Le marché des VI dynamisé

Selon les analyses de la branche VI de la Csiam (chambre syndicale des constructeurs), le marché du VI en août 2016 dénote un bon dynamisme avec une hausse de 13,6 % pour les tracteurs et de 21,4 % pour les porteurs lourds, soit en cumul une progression de 16,9 % par rapport à fin août 2015. La part de marché des porteurs s'établit à 44 %, celle des tracteurs à 56 %. « Ce dynamisme avéré du marché s'explique par la conjonction de plusieurs éléments favorables, déclare Jean-Marc Diss, président de la Branche VI de la Csiam. Tout d'abord, un effet de rappel lié au besoin de renouvellement du parc après plusieurs années de vieillissement, renouvellement rendu attractif par des perspectives d'activité positive sur les 2/3 ans à venir dans le bâtiment et les travaux publics ». En cause également selon lui (qui est aussi patron de Mercedes Trucks France), les meilleures performances des camions Euro 6. La part croissante des tracteurs s'expliquerait de son côté par le fait que les transporteurs recherchent toujours plus de polyvalence pour s'adapter aux aléas économiques. « Ainsi, conclut Thierry Archambault, président-délégué de la Csiam, le marché 2016 s'établira à un niveau supérieur à celui de 2015, au delà de 43 000 unités » 


Le père de Solutrans nous a quittés

Ancien président de la FFC et fondateur du rendez-vous international du transport routier et urbain, Norbert Detoux est décédé le 28 juillet dernier, à l'âge de 88 ans.

La Fédération Française de la Carrosserie (FFC) nous apprend avec tristesse la disparition de son ancien président, Norbert Detoux, à l'âge de 88 ans. Ingénieur de formation ayant fait ses gammes à la sortie de la Seconde Guerre Mondiale dans les rangs des automobiles Peugeot puis de la SNECMA, ce franc-comtois d'origine crée dans les années 50 une entreprise de transport dans le secteur des travaux publics avant de devenir directeur commercial puis président des bennes Decauville.

En parallèle, M. Detoux s'implique au sein de la FFC, devient président du Carcoserco (ex FFC Constructeurs), de 1981 à 2003, ainsi que président de la FFC, entre 1988 et 2003. L'année de son élection, il donne naissance au salon Solutrans, devenu depuis le rendez-vous incontournable de la filière du transport routier et urbain. Cette brillante carrière professionnelle et syndicale lui vaudra d'être élevé, en 1998, au grade d'Officier de l'Ordre National de la Légion d'Honneur.

L'actuelle direction de la Fédération Française de la Carrosserie, présidée par Patrick Cholton, a tenu à rendre hommage à "un incroyable parcours pour cet homme parti de presque rien, mais doté d'une intelligence brillante, d'une ambition débordante et aussi de courage et d'audace, il aura marqué sa profession". La rédaction du Journal de la Rechange et de la Réparation s'associe à la FFC et adresse ses sincères condoléances à la famille de Norbert Detoux.


2 DURISOTTI Presentation Ministère de l'Interieur à gauche Bernard Cazeneuve avec Jean-Claude Morel et Francois Loor de Durisotti.jpg

DURISOTTI, fournisseur de référence du Ministère de l'Intérieur

La bonne gestion d’une entreprise industrielle passe inévitablement par une diversification judicieuse. Si la spécialité du carrossier Durisotti est bien la transformation de véhicules utilitaires et poids lourd, les marchés spéciaux représentent une part de plus en plus importante du plan de charge des ateliers de Sallaumines (62). Le marché des véhicules de l’administration est très particulier et demande une grande expertise que Durisotti a su intégrer. Le parc automobile de l’Etat est regardé à la loupe par les organismes de tutelle, à commencer par le Ministère du Budget. En février 2015, l’annonce était faite d’un allègement en valeur d’un parc automobile des administrations qui compte 65000 véhicules. Le but est de gagner 150 millions d’euros d’ici 2017. Cela pousse l’Etat à sélectionner, de la façon la plus pertinente et efficace, les constructeurs et les carrossiers chargés de fournir les véhicules et de les transformer. Ce travail est effectué par l’UGAP qui intègre dans les processus d’achats de nombreux critères économiques et environnementaux.

