Troubles musculo-squelettiques : deux nouvelles aides pour les PME-TPE

Les troubles musculo-squelettiques (TMS) sont la 1ère maladie professionnelle reconnue en France et leur nombre a augmenté de 60 % en 10 ans. Avec 40 00 salariés indemnisés à ce titre en 2014, ces maladies ont coûté près de 1 Md€ par an aux entreprises.
L’Assurance Maladie – Risques Professionnels vient donc de lancer deux aides financières dans le cadre du programme TMS Pros. Destinées aux entreprises de moins de 50 salariés, ces aides peuvent atteindre 25 000 € chacune.
  • TMS Pros Diagnostic : elle permet de financer 70% de la formation d’une personne ressource au sein de l’entreprise et/ou la réalisation d’une étude ergonomique des situations de travail qui doit se traduire par un diagnostic et l’élaboration d’un plan d’actions.
  • TMS Pros Action : elle permet de financer 50% de l’achat de matériel et/ou d’équipements pour réduire les contraintes physiques, notamment lors de manutentions manuelles de charges, d’efforts répétitifs ou de postures contraignantes. Cette aide permet également la réalisation de formations adaptées.
Avec un montant global de 10 M€ jusqu’à fin 2017, la branche accidents du travail / maladies professionnelles pourra financer plus de 400 aides TMS Pros.
Les entreprises ont jusqu’au 15 juillet 2017 pour réserver ces aides auprès de leur caisse régionale. 
Pour plus d'info aller sur : tmspros.fr

Formation continue : où vont les cotisations formation ?

Les dispositifs pour financer la formation sont nombreux et s’apparentent parfois, pour un non spécialiste, à une véritable usine à gaz. En matière de formation continue des salariés, deux outils existent : le plan compétence emploi et la prise en charge classique. Décryptage.


Les Français restent très attachés à leur voiture

Une étude réalisée par l’IFOP pour le site www.drivepad.fr révèle que la voiture reste indispensable aux Français. Mais le poids des dépenses automobiles pèse encore sur le budget global des ménages.
D’après l’étude de l’IFOP réalisée auprès de 773 automobilistes du 7 au 11 avril dernier, les automobilistes français ne peuvent pas se passer de leur véhicule ! 89 % l’utilisent d’ailleurs chaque semaine et 64 % de façon quotidienne, notamment pour leur trajet domicile-travail. Ainsi, les Français réalisent en moyenne près de 12 000 kilomètres par an. Une tendance encore plus marquée auprès des habitants de communes rurales, contraints par le manque de transports en commun, et par les parents, qui multiplient les trajets pour leurs enfants.

« Cette enquête montre clairement que l’automobile reste indispensable au quotidien pour les Français, conclut Éric Bataille, fondateur du site drivepad.frBien que son utilisation soit différente selon son lieu de résidence, avec des clivages marqués entre les Parisiens et les habitants de petites ou grosses agglomérations, ou encore suivant que l’on est un homme ou une femme, le budget entretien et utilisation continue de peser sur le budget des ménages pour représenter 15 % de leur budget total. »

  • 73 % l’utilisent de manière quotidienne ou presque dans les agglomérations de moins de 2 000 habitants contre 64 % dans celles de plus de 100 000 habitants, et seulement 39 % à Paris.
  • Au final, la voiture est beaucoup plus utilisée et de manière quotidienne en province (68 % contre 40 % en région parisienne).
  • Il y a une différence notable suivant la présence d’enfants ou pas au foyer. En effet, ils sont 77 % à utiliser la voiture de manière quotidienne lorsqu’il y a un enfant au sein du foyer contre 58 % pour les répondants sans enfant.

On roule plus en province

Les Français utilisent par ailleurs leur véhicule principalement pour des trajets domicile-travail. Pour 45 % d’entre eux, c’est le premier motif d’utilisation. Vient ensuite les courses, pour 31 % d’entre eux, puis dans 9 % des cas pour se déplacer le week-end. Ici aussi, on retrouve un clivage province-Paris. Les habitants de la région parisienne utilisent leur véhicule pour faire des courses (34 %) et le déplacement domicile-travail ne représente que 22 % des usages. En province, ils sont 49 % à déclarer utiliser leur voiture pour un trajet domicile-travail et 31 % pour faire les courses. Si un enfant est présent au foyer, ils sont 65 % à déclarer une utilisation domicile-travail.

