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La FFC prend la température de ses adhérents

La Fédération Française de Carrosserie (FFC) a lancé avec le soutien du GIPA un baromètre trimestriel destiné à apporter un éclairage quantitatif et statistique sur la santé du secteur de la carrosserie.


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Turbo sur l'innovation du 17 au 21 novembre à Lyon

SOLUTRANS, le salon international des professionnels du transport routier et urbain, qui se déroulera du 17 au 21 novembre à Lyon-Eurexpo, met toujours le turbo sur l'innovation, sa force et sa différenciation.


En direct d'EQUIP AUTO : la FFC lance son baromètre

La Fédération Française de Carrosserie (FFC) s'est rapprochée du GIPA pour réaliser un baromètre trimestriel, qui livre des tendances sur le secteur et les orientations du marché.


Serices de l'automobile : 87 % des jeunes formés en alternance ont un emploi dans les six mois

Selon les chiffres publiés par l’ANFA, 87 % des jeunes formés en alternance aux métiers des services automobiles dans le cadre d’un certificat de qualification professionnelle trouvent un emploi dans les six mois.  

Alors que le taux d’emploi des 15-24 ans est retombé à 28  % en décembre, son plus bas historique, l’emploi des jeunes dans la branche des services automobiles est en progression. Et cela notamment pour les titulaires d’un certificat de qualification professionnelle (CQP), obtenu à la suite d’une formation en alternance.
Selon l’Anfa, l’organisme en charge de la formation de la branche des services de l’automobile, en 2015, 87 % des jeunes titulaires d’un CQP ont trouvé un emploi dans les six mois suivant leur formation (dont 86 % en CDI). Cela représente une hausse de 1 point par rapport à 2014. Surtout, 90 % ont trouvé un emploi dans la branche automobile.
Ce taux d’insertion est de 89 % pour les vendeurs automobiles confirmés et les attachés commerciaux automobiles (+4 points par rapport à 2009). Pour les CQP technicien expert après-vente automobile (TEAVA) et technicien électricien électronicien automobile (TEEA), le taux d’insertion est de 87,5 %. Enfin, pour les techniciens experts après-vente véhicules utilitaires et industriels (TEAVUI), le taux d’emploi est de 100 %.

P.Cholton 12.03.2014 ©J.Y.Kerbrat IMG_0099.JPG

"De l'innovation pour toute une filière"

3 questions à Patrick Cholton, Président de la FFC et du salon SOLUTRANS


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"SOLUTRANS est plus que jamais le salon des solutions innovantes"

Patrick Cholton, Président de la FFC et du salon SOLUTRANS, qui ouvrira ses portes le 17 novembre pour cinq jours, fait le point sur cette édition qu'il espère aussi porteuse que celle de 2013 qui s'était soldée sur 35 000 visiteurs, dont 10 % d'étrangers.


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Quelles pratiques de formation dans les TPE ?

La dernière enquête de la Fédération des Centres de gestion agréés (FCGA) a passé au crible les pratiques de formation dans les petites entreprises.


"Consolider la dimension commerciale de ce salon"

Fort d'une édition 2013 réussie, le cru 2015 d'EQUIP AUTO s'annonce encore meilleur, porté par les réseaux et par de nombreuses nouveautés. Tour d'horizon avant le lever de rideau.


Carrosserie : un secteur qui retrouve des couleurs

Après une année 2014 atone, le secteur de la carrosserie donne des signes de reprise sensible en 2015. Même si cette activité reste toujours très dépendante de la conjoncture économique globale.


La contrefaçon, une plaie pour les industriels

La notion de guerre économique correspond bien aux problèmes posés par les contrefaçons de toutes sortes. L’univers de la mécanique en souffre comme les autres industries. Il y a deux aspects principaux, la concurrence déloyale et la notion de sécurité qui n’est pas toujours mise en avant. Pourtant, elle est particulièrement présente lorsqu’il s’agit de pièces mécaniques. ARTEMA, le syndicat des industriels de la mécatronique compte 122 adhérents dans les secteurs des électrovannes, éléments de transmission, étanchéité, fixations, mécatronique, pneumatiques, réducteurs et engrenages, transmissions hydrauliques et enfin roulements et guidages linéaires. La conférence de presse qui s’est tenue à Paris avait pour but de sensibiliser l’opinion et les utilisateurs sur les dangers de la contrefaçon des roulements.

Les chiffres du secteur sont significatifs avec un chiffre d’affaires annuel de 1,05 milliard d’euros pour le seul marché français réparti entre l’industrie du poids lourds (35%), l’automobile (50%) et l’aéronautique (15%). Les adhérents d’Artema représentent 99% de la production nationale et 85% du marché français pour 10 000 salariés. Produits technologiques de précision, les roulements, comme beaucoup de composants produits à grande échelle, sont perpétuellement sujet à la copie ou à la contrefaçon. Si certaines peuvent être qualifiées de grossières, on assiste depuis plusieurs années à des pratiques de plus en plus trompeuses qui rendent la distinction impossible pour un œil non averti. En plus, si ces tromperies provenaient avant des pays émergents et touchaient seulement les roulements de petites tailles, on voit aujourd’hui apparaître des contrefaçons de toutes tailles, particulièrement sur le marché des pièces de rechange industrielles venant de pays industrialisés.

L’organisation syndicale rappelle que 3 500 accidents industriels par an sont dus à des produits contrefaits et que la valeur des dommages économiques dus à la contrefaçon dans l’industrie de service sont estimés à 4,5 milliards d’euros chaque année, ils sont également responsables de la destruction de 200 000 emplois dans le monde chaque année dont près de 30 000 en France selon l’OCDE. Il est bon de combattre la contrefaçon et de veiller lors d’un achat à ce qu’un produit rassemble les normes de qualité et de sécurité requises. Les organisations de lutte contre la contrefaçon ont travaillé méthodiquement. La première étape a été de mener des actions dans les pays « sources » de la contrefaçon (Chine, Inde ou Dubaï). Puis la deuxième étape fut le lancement de la campagne de sensibilisation « stopfakebearings » avec des lettres aux distributeurs et utilisateurs, en plus d’un site internet, brochure, affiches, cas, vidéo. La troisième étape a consisté à l’élargissement de l’action anti‐contrefaçon aux principaux pays consommateurs.

Où trouve-t-on les roulements :

  • Plus de 25 000 dans une machine d’étirage de film,
  • 1 500 dans une machine d’imprimerie,
  • 55 dans un robot,
  • 80 dans une voiture,
  • 2 000 dans un avion,
  • 220 dans un train…

Dans notre quotidien, on considère qu’un ménage moyen abrite chez lui 160 roulements en moyenne, répartis entre le réfrigérateur, la machine à laver, l’aspirateur, le mixer, le sèche‐cheveux….

Les peines encourues

Pour les contrefacteurs : selon la nature de l’infraction :

‐ Responsabilité civile, dommages et intérêts pouvant aller jusqu’à 150 000 €

‐ Responsabilité pénale, dommages et intérêts pouvant aller jusqu’à 150 000 €

‐ Emprisonnement de 2 à 4 ans

‐ Peines complémentaires comme la fermeture de l’établissement, confiscation des produits…

Pour les acheteurs et revendeurs :

‐ Confiscation des produits

‐ Amende pouvant aller jusqu’à deux fois la valeur totale des produits

‐ Poursuites pénales prévoyant un emprisonnement de 3 ans et 300 000 € d’amende, portées à 5 ans et 500 000 € d’amende si le délit est commis en bande organisée.