Affiche Solutrans 2015.jpeg

SOLUTRANS et l'électromobilité

De quoi s’agit-il ?

Ce sont des écosystèmes reposant sur l’utilisation de l’électricité comme mode de fonctionnement des véhicules, l’électromobilité contribue à la qualité de l’air, améliore l’efficacité énergétique des véhicules et réduit la dépendance énergétique. Cet écosystème associe constructeurs, dispositifs de recharge, services jusqu’aux utilisateurs eux-mêmes qui s’approprient ces innovations, que les véhicules roulent tout électrique, ou hybride.

Alors que les états et les grandes villes mettent en place des politiques de déplacement intégrant les énergies dites propres, les constructeurs et les carrossiers proposent des solutions de plus en plus performantes en matière de coût d’usage, d’autonomie et d’adaptation aux contraintes urbaines.

Le marché du véhicule électrique confirme aujourd’hui sa croissance en Europe. Selon le baromètre mensuel de l’Avère, entre janvier et mai 2015, les immatriculations ont progressé de + 52,5 % par rapport à la même période en 2014, avec 35 283 immatriculations enregistrées en Europe. Renault vend par exemple la Kangoo ZE dans 45 pays.

Ainsi, Solutrans 2015 (du 17 au 21 novembre – Lyon Eurexpo) abordera les enjeux de l’électromobilité et présentera un panel des solutions existantes alors que le véhicule électrique rencontre encore de nombreux freins à sa diffusion de masse tels que le manque d’autonomie, l’assurance de pouvoir recharger facilement, la compatibilité des prises, le nombre de points de recharge ou encore le coût à l’achat. Des actions sont mises en place par les pouvoirs publics pour réduire ces contraintes et favoriser l’usage des véhicules électriques. Il sera temps à Solutrans de les passer au crible en compagnie des organismes publics, des carrossiers et des constructeurs.


Cemafroid : la formation de la température dirigée

En 5 ans, 700 stagiaires sont passés par Cemafroid Formation, filiale du groupe Cemafroid-Tecnea, qui accompagne les professionnels et utilisateurs du froid pour des sessions inter et intra entreprises organisées en France comme à l’étranger dans plus de 10 pays. Les 5 prochaines années, de nombreuses évolutions sont attendues et doivent être anticipées par les entreprises des secteurs de la réfrigération comme du conditionnement d’air.  La réglementation FGAS et la restriction progressive de l’utilisation des HFC, la réduction des consommations énergétiques, l’audit énergétique obligatoire pour les entreprises de plus de 250 salariés.

Ainsi, de nouveaux stages ont été créés. Le catalogue 2016 de Cemafroid Formation comprend 33 modules intégrés dans 11 parcours pédagogiques qui incluent ces évolutions avec de nouveaux stages sur l’audit énergétique, sur l’inspection des équipements sous pression, sur le confinement des frigorigènes mais également sur l’utilisation de fluides frigorigènes naturels tels que l’ammoniac et le CO2. Les formations les plus demandées concernent la chaîne du froid dans l’alimentaire ou les bases du froid sont évidemment toujours présents dans ce catalogue tout comme les stages sur les produits de santé qui, pour la 3ème année consécutive, sont éligibles au DPC (Développement Professionnel Continu), formation obligatoire pour les pharmaciens industriels, biologistes et d’officines.

Le catalogue Cemafroid Formation 2016 est disponible en téléchargement sur le site www.cemafroid.fr/formation.htm ou sur demande, par voie postale.


Lamberet - Usine - Vue avion.JPG

LAMBERET recrute 50 personnes sur son site de Saint-Cyr-sur-Menthon

Lamberet, le carrossier spécialiste des véhicules frigorifiques, a annoncé le recrutement de 50 personnes en production sur son site de Saint-Cyr-sur-Menthon (01) dont les capacités de production seront accrues pour faire face à la hausse de son portefeuille de commandes.  