Durisotti est partenaire de l’UGAP, des constructeurs automobiles, et fournisseur de l’Etat depuis près de 40 ans, prestataire de qualité à la hauteur d’un cahier des charges très exigeant.  Les véhicules fournis sont utilisés entre autres par la police, la gendarmerie, la douane. Le 6 juillet dernier au Ministère de l’Intérieur à l’Hôtel de Beauvau, a eu lieu la présentation des équipements, véhicules et systèmes utilisés par le Ministère de l’Intérieur au titre du Plan de modernisation de la sécurité intérieure, du Plan de renforcement des moyens de lutte anti-terroriste et du Pacte de sécurité. Cela a donné l’occasion à Bernard Cazeneuve, Ministre de l’Intérieur, de rencontrer les entreprises partenaires fournissant du matériel adapté aux missions des forces de l’ordre et de la sécurité publique.

 

François Loor, Président de Durisotti SAS et Jean-Claude Morel, responsable des Ventes Spéciales, ont eu l’opportunité de présenter un véhicule transformé dans les unités de l’entreprise, à Sallaumines (62). Parmi un large choix de modèles sélectionnés par l’UGAP et réalisés chez Durisotti, le véhicule du jour était un Peugeot 308 Break banalisé Police. L’intervention de Durisotti démontre un savoir-faire technique poussé tant en électricité qu’en électronique ou encore en aménagements et transformations spécifiquement dédiés aux forces de l’ordre.

Ces réalisations sont validées par Michel Vilbois, chef du service de l’achat, des équipements et de la logistique de la sécurité intérieure (SAELSI). Malgré le degré d’innovations des équipements et la complexité de certaines mises au point, le délai de réalisation a été tenu pour les lots du plan BAC-PSIG du 30 octobre 2015 permettant d’équiper les unités d’intervention qui luttent contre la délinquance de proximité, avec une dotation de 16,6 millions d’euros permettant d’améliorer le matériel mis à la disposition des fonctionnaires.

 

Ces réalisations sont validées par Michel Vilbois, chef du service de l’achat, des équipements et de la logistique de la sécurité intérieure (SAELSI). Malgré le degré d’innovations des équipements et la complexité de certaines mises au point, le délai de réalisation a été tenu pour les lots du plan BAC-PSIG du 30 octobre 2015 permettant d’équiper les unités d’intervention qui luttent contre la délinquance de proximité, avec une dotation de 16,6 millions d’euros permettant d’améliorer le matériel mis à la disposition des fonctionnaires.


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IAA 2016 : La FFC accompagne les entreprises françaises

Le salon allemand IAA ouvre ses portes du 22 au 29 septembre à Hanovre. Il s’agit du rendez-vous mondial biennal dédié aux véhicules industriels en alternance avec le salon français Solutrans qui se déroulera du 21 au 25 novembre 2017 à Lyon. Une nouvelle fois, la FFC ouvre un large espace de plus de 200 m². Pour l’occasion, la Fédération Française de Carrosserie, en association avec le salon Solutrans, accueille des entreprises françaises qui pourront profiter de la dynamique exceptionnelle du rendez-vous allemand comme de la proximité avec la FFC. Le pavillon FFC- Solutrans se trouve Hall 24 A05.

Afin de monter une offre attractive, la FFC a proposé à ses membres un package d’exposition complet. Chaque co-exposant dispose d’un stand aménagé à ses couleurs et bénéficie de l’espace convivialité et des services offerts mutualisés sur le Pavillon. Avec cette opération, la FFC offre à ses membres l’opportunité de contacts avec des acheteurs du monde entier tout en minimisant les risques financiers de supporter seul un investissement conséquent.

Trois carrossiers constructeurs, CABRETA , LECAPITAINE  et SOLIGHT sont présents. Chacun exposera un véhicule : la benne Excalibur pour CABRETA, une caisse frigorifique pour LECAPITAINE et le Clean Urban Box pour SOLIGHT.

Trois équipementiers, ACGB , BOYRIVEN et TRIMAT  exposeront également. Pour TRIMAT, c’est la seconde participation à l’opération FFC. En 2014, les retombées ont été telles que leur présence en 2016 était une évidence.

TRIMAT exposera un kit isotherme sur un Nissan NV 200. ACGB présentera trois réservoirs à carburant ou hydraulique. Pour sa part, BOYRIVEN mettra en avant ses articles électriques et ses produits en matière de signalisation et d’éclairage.

Au-delà des aspects financiers et organisationnels, c’est aussi l’opportunité pour les 6 membres FFC de profiter d’une plus grande visibilité sur le marché international à travers la vitrine que représentent FFC et SOLUTRANS.


