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LAMBERET innove sans la semi urbaine

Répondant à la problématique de livraison en zone urbaine, où les véhicules « lourds » sont aussi nécessaires, la nouvelle SR2 X-City de Lamberet (un spécialiste du transport frigo) existe en trois dimensions : 24, 27 et 33 palettes. Avec ses 10 m de long, elle n'est gère plus longue qu'un porteur et représente une alternative très intéressante à la Super City (la version précédente), qui en faisait 13,50 et à laquelle on reprochait son encombrement trop important.

La X-City se faufile dans la circulation grâce à son essieu arrière rendu directeur par le biais d'un simple câble plutôt qu'une grosse barre lourde et encombrante. Plusieurs avantages à cela : ce dispositif donne la place d'intégrer un hayon classique (dont la plate-forme s'ouvre en deux parties plutôt qu'en trois) ; il provoque un moindre ripage des pneus ; la conso aussi est en baisse, car nul besoin de s'extraire d'un virage en accélérant ; enfin, une semi-remorque n'est pas dépendante de la durée de vie du tracteur, contrairement au porteur. « Son prix global est certes plus élevé à l'achat (environ 10% de plus par rapport à un porteur), mais ce supplément est récupéré en deux ans en économies de pneus et de carburant », affirme-t-on chez Lamberet


Le marché du camping-car neuf a rebondi de 12,8 % en 2015

Après trois années de baisse, le marché du camping-car neuf a rebondi de 12,8 % en 2015, à 17 414 unités. 

Depuis trois ans, le marché du camping-car neuf souffrait, avec des reculs de 6 à 7 % chaque année. En 2015, il s’est ressaisi, avec un gain de 12,8 % pour atteindre 17 414 unités. Cela n’a bien sûr pas suffi à rattraper le retard par rapport à 2011 (19 307 unités) et reste encore bien loin du record de 2007 (23 614 unités).
Le marché de l'occasion progresse peu (+2,4 %), après son bond de 12,3 % en 2014, mais atteint néanmoins un record à 54 918 véhicules (contre 40 217 unités en 2007). 
Au total, le parc français compte désormais 436 135 camping-cars en circulation. Ils sont utilisés en moyenne 63 jours par an pour 9 220 kilomètres parcourus, à raison de 10 séjours courts (5 jours ou moins) et de 3 séjours longs, avec un éloignement moyen du domicile de 494 km.
Le marché de la caravane neuve a lui progressé de 1,5 % en 2015, à 7 920 unités, loin des 10 451 unités immatriculées en 2011. Le parc français compte actuellement 474 395 caravanes.
La caravane est utilisée 57 jours par an en moyenne, pour les vacances d'été (88 % des caravaniers, dont 53 % de façon itinérante ou 52 % sur un même site), pour les congés en cours d'année (54%, dont 32 % en itinérant et 29 % en fixe), pour les week-ends (30 %), les week-ends prolongés (38 %) et même pour les sports d'hiver (8 %). Près du tiers de la clientèle parcourt plus de 5 000 km par an.

GRUAU s'allie à l'allemand Sortimo

Le carrossier français Gruau a pris une participation de 50 % au capital de la filiale française de Sortimo, leader allemand  de systèmes d’aménagement de véhicules utilitaires. Suivra ensuite la création d’une coentreprise en Allemagne détenue par les deux partenaires. 

Le groupe Gruau s’est allié capitalistiquement à son homologue allemand Sortimo, spécialiste des systèmes d’aménagement de véhicules utilitaires.  Dans le cadre de leur accord, Gruau est entré à hauteur de 50 % au capital de Sortimo France donnant naissance à une nouvelle entité baptisée Sortimo by Gruau. Catherine Caquet reste directrice opérationnelle de la société mais Jean Margerie, directeur commercial et marketing de Gruau, en devient le directeur général.  Grâce à cette alliance"Sortimo profitera de nouveaux canaux de distribution, offrant une meilleure couverture du territoire français et posant des bases solides pour un futur développement commercial", souligne un communiqué des deux partenaires.
Un deuxième volet de l’accord prévoit la création au second semestre 2016 d’une coentreprise détenue  à parité par Sortimo et Gruau et baptisée cette fois Gruau by Sortimo. Comme Sortimo en France, Gruau profitera en Allemagne du réseau de son partenaire pour commercialiser ses produits. 
En novembre dernier, Patrick Gruau, dirigeant du carrossier français, a annoncé qu’il souhaitait faire passer la part de l’international dans son activité de 22 % (sur un CA de 210 millions d’euros) actuellement à 40 %, voire 50 %, d’ici 2022. En plus de la Pologne, l’Algérie, l’Espagne et les Etats-Unis où Gruau est déjà implanté à travers des partenariats commerciaux ou des coentreprises, le dirigeant avait dit "regarder de près" les marchés allemand, britannique et ceux de la péninsule ibérique.

