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Inauguration, DHOLLANDIA voit grand !

Pour son quatrième déménagement depuis la création de l’entreprise en 1984, Marc Gamblin a vu grand et vient d’amarrer son vaisseau amiral en bord de Seine. Il existait à Nanterre, sixième ville d’Ile de France, une friche industrielle d’anciennes usines qui pouvait soit devenir un ensemble d’immeubles d’habitations dans un lieu privilégié, ou alors accueillir des entreprises répondant aux normes environnementales, qui renforceraient le tissu industriel de cette préfecture qui jouxte le quartier d’affaires de la Défense.

Patrick Jarry, le maire de cette ville de 91 000 habitants et 96 000 emplois … en plus de 31 000 étudiants accueillis dans ses universités, n’a pas hésité longtemps avant de soutenir le projet d’un chef d’entreprise dynamique sinon visionnaire. Marc Gamblin a installé son entreprise sur un vaste terrain de 31 400 m², partagé avec deux autres entreprises, Gamblin Déménagements (son frère) et la blanchisserie industrielle Elis.

Pour son quatrième déménagement depuis la création de l’entreprise en 1984, Marc Gamblin a vu grand et vient d’amarrer son vaisseau amiral en bord de Seine. Il existait à Nanterre, sixième ville d’Ile de France, une friche industrielle d’anciennes usines qui pouvait soit devenir un ensemble d’immeubles d’habitations dans un lieu privilégié, ou alors accueillir des entreprises répondant aux normes environnementales, qui renforceraient le tissu industriel de cette préfecture qui jouxte le quartier d’affaires de la Défense.

Patrick Jarry, le maire de cette ville de 91 000 habitants et 96 000 emplois … en plus de 31 000 étudiants accueillis dans ses universités, n’a pas hésité longtemps avant de soutenir le projet d’un chef d’entreprise dynamique sinon visionnaire. Marc Gamblin a installé son entreprise sur un vaste terrain de 31 400 m², partagé avec deux autres entreprises, Gamblin Déménagements (son frère) et la blanchisserie industrielle Elis.

 


Cemafroid l'expert du froid accueille Stéphane Layani

En France, le Cemafroid est l’organisme référent en matière de froid et de réfrigération. Il a entre autre rôle d’effectuer les vérifications périodiques des véhicules sous température dirigée.

L’organisme référent accueille un nouveau membre dans son comité de surveillance en la personne de Stéphane Layani qui n’est autre que le PDG de la Semmaris ou M.I.N. de Rungis plus connu sous l’appellation imagée de « plus grand marché du monde ».

Ancien élève de l’ENA (promotion 1993 Léon Gambetta), Stéphane Layani a également étudié à l’IEP de Paris, à l’Ecole Nationale de la Concurrence et de la Consommation et à la Sorbonne où il a obtenu un DEA de droit public.

Ce haut fonctionnaire curieux et sympathique qui a fait carrière à la Commission Européenne, au Ministère de l’Economie et des Finances, ou encore à la DGCCRF, sait de quoi il parle en matière de denrées périssables et de chaîne du froid.

L’expérience et la vision de Stéphane Layani vont donc profiter au Cémafroid dont le comité de surveillance est présidé par Gérard Mathieu, membre du CGAAER et Ancien Président duconseild’administration du GIE Cemafroid. Il est composé de personnalités provenant d’horizons différents.

Rappelons que le Cémafroid accueille les utilitaires légers, poids lourds et semi-remorques qui passent des contrôles périodiques, au bout de 6 ans puis à 9 ans avec un test de descente ou de maintien en température dans un centre de tests habilité sur la base d’un référentiel. Au-delà de 12 ans, la caisse isolée doit passer en station officielle ATP pour un renouvellement de 6 ans.

L’ATP (Accord sur le Transport des denrées Périssables) est un document des Nations Unies signé par 48 pays et qui fixe les exigences de moyens nécessaires pour les marchandises devant respecter des normes de conservation. Le Cemafroid dispose de quatre implantations en France (Fresnes (94), Antony (92), Cestas (33) et Arras (62), avec pour mission de tester, vérifier, évaluer, qualifier et certifier les équipements et les solutions mais aussi former des professionnels et garantir la conformité.

