoles des logiciels de leurs voitures" et de "divulguer leur stratégie de réduction des émissions, comme cela est le cas aux Etats-Unis". 
Cette dernière mesure vient "compléter l’ensemble des règles relatives aux émissions en conditions de conduite réelle (les normes RDE, NDLR)", souligne la Commission européenne. Ce n’est d’ailleurs pas neutre si l’exécutif européen a présenté son projet de règlement aussi rapidement ; il lui fallait en effet prouver sa volonté de renforcer le système d’homologation actuel pour convaincre le Parlement européen de ne pas faire jouer son véto début février sur les normes RDE.
Mais cela ne suffira peut-être pas. Dans un communiqué, la députée écologiste Karima Delli, salue la proposition de la Commission mais  appelle à nouveau les députés à rejeter le texte relatif aux futures normes RDE. Pour la députée, qui est également membre de la commission en charge d’enquêter sur la responsabilité de la Commission européenne dans l’affaire Volkswagen, le texte présenté par l’exécutif "est un premier pas pour briser les liens incestueux qu’entretiennent l’industrie automobile et les autorités nationales d’homologation financées par les premières". Toutefois, ne pas s’apposer au texte RDE présenté en octobre dernier serait encore donner "une amnistie pour le secteur automobile qui a eu tout le temps nécessaire pour se conformer à la législation". "Au lieu de cela, certains constructeurs ont abusé du système pour empocher un maximum de bénéfices voire développer des techniques frauduleuses", rappelle-t-elle.


Le marché européen des véhicules utilitaires en hausse de près de 12 % en 2015

En Europe, les immatriculations des véhicules utilitaires légers (-3,5 T) affichent une hausse de près de 12% et celui des véhicules industriels (+16 T) enregistrent une forte progression de près de 19% à fin décembre 2015. 

Le marché européen du véhicule utilitaire (moins de 3,5T) sur un périmètre de 30 pays (Hors Malte, avec l’Islande, la Norvège et la Suisse) a progressé de 11,6% au cours de l’année 2015, à 1,779 million d’immatriculations. Cette performance qui ne doit pas faire oublier que ce marché atteignait les 2,3 millions d’unités en 2007. Celui des véhicules industriels affiche une excellente performance de +18,6%, à 267 182 unités à fin décembre. Alors qu’en 2014, les immatriculations dans cette catégorie avaient sombré (-5.6%, à 225 410 unités).

Le Royaume-Uni et l’Espagne, les plus dynamiques sur le segment VUL
Parmi les cinq premiers marchés, c’est le Royaume-Uni et l’Espagne qui se distinguent avec des volumes en forte hausse de 15,6% pour le premier et 36,1% pour le second. Quant à la France, même si elle conserve la première marche du podium, ses immatriculations ne sont seulement qu’en très légère hausse de 2% à 377 738 unités, soit en deçà à la moyenne du marché VUL (+11,6%). Même constatation pour l’Allemagne, dont le volume ne progresse que de seulement 4,2%, à 237 902 immatriculations au cumul des 12 mois 2015. Par rapport à 2014, ces deux marchés n’ont immatriculé en plus que seulement 7 380 unités pour la France et 9 580 unités pour l’Allemagne. 
Parmi les autres pays, certains ont contribué aussi au rebond du marché des VUL neufs, avec des fortes progressions. Tout particulièrement les marchés à faible volume qui sont : République Tchèque (+30,1%), Slovaquie (+29,6%), Croatie (+28,6%), Estonie (+22,7%), Lituanie (+ 18,5%), Chypre (+26%) et Islande (+57,9%).

Le marché du VI en hausse de 18,6%
Le marché européen des véhicules industriels (plus de 16T) est également en progression de 18,6% à 267 182 unités à fin décembre 2015. Cette croissance est tirée par la forte hausse des immatriculations de certains marchés européens. En effet, parmi les cinq premiers marchés, c’est encore le Royaume-Uni (+32,1% à 35 783 unités) et l’Espagne (+38,7% à 19 151 unités), qui réalisent les plus fortes progressions, avec l’Italie (+25,3% à 11 896 unités). A l’inverse, de l’Allemagne (+5,3%) et de la France (+12%), dont le volume d’immatriculations est en progression, mais reste inférieur à la moyenne du marché du VI. 
A fin décembre, le marché du VU (5 à 15t) affiche lui aussi une progression à deux chiffres de 15,5%, à 334 988 unités. Là encore, c’est le Royaume-Uni et l’Espagne qui dynamisent ce marché. En effet, le Royaume-Uni totalise 47 590 immatriculations, soit une progression de 24,5%. Quant à l’Espagne, avec 22 435 immatriculations, c’est une hausse de 38,4% comparé à la même période en 2014. Tout comme dans la catégorie du VUL et du VI, l’Allemagne et la France n’auront contribué que timidement à la progression de ce marché, avec une faible croissance, encore inférieure à celle du marché, de 4,4% pour le premier et 10,3% pour le second. Il n’empêche que ces deux derniers conservent leurs places de 1er et 3e sur le podium dans la catégorie VU et VI.
Enfin, dynamique tout au long de l’année, le marché européen des bus et cars termine en hausse à 17,1%, avec 41 593 unités. Les trois premiers marchés, réalisant plus de 53% des ventes, sont en progression au cumul des 12 mois 2015. La France est sur ce canal en très forte hausse de 24,6%. Le Royaume-Uni, troisième marché sur ce segment, progresse de 27,2%, à 8 483 unités, soit 1 815 immatriculations de plus par rapport à 2014. En revanche, l’Allemagne enregistre une croissance inférieure à la moyenne du marché de 8,6% en 2015.