LAMBERET continue à embaucher à Saint-Cyr-sur-Menthon

Avec un effectif de salariés en passe qui a quasi doublé en cinq ans, Lamberet est un carrossier qui embauche, et ce n'est pas terminé... Sur son site de Saint-Cyr/Menthon, il finalise la constitution d'une équipe de production supplémentaire avec 30 contrats d'intérim à pourvoir rapidement et l'aménagement de 10 000 m² supplémentaires de terrain sur ce site centré sur la fabrication et la finition des véhicules industriels frigorifiques. Les fonctions à pourvoir concernent des électriciens, frigoristes, conducteurs de ligne automatiques, peintres et opérateurs de production qualifiés. Lamberet forme systématiquement les arrivants, en mettant notamment en place un tutorat pour les aider à acquérir rapidement les bons gestes et à s'intégrer. Ce besoin de personnel fait suite au succès rencontré par ses innovations (dévoilées au dernier Solutrans) en porteurs et semi-remorques frigorifiques. En cinq ans, le carrossier a entièrement renouvelé ses gammes et a la spécificité de pouvoir fournir des véhicules frigorifiques de 1 à 100 m3 : VU (fourgons, planchers, châssis) ; VI (porteurs) en gamme basse (7 à 12 t), gamme lourde (12 à 26 t) ; semi-remorques et caisses mobiles. En termes de volume de véhicules frigorifiques produits, Lamberet se dit n°2 en Europe, derrière l'Allemand Schmitz, mais devant Krone, Chéreau, Le Capitaine, Sor, etc. Ce qui explique qu'il investisse en ce moment pour spécialiser chacun de ses sites et faire face à la demande croissante en France et à l'international. Rappelons qu'en avril 2016, Lamberet avait ainsi créé un nouveau site à Saint-Eusèbe (71), à une heure de Saint-Cyr, pour y produire des fourgons, planchers et châssis de moins de 7 t (voir 42490). Les candidats peuvent envoyer leur CV par courrier à Lamberet SAS - Service RH - 129 route de Vonnas - 01380 Saint-Cyr/Menthon.


DURISOTTI récompensé pour sa démarche RSE

C'est dans la catégorie des entreprises de 100 à 500 salariés que Durisotti a reçu le premier prix du Trophée de l'économie responsable 2016. Celui-ci est organisé par le réseau Alliances, pour les entreprises de la région Nord-Pas de Calais-Picardie. Ce prix a été décerné pour la démarche RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) du carrossier-constructeur. Il récompense la performance économique de l'entreprise, son innovation, le développement de son activité et le maintien sur le territoire, la réduction de l'impact environnemental et la transmission du savoir-faire à travers les échanges avec les lycées, CFA et écoles d'Ingénieurs permettant d'assurer la pérennité de l'entreprise... Quant à l'innovation notamment concernée, il s'agit de la généralisation de l'emploi de matériaux composites à base de lin, pour la fabrication des carrosseries Durisotti. Celles-ci sont entièrement recyclables et avaient déjà valu au carrossier une médaille d'or des Prix de l'innovation, à l'occasion de la dernière édition du salon Solutrans en novembre dernier


Petit Forestier s'affirme dans la location de véhicules industriels avec le rachat de Fraikin

L’entreprise familiale, spécialisée dans le domaine du froid, se positionne comme généraliste. Les deux marques seront conservées.

Petit Forestier et Fraikin, acteurs historiques du marché de la location de véhicules industriels, ont décidé de faire cause commune. Le premier, spécialiste des camions frigorifiques, a annoncé ce mercredi avoir signé un accord d'exclusivité pour le rachat du second, au profil plus généraliste.

Petit Forestier, entreprise familiale plus que centenaire (elle a été créée en 1907, pour le transport d’animaux vivants) franchit là une étape cruciale dans son développement. Le chiffre d’affaires de Fraikin (656 millions d’euros en 2015) est en effet légèrement supérieur au sien (577 millions). « Nous avons constaté ces dernières années que le marché de la mise à disposition de véhicules était en phase de concentration, avec une pression grandissante de nouveaux acteurs internationaux » explique aux « Echos » Yves Forestier, président du groupe. Pour le petit-fils du fondateur de Petit Forestier, l’acquisition de Fraikin « va permettre de créer un acteur de référence sur le marché européen, de gagner la taille critique dans certains pays (outre la France, les deux réseaux sont présents dans une quinzaine de pays en Europe) , et de nous positionner sur le marché généraliste. »

Pas de fusion des sièges

Les deux entreprises ont un positionnement relativement complémentaires, même si Fraikin réalise 20 % de son activité dans le transport frigorifique. Mais elle n’aura pas y renoncer, assure Yves Forestier : « Les deux marques seront conservés avec leur autonomie et leur réseau, afin d’enrichir les possibilités offertes au client. Les équipes et les sièges resteront en place ».