Les plus gros rouleurs sont les provinciaux. Ils sont 53 % à faire plus de 10 000 km/an contre seulement 41% en région parisienne. Il y a un vrai clivage homme-femme :

  • 39 % des hommes déclarent faire plus de 15 000 km/an contre seulement 18 % des femmes. Au final, les hommes font en moyenne près de 14 000 km/an alors que les femmes parcourent moins de 10 000 km/an.
  • On ne retrouve pas ce clivage sur l’utilisation domicile-travail.

Des dépenses automobiles en progression

Le budget entretien et utilisation continue de peser sur les dépenses pour représenter 15 % de leur budget total. Chez les populations les plus fragiles économiquement (les jeunes, les ouvriers, les foyers avec enfants), cette part s’accentue. Et cette tendance ne serait pas prête de s’inverser. Les Français interrogés estimant à plus de 40 % que leur budget consacré à l’utilisation de la voiture a augmenté au cours des derniers mois. Et la même proportion (43 %) pense que le budget d’entretien automobile a aussi augmenté.


PL - CSIAM VI : un début d'année prometteur

Le rapport d’étape de la CSIAM VI sur le premier quadrimestre 2016 laisse entrevoir de beaux volumes de ventes VN. Reste que la future nomenclature de classification des véhicules inquiète la profession...


Organisations patronales : des auberges espagnoles

Adhérer à un syndicat est indispensable pour être représenté et défendu, mail il ne faut pas tout en attendre. Tel est le message que nous ont fait passer ces transporteurs qui, non contents d'avoir leur carte d'une organisation patronale, ont fait le choix de s'y investir.


Aménagement des espaces : tout penser avant pour ne pas surpayer après

Six mois après sa présentation sur Equip Auto, une quarantaine de pros de l’auto s’appuient totalement sur le logiciel d’aide à la conception d’espace MAVImplant pour construire la configuration de leurs futurs locaux. « Sur les projets que nous avons accompagnés, nous sommes arrivés pour certains un peu tard, avec des murs construits ou des espaces déjà positionnés. Or il est primordial de prévoir la conception en amont pour assurer un bon flux générateur de productivité, mais également impactant la sécurité », introduit Jean-Christophe Blaise, ingénieur à l’INRS et concepteur du logiciel. Car si l’atelier idéal n’existe pas, mieux vaut faire bien tout de suite plutôt que devoir ensuite corriger des erreurs qui s’avèreront coûteuses. D’où des passages obligés dans sa réflexion soutenue par le logiciel suggérant des aménagements reconfigurables tout au long de la construction de la maquette.
• L’aménagement des espaces nécessite de déterminer avec précision les activités actuelles et futures. Elles influencent la conception des lignes de production (en « U » pour faciliter les communications et gagner en surface ou en « I » pour éviter les croisements), des espaces de travail (minimiser les distances à parcourir) et des circulations (séparer les flux piétons et ceux des matières).
• L’éclairage doit également être pensé très en amont. Lorsque c’est possible, privilégier l’éclairage naturel qui, outre le fait de limiter la consommation d’énergie, est souvent plus confortable. Mais dans ce cas, il faut prévoir d’orienter les baies vitrées côté nord de préférence et éviter les grandes baies sans protection solaire côté ouest, et ne pas placer les postes de travail face ou dos aux fenêtres. Et si l’éclairage artificiel s’avère nécessaire, en choisir un qui respecte les préconisations des normes : niveau d’éclairement « à maintenir », éblouissement d’inconfort, indice de rendu des couleurs, uniformité d’éclairement.
• L’acoustique est également à prendre en compte en prévoyant des murs en béton armé ou en agglos pleins pour isoler les locaux bruyants, une toiture avec bacs perforés en sous-face.
• L’aération est primordiale. Elle permet d’assurer à la fois la qualité de l’air et de respecter les valeurs limites d’exposition aux polluants, mais également le confort thermique dans l’atelier. Les bonnes pratiques consistent à : évacuer en partie haute les polluants chauds résiduels, filtrer l’air neuf et le diffuser par des bouches réparties dans les zones de travail et pour la ventilation générale, limiter la vitesse d’air à 0,25 m/s dans les zones de travail.
• Le stockage des produits dangereux et des déchets répond également à des règles strictes qu’il convient d’intégrer dès le départ. Ainsi, il faut disposer d’un espace de stockage séparé accessible depuis la zone de production, d’un espace pour la préparation des substances dangereuses, prévoir une zone à l’extérieur du bâtiment pour stocker les déchets accessible aux utilisateurs et au camion qui reprend la benne.
Et si le plan d’action est bien mené, l’équivalent d’une à deux journées est suffisant pour avoir un bon aperçu des futurs locaux. 
 
