BENALU : A toute alu !

Bientôt cinquantenaire, la société créée en 1967, emploie 400 salariés dont 300 pour Benalu et 100 pour Bennes Marrel qui appartient également au groupe. Ce leader européen de la fabrication des véhicules de vrac en aluminium était capable de livrer 2900 matériels par an utilisant au passage 7600 tonnes d'aluminium. mais ça, c'était avant la crise.


GRUAU installe une chaîne de traction électrique en Mayenne

Gruau, le carrossier mayennais spécialiste de l'utilitaire, se dote d'un nouvel outil d'électrisation des véhicules, dans le cadre d'un programme de 11 millions d'euros cette année. Patrick Gruau, le PDG, estime que ce segment sera un solide relais de croissance dès 2016.

Gruau investira 11 millions d'euros en 2015, chiffre jamais atteint par le groupe de carrosserie industrielle. L'essentiel de l'investissement concerne l'installation d'une chaîne de traction électrique dans l'usine de Saint-Berthevin (Mayenne), siège du groupe familial.

Cet investissement soutiendra le franc démarrage du véhicule électrique que Patrick Gruau, le PDG, attend pour 2016 et 2017. Le dirigeant est persuadé que le véhicule utilitaire, sa grande spécialité, soutiendra l'essor du véhicule[…]


SOLUTRANS 2015 : Stratégie VUL

La Fédération Française de Carrosserie (FFC), la Confédération de l'Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment (CAPEB) et la Chambre Nationale des Artisans des Travaux Publics et du Paysage (CNATP) se regroupent dans un partenariat stratégique qui a pour but de mettre en relation directe les utilisateurs des véhicules et matériels de transport et les fabricants de ces véhicules et matériels.


Les remorques n'ont pas été à la traîne

Le marché de la carrosserie industrielle a conclu une année 2014 globalement positive en termes d'immatriculations : +3,9 % sur les carrosseries sur utilitaires légers, -9,1 % pour celles sur porteurs de + de 5t, +14,9 % pour les remorques et semi-remorques.


Dernier kilomètre et massification à l'honneur avec LAMBERET

Lamberet poursuit sa trajectoire du succès avec une croissance soutenue par l'innovation. Lamberet confirme sa participation à Solutrans avec un stand de 600 m2.


CHEREAU recherche 63 personnes pour doper son réseau

La qualité française en vaul largement d'autres et Chéreau le prouve ! Le spécialiste normand de la température dirigée anticipe une demande croissante sur ses nouveaux véhicules.


GRUAU dévoile son électron II au SITL

Quatre ans après l'introduction de son premier Electron, le constructeur-carrossier mayennais présente cette semaine la deuxième génération de son VUL, armé d'une nouvelle chaîne de traction.

Le groupe Gruau a choisi le SITL pour lancer officiellement la deuxième génération de son Electron, qui rentrera en production en septembre. Conçu sur la base du nouveau Fiat Ducato, introduit l'an passé, le véhicule de 3,5t se caractérise par une nouvelle chaîne de traction, développée en collaboration entre les sociétés Gruau et Actia Automotive. "En 2015, nous confortons notre implication dans le transport propre avec cette chaîne de traction électrique qui illustre une plus grande maîtrise dans le domaine : nous aurons investi plus de 6,5 millions sur quatre ans, en R&D et en ressources humaines, intégré de nouveaux métiers au sein des équipes, travaillé avec de nouveaux partenaires", détaille Patrick Gruau, président du groupe éponyme.

Proposé en trois longueurs et trois hauteurs, l'Electron II est décliné en trois silhouettes (tôlé, châssis-cabine, plancher-cabine) afin de répondre à un maximum de secteurs d'activité (BTP, isotherme, TPMR, Messagerie, ambulance…). "Nous lançons le véhicule sur la base du Fiat Ducato au démarrage, mais nous espérons susciter l'envie chez d'autres acteurs", souligne Patrick Gruau.

Assemblé sur les chaînes de montage de Laval, le véhicule se distingue par son architecture souple, qui permet d'intégrer de trois à cinq batteries, et ainsi de proposer trois niveaux de capacité allant de 40 à 60kWh sous 400Volts, afin de répondre aux besoins des utilisateurs. "Les professionnels de la messagerie opteront pour le niveau de capacité maximal tandis que trois batteries suffiront pour répondre aux services de voirie. Il est encore un peu prématuré pour déterminer la configuration qui sera la plus plébiscitée", indique Patrick Gruau. Cette deuxième génération, qui intègre de nouveaux outils télématiques et fonctionnalités, est facturée 80000€ pour sa version de base.