Les constructeurs anticipent une nouvelle hausse du marché poids lourds en 2016

Le marché français du véhicule de plus de 5 tonnes a repris un peu de vigueur en 2015 et progressé de 11,1 % avec 41 722 immatriculations. Plus optimistes que l'Observatoire du Véhicule Industriel (OVI) qui table sur une stagnation des ventes cette année, les constructeurs estiment que cette tendance devrait se poursuivre en 2016. Se fondant sur les prévisions du Bipe, ils tablent sur un marché annuel de l'ordre de 44 000 unités.
Cette production devrait être la conséquence de la hausse des besoins de transport dans un contexte économique favorable à l'augmentation de la production industrielle, a expliqué le Bipe lors d'une conférence organisée par la Csiam.
A 44 000 unités, le marché du véhicule industriel serait toutefois encore très loin de son niveau d’avant-crise lorsqu’il s’immatriculait en moyenne 53 000 unités par an (entre 1999 et 2008). " Nous devons nous attendre désormais à ce que le marché soit évalué à son niveau normal à 45 000 unités ", a souligné Thierry Archambault, président délégué de la Csiam. " Par aileurs, en 2015, il s'est immatriculé 60 % de tracteurs. Il s'agit d'une nouvelle configuration du marché qui devrait se pérenniser car elle traduit la volonté des transporteurs d'avoir une plus grande flexibilité telle que le leur permettent les tracteurs ", a-t-il ajouté. 


Les tracteurs prennent définitivement le pas sur les porteurs en 2015

Les chiffres du Csiam (Chambre syndicale internationale de l'automobile et du motocycle) publiés ce matin confirment l'évolution des parts de marché entre le segment des porteurs et celui des tracteurs. Elle change profondément, pour s'établir à près de 60 % en faveur des tracteurs. Ce nouvel équilibre est considérée comme durable par le Csiam. Elle s'expliquerait par une recherche de plus grande flexibilité, dans l'utilisation des parcs des entreprises de transports. Par ailleurs, la dégradation des secteurs du BTP a handicapé le segment des porteurs en 2015... Cette tendance a été nettement ressentie par les carrossiers spécialisés dans l'aménagement de porteurs. Elle impacte aussi la filière de la maintenance, ce dernier type de véhicule ayant une durée de vie plus longue que les tracteurs, impliquant davantage de réparations et d'opérations de contrôles.

Pour 2016, le Csiam prévoit d'atteindre environ 43 000 VI immatriculés (principalement des tracteurs). Elle espère une reprise des marchés du BTP et de la voirie (de l'ordre de +4 % à +6 %). Toutefois, si ces secteurs auraient atteint le creux de la vague l'année dernière (d'après leurs estimations), il faut garder à l'esprit qu'ils ne seront aidés ni par l'approche des élections, ni par les réorganisations territoriales


Une année 2015 en hausse pour le VI

La Chambre syndicale internationale de l’automobile et du motocycle (CSIAM) vient de présenter les résultats du marché du véhicule industriel pour l’année 2015. Ce secteur a connu une année 2015 favorable avec une progression des ventes de11,05 %, soit 41 718 immatriculations. Cependant, cette hausse importante intervient après une année 2014 particulièrement mauvaise.