DES CHIFFRES ET DES HOMMES
  • 3 000 C’est le nombre d’artisans qui ont utilisé le logiciel MAVImplant pour construire leur projet d’aménagement d’espace professionnel. (source : INRS)
  • 50 % C’est le taux que représentent les accidents liés à la manutention dans les garages. (source : CNAMTS)
  • 24 % C’est le taux que représentent les accidents avec arrêt de travail dûs à l’utilisation d’outillage à main. (source : CNAMTS)
  • 291 596 Ce sont les journées perdues par les garages en 2014 pour cause d’accidents du travail et de maladies professionnelles. (source : CNAMTS)
 
MAVImplant
Les pros de l’auto en appui
Imaginé à l’origine pour le secteur de la boulangerie-pâtisserie-glacerie, le logiciel de maquette virtuelle d’implantation des locaux a été adapté par l’INRS. Et pour que l’outil colle exactement aux métiers de l’entretien et de la réparation automobile, les trois organisations professionnelles sont venues en appui. Ainsi, le CNPA a planché sur les problématiques liées à l’atelier mécanique, l’entretien rapide, les magasins PR, les zones de lavage… La FNAA a monté un groupe de travail pour la peinture, les véhicules électriques, les locaux techniques, administratifs… Enfin la FFC s’est chargée des postes tôlerie, réception, livraison, vestiaires, sanitaires… Un vrai sujet fédérateur !

Le Mondial de l'Automobile dynamise sa communication auprès du grand public

Cent personnes ayant acheté leur billet pour le Mondial de l’Automobile entre les 2 et 23 mai seront tirées au sort et pourront visiter le salon avant son ouverture officielle. Une première opération qui sera suivie de deux autres offres à destination des visiteurs. 

Le Mondial de l’Automobile, qui fait face cette année à trois défections de constructeurs (Volvo, Ford et Mazda), entend bien augmenter son visitorat. Les organisateurs du salon, qui se tiendra du 1er au 16 octobre prochains, lancent une campagne de communication assez innovante proposant de donner des « avantages exclusifs » à certains visiteurs. 
Tout d’abord, pendant 10 semaines (à compter du 2 mai), le Mondial permet d’acheter son billet d’entrée à tarif réduit (à 14 euros au lieu de 16 euros).  Mais surtout, cent personnes qui auront acheté leur billet en ligne entre le 2 et le 23 mai seront tirées au sort et pourront visiter le salon en avant-première le 30 septembre, soit la veille de son ouverture officielle. 
Mi-mai et début juin, les organisateurs révèleront deux autres "offres incroyables", réservées au grand public.

Le marché européen du véhicule utilitaire en hausse de 10,7 % au premier trimestre

Le dynamisme du marché européen du véhicule utilitaire léger se confirme encore en mars avec une hausse de 7,2 % des immatriculations à 209 864 unités. Sur le premier trimestre, le marché est en hausse de 10,7 %. 