Lamberet, racheté en mai dernier par le groupe chinois Avic (à travers sa filiale française Xinfei), a entamé un vaste plan d’investissements sur son usine principale de Saint-Cyr-sur-Menthon  visant à accroître de 20% sa capacité de production de carrosseries frigorifiques. La première partie de ce plan s’est achevée cet été avec la mise en service de nouveaux centres d’usinage et d’une nouvelle presse plieuse. La deuxième partie sera finalisée d’ici le mois de décembre avec la création d’un atelier supplémentaire.
Ces investissements doivent permettre au carrossier de répondre à la hausse de son portefeuille de commandes, en progression de 50% depuis le début de l’année (par rapport aux 9 premiers mois de 2014). Lamberet devrait ainsi dépasser la barre des 5 000 véhicules produits cette année.
Pour faire face à cette croissance d’activité, Lamberet a annoncé hier le lancement d’une campagne de recrutement de 50 personnes en production. Ces postes sont destinés à"des frigoristes, électriciens, carrossiers, menuisiers, peintres, soudeurs et conducteurs de lignes automatisées" et sont à pourvoir dès le 1er octobre.  
Mi-2016, Lamberet ouvrira un nouveau site de production à proximité de Saint-Cyr-sur-Menthon, dédié entièrement à la production de kits d’isolation pour véhicules utilitaires. Dès qu’il sera opérationnel, le site de Saint-Cyr-sur-Menthon sera alors spécialisé dans la production de carrosserie pour les véhicules industriels. "La spécialisation des deux sites va également nous permettre de récupérer des capacités de production sur le site de Saint-Cyr", précise le porte-parole du carrossier. En cinq ans, Lamberet a doublé son chiffre d’affaires (à 140 millions d’euros en 2014) et l’an dernier, l’entreprise a dégagé une marge opérationnelle supérieure à 5%.  

VI : la Csiam confirme un marché à 41 000 unités en 2015

Rassurée par un bon deuxième quadrimestre, la branche VI de la Csiam a confirmé les prévisions optimistes du début d'année, à 41 000 immatriculations en 2015, en progression de 9 %.

Si la prévision du marché VI réalisées par le Bipe (*) semblait optimistes en début d’année, elle s’avère aujourd’hui réaliste après le retournement du marché opéré au second quadrimestre. En effet, en baisse de 2 % à fin avril, le marché des VI (plus de 5 tonnes) est en hausse de 8,4 % à fin août, à 26 144 immatriculations. L’inversion de tendance concerne les porteurs qui, après une baisse de 15% au premier quadrimestre, ne recule plus que de 3 % à fin août, avec 11 049 unités. Le marché des tracteurs a accéléré, avec une progression de près de 18,7 % à fin août, à 15 095 unités.

Ainsi, la branche VI de la Csiam confirme aujourd’hui un marché à 41 000 unités en 2015, en progression de 9%, rappelant toutefois que "ce volume est encore loin du niveau d’avant-crise de 2009 et reste trop faible pour permettre une bonne santé économique de la filière".
Le leader du marché Renault, avec 7 064 ventes à fin août, progresse faiblement (+3,3 %) mais est la seule marque, avec DAF, à progresser sur le segment des porteurs (+5,5 %, à 3 994 unités). DAF, qui avait particulièrement souffert en 2014, revient fort, à +17,9 % avec un total de 2 962 immatriculations (grâce à ses fortes ventes de tracteurs : 2 247 unités, +23,7 %). MAN gagne pour sa part 18 %, à 2 799 immatriculations, grâce à un bond de 48 % de ses tracteurs, à 1 842 unités.


PHO-2015-09-07-Décès Luc Maisonneuve.jpg

Carrosserie Industrielle : disparition de Luc MAISONNEUVE

Luc Maisonneuve est décédé le vendredi 4 septembre à l’âge de 70 ans. A la suite de son père, Camille Maisonneuve, Luc avait pris les commandes de l’entreprise familiale en janvier 1968. De l’activité initiale de fabrication de pots de lait, Luc Maisonneuve s’oriente rapidement vers la fabrication de camions citernes, d’abord dédiés à la collecte de lait, puis à tous les produits liquides y compris les matières dangereuses.