Fondé en 1944, Fraikin est longtemps restée elle aussi une entreprise familiale, avant son introduction en Bourse en 1995, puis sa prise de contrôle en 2007 par le fonds CVC Capital Partners, qui en était depuis lors l’actionnaire majoritaire. Ses nouveaux propriétaires seront plus en ligne avec ses valeurs initiales.

Le montant de l’acquisition n’a pas été dévoilé. Pour la financer, « nous avons validé des accord bancaires, et nous allons également procéder à une augmentation de capital », précise Yves Forestier. Le principal investissement consenti serait une reprise de la dette contractée lors de l’opération de LBO menée par CVC en 2007.

L’opération reste toutefois subordonnée à l’accord de diverses autorités de la concurrence, en France notamment, ce qui devrait intervenir « en fin d’année ou tout début 2017 », indique le dirigeant.

 


Petit Forestier va racheter Fraikin

On savait que le marché de la location de véhicules industriels se préparait à une concentration et on pensait que Fraikin, profitant de sa taille, allait jouer un rôle actif. Or c’est plutôt l’inverse qui se produit. Le groupe Petit Forestier a annoncé le 29 juin avoir signé “un accord d’exclusivité pour l’acquisition du groupe Fraikin” à 100 %.

Ce  rapprochement entre ce dernier, qui a affiché un chiffre d’affaires de 656 millions d’euros, et Petit Forestier qui a réalisé 577 millions d’euros, produira “un chiffre d’affaires cumulé d’1,3 milliard d’euros estimé à fin 2016”, note Fraikin. Il additionnera les 42 700 véhicules de Petit  Forestier aux 57 000 de Fraikin. De quoi peut-être changer la donne dans les rapports avec la clientèle de transporteurs. Ce mariage annoncé qui n’entraînera pas la disparition de la marque Fraikin entérine pour une fois la victoire d’un groupe familial – Petit  Forestier a été créé en 1907 – sur le capitalisme financier. L’opération, dont le prix n’a pas été rendu public, a été permise par le fait que les fonds CVC Partners et Eurazeo qui possèdent Fraikin envisageaient leur sortie du capital après plusieurs années de présence.

Ils avaient nommé Pierre-Lou Colin au directoire pour relancer l’activité de Fraikin. “L’acquisition de Fraikin constitue pour notre groupe familial une nouvelle étape structurante de son développement”, explique Yves Forestier, président du groupe Petit Forestier dans le communiqué officiel.  Elle permet de créer un acteur de référence mieux armé à l’échelle française et européenne face aux nouvelles concurrences que connaît notre secteur. Parmi les avantages de cette union l’acquéreur en cite plusieurs : l’association de spécialisations très complémentaires : Petit Forestier sur le froid et Fraikin en tant que généraliste ; un changement d’échelle au niveau européen, une palette élargie de services . Reste à attendre le feu vert des différentes autorités de la concurrence.


Le marché du véhicule industriel va mieux que prévu en 2016

L’Observatoire du Véhicule Industriel (OVI) a revu à la hausse ses prévisions de marché et table désormais sur 26 200 tracteurs (+7 %) et 18 400 porteurs (+8 %), soit 44 600 immatriculations (+7 %) en France en 2016. 

Après une chute de 13,2 % en 2014, le marché français du véhicule industriel (véhicules de plus de 5 tonnes) a repris des couleurs en 2015, enregistrant des volumes en hausse de 11 %, à 41 722 immatriculations, encore très loin toutefois du niveau d’avant-crise, lorsqu’il s’immatriculait en moyenne 53 000 unités par an (entre 1999 et 2008). L'Observatoire du véhicule industriel (OVI) de BNP Paribas (*), s’attendait en début d’année 2016 à un nouveau fléchissement du marché, tablant sur un volume de 41 500 immatriculations, mais les bons résultats des 5 premiers mois de l’année (+18,6 %, à 19 622 unités) l’incitent aujourd’hui à revoir à la hausse ses prévisions. "Les porteurs, très dépendants de l’activité BTP, repartent très fort avec une progression de +24 % sur les 5 premiers mois. Les tracteurs (dépendant du transport routier et de la grande distribution) présentent également de bons résultats, à +14,8 %", constate l’OVI. 
On note par ailleurs, et c’est nouveau, une croissance significative pour tous les segments de la carrosserie : les citernes gagnent 19,5 %, les bennes et engins de BTP 23 %, les frigorifiques 23,2 %, les plateaux 23,4 % et les fourgons 26,6 %. 
Le redémarrage du marché de l’occasion (+6 % à 17 794 unités sur les 4 premiers mois) est en outre perçu comme un signe avant-coureur de reprises des achats VN. Enfin, "le marché du bâtiment affiche des signes encourageants depuis plusieurs semaines, tandis que le marché des travaux publics s’est stabilisé", constate l’OVI.
Sur la base de tous ces éléments, l’OVI a revu ses prévisions à la hausse, misant désormais sur 26 200 tracteurs (+7 %) et 18 400 porteurs (+8 %), soit 44 600 immatriculations (+7 %) en France sur l’ensemble de l’année 2016.

