SOLUTRANS : Comment recycler son véhicule industriel ?
On parle moins de la fin de vie des véhicules industriels que de celle des véhicules particuliers. Pourtant, alors que développement durable, écologie et recyclage s'invitent partout, il n'est pas inutile de se pencher sur ce sujet qui a fait d'ailleurs l'objet d'une table ronde lors du récent salon SOLUTRANS de Lyon.
36 000 visiteurs venus entrevoir les solutions de demain
SOLUTRANS, le salon international des solutions de transport routier et urbain, vient de fermer ses portes sur une note rassurante et satifaisante. Cette 13e édition a enregistré près de 36 000 visiteurs professionnels venus découvrir des véhicules et des équipements à la pointe des technologies et entretenir des contacts directs toujours primordiaux.
Autodistribution et LAMBERET s'allient
Grâce à ce partenariat, les réseaux de l'AD assureront dès 2016 en France, la maintenance des VUL équipés des groupes frigorifiques Kerstner, filiale de LAMBERET.
A l'occasion de la dernière édition de Solutrans, Stéphane Antiglio, président du Directoire de l'Autodistribution, et Erick Méjean, directeur général de Lamberet SAS, ont finalisé le rapprochement de leurs deux entités autour d'un partenariat stratégique novateur. Grâce à celui-ci, le réseau mécanique AD Expert devient le réseau de référence en matière d'entretien des groupes frigorifiques Kerstner, fabriquant spécialisé appartenant à la société tricolore, alors que les Centres Techniques Automobiles de l'AD deviennent le réseau référent quant aux opérations de réparation.
"Ce partenariat s'appuie sur le très haut niveau d'expertise d'Autodistribution en matière de circuit de climatisation et sur un programme de qualification et de suivi spécifiques, mis en place par Lamberet", précise Laurent Desrouffet, directeur commerce et réseau VL de l'enseigne. Très concrètement, dès 2016, les réseaux de l'AD prendront en charge l'enregistrement de la garantie à chaque mise en circulation de VUL équipé d'un frigo Kerstner, tout en assurant les opérations d'entretien annuelles.
"A l'issue du déploiement des centres d'Autodistribution agréés service Kertsner, les utilisateurs de nos groupes frigorifiques bénéficieront du maillage réseau le plus dense de France, précise Erick Méjean. D'autre part, Lamberet va pouvoir mettre en place à l'avenir des forfaits d'extension de garantie et de contrats d'entretien avec Autodistribution. Cette offre particulièrement avantageuse et inédite sur le segment permettra aux utilisateurs de maîtriser voire minimiser leurs coûts d'exploitations".
Bilan positif pour SOLUTRANS
Le salon SOLUTRANS a permis de présenter les tendances et innovations du secteur du transport routier et urbain, au parc Eurexpo de Lyon. Du côté de la fréquentation, d'après les organisateurs, environ 36 000 visiteurs se seraient déplacés sur le salon en cinq jours, avec parmi eux, 10 % d'étrangers - Italiens, Espagnols, Suisse, Belges et Allemands en tête.
SOLUTRANS : + 3 % de visiteurs en 2015
SOLUTRANS, la salon international des solutions de transport routier et urbain qui se tenait à Lyon Eurexpo du 17 au 21 novembre, a enregistré en 2015 près de 36 000 visites soit un visitorat en hausse de + 3 % par rapport à l'édition 2013.
Economie. Une médaille pour Chéreau
Le constructeur de remorques frigorifiques, basé dans le Sud-Manche, a reçu une médaille de l'innovation par ses pairs.
SOLUTRANS 2015 : mission réussie
L'organisation du salon professionnel SOLUTRANS vient de publier les chiffres de fréquentation pour cette édition 2015. Des chiffres en hausse par rapport à 2013...
SOLUTRANS : TROUILLET monte en gamme
Après 60 ans d’activité dans la carrosserie industrielle, le groupe Trouillet, dirigé par Éric Trouillet, a connu une croissance importante entre 2012 et 2015 avec la reprise successive de SAIRP, spécialiste des panneaux composites, et Samro, l’un des principaux constructeurs français de châssis de semi-remorques. Ces deux entreprises ont été intégrées pour ne former qu’une au sein du groupe Trouillet. La répartition de la production a permis d’organiser les fabrications entre les différents sites. Dans le même temps, ces reprises ont permis au groupe Trouillet d’augmenter de façon importante ses capacités industrielles, mais aujourd’hui, le succès des différentes gammes demande de travailler sur une nouvelle organisation industrielle qui permettra d’augmenter encore les capacités, ce qui sera chose faite dans le courant 2016. « Nous travaillons sur des gains de productivité. Nous sommes dans une phase industrielle et commerciale très motivante. Les transporteurs et nos autres clients ont bien compris notre projet, celui de devenir le premier acteur français sur notre secteur et de se positionner comme alternative crédible à la puissance de certains de nos concurrents européens. Les carrossiers français étaient en tête sur leur marché. Il faut reconquérir cette position. C’est l’objectif que j’ai fixé »annonce Eric Trouillet qui n’hésite pas à lancer de nouvelles gammes comme les bennes sur semi-remorques.