Le site de Fresnes (94) vient de se doter de tunnels climatiques. Ce développement d’un montant de plus de 2,5 M€, compte principalement trois tunnels climatiques de 225, 415 et 620 m3 permettant de faire varier la température de – 40 à + 90 °C. Cela permet d’effectuer des essais très poussés en utilisant l’ensemble des possibilités du centre comme les laboratoires munis de deux enceintes climatiques et de plusieurs bancs d’étalonnages.

Le Cemafroid a réalisé en 2013,  700 essais, et 300 jours d’expertises en plus de la délivrance de 4500 attestations de capacité délivrées et 29 000 attestations ATP délivrées pour un chiffre d’affaires de 6,2 M€.


SOLUTRANS déroule le tapis route à la formation

Le prochain salon SOLUTRANS dédié à la filière PL, qui se tiendra du 17 au 21 novembre à Lyon Eurexpo, mettra à l'honneur les métiers de la carrosserie à travers un espace formation de 300 m2 conçu et animé par la FFC...


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DHOLLANDIA, un hayon avec plateau basculant

Les entreprises spécialisées dans la collecte des déchets et la propreté urbaine veulent optimiser leur organisation en augmentant l’utilisation de leurs flottes mais aussi alléger le travail humain en équipant les véhicules à benne basculante d’un hayon à colonnes que Dhollandia fournit avec plateau basculant. C’est une méthode pratique pour collecter les déchets puis les déverser dans une décharge ou les conduire vers les usines de recyclage et valorisation. Lors de la collecte des déchets, le plateau est utilisé pour charger et décharger de façon classique. Dans cette utilisation, la course du plateau est limitée au plancher du véhicule (du sol au plancher, et inversement).

Lors du déchargement des déchets, le plateau se lève d’environ 200 mm de plus au-dessus du niveau du plancher du véhicule, afin d’augmenter la garde-au-sol en dessous du plateau basculant lorsque la benne est inclinée. Dans cette utilisation, la portée supplémentaire au-dessus du niveau du plancher est utilisée pour augmenter la garde-au-sol et protéger le plateau contre les dommages sur des terrains difficiles. La garde-au-sol supplémentaire, créée par l’exécution K9 (option OVU013), permet à l’opérateur de travailler en toute sécurité dans toutes les conditions.

Rappelons que Dhollandia est une entreprise qui a fêté ses 43 années d’expérience dans le secteur des hayons élévateurs. Premier fabricant européen de hayons élévateurs, avec une production de plus de 28 000 unités par an, et plus de 450 000 unités vendues depuis 1968, Dhollandia possède des sites de production dans 5 pays et s’est installée dans de nouveaux locaux flambant neufs qui seront inaugurés à la fin du mois de juin.


La lente érosion du marché VI

La Chambre Syndicale Internationale de l'Automobile et du Motocycle (CSIAM), vient de présenter les résultats du marché poids lourds, bus et car, pour le début de l'année 2015. Avec des fortunes diverses, selon les secteurs...

C’est en présence du CCFA, de la FFC, du président du COFIT et des principaux constructeurs de poids lourds, de Bus et de Cars, que la CSIAM a voulu présenter les chiffres du marché, comme pour montrer l’unité indéfectible de la filière du véhicule industriel.