Depuis 2011, et l'introduction du premier modèle, 120 unités Electron ont investi les flottes des loueurs et des sociétés françaises, soit dans le cadre d'achats directs, via un mode de distribution traditionnel (exemple de Petit Forestier), soit via un loueur longue durée (Geodis via Fraikin). "Nous devons d'abord faire nos preuves en France avec ce véhicule. Toutefois, les problématiques qui préoccupent la France concernent également d'autres pays. Par conséquent, d'ici un an, nous entamerons la commercialisation de l'Electron de l'autre côté des frontières", conclut Patrick Gruau.


Emmanuel Macron, Ministre de l'économie et des finances : "Il faut se battre pour que les métiers de l'automobile gardent leur excellence"

Quelques extraits du discours de clôture des Etats Généraux du CNPA par le ministre de l’économie et des finances Emmanuel Macron. Un discours centré sur la nécessaire intégration de cette filière aval de l’automobile à la production automobile. A noter l’annonce du "pacte de mobilité" proposé par le CNPA ainsi que des efforts particuliers au niveau du digital et de l’environnement à travers la pièce de réemploi.
Emmanuel Macron : "Pour reprendre cet élan dont notre économie a besoin, il faut abattre des cloisons. Compte-tenu de l’importance économique que vous représentez, vous avez un siège entier dans la filière automobile et non pas un strapontin. Chacune et chacun a son mot à dire.

La cohérence d’une filière repose dans la capacité de chacun à travailler ensemble. La filière a pâti d’un manque de cohérence. Nos deux grands constructeurs ont décidé de moins produire en France tandis que nos sous-traitants de rang un travaillent de plus en plus à l’international. Cet affaiblissement s’est joué depuis les années 2000 jusqu’aujourd’hui.

La filière n’a pas travaillé ensemble et quelque chose a été perdu. De l’amont à l‘aval, il faut agir en cohérence pour que cette industrie soit plus forte au niveau de chacun de ses maillons. Si la filière automobile ne prend pas en compte les métiers que vous représentez, elle ne pourra pas se redresser. Votre chiffre d’affaires est équivalent à celui des constructeurs, beaucoup de gens l’ignorent.

Il faut préserver l’écosystème de l’automobile. C’est le véritable enjeu d’une politique cohérente depuis les achats de matières premières jusqu’à la vente et le recyclage. Si nous voulons gagner en compétitivité, nous devons prendre en compte l’ensemble de cette chaîne de valeur. L’emploi ne concerne pas essentiellement le constructeur.

"Vos professions sont intégrées au contrat de la filière automobile".

J’attache une importance particulière à votre approche de la formation. Il faut prévoir les métiers d’aujourd’hui et de demain. Le véhicule autonome conduira à la création de nouvelles formes de services. Il faut préparer les qualifications de ces nouveaux métiers. J’attends vos propositions sur le sujet. Vous devez nous aider pour préparer cet avenir. Vous le faites déjà beaucoup à travers le Plan Compétence Emploi. Il faut revaloriser l’apprentissage. C’est la raison pour laquelle nous irons beaucoup plus loin à travers des mesures comme le CICE et le pacte de responsabilité.

Ne pas opposer l’industrie et les services

La deuxième barrière que nous devons lever, c’est celle qui existe entre l’industrie et les services. Il ne peut y avoir une politique différente. La chaîne de production s’est mondialisée. Je suis prudent avec la formule du « made in France » car on a du mal à tout rapatrier en France. Il faut aussi penser aux services associés à un véhicule qui est produit. Demain, on achètera plus du « temps de véhicule » qu’une voiture à travers la fourniture de services. Il faut imbriquer les services et la production industrielle. Votre organisation est la clé pour que les échanges d’expérience puissent se faire de manière plus efficace.