Au-delà de cette amélioration, ce résultat cache une évolution structurelle du secteur. Le segment des tracteurs porte le marché avec une hausse de 20,1 %, soit24 943 unités, alors que les porteurs reculent de 0,14 % (16 775 unités). Les parts de marché s’établissent donc à 60 % en faveur des tracteurs. « Cette nouveauté traduit la recherche d’une plus grande flexibilité dans l’utilisation des parcs au sein des entreprises de transport. Cette évolution durable pourrait modifier le marché de l’après-vente et de la carrosserie industrielle », remarqueThierry Archambault, président délégué de la CSIAM. En effet, les besoins d’entretien divergent entre des tracteurs dont la durée de détention atteint trois ou quatre ans et des porteurs qui officient huit à dix ans.

Du côté des bus et cars, les ventes ont progressé de 31,5 % pour les premiers (20 50 unités) et de22 % pour les seconds (5 281 véhicules). Les professionnels expliquent ces progressions par l’entrée en vigueur des ceintures de sécurité sur ce type de véhicule et par l’ouverture du marché du transport de personnes inscrit dans la loi Macron.

Au-delà de ce bilan, le BIPE met en avant un contexte macro-économique favorable au transport des produits manufacturés. Pourtant, l’institut signale également une chute importante de la tonne/kilomètre transportée sous pavillon français. Une régionalisation logistique et la prise de parts de marché par les transporteurs étrangers expliqueraient cette baisse continue depuis quatre ans.

Pour l’année 2016, la CSIAM envisage un marché du véhicule industriel qui pourrait atteindre 43 000 à 44 000 unités, toujours mené par les tracteurs. Une reprise possible du marché du BTPpourrait favoriser l’activité. Les bus et cars devraient revenir à un niveau plus normal de 6 000véhicules.


Avec Miura, CHÉREAU devient un géant

Le spécialiste tricolore des véhicules frigorifiques a signé un accord de principe quand à son rachat par Miura Private Equity, déjà propriétaire de l'espagnol SOR. Une opération qui devrait donner naissance au numéro un européen du genre.

Si l'opération est encore soumise à la validation de l'Autorité de la Concurrence, le rachat de Chéreau par la société d'investissement barcelonaise Miura Private Equity constitue déjà une nouvelle de premier plan pour le secteur des véhicules frigorifiques. Pour cause, déjà propriétaire de la société espagnol SOR Ibérica (numéro un local du secteur avec un CA de 50 millions d'euros en 2015), Miura donnera ainsi naissance au premier groupe européen du secteur frigorifique.

Dénommé The Reefer Group, ce dernier présentera, avec l'apport de l'entité tricolore, un chiffre d'affaires total de plus de 220 millions d'euros (données 2015) et comptera plus d'un millier d'employés.

Si Chéreau et SOR conserveront leur indépendance sur leurs marchés respectifs, leur rattachement permettra aux deux entreprises de multiplier les synergies de coûts et de productivité et de développer leur position dans la zone EMEA.

Dans un communiqué, Miura précise que la direction de ce nouveau groupe sera formée de collaborateurs des deux sociétés, alors que les usines de chacune seront maintenues, mais verront leurs capacités de production augmentées, compte tenu de la hausse envisagée de la demande.


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CHEREAU et la création d'un groupe européen, Alain Guermeur s'explique

Dans l’air depuis un moment, voici la confirmation d’un rapprochement qui donnera naissance à un géant européen de la construction de véhicules frigorifiques. Selon Cécile Thibaud, correspondante à Madrid du quotidien Les Echos (12/01), Chereau serait en passe d’être racheté par Miura Private Equity, un investisseur espagnol qui possède déjà plusieurs entreprises industrielles ou commerciales : Guzmán Gastronomía, Proytecsa, Contenur, GH Induction Group, The Visuality Corporation, Tiendanimal et SOR IBÉRICA.

Cette dernière, Sor Iberica, créée en 1970 par un groupe d’entrepreneurs, a pris le nom de SocietáOfficinaRomagnole, qui est d’origine italienne pour devenir simplement SOR. Cette entreprise, qui opère sur le même créneau que Chéreau, avec des produits très proches, avait été reprise en novembre 2015 par Miura.  Selon Les Echos « L’accord de principe a été annoncé lundi après-midi aux salariés de Chéreau et l’opération, qui est soumise à la loi sur la concurrence, devrait être conclue dans les prochaines semaines ». Le nouvel opérateur, the Reefer Group, aura son siège en Espagne et sera présidé par Alain Guermeur, actuel PDG de Chéreau qui s’explique ce matin pour les lecteurs de Transportissimo.com