Après le rebond constaté du marché fin 2013, dopé artificiellement par des ventes soutenues en Euro V, avant l’arrivée prévue d’Euro VI pour les transporteurs, l’année 2014 s’était montrée plutôt morose. Et, d’une manière générale, Thierry Archambault, président délégué de la CSIAM, et Jean-Marc Diss, directeur général de Mercedes Benz Trucks France et président de la Branche VI de la CSIAM, ont tenu à ouvrir les débats en rappelant un âpre constat. Ainsi, avant la période de crise, jusqu’en 2008, les ventes cumulées de tous les secteurs VI de plus de 5 tonnes émargeaient à environ 53 000 unités. Puis, en 2009, le marché s’effondre à 35 000 véhicules. Certes, les ventes sont remontées depuis, mais se stabilisent désormais aux alentours de 42 000 unités annuelles. “Nous ne sommes donc plus dans un contexte de crise ni même d’après crise, mais plutôt dans un nouvel état de marché”, souligne Thierry Archambault. Une nuance fondamentale, qui permet de comprendre (un peu) pourquoi l’effet de rebond n’a pas suffi à faire revenir le marché à ses plus belles heures.

Sur le premier quadrimestre 2015, le niveau atteint par le marché des VI de plus de 5 tonnes à fin avril 2015 (13 510 immatriculations) est en baisse de 2 % par rapport à celui de fin avril 2014 (13 799 immatriculations).

Dans le détail, les tracteurs progressent de 9,3 %, tandis que le marché des porteurs s’effondre de près de 15 %. Une bonne nouvelle toutefois, avec l’insolente réussite du marché des Bus et Cars, qui enregistre une hausse de 9,6 % à 1 938 immatriculations, principalement tirées à la hausse par le secteur des autocars et des châssis à carrosser. Les constructeurs de Bus et Cars prévoient d’ailleurs un marché 2015 au même niveau que celui de l’année passée, voire même en augmentation, sous l’effet notamment de l’entrée en vigueur, pour l’ensemble des cars scolaires à partir de la rentrée, de l’obligation de n’utiliser que des véhicules équipés de ceintures de sécurité.

Message aux pouvoirs publics

Face à ces résultats mitigés, la CSIAM, mais également la FFC, le CNPA, les constructeurs, bref, l’ensemble de la filière, a souhaité passer un message aux pouvoirs publics, leur demandant de “cesser la surenchère”. En ligne de mire, les normes anti-pollution qui évoluent trop souvent, et se révèlent financièrement insupportables à la fois pour les clients, mais également pour les constructeurs. “Le développement des technologies Euro VI a demandé 100 milliards d’euros d’investissements, tous constructeurs confondus. Ces technologies sont particulièrement efficaces aujourd’hui, à tel point qu’un poids lourd Diesel moderne se révèle moins polluant que la majorité des voitures !”, souligne Jean-Marc Diss. Ainsi, il est demandé aux politiques de laisser Euro VI se déployer de façon plus large, avant d’imposer d’autres normes très onéreuses en développement, et difficiles à absorber en périodes de ventes en berne.

Sensibiliser le public

Alors, pour sensibiliser le grand public et, par ricochets peut-être, le gouvernement, la CSIAM et la FFC reconduisent leur opération “Sticker”. Il s’agit d’apposer un autocollant à l’arrière de tous les véhicules Euro VI, qui explique combien ces nouveaux poids lourds sont respectueux de l’environnement. L’opération avait été lancée lors du salon Solutrans 2011, mais n’avait pas rencontré le succès. Pour une raison simple, selon Thierry Archambault. “A l’époque, nous avions demandé aux constructeurs de se charger de la pose des stickers, mais reconnaissons que cela n’a pas bien fonctionné”. Du coup, cette fois, c’est aux carrossiers que la CSIAM a demandé de se charger de l’opération, avec l’espoir qu’elle soit mieux suivie. De plus, sur Solutrans, cette année, chaque carrossier exposant disposera d’un corner pour expliquer et promotionner l’opération. “Il s’agit de montrer à tous que le véhicule industriel est bien le laboratoire technologique de l’automobile”, martèle Patrick Cholton, président de la FFC.


Une BOM hybride chez Fuso

Le carrossier PB Environnement, spécialiste provençal de la benne à ordures ménagères légère en alu, a récemment livré le premier Fuso Canter EcoHybrid, qui est fabriqué au Portugal. Quoi de plus normal pour un engin œuvrant en ville que d'user de cette technologique qui préserve l'environnement et réduit drastiquement les consommations ? Ce Canter 7C15 EcoHybrid, destiné à la ville de Majorque (Espagne), dispose d'une motorisation hybride permettant de réduire d'environ 25 % l'appétit du Canter. Le tout sans rogner sur une charge utile de près de 3 t. Et avec un surcoût d'environ 9 000 euros HT. Compte tenu des économies de conso, Mercedes affirme qu'il peut être rapidement rentabilisé.