Digitalisation des métiers et transition énergétique

Enfin, la troisième barrière, c’est celle qui vous sépare les uns des autres. Vous représentez 110 000 entreprises de proximité avec des emplois à forte valeur ajoutée et d’autres moins qualifiés, soit 21 métiers au total. Lesquels constituent non pas une faiblesse mais des points de force. Il y a des défis communs comme la digitalisation de l’économie de ces métiers. Il faut ainsi identifier les leviers et les transformations que cette digitalisation implique. A vous de les traduire. A nous de vous accompagner. Ces investissements de rupture doivent se placer dans une matrice afin que l’argent public puisse vous aider efficacement. C’est une priorité que nous devons accompagner à travers également des dispositifs fiscaux. Cela passe aussi par le développement du Big Data qui est fondamental dans l’automobile. Les objets connectés et la réalité augmentée ont leur place dans votre secteur. L’autre défi, c’est la transition énergétique et écologique. Votre filière est exemplaire en la matière. Nous devons ainsi avancer sur la pièce de réemploi.

Un pacte de mobilité

Je retiens enfin votre proposition d’un pacte de la mobilité. C’est un défi que nous partageons. J’ai, par exemple, ouvert le service des autocars. IL faut penser à la mobilité pour les plus jeunes, notamment à travers la réforme du permis de conduire. Je suis preneur de vos propositions sur le sujet pour améliorer cette réforme.

Pompidou disait « les français aiment la bagnole ! »

Notre responsabilité : c’est le succès de la filière automobile qui représente des emplois de l’amont à l’aval. C’est une force française. Pompidou disait « les français aiment la bagnole ! ». Il faut se battre pour que les métiers de l’automobile gardent leur excellence. Cela fait partie de notre imaginaire collectif. En ce lendemain d’élection, vous êtes l’un des leviers de cette réindustrialisation de l’économie. Nous récréerons des emplois et des innovations pour rétablir notre place dans le cours du monde. Je compte sur vous et vos propositions, vous pouvez compter sur moi.


Le Cemafroid relance sa lettre d'information

Jusqu'à maintenant, l'organisme certificateur Cemafroid diffusait Les échos du froid. son mode de diffusion étant devenu obsolète et ne parvenant plus à de nombreux intéressés, d'après Gérard Cavalier, président du groupe, une nouvelle lettre d'information a été lancée. Les nouvelles fraîches apporteront donc désormais des informations techniques et réglementaires sur le froid, la réfrigération, la climatisation et le conditionnement d'air, aux spécialistes du secteur. dans le numéro de mars on trouvera notamment un bilan 2014 sur les fluides frigorigènes, une présentation du label Certicold (pour le transport des médicaments) et diverses informations sur les formations proposées par le Cémafroid.


LAMBERET en passe d'être racheté par le chinois Avic

Le spécialiste des véhicules frigorifiques Lamberet devrait passer sous contrôle chinois. Le groupe industriel Avic devrait en effet se porter acquéreur avant la fin de l'année du carrossier qui a besoin de liquidités pour financer sa croissance.

Lamberet, le carrossier français spécialisé dans le frigorifique, devrait changer d’actionnaire avant la fin de l’année. La holding publique chinoise Avic (Aviation Industry Corporation of China) a en effet officialisé auprès des autorités de concurrence française et allemande son intention de prendre le contrôle exclusif de l’entreprise française, de ses trois usines françaises et de son usine spécialisée dans le VUL en Allemagne. Lamberet conserverait son capital social en France ainsi que son équipe dirigeante, selon les informations que nous avons recueillies auprès de l’entreprise. Le groupe industriel Avic, leader dans le secteur aéronautique en Chine, est aussi présent dans de nombreux autres domaines, dont le matériel frigorifique et la carrosserie en Chine. 
Avec l’arrivée de ce nouvel actionnaire, Lamberet va disposer des fonds pour financer ses investissements de croissance. Au cours des deux derniers mois, il a déjà recruté 80 nouveaux salariés pour augmenter ses cadences de production. En trois ans, il avait déjà recruté 250 nouveaux salariés pour compter aujourd’hui un effectif de plus de 800 personnes. Depuis 2009, date de son dépôt de bilan et de sa reprise par Arcole Industries (*), Lamberet s’est redressé et a doublé son chiffre d’affaires, à 140 millions d’euros en 2014, pour une marge opérationnelle de plus de 5%. Avec 4 800 véhicules vendus l’année dernière, dont 1 800 semi-remorques, 1 800 VUL et 1 200 porteurs, ses facturations ont progressé de 16% par rapport à 2013. Présent dans 35 pays, le carrossier profite actuellement de la forte demande en Europe du Sud et Afrique du Nord qui compense la fermeture des marchés ukrainien et russe. A terme, le rachat par Avic pourrait lui ouvrir les portes des marchés chinois et d’Amérique du Nord, où il n’est pas encore présent.