Sur un périmètre de 30 pays (UE des 28, hors Malte, avec l’Islande, la Norvège et la Suisse), les immatriculations de véhicules utilitaires légers ont progressé de 7,2 %  en mars avec 209 864 unités (14 000 de plus qu’en mars 2015). Sur le premier trimestre, le marché est ainsi en progression de 10,7 % avec 481 933 unités (46 000 en plus) mais il n’a pas encore retrouvé son niveau d’avant-crise, aux alentours de 550 000 unités sur le trimestre. 
Sur les 30 pays, tous profitent de la bonne santé du marché du VUL au premier trimestre à l’exception de la Norvège (-6 %), la Suisse (-2,4 %), l’Estonie (-0,6 %), la Grèce (-41,7 %) et la Lettonie (-4,9 %).
C’est la France qui reste leader du marché européen du VUL avec 99 639 immatriculations sur le trimestre (+9,6 %) mais elle ne devance que de quelques centaines d’unités le marché britannique (98 906 unités, +1,2 %). Au troisième rang, le marché allemand est en progression de 9,3% avec 58 034. Les plus fortes progressions sont enregistrées par les marchés italien (+30 % à 39 400 unités), irlandais (++33,6 % à 13 457 unités), roumain (+40,9 % à 3 262 unités) et slovène (+47 % à 2 500 unités). 

Le marché du VI en hausse de 17,7 % sur le trimestre
Le marché des véhicules industriels (plus de 16 tonnes) a lui aussi connu un mois de mars particulièrement dynamique avec une hausse de 12 % des immatriculations à 28 499 unités (3 000 de plus qu’en mars 2015). Le marché européen du VI affiche une croissance de 17,7 % sur le 1er trimestre avec 73 358 immatriculations (11 000 de plus que l’an dernier). Un niveau là aussi encore de celui d’avant-crise, proche des 90 000 unités sur le trimestre.
Au premier trimestre, la croissance est notamment tirée par les fortes hausses enregistrées en France, 2e marché européen derrière l’Allemagne (+16,9 % à 10 098 unités), en Pologne (+43,3 % à 5 874 unités), 4e marché européen du VI ou encore aux Pays-Bas (+25,4 % à 4 572 unités). Globalement, en dehors de la Hongrie et de la Slovaquie, tous les pays d’Europe de l’Est très actifs dans le transport de marchandises tirent la croissance du marché.  
Le marché du VU (5 à 15,9 tonnes) bénéficie lui aussi de la reprise des achats avec une progression de 17,3 % sur le trimestre à 89 597unités (+11 % en mars). Le marché français est lui en hausse de 16,2 % sur le trimestre (à 11 713 unités) grâce à un bon mois de mars (+18,2 % à 4 616 unités).
Enfin, après avoir connu une année 2015 exceptionnelle, la croissance du marché européen des bus et cars ralentit un peu. Sur le trimestre, elle est de 3,2 % à 9 312 unités. Le marché français continue lui de bénéficier de la libéralisation du marché du transport de personnes en autocar ; il progresse de 11,6 % sur le trimestre avec 1 615 immatriculations.


La Fédération Française de Carrosserie lance une hotline d'aide à la gestion d'entreprise

La Fédération Française de la Carrosserie annonce avoir mis en place depuis quelques semaines le service FFC Experts, une aide exclusivement dédié aux adhérents du syndicat. Animée par une équipe d’experts, la plate-forme téléphonique a pour objectif d’apporter de précieux conseils dans le domaine du juridique, social, fiscal, comptable et notarial. Elle s’engage à apporter une réponse personnalisée sous 48 heures. Les demandes peuvent aussi s’effectuer par email.

« Depuis son entrée en vigueur, plusieurs dizaines de questions ont déjà été traitées par les experts et les premiers retours des carrossiers sont très positifs » rapporte le syndicat.


La FFC propose une expertise extra-professionnelle à ses adhérents

Depuis le début de l’année 2016, la FFC a mis à disposition de ses membres une plateforme multiexperts répondant à des questions aussi bien juridiques que financières.