Bruxelles propose un règlement révolutionnant le système d'homologation actuel

Comme l’avait promis la commissaire européenne au marché intérieur et à l’industrie, Elzbieta Bienkowska, l’exécutif européen a présenté hier un projet de règlement renforçant considérablement le système d’homologation des véhicules et créant un système de contrôle permanent de leur conformité. 

 

ARTICLE PUBLIE LE 28 JANVIER 2016

En décembre dernier, s’exprimant sur l’affaire Volkswagen et le système d’homologation en Europe, Elzbieta Bienkowska déclarait qu’il fallait "davantage de surveillance au niveau européen, des mécanismes de contrôle efficaces, ainsi qu'une meilleure qualité et une plus grande indépendance pour les tests de véhicule". Elle avait d’ailleurs promis de présenter une procédure législative dans ce sens. C’est chose faite et son contenu démontre cette fois la détermination de Bruxelles à ce qu’une affaire comme celle de Volkswagen ne puisse plus jamais se reproduire en Europe.
Le projet de règlement présenté hier par la Commission européenne réforme en profondeur le système de réception des véhicules pour répondre à trois objectifs : assurer l’indépendance des tests, surveiller en permanence la conformité des véhicules et créer un système de contrôle européen.

Modifier le mode de rémunération des laboratoires d’essai
Aujourd’hui, les services techniques (type UTAC en France) et les laboratoires en charge de vérifier la conformité des véhicules avec les normes européennes sont directement payés par les constructeurs. Estimant que cela peut "donner lieu à des conflits d’intérêts et compromettre l’indépendance des essais", la Commission souhaite modifier ce système de rémunération et éliminer tout échange direct entre constructeur et laboratoire. Elle propose que les frais soient désormais collectés par les Etats membres à partir"d’une taxe nationale globale couvrant les coûts des essais et des inspections effectués par les services techniques qu'ils ont désignés". Cette taxe devra également couvrir les coûts de la certification d'homologation et les activités de surveillance du marché.
Pour conserver leur "agréement" national, les services techniques devront en revanche répondre à des critères de performance plus stricts. Ils seront régulièrement audités par des experts nationaux et européens et en cas de faille, la Commission européenne pourra suspendre ou retirer leur agréement.
Les autorités nationales en matière de réception, comme le CNRV en France ou le KBA en Allemagne, seront eux aussi audités par leurs homologues de façon à ce que les règles soient appliquées de façon homogène dans l’Union Européenne. 

Contrôler les véhicules en circulation
Autre nouveauté apportée par ce projet : rendre obligatoire des contrôles réguliers des véhicules déjà en circulation. "Il sera ainsi possible de détecter la non‑conformité à un stade précoce et de veiller à ce que des mesures correctives immédiates et vigoureuses soient prises à l’encontre des véhicules qui s'avèrent être non conformes et/ou représenter un risque grave pour la sécurité ou une nuisance grave pour l'environnement", explique la Commission. Si un problème est détecté dans un Etat membre, les autorités nationales pourront "décider de demander un rappel ou, dans les cas graves, le retrait complet du marché". Il s’agit là encore d’une évolution importante puisqu’aujourd’hui, ce type de décision ne peut être pris que par l’Etat membre dans lequel la réception par type a été accordée. 

Des amendes pouvant aller jusqu’à 30 000 euros par véhicule
Mais les autorités nationales ne seront pas les seules à effectuer ces contrôles. La Commission européenne effectuera elle aussi des tests réguliers sur des véhicules en circulation (via son Centre Commun de Recherche). En cas de problème, elle pourra d’ailleurs procéder à des rappels et appliquer des sanctions conséquentes. Un constructeur qui ne respecte pas la législation risquera une amende de 30 000 euros par véhicule. Les services techniques qui n’auront pas réalisé les tests de façon rigoureuse se verront eux aussi sanctionnés d’une amende dont le montant variera selon la gravité du cas. 