Une nouvelle activité s’ajoute, en 1986, avec la fabrication de fûts de bière et la création de Maisonneuve Keg. Puis nait la division environnement pour la réalisation de stations compactes de traitement des eaux, qui rencontrent un succès mondial, comme les fûts à bière. Côté carrosserie industrielle, Maisonneuve acquiert une réputation enviable et une belle image de marque. Brieuc, son fils, prend les rênes de l’entreprise en 2005 et poursuit le travail de Luc Maisonneuve. Une nouvelle usine est inaugurée en 2010 avec une ligne conductrice d’être un chaudronnier industriel de renom depuis 1939, sachant travailler l’inox, l’acier et l’aluminium.

Luc Maisonneuve était chevalier de la légion d’honneur, officier de l’ordre national du mérite, président honoraire du groupe Maisonneuve et de la CCI centre et sud Manche. La cérémonie religieuse sera célébrée le jeudi 10 septembre 2015 à 14h30 en l’église de Cérences.

Légende photo : Luc Maisonneuve, Séverine Le Roux, sa fille et Brieux Maisonneuve, son fils.


Salon SOLUTRANS 2015

Dans le cadre du salon SOLUTRANS 2015 - salon international des professionnels du transport routier et urbain, la Capeb Rhône-Alpes et la CNATP participent à l'élaboration de l'espace véhicules utilitaires légers. A destination des artisans, celui-ci regroupera sur 5 000 m2 constructeurs, carrossiers, aménageurs et équipementiers ainsi que loueurs et financeurs. Le salon SOLUTRANS se tiendra du 17 au 21 novembre 2015 à Lyon Eurexpo.


Renault Trucks lance son projet EDIT avec 6 partenaires

Après Optifuel Lab 2, véhicule laboratoire qui rassemble les innovations technologiques destinés à réduire la consommation des camions grands routiers, Renault Trucks poursuit ses recherches sur les véhicules de distribution, et vient de lancer le projet EDIT (Efficient Distribution Truck) sur la base du Renault Trucks D Wide.

Ce projet collaboratif réunit autour de Renault Trucks six partenaires : Valeo, Lamberet, Michelin, BeNomad, INSA de Lyon (LamCoS), IFSTTAR (LICIT). Il est labellisé par le pôle de compétitivité LUTB, et reçoit le soutien financier du fonds FUI Régions.

L’objectif du projet est de concevoir et développer un véhicule démonstrateur de transport frigorifique avec un gain de consommation de 13 % par rapport au véhicule de distribution Euro 6 de référence. Ce démonstrateur devra utiliser des technologies commercialisables à l’horizon 2020 et pour lesquelles chaque partenaire apporte son savoir-faire.

Le projet s’appuie ainsi sur différents axes de recherche. Tout d’abord, l’aérodynamique du véhicule et de la caisse frigo sera profondément améliorée. Ensuite, Le prototype sera équipé d’un système micro-hybride faible voltage, qui récupérera une partie de l’énergie de freinage grâce à dispositif électrique réversible.

Ce dispositif entrainera des auxiliaires avec l’énergie électrique récupérée et pourra apporter un support ponctuel au moteur thermique.

Autre axe de recherche : la mise au point d’un nouveau système d’aide à la conduite. Connecté aux feux tricolores, il anticipera leur changement d’état pour définir un profil de vitesse minimisant la consommation. De plus, il permettra aussi au conducteur de choisir l’itinéraire le plus économique pour son camion.

Enfin, le prototype testera de nouveaux pneus avec un coefficient de résistance au roulement abaissé. La fin du projet EDIT et la livraison du véhicule est prévue en 2018. A terme, ce projet devrait permettre d’offrir de nouveaux débouchés sur le marché des véhicules de distribution en Europe.