La première version, présentée à Intermat, était plutôt destinée au travail en carrière. Maintenant, les nouveaux modèles font la part belle au gain de poids sans oublier la robustesse. Ces modèles sont réalisés en Vendée où le site est spécialisé dans la production des châssis. « Aujourd’hui, seule la marque Trouillet subsiste. Nous avons procédé à une réorganisation industrielle et commerciale. Compte tenu du savoir-faire existant, nous construisons les châssis des remorques et semi-remorques, en plus de certains véhicules spéciaux, et récemment des bennes à Fontenay-le-Comte en Vendée. Les fourgons rigides et les bâchés, de l’utilitaire léger à la semi-remorque, sont construits à Neuville dans le Loiret qui se situe juste à côté de notre unité spécialisée dans la fabrication des panneaux » explique Eric Trouillet qui attache une grande importance au développement d’un service de pointe pour les clients avec une véritable stratégie de concessions dédiées à la marque. De 11 aujourd’hui, ces points de services dédiés aux ventes comme à l’entretien, passeront bientôt à 25 ou 30 pour un maillage national cohérent proposant aussi la location courte et longue durée de semi-remorques.
La participation à Solutrans est l’occasion de montrer le savoir-faire français défendu par Trouillet et d’illustrer la qualité d’une gamme qui s’est beaucoup développée avec de nombreux véhicules exposés. Les innovations sont aussi valorisées, axées sur le gain de la charge utile, la facilité d’utilisation et la robustesse des matériels dotés de planchers alu et de panneaux light sur les fourgons. Et puis, chez Trouillet, les projets ne manquent pas « Nous envisageons l’année 2016 avec un grand optimisme au vu de notre carnet de commandes auquel s’ajoutent de nombreux dossiers à l’étude. Tout ceci est le fruit de l’excellent travail réalisé par toutes nos équipes dont le but est de présenter une offre fiable, innovante et complète, tant en terme d’industrie qu’en terme de services. Les investissements industriels, quant à eux, évolueront de manière croissante. Il en va de même quant à la partie service puisque nous proposerons de nouveaux produits avec aussi de nouvelles agences. Enfin, nous profiterons de cette année pour porter nos couleurs à l’international afin de donner une dimension européenne à notre groupe. » dévoile Eric Trouillet.
SOLUTRANS : CARROSSERIE BREVET se diversifie
C’est bien le thème de Solutrans 2015, mais tous le disent, les carrossiers sont créatifs. Preuve pour Brevet, installé dans l’Ain depuis les années 20 et repris en 2008 par Philippe Verne. Spécialiste des extensions ou la protection des cabines, ce qui représente 40% d’un chiffre d’affaires de 8 M€, Brevet expose un spectaculaire tracteur Scania approfondi et aménagé pour un couple qui roule ensemble et souhaite retrouver le confort de la maison. L’expansion passe par des transformations de véhicules à usage spécifique comme les bibliobus ou encore pour la première fois sur Solutrans un camion-magasin « Il s’agit d’une diversification très intéressante, car les niches permettent d’exprimer notre savoir-faire » assure Philippe Verne.
A l’heure où l’externalisation est érigée en modèle, l’entreprise bressane préfère l’intégration. L’équipe est diversifiée avec toutes les compétences possibles, soudeurs, monteurs, chaudronniers, électriciens, peintres, selliers, menuisiers, garnisseurs et prototypistes qui travaillent en osmose sur un site unique. « Cela nous permet de réagir vite et de réduire les délais permettant ainsi de répondre aux demandes spécifiques de nos clients. Nous attachons une grande importance à la qualité jusqu’aux détails » résume Philippe Verne. Sur la photo, Philippe Verne, Sandra Marques, Thierry Curt et Sophie Ardouin.
MAISONNEUVE, le liquide rien que le liquide
Les entreprises anciennes (1939) qui ont su évoluer à travers le siècle, ont acquis une expertise exceptionnelle. Maisonneuve, au cœur de la Normandie est aujourd’hui un acteur d’envergure européenne qui a su se diversifier de façon magistrale (citernes routières, unités de traitement des eaux et fûts à bière). L’inventaire est original et prouve le potentiel de diversification de Maisonneuve. Brieuc Maisonneuve, son jeune PDG succédant à son père en 2006 alors que l’entreprise réalisait 10 M€ de chiffre d’affaires, s’est bien développée pour arriver à 24 M€ en 2015 avec une production de 265 citernes.
« Je suis particulièrement satisfait de cette participation à Solutrans. Le second jour nous avions vu tous nos clients. Ensuite, il nous reste les prospects qui viennent découvrir notre offre. » explique Brieuc Maisonneuve qui annonce la production prochaine d’une nouvelle citerne pour le transport du GNL « Le gaz naturel liquéfié requiert une maitrise particulière de la fabrication de citerne double enveloppe ». Maisonneuve a également signé un contrat avec le SEA (service des essences des armées) dont le dirigeant est fier « Il s’agit d’une référence internationale tant le service est exigeant. Nous avons reçu le marché en 2010 et nous commençons à livrer les premières citernes d’une série de 34. Cela s’étalera jusqu’en 2016 ». L’entreprise a été renforcée avec l’arrivée de cadres de direction. L’objectif est de réaliser un chiffre d’affaires de 30 M€ en 2020 avec un développement des exportations qui atteignent aujourd’hui 40% du chiffre d’affaires et qui devrait progresser jusqu’à 50%. « Pour réaliser cet objectif, nous allons faire évoluer nos produits. Ils répondront davantage aux attentes des différents marchés, y compris les citernes de collecte de lait qui représentent une part importante de la production.