La FFC et le CEMAFROID main dans la main

A l'occasion de l'inauguration des nouvelles installations du Cemafroid, des conférences traitant des différentes thématiques de travail de l'organisme certificateur (alternatives aux fluides frigorigènes, livraison en grande distribution, certification des meubles frigorifiques...) ont été organisées. Parmi les intervenants, Gwénaël Tuet (directeur études et services chez Lamberet) a pris la parole au nom de la FFC Constructeurs. Il a notamment évoqué le rôle de la Fédération au niveau international. En effet, en partenariat avec le Cemafroid, elle défend les intérêts français lors des négociations d'harmonisation des règles internationales pour le transport sous température dirigée, en fonction des accords ATP (dans le cadre de l'ONU).

Gwénaël Tuet a notamment rappelé qu'en 2014, les Français sont parvenus à contrecarrer le projet allemand de « privatisation du coefficient K » (niveau de transfert thermique, permettant de mesurer les performances d'un isolant). La FFC compte s'appuyer sur les travaux scientifiques en cours, au Cemafroid, sur le vieillissement du coefficient K. Son objectif est d'éviter une trop libre interprétation des contraintes pesant sur la fabrication de systèmes de transport sous température dirigée... Il a aussi rappelé que si les normes ATP sont théoriquement respectées pour le transport international, dans les faits, elles ne le sont pas au niveau national - y compris dans des pays européens (comme l'Allemagne et la Grande-Bretagne) !...

Par ailleurs, il a aussi exposé d'autres domaines de recherche sur lesquels Cemafroid et carrossiers (Chereau, Gruau et Lamberet au travers de pôles de compétitivité) travaillent. Ceux-ci concernent notamment les progrès en isolation, la pollution des moteurs thermiques, les débits d'air, la recherche de nouveaux matériaux, l'aérodynamique des véhicules...


Le Cemafroid inaugure de nouvelles installations

On se souvient qu'en 2014, le Cemafroid avait inauguré plusieurs tunnels, après une installation sur son site de Fresne (94). Aujourd'hui, l'organisme certificateur de la chaîne du froid inaugure deux nouvelles cellules d'essais climatiques. Celles-ci permettent de tester les meubles et groupes frigorifiques. Ses nouvelles installations permettront notamment de contrôler leur fonctionnement dans toutes les conditions climatiques possibles (de -30 à +50°C et sous hygrométrie variable), avec une incertitude d'étalonnage de 0,09°C ! Le Cemafroid, qui compte la FFC parmi ses partenaires importants, renforce ainsi ses moyens de contrôle et de certification des systèmes utilisés pour mettre en place la chaîne du froid.


Les patrons du VI font un plaidoyer en faveur du transport routier

Pour affirmer l'importance du prochain salon de l'IAA à Hanovre (22-29 septembre), l'Association automobile réalise en ce moment une importante conférence (le VDA qui regroupe l'ensemble des industriels du secteur camions, utilitaires, bus, cars et équipementiers) où sont réunis tous les patrons des grandes marques, afin de rappeler l'efficacité du transport par route, l'amélioration des technologies et la diminution de son impact environnemental. Pour le groupe Daimler, il y a Mercedes, pour Volkswagen VW utilitaires, Man et Scania, pour le groupe Fiat (CNH), il y a Iveco, et pour le groupe AB Volvo il y a Volvo. on remarque qu'à la différence du groupe allemand Volkswagen, qui est présent avec toutes ses marques (VW Utilitaires, Scania et Man), chez AB Volvo, il n' y a que le constructeur suédois qui est représenté, Renault Trucks ayant été passé à la trappe. Les fabricants d'équipements et de remorques sont aussi de "de la fête" avec les patrons de Schmitz Cargobull et Krone. Chacun devrait, dans la matinée, expliquer les efforts qu'il fait pour améliorer le transport de marchandises et de personnes. À suivre.

 


P.Cholton 12.03.2014 ©J.Y.Kerbrat IMG_0102.JPG

"Les carrossiers français vont devoir se tourner vers l'export"

Si Patrick Cholton se réjouit de la santé retrouvée du marché, il pointe du doigt les principaux défis qu'auront à relever les carrossiers français dans les prochaines années.


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L'opportunité des VUL carrossés

Depuis le début de l'année, le marché du véhicule utilitaire est en croissance. Au cumul des quatre premiers mois 2016, le marché des véhicules utilitaires d'occasion affiche une progression de 3,9 % pour atteindre 280 645 unités.