Patrick Cholton : "On fait de l'innovation notre cheval de bataille. Sans elle, personne ne peut plus avancer"

Interview de Une : Patrick Cholton, Président de la Fédération Française de Carrosserie, Industries et Services et du salon SOLUTRANS.


Constructeurs et carrossiers, une alliance objective sur le "marché du froid"

Depuis les années 1980, les véhicules ont évolué et la "sécurité frigorifique" s'est renforcée, mais de nouveaux défis existent : ils concernent, pour la logistique urbaine des produits frais notamment, les émissions de gaz à effet de serre et les nuisances sonores. Ce sont deux facteurs auxquels les acheteurs - et en premier lieu les gestionnaires de flotte de véhicules - sont de plus en plus sensibles et qui peuvent en partie faire espérer la reprise d'un marché qui, s'il vieillit modérément depuis trois ans, s'est sur la même période, inscrit à la baisse.


Transport frigorifique, nouvelle gamme KLEGE XL

Klégé Carrossier, basé à Bapaume (62), est un spécialiste de la température dirigée plein d’imagination. Pour preuve, la dernière annonce qui date de cette fin juin et assure renforcer son ancrage dans la livraison urbaine et apporte ses solutions. Mathias Bourgois explique la stratégie de cette entreprise de 100 salariés qu’il dirige après avoir repris cette très ancienne affaire qui débuta comme beaucoup comme charron au début du 20ème siècle.

Comment définissez-vous les atouts de votre entreprise ?
« Le métier de Klégé est de construire des solutions sur mesure pour optimiser la livraison urbaine. C’est un champ d’action qui est au cœur des préoccupations actuelles de grands donneurs d’ordres. C’est pour cela que nous lançons notre nouvelle gamme baptisée Klégé XL».

Quel est l’attente de vous clients et les solutions que vous apportez ?
« Voici trois exemples de nos réalisations ? Pour Auchan Direct, nous réalisons des véhicules tri-température pour les livraisons à domicile. Nous avons aussi l’expertise pour la livraison de chambres froides alors que les acteurs de la distribution développent les sas de livraison en arrière caisse, ou en préparations de commandes. Egalement, nous renforçons notre offre pour les livraisons B to B en multi températures en France comme en Allemagne. Le marché français croit très fortement depuis ces 12 derniers mois : il a doublé passant de 273 unités vendues à plus de 500 unités ! ».

Comment envisager vous l’avenir ?
« Il existe une réelle opportunité d’accompagner le renouvellement nécessaire de la flotte sur ce marché où les investissements en France seront très significatifs. Le nouveau Klégé XL est une solution pour les appuyer dans leur développement. Ainsi, nous voulons dupliquer la méthode déployée qui a fait le succès de Klégé Evolution (la gamme 3,5 tonnes) où nous avons multiplié par deux nos ventes en 1 an ! Notre ambition est de renouveler cette performance sur le créneau du poids lourd de distribution, de 7.5 au 26 tonnes, avec l’offre XL. Pour cela, pendant ces douze derniers mois, nous avons écouté et décrypté les demandes du marché grâce à une étroite collaboration avec nos clients soutenu par notre réseau de trente agents Européens ».

Quel est la valeur ajoutée de la carrosserie Klégé XL ? 
«Nous avons misé sur le gain de poids. Grâce à notre panneau autoportant, notre client réalise 700 kilos de charge utile sur un 18 tonnes multi-température par rapport à la meilleure offre du marché. C’est très significatif pour la productivité et l’économie de carburant. Le Klégé XL innove également par son cadre arrière à rupture thermique. Il s’agit d’une meilleure efficacité de la tenue en température et réduit le temps d’utilisation du groupe froid. Nous avons également travaillé l’ergonomie qui facilite le travail du conducteur lors des livraisons. Grâce à notre technologie, nous sommes le premier carrossier industriel à avoir été certifié ISO 9001 et 14001 en Europe. Certainement une raison pour laquelle nous réalisons 30% de nos ventes en Europe et principalement en Allemagne »