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GRUAU, le roi de l'ambulance

Le salon Interschutz de Hanovre qui se déroule seulement tous les 5 ans, ferme ses portes le samedi 13 juin. Il permet à Gruau de mettre en avant un savoir-faire étendu en matière de réalisations d’ambulances et véhicules de secours. Au fil des années, le carrossier lavallois a repris des entreprises spécialisées pour devenir le leader français, et peut être européen, de la spécialité. Au fil du temps, les carrossiers Sanicar, Petit, Picot, GifaCollet et Lanéry, acquise en 2013 ont rejoint le groupe. Lanery est une société lyonnaise basé à Vénissieux, qui emploie 23 salariés pour un chiffre d’affaires de 4 M€.

A l’exportation, le savoir-faire de Gruau a récemment permis d’emporter un marché spectaculaire de 1100 ambulances livrées à l’Algérie, à la direction générale de la protection civile (DGPC),  et construites dans l’usine Sanicar de Colombe en Isère. Cet appel d’offre d’un montant de 23 millions d’euros avait tout de même été suivi par 34 entreprises. Il a renforcé l’attrait du carrossier dans une démarche internationale.

 

Les différentes marques d’ambulances du groupe Gruau sont en concurrence sur les marchés publics, les appels d’offres et les ventes à des entreprises privés d’ambulances. Deux véhicules sont exposés à Hanovre, un fourgon de balisage, qui sert à protéger les personnels lors d’interventions sur les accidents de la route, construite par Lanéry, une entreprise centenaire, et une ambulance de Samu. En additionnant ses réalisations dans le domaine des véhicules de secours, Gruau détient 85% du marché français. Afin de progresser encore, l’exportation représente un levier dynamique.


Le froid en flux tendu maximum

150 représentants de la filière du transport frigo étaient réunis à Poitiers les 21 et 22 mai derniers. C'était l'occasion de faire le point sur les enjeux de la restauration commerciale, un secteur qui représentait 6,6 milliards de repas et un chiffre d'affaires global de 77,5 milliards d'euros en 2012.


VUL : la chasse aux kilos superflus

Afin d'augmenter la charge utile, les carrossiers allègent les véhicules tout en respectant les règles strictes du transport frigorifique. Tour d'horizon des solutions proposées par les carrossiers.


GRUAU s'intéresse à l'Italie

Si l'on en croit de nombreux bruits persistants, il se pourrait que les prochaines reprises du carrossier Gruau se fassent du côté de l'Italie, un pays dans lequel il n'est pas très présent. L'industriel de Laval (Mayenne) serait en effet en négociation avec un producteur de structures complémentaires de celles que Gruau produit déjà : cette entreprise italienne réalise des carrosseries alu pour les Vul, et notamment pour des Vul version plateau. Rappelons qu'en moins de trente ans, Gruau est devenu un grand du secteur par le biais des rachats d'entreprises concurrentes ou (et) complémentaires. Suite à quoi Patrick Gruau, le patron de l'entreprise éponyme, peut affirmer : « Avec ses véhicules, notre société est capable de suivre le citoyen dans toutes ses activités, avec une gamme d'adaptation de véhicules qui va de l'ambulance au fourgon funéraire, en passant par les bibliobus les véhicules isothermes ou les minibus... ». Après cette période de croissance externe, Gruau s'est implanté à l'étranger, notamment en Pologne en 2001, en Espagne en 2003 et en Algérie en 2009. Depuis plusieurs années, Patrick Gruau rêvait d'Amérique. Un accord vient d'être trouvé avec Knapheide, une entreprise implantée dans l'Illinois. Un tableau qui pourrait bien être complété par l'Italie