Un texte pour rassurer les députés européens
Enfin, le projet de règlement impose aux constructeurs de "donner accès aux protocoles des logiciels de leurs voitures" et de "divulguer leur stratégie de réduction des émissions, comme cela est le cas aux Etats-Unis". 
Cette dernière mesure vient "compléter l’ensemble des règles relatives aux émissions en conditions de conduite réelle (les normes RDE, NDLR)", souligne la Commission européenne. Ce n’est d’ailleurs pas neutre si l’exécutif européen a présenté son projet de règlement aussi rapidement ; il lui fallait en effet prouver sa volonté de renforcer le système d’homologation actuel pour convaincre le Parlement européen de ne pas faire jouer son véto début février sur les normes RDE.
Mais cela ne suffira peut-être pas. Dans un communiqué, la députée écologiste Karima Delli, salue la proposition de la Commission mais  appelle à nouveau les députés à rejeter le texte relatif aux futures normes RDE. Pour la députée, qui est également membre de la commission en charge d’enquêter sur la responsabilité de la Commission européenne dans l’affaire Volkswagen, le texte présenté par l’exécutif "est un premier pas pour briser les liens incestueux qu’entretiennent l’industrie automobile et les autorités nationales d’homologation financées par les premières". Toutefois, ne pas s’apposer au texte RDE présenté en octobre dernier serait encore donner "une amnistie pour le secteur automobile qui a eu tout le temps nécessaire pour se conformer à la législation". "Au lieu de cela, certains constructeurs ont abusé du système pour empocher un maximum de bénéfices voire développer des techniques frauduleuses", rappelle-t-elle. 


Carrossiers : comment évaluer la pénibilité ?

Les facteurs à prendre en compte dans l'évaluation et la prévention de la pénibilité au travail peuvent avoir une incidence pour les carrossiers. Les derniers textes de décembre 2015 sur la pénibilité ont reporté l'échéance réglementaire des 6 derniers facteurs à juillet 2016. Rappel de ces notions à ne pas négliger.


Véhicules industriels : stabilisation en 2016 ?

Le marché des véhicules industriels s'est amélioré en France en 2015, avec 41722 véhicules de plus de 5 tonnes immatriculés, soit une hausse de 11 %, tiré essentiellement par la croissance des tracteurs, en hausse de près de 20 %. Il devrait rester stable cette année !


MARREL : 450 nouveaux bras militaires

Le constructeur de bras hydrauliques et de vérins Marrel démarre l'année 2016 sous les meilleurs auspices avec une nouvelle tranche de 450 bras pour l'Armée française.


Iveco et Lamberet livrent des camions "zéro pétrole" à Transalliance

Le transporteur Transalliance vient de prendre livraison de 14 camions « zéro pétrole » de transport sous température dirigée, fabriqués par Iveco et carrossés par Lamberet. Ceux-ci s'inscrivent dans une stratégie appuyée par la Samada (filiale logistique de Monoprix), pour la région du Grand ouest. Ils seront alimentés par une station multi-énergies - de GNC (gaz naturel comprimé) et de GNL (gaz naturel liquéfié) - inaugurée près de Nancy, en juin dernier.

Les véhicules livrés sont huit porteurs Iveco Stralis GNC (cinq 26 t et trois 19 t) et six tracteurs Iveco Stralis GNL/C. Les premiers sont dotés de trois packs de bouteilles de gaz, pour une autonomie de 700 à 800 km. Tandis que les seconds disposent d'un réservoir GNL (de 567 l) et d'un pack de GNC (de 320 l) pour une autonomie de 750 à 850 km. Leurs carburants sont issus de la transformation de déchets agricoles, ménagers et industriels. Il s'agit donc de bio-GNC et bio-GNL offrant un bilan carbone neutre, avec émissions de NOx et de particules extrêmement réduites


Partenariat Fiat-Durisotti pour le TPM

C'est à Durisotti que Fiat s'est adressé pour aménager l'intérieur du nouveau Doblò pour le transport des personnes à mobilité réduite (TPMR)... Une activité particulièrement encadrée et nécessitant un savoir-faire pointu. C'est la raison pour laquelle, dès 1995, le constructeur italien a créé le programme Autonomy, afin de faciliter la vie des personnes handicapées (remises, conditions de ventes et de service après-vente spécifiques, etc.).

De son coté, le carrossier - habitué à ce type de transformation - a proposé deux versions de ce modèle. Le Doblò TPMR offre cinq places (dont un fauteuil roulant), disponible avec une motorisation de 95 ou de 120 ch. Tandis que le Doblò Maxi permet de transporter six personnes (dont une en fauteuil roulant), avec un moteur de 120 ch. Il a été réalisé sur les bases des modèles destinés aux taxis, navettes d'aéroport, transports collectifs, etc. Tous deux ont été décaissés pour améliorer accessibilité et confort à l'intérieur. Il sont dotés d'une rampe d'accès manuelle, légère et résistante, repliable en deux parties et rabattable dans le coffre.