« Clairement, nous avons fait une super année 2015. Il nous fallait voir plus loin et penser à l’avenir. Ainsi, la constitution d’un groupe européen à vocation internationale a fait son chemin, jusqu’à la conclusion d’un accord avec deux intervenants importants, Miura pour l’aspect financier et SOR, un industriel qui a un savoir-faire proche du notre » détaille Alain Guermeur pour qui cette opportunité permettra d’optimiser les achats, le réseau, le négoce des occasions et envisager de futurs développements internationaux en Europe et au-delà.

Alain Guermeur et la direction de Chereau ont annoncé la nouvelle aux salariés des sites d’Avranches et de Ducey (50) réunis avec leurs familles à l’occasion de la nouvelle année « Notre réunion nous a permis de préciser nos objectifs et de répondre aux questions. Les sites français de production se développeront sous l’impulsion d’une nouvelle dynamique. Notre démarche, que nous avons choisie avec les cadres dirigeants de Chereau, nous permet d’envisager l’avenir avec sérénité et dynamisme. Il est évident que le rapprochement de Chéreau et de SOR nous apportera de la croissance » assure Alain Guermeur. Le groupe comptera plus de 1000 salariés. Le chiffre d’affaires cumulé était de 220 millions d’euros en 2015.

En 2013, Chereau fêtait ses 60 ans et présentait MultiDeck-C, en première mondiale, qui recevait la médaille d’or du prix de l’innovation. En 2015 il s’agissait de célébrer à la fois la 100.000ème carrosserie Chereau et une grande nouveauté, la SmartOpen-C tout de suite adoptée par les clients. 2016 sera l’année du développement international, tout en sachant que Chereau n’a pas attendu cette opportunité pour franchir les frontières.


La Carrosserie BILLAUD adopte le nouveau moteur Hatz

Dans le domaine du transport du bois, la carrosserie Billaud, de Gannat (06), équipe ses véhicules avec des moteurs auxiliaires Hatz (motoriste allemand, leader des moteurs diesel d'une puissance jusqu'à 56 kW), depuis longtemps. Précisément, l'industriel vient de mettre en place le nouveau moteur Hatz 4H50 TIC OPU sur l'une de ses dernières semi-remorque extensible PTC 38-48T. Ce modèle, destiné au transport de bois rond est une tridem dotée d'essieux renforcés de 12 t (dont un vireur), pour un poids à vide de 12,4 t. Son moteur auxiliaire actionne une grue forestière Jonsered (filiale de Hiab) de 14 t. Ce dernier est un modèle 2 l à turbocompresseur, d'une puissance de 55 kW. Plus compacte que son prédécesseur, il ne pèse que 173 kg. Le Hatz 4H50 TIC OPU est un moteur « plug and play » préassemblé. Le carrossier affirme que ce moteur devrait remplacer le Hatz 4L42 C, qu'il montait précédemment, pour ce même type d'application.


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LAMBERET, un bilan 2015 positif

Cumulant plus de 3 500 carrosseries frigorifiques pour poids lourds produites en 2015, Lamberet assure être le leader français sur ce segment. A l’export, le carrossier est présent dans 38 pays. 1ère marque importée en Italie, bénéficiant de positions fortes en Espagne, Allemagne et Hollande, Lamberet déploie désormais un réseau « Grand Export » au Maroc, Iran, Canada, Chine et Israël.

Erick Méjean, Directeur Général, définie les perspectives 2016 : « Après une année 2015 exceptionnelle et des investissements continuels opérés tant en R&D qu’en production, Lamberet aborde 2016 avec une offre plus performante que jamais. Notre gamme est la plus large, la plus innovante et la seule qui soit fondamentalement segmentée, en parfaite adéquation avec le métier particulier qu’exerce chaque Client. Parallèlement, notre nouvelle stratégie industrielle de sites dédiés et modernisés nous fera franchir un nouveau cap et prendre une avance certaine en matière de qualité. Notre volonté est de capitaliser sur ces points forts pour surprendre à nouveau en 2016 avec des produits, un service et un niveau de suivi encore plus réactifs et